Mon instit nous avait donné un truc pour en finir une fois pour toutes avec ce genre d'angoisse.
Je sais pas s'il est encore valable aujourd'hui avec toutes ces réformes de l'E.N. Mais je vous le transmets quand même.
Il disait, le saint homme que Dieu ait son âme, qu'il suffisait de remplacer le verbe être par le verbe avoir.
Exemple : « Elles se sont assise.. sur les règles d'accord du particpe passé » pourrait se décomposer ainsi « Elles ont assis.. qui ou quoi ? Réponse : « elles », complément d'objet direct placé avant le verbe avoir et donc s'accordant avec l'auxiliaire. Ce qui donne « Elles ont assis elles sur les règles d'accord du participe passé » et, plus élégammen, vous l'aurez compris, mes chers enfants, « Elles se sont assises.... »
Plus difficile, maintenant. L'ensemble « Elles se sont tapé.. quatre Picon sans citron bien tassés » pourrait-il répondre à la question « Elle ont tapé quoi ? » avec un complément d'objet direct placé avant le verbe ? Non, n'est-il pas ? Donc « Elles se sont tapé quatre Picon ... »
A l'inverse (que j'ai du mal à ne pas dire « par contre » sur ce forum surveillé par des muridors...) avec « Elles se sont tapé... sur la figure », on peut poser la question « qui ou quoi ? » : Elles ont tapé qui sur la figure, hein ? Elles, parbleu ! Donc « Elles se sont tapées sur la figure ».
Pour en revenir au cas qui nous préoccupe, après "Elles ont posé la question" on ne peut pas demander ""qui ou quoi" mais "à qui" introduisant un COI et, donc, pas d'accord avec "elles", évidemment...
Non, non, ne me remerciez pas.
D'autant que la méthode, qu'on peut tester à partir des exemples donnés par Thierry39, a peut-être ses limites.
Mais mon instit a tout de même vécu avec elle jusqu'à 101 ans, ce qui prouve au moins qu'elle ne fait pas de tort à la santé.
