SOS planète

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Une pétition nationale contre l'utilisation excessive des pesticides

21/03/2008 07:29 (Par Michel DEPROST)

Vingt deux associations lancent une pétition nationale contre l'abus des pesticides et pour demander au gouvernement de respecter les engagements pris lors du Grenelle de l'Environnement.


A l’occasion de la troisième édition de la « Semaine Pour des Alternatives aux Pesticides » un collectif de 22 associations, dont plusieurs ont leur siège en Rhône-Alpes) lance la campagne de mobilisation citoyenne « Herbicides, insecticides, fongicides… Participez à la Pestition nationale ! » pour dénoncer les conséquences de l’usage excessif de pesticides et demander le soutien aux alternatives agricoles. Cette « Pestition » nationale est diffusée à 80.000 exemplaires.



Les associations rappellent que la France est le premier utilisateur de pesticides de l’Union européenne avec une consommation annuelle de 80 000 tonnes de produits . L’objectif de la campagne est de rappeler à l’Etat français l'engagement pris lors du Grenelle de l’environnement, de réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 10 ans.



Les associations constatent que le Grenelle de l’environnement « loin des objectifs ambitieux affichés en matière de réduction de pesticides, se soldent au contraire par l’adoption d’une loi OGM laxiste et par l’autorisation d’un nouvel insecticide, le Cruiser » Les associations sollicitent le Ministre de l’agriculture et de la pêche et les parlementaires en charge de voter la loi Grenelle pour « obtenir des engagements forts et précis en matière de réduction de l’usage des pesticides, de formation des agriculteurs et de soutien aux alternatives telles les agricultures biologique et intégrée » Le collectif demande à la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution de retirer des rayons des magasins les produits dangereux et de proposer des aliments exempts de résidus de pesticides.







La campagne peut être téléchargée sur le site : http://www.agirpourlenvironnement.org

Les informations sur la « Semaine Sans Pesticides du 20 au 30 mars », peuvent être consultées sur http://www.semaine-sans-pesticides.fr



Agir pour l'environnement - MDRGF - Ligue pour la Protection des Oiseaux - Confédération paysanne - Biocoop - Eaux et Rivières de Bretagne – ASPAS – CIELE - Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique - Réseau Agriculture durable - Fédération nationale des foyers ruraux – FNCIVAM - Union nationale des apiculteurs de France - Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne - Nature et Progrès - Bio Consom'acteurs - Familles de France - Ligue de l'enseignement - Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs - Ecoute de la nature - Association pour un Contrat Mondial de l'Eau - Institut Européen d'Ecologie


http://www.enviscope.com/14703-pesticid ... tives.html
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après la France, la Roumanie dit non au maïs OGM

Echo Nature
Le magazine d'information environnementale

Avec 3 millions d’hectares de maïs cultivés chaque année, la Roumanie est le premier producteur de maïs de l’Union européenne (UE). Après avoir testé, avant de l’abandonner, le soja transgénique, le pays avait ouvert ses portes au maïs MON 810 de Monsanto.

En 2007, si 300 hectares avaient été encore semés en MON 810, la saison 2008 s’annonce à 100 % sans OGM, Attila Korodi, le Ministre de l’Environnement et du développement durable ayant déclaré aujourd’hui être "… en possession d’études montrant que les OGM ne sont pas sûrs pour la santé humaine et l’environnement… Nous avons donc mis en place un comité des biotechnologies qui va travailler à partir de ces études et rendre un avis scientifique (vers le 15 avril, N.D.L.R.)". En attendant, le ministre, qui s’exprimait au cours d’une réunion organisée par Greenpeace sur les aliments bio roumains, a demandé aux agriculteurs de ne pas semer de maïs MON 810, considérant qu’il y a "… trop de questions pour laisser cultiver des OGM en Roumanie sans rien faire".

Greenpeace se félicite évidemment de cette annonce, Arnaud Apoteker considérant que "Avec des moratoires en France et en Roumanie, ce sont les principaux producteurs de maïs européens qui refusent les OGM. Ils envoient ainsi un message fort au reste du monde et à la Commission européenne sur les risques que cette technologie comporte".

