

Ah , Tu vas visiter le camp nord ?olif a écrit :Je devrais bientôt visiter le Camp Nord de Syam de fond en comble, je te rapporterai de jolies photos inédites des traces figurant sur le terrain (murs, fossés,..., tout ce que tu aimes bien aller chercher à Salins) et pas des lignes rouges sur une carte IGN. J'espère que cela étanchera ta soif de connaissance, aussi bien qu'un demi de bière.Billy a écrit : Je vais te dire Olif, je pense que tu connais vraiment trés mal le sujet d'Alesia, tu ôse critiquer le travail des autres alors que tu n'est même pas capable de nous proposer tes propres travaux. Alors un conseil, retourne réviser la BG et reviens nous voir après !
Olif
Ah ! C'est beau les certitudes ...Billy a écrit :Je veux bien, mais pour moi il est clair et net, il n'y a jamais rien eu à Chaux. Puis bon je vais éviter de réécrire le parcour de César avant son entrée en Séquanie et la bataille préliminaire comme me la dit Thierry, par que là, la thèse Berthier serait totalement anéantieAh ces jeunes ils veulent boulvèrser le monde
Je ne me moque de personne, mon cher Fredy,obelix a écrit :Tu te moques du monde, Vieux-Sage, ton camp de César couvre 11 ha, et tu trouves que mon camp du nord est exigu avec ses 80 haenviron ...vieux sage a écrit :
En effet, Obélix ce camp nord semble bien exigu et apparemment inutile puisque la plaine est protégée par les falaises de la Furieuse ...![]()
Tu me fais trop d'honneur mon cher Olif, je n'ai encore pas converti Billy.olif a écrit :
Vieux Sage? C'est toi qui a usurpé le pseudo de Billy?![]()
Olif
D'après les écrits de César et en comparant avec la citadelle de Besançon appelée haute montagne on peut dire que l'oppidum de Salins comporte deux MONTAGNES.obelix a écrit :Là-dessus on est ex-aequo, Vieux-Sage, nous avons deux collines et toi aucune ...vieux sage a écrit : D'autre part tu nous présentes toujours deux collines, césar n'en cite qu'une seule : rhédibitoire ?
Mon cher Obelix,obelix a écrit :Cher vieux-sage, si tu veux comparer, on va comparer ... Voici pour Salins la position de la macéria . A l'est les salinopathes on reperé un mur (tracé en bleu à droite de la carte) au nord vers le lieu-dit " les Mélins cols" un retranchement à été fouillé par Piroutet avant 1930 . Il a été daté de l'invasion des cimbres et des teutons, soit une soixantaine d'années avant le siège d'Alésia . Ca fait tout de même deux indices "sérieux" à propos de la macéria Salinoise . A-t-on retrouvé quelque chose de semblable sur les autres sites ?
Voici la carte montrant en jaune la double colline et en bleu la macéria, pous pourrez constater que le chemin du G.R. (en rouge) que nous avons grimpé (), coupe obliquement "le" mur ...
Non, aucune information sur le sujet des MOIDONS. Mais comme les Moidons sont une immense nécropole on peut penser que ce terme a un rapport avec les vestiges qu'il comporte. Sans plus...letouriste a écrit :
A propos du secteur de Salins , quelles sont les explications données pour le nom : Moidons ?
Il y a bien du y avoir plusieurs propositions au sujet de l'étymologie de ce nom ?
Je connais celle : Moidons = Mandubiens , mais j'avoue qu'elle ne me convainc guêre !
Quelles ont été les autres propositions ? Dans toutes les recherches que tu as mené pour promouvoir Eternoz , tu as bien du tomber dessus ...
Bien sûr, que tu as tord! Il s'agit d'un éllipsoïde de révolution!letouriste a écrit :
Ah ! C'est beau les certitudes ...
En même temps il en faut !!! Regardes , moi-même je suis persuadé que la terre est ronde ...
ça se trouve , j'ai tord !
