il s'agit du "fusillé souriant" ou quelque chose comme ça, cette photo a été prise dans un coin du fort de Belfort, on n'a su ça il y a peu de temps (on ne savait pas ou le cliché avait été pris ...)
et pour finir, en fait, le prisonnier n'a pas été abattu ... je crois, et le tout de mémoire
On sait aujourd’hui, grâce à l’enquête menée par Christophe Grudler, que "le fusillé souriant", Georges Blind est mort non pas devant le peloton d’exécution de Belfort où fut prise la photo, mais à Auschwitz où il fut déporté en octobre 1944. [1]Pourquoi se trouvait-il là, souriant face à un peloton d’exécution, avant de mourir en déportation ? Pourquoi ce cliché est-il si longtemps resté une enigme.
Elle a été prise entre les 15 octobre et le 23 octobre 1944.
L’auteur du cliché est toujours inconnu à ce jour. source Mémoire-net
Publiée dans La jeune Alsace en mai 1945 avec en exergue le poème d'Aragon Ballade de celui qui chante sous les supplices, cette photographie va devenir un symbole de la Résistance. A la une du Figaro le 3 juillet 1945, elle sera ensuite éditée sous forme de carte postale par " les Combattants de la liberté " à l'occasion des Assises nationales de la Paix et de la Liberté en 1948. Au dos à l'adresse du Secrétaire général de l'ONU une revendication sur la nécessaire dénazification de l'Allemagne et pour titre concernant la photographie, le Fusillé Inconnu, symbole de tous les héros et de tous les martyrs riait à la France, riait à la Liberté, riait à la Paix. Ce cliché est géré ensuite par l'agence Roger-Viollet et connaît une vaste diffusion : manuels scolaires, ouvrages historiques, magazines en France et à l'étranger sans que jamais son origine et sa localisation n'apparaissent. Des commentaires même fantaisistes l'accompagnent " trouvée sur un soldat de la Wehrmacht par les Alliés en Normandie ". Des journaux allemands l'utiliseront sans qu'aucun démenti ou complément ne soit apporté. source LA FONDATION DE LA RESISTANCE
la scène se déroule dans les fossés de la caserne Friedrich au château de Belfort. Ce qui attire encore davantage le soupçon : on retrouve Georges Blind le 30 novembre 1944 à Blechhammer, une annexe d’Auschwitz. Il mourra quelques jours plus tard, vraisemblablement empoisonné par les infirmiers du camp alors qu’il avait contracté une maladie infectieuse contagieuse. Il n’est donc pas mort fusillé comme sur la photo. source : La Terre est Bleue
J'attendais le nom de la tour en question (qui ne doit pas être la caserne Friedrich), mais je ne le retrouve pas moi-même... si quelqu'un y parvient, je donne un demi-point supplémentaire !
Karine a écrit :Bizarre qu'il n'y ait pas encore de ciste... faudrait peut-être que j'aille en déposer une...
oui c'est une très bonne idée, il y en a peut-être déjà une (je peux me renseigner auprès des spécialistes-accros du Territoire de Belfort). Est ce que l'endroit est libre d'accès ???