Alors que la Roumanie est le 7e pays de l’UE à interdire les OGM, après la France, la Hongrie, l’Italie, l’Autriche, la Grèce et la Pologne, l’Espagne, seul pays où les OGM demeurent cultivés à grande échelle, se trouve de plus en plus isolée sur la scène européenne. Néanmoins, rappelons qu'au niveau mondial les OGM ont encore progressé en 2007.

http://www.univers-nature.com:80/inf/in ... gi?id=3053
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Un large pan de la banquise antarctique se disloque

Lemonde.fr




Un énorme pan de la banquise antarctique, équivalent à peu près de quatre fois la superficie de la ville de Paris, a commencé à s'effondrer sous l'effet de la rapidité du réchauffement climatique, a indiqué, mardi 25 mars, le Centre national de la neige et de la glace de l'Université du Colorado (NSIDC – National Snow and Ice Data Center).

Selon des images satellite, cette désintégration porte déjà sur un pan de glace de 415 km2 faisant partie du plateau Wilkins et a commencé le 28 février par le soudain décrochage d'un iceberg de 25,5 km de long sur 2,4 km de large sur le flanc sud-ouest. Ce mouvement a déclenché la désintégration d'un bloc de 569 km2 du plateau Wilkins, dont 415 km2 ont déjà disparu.

Le plateau Wilkins est une vaste banquise qui s'étend sur 13 000 km2 au sud-ouest de la péninsule antarctique, région la plus au nord du continent, à environ 1 600 km de la pointe sud de l'Amérique du Sud.
"Bloc par bloc, la glace dégringole et s'émiette dans l'océan, a indiqué Ted Scambos, responsable scientifique du NSIDC. Le plateau n'est pas seulement en train de se fissurer avec quelques morceaux qui se détachent, mais il se disloque complètement. On ne voit pas très souvent ce genre de phénomène."

CONSÉQUENCE DU RÉCHAUFFEMENT

Selon M. Scambos, une grande partie de la banquise n'est plus soutenue que par une fine couche de glace, qui pourrait, en cas d'effondrement, conduire à la disparition de près de la moitié du plateau Wilkins dans les prochaines années. "Si les glaces continuent à reculer, cette bande de glace pourrait se désintégrer, et nous perdrions alors probablement la moitié de la banquise de cette région au cours des prochaines années", estime-t-il.

Au cours des cinquante dernières années, la partie occidentale de la péninsule antarctique a enregistré la plus forte augmentation de température sur le globe, avec une hausse de 0,5 °C tous les dix ans.
"Nous pensons que le plateau Wilkins existe depuis quelques centaines d'années mais l'air chaud et les vagues de l'océan provoquent sa dislocation", a expliqué Ted Scambos, qui a constaté pour la première fois cette désintégration en mars.
L'été touchant à sa fin dans l'Antarctique, les scientifiques ne prévoient pas davantage de désintégration du plateau Wilkins dans les prochains mois. "Le spectacle est terminé pour cette saison, mais en janvier prochain nous allons observer attentivement pour voir si le Wilkins va continuer à se disloquer", a ajouté ce scientifique.

Ces dernières années, la banquise bordant la péninsule antarctique a connu une dislocation rapide. En 1995, le plateau Larsen A, long de 75 km et large de 37 km, s'est décroché puis fragmenté en icebergs dans la mer de Weddell. Le 19 mars 2002, un satellite de la NASA observait l'effondrement de Larsen B, d'une surface de 3 850 km2 et 200 mètres de haut, qui contenait 720 milliards de tonnes de glace.

La fonte accélérée des glaces de l'Antarctique – plus de 13 000 km2 de banquise ont disparu en cinquante ans – pourrait contribuer de façon importante à la montée du niveau des océans. Selon certaines projections au rythme actuel (+ 3 mm par an de 1996 à 2006), les océans pourraient avoir gagné 1,40 mètre d'ici à la fin du siècle.

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les agrocarburants de plus en plus critiqués

2008-04-02

JAKARTA (Source vérifiée)

Les négociations sur le réchauffement climatique cette semaine à Bangkok s'inscrivent dans un contexte de critiques sévères contre les agrocarburants, improprement appelés "biocarburants", qui ne sont plus désormais considérés comme une solution miracle.

La combustion d'un carburant issu de la canne à sucre, du maïs ou du palmier à huile est plus propre que celle d'un carburant fossile.