César indique qu'il laisse une distance de 400 pieds (120 m), entre le fossé de 20 pieds (6 m) et le reste des fortifications . Ceci pour rester hors de portée des traits (flèches) ennemis . Il paraît évident qu'il a laissé, au minimum, une distance semblable entre ce fossé et les retranchements gaulois . Mais il me semble tout aussi évident qu'il s'est efforcé de restreindre au maximum l'espace libre entre les retranchements romains et gaulois, afin d'éviter le regroupement massif de l'armée ennemie . Ce qui constituerait un grave danger, surtout en un endroit où la pente du terrain est défavorable .letouriste a écrit : Juste une question , César dit que la contrevallation dans la plaine comportait des fossés et autres piéges sympathiques à l'avant de celle ci , je concéde que l'intégralité de la plaine n'est peut être pas concernée , mais sur ton plan il me paraît difficile d'imaginer ce dispositif en face de l'oppidum compte tenu du peu de distance avec celui-ci et de la et de l'aspect du terrain ...
Je ne dis pas le contraire mais César a quand même écrit qu'il avait mis en place ce dispositif dans la plaine , ce n'est pas là une interprétation de ma part .obelix a écrit :César indique qu'il laisse une distance de 400 pieds (120 m), entre le fossé de 20 pieds (6 m) et le reste des fortifications . Ceci pour rester hors de portée des traits (flèches) ennemis . Il paraît évident qu'il a laissé, au minimum, une distance semblable entre ce fossé et les retranchements gaulois . Mais il me semble tout aussi évident qu'il s'est efforcé de restreindre au maximum l'espace libre entre les retranchements romains et gaulois, afin d'éviter le regroupement massif de l'armée ennemie . Ce qui constituerait un grave danger, surtout en un endroit où la pente du terrain est défavorable .letouriste a écrit : Juste une question , César dit que la contrevallation dans la plaine comportait des fossés et autres piéges sympathiques à l'avant de celle ci , je concéde que l'intégralité de la plaine n'est peut être pas concernée , mais sur ton plan il me paraît difficile d'imaginer ce dispositif en face de l'oppidum compte tenu du peu de distance avec celui-ci et de la et de l'aspect du terrain ...
Merci pour l'article Vieux sage , très intéressant ; ceci dit il ne donne pas le résultat d'une étude sur l'origine du nom .vieux sage a écrit :Archéologie du Plateau d'Amancey
Alésia, Métropole disparue - Prix Louis Pergaud -, A. et G. Gauthier, page 40.
Cher Vieux-Sage, un camp ne sert pas à protéger la plaine ou autre chose . Il est un reservoir d'hommes et le lieu de vie de ces hommes . En cas de démantèlement de la fortification, il est le dernier refuge à protèger . Ce sont les castellas qui protègent le circuit des fortifications y-compris celui de la plaine . La position du camp nord est utile dans ce sens qu'il permet de garnir de soldats le secteur qui lui incombe .vieux sage a écrit : En effet, Obélix ce camp nord semble bien exigu et apparemment inutile puisque la plaine est protégée par les falaises de la Furieuse ...
L'endroit en question, entre Saint-Thiebaud et la côte d'Arelle, couvre une superficie d'environ 300 ha (3 km2), soit 3 million de m2 . Cela fait en moyenne 30 m2 par combattant, ça me paraît correct .vieux sage a écrit : Je ne me moque de personne, mon cher Fredy,
Peut-être me suis-je mal fait comprendre : je voulais dire que l'endroit où tu loges le camp des 2 légats était trop exigu, pas le camp lui-même.
En effet le combat de la bataille du nord a mis aux prises plus de 100.000 combattants. Comment imaginer un tel combat où tu le situes ?
Il existe à ma connaissance au moins trois endroits où l'on peut gravir les dites falaises . Le célèbre "chemin des Gabelous", la vallée de la Pissouse, et un autre chemin près du viaduc ...vieux sage a écrit : César vient apporter du renfort après avoir rétabli le combat devant l'oppidum par des pentes et des descentes : seraient-ce les falaises de la Furieuse ?
Comment Labienus qui avait reçu l'ordre de prendre la direction de ce combat et de se replier avec les 2 légats aurait-il pu le faire puisque son repli lui était interdit par les dites falaises ?
César dit:vieux sage a écrit : Le combat s'est déroulé loin de l'oppidum, César devant communiquer au moyen d'émissaires.
Plutarque nous dit que la défaite décisive des Gaulois est restée ignorée des assiégés et des Romains qui veillaient au rempart regardant la ville :
"On admirera surtout que César ait pu affronter et vaincre tant de myriades d'hommes venus de l'extérieur, à l'insu des occupants de la ville, et qui plus est à l'insu même des Romains qui gardaient le rempart devant la cité ; ceux-ci apprirent seulement la victoire en entendant les gémissements des hommes et des femmes d'Alésia qui avaient vu, dans l'autre secteur, les Romains rapporter dans leur camp tant de boucliers ornés d'argent et d'or, tant de cuirasses souillées de sang, des coupes et des tentes gauloises." Plutarque. Vie de César, XXVII.
Merci! Rien de très compliqué, il s'agit d'une simple copie d'écran retouchée avec le "paint" de mon ordi ..;vieux sage a écrit :Ceci dit j'admire la qualité de tes images.
Ce que je voulais dire c'est que à Eternoz la colline et la plaine sont sur un même plan, un plateau ...vieux sage a écrit : D'après les écrits de César et en comparant avec la citadelle de Besançon appelée haute montagne on peut dire que l'oppidum de Salins comporte deux MONTAGNES.
En ce qui concerne Eternoz comment appelles-tu ce relief ? Ce n'est ni une montagne ni une plaine, alors à Eternoz pas de colline ?
VUE GENERALE D'ALESIA.
Nos échanges apportent souvent des choses positives en effet!vieux sage a écrit : Mon cher Obelix,
Nos échanges auront tout de même apporté un changement dans la perception des partisans de Salins : maintenant ils reconnaissent que "ORIENTEM SOLEM" signifie EST ou ORIENT. Comme ce côté EST est le seul non entouré à faible distance par des collines, comment se fait-il qu'il n'y ait pas de collines du côté NORD.
Dans la région qui nous intéresse il y a MOLAIN au-dessus de Poligny.letouriste a écrit :
Depuis quelques temps je pense au terme celtique Mediolanion ou mediolanon devenu en latin mediolanum , Il s'agit d'un nom de lieu celtique qui signifie "centre du territoire", généralement plutôt dans le sens symbolique que dans le sens topographique, il se retrouve un peu partout en Gaule mais aussi également dans d'autres régions de l'Europe celtique .
Le dérivé le plus célébre étant Milan .
obelix a écrit :
La plaine ne peut que se trouver du même côté que le rempart ... C'est ça, Vieux-Sage, on te croit ...
C'est ce que l'on appelle un éperon barré - comme à Chaux ou à Ornans- (terme non usité du temps de César).obelix a écrit :
Ce que je voulais dire c'est que à Eternoz la colline et la plaine sont sur un même plan, un plateau ...
Tu nous répètes que la plaine est au nord alors que nous avons vu qu'elle doit se trouver à l'EST : tous les spécialistes non fixés sur un site en particulier sont arrivés à la même conclusion : Le colonel P.R. Machin, le colonel LE Mire, l'architecte Andréa Palladio, etc.obelix a écrit : Ceci dit je trouve lassant de répèter toujours la même chose! Je m'y colle une dernière fois!
A Salins nous avons un oppidum il s'agit de la colline de Chateau-sur-Salins . Cet oppidum est entouré par le mont Bégon, à l'ouest, et par la colline du fort Saint-André / La pelouse, au sud et à l'est, qui sont des hauteurs equivalentes à celle de notre oppidum . Au nord il y a la plaine de trois mille pas . L'oppidum fait partie d'une colline qui, il est vrai se compose de deux parties (Chateau-sur-Salins et Mont Saint-André / la Pelouse), pour s'en convaincre il suffit de regarder le site depuis la plaine (voir photo ci-dessous) . La colline est "lèchée" par la vache à l'ouest et par la Furieuse à l'est . A l'est, se trouve un mur que nous avons vu lors d'une de nos expéditions sur le site . Il s'agit pour moi de la maceria, il se trouve en dessous de ce que nous pensons être l'arx de la place (Fort Saint-André) . De plus, lorsqu'il parle de la plaine de trois mille pas, César insiste à trois reprise sur le fait qu'il s'agit de la plaine qui mesure trois mille pas . Je pense qu'il le fait parce-que le site possède plusieurs plaines . C'est le cas à Salins, il existe une autre plaine au sud de la colline appelée les prés du roy . J'éspère être assez clair ...![]()