Mais les experts assurent que la demande en agrocarburants entraîne des effets fâcheux pour l'économie et la sécurité alimentaire mondiales, et pourrait finalement causer davantage de mal que de bien à l'environnement.

Rudy Gosal, un coursier indonésien de 36 ans, n'a pas de voiture et pourtant la question le concerne directement.

En compagnie de centaines d'autres Indonésiens dans un quartier populaire de Jakarta, il fait la queue pour acheter de l'huile de cuisson subventionnée par le gouvernement.

Cette huile de palme est cruciale pour les 234 millions d'Indonésiens: elle sert à frire leur plat national, le "nasi goreng" (riz frit) ainsi que les poissons et volailles qui vont avec.

Mais cette huile a récemment augmenté de 70%, pour atteindre 12.000 roupies (1,30 dollar) le litre. "Nos salaires n'augmentent pas en même temps que le prix (de l'huile de palme). C'est complètement déséquilibré", s'alarme M. Gosal.

La culture de certains végétaux sources d'agrocarburants implique par ailleurs des agressions environnementales majeures.

C'est le cas en Indonésie: cet archipel est devenu le premier producteur mondial d'huile de palme, en rasant d'immenses forêts naturelles, notamment sur tourbières, un écosystème très spécial composé d'une accumulation de matières organiques.

Une forêt sur tourbière contient trente fois plus de carbone qu'une forêt humide normale et la transformer en plantation conduit à libérer les énormes quantités de carbone stocké dans le sol.

Une étude publiée en février dans le magazine Science a conclu qu'il faudrait 840 ans aux biocarburants tirés des plantations sur tourbières d'Indonésie pour effacer la "dette en carbone" générée par la transformation de ce milieu naturel.

L'Indonésie a d'ailleurs sauté en quelques années du 21e au 3e rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre (GES), juste derrière les Etats-Unis et la Chine.

Les délégués actuellement réunis à Bangkok sous l'égide des Nations unies doivent poser les jalons d'un accord ambitieux visant à réduire les émissions de GES. Le texte doit être signé en 2009.

Le recours accru aux matières premières alimentaires pour la production d'agrocarburants met en péril l'approvisionnement alimentaire de la population mondiale, a récemment averti le patron de Nestlé, Peter Brabeck.

La directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU, Josette Sheeran, a quant à elle appelé début mars à la vigilance, à propos des terres "détournées de la chaîne alimentaire" et pénalisant les plus démunis.

Au niveau agricole, les spécialistes constatent des conséquences transfrontalières néfastes.

"A chaque fois que dans un pays une surface cultivée est dédiée au carburant, le prix (de la denrée cultivée) monte et d'autres agriculteurs en produisent davantage, en s'étendant en bonne partie sur des forêts et des pâturages", souligne Timothy Searchinger, un expert de l'université américaine Georgetown.

Joe Fargione, un des auteurs de l'étude publiée dans Science, confirme: la réduction des superficies cultivées de soja a causé l'augmentation de son prix, ce qui pourrait par exemple inciter des villageois brésiliens à davantage déboiser l'Amazone pour en planter, explique-t-il.
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Kokopelli : biodiversité, la fin des illusions.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000€ augmenté de 10.000€ et recevra 2.000€ pour ses frais.
L’état français recevra 17.500€ au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000€ seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI.
Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.
Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ?
Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l’association, mais dans ses actions.

L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable.
Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques.
A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible.
Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER.
Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.
Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible !
Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures. L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ?

Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence.

Si l’agriculture productiviste que protège le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?

La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas. N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.

Source/auteur : WWF
Mis en ligne le mercredi 2 avril 2008, par jesusparis

http://www.hns-info.net:80/article.php3 ... icle=13857
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Les Seigneurs de la Mer": un film pour protéger les requins ::o :lol:

2008-04-04

PARIS (Source vérifiée)

Le film "Les Seigneurs de la Mer" (Sharkwater), dans les salles le 9 avril, prend la défense des requins, une espèce menacée, victime de sa mauvaise réputation et de l'explosion de la demande asiatique pour la soupe aux ailerons de requins.

"100 millions de requins sont tués chaque année. Dans 5 ou 10 ans, de nombreuses espèces de requins auront disparu", s'alarme le réalisateur du film, Rob Stewart.

Un comble pour un animal apparu il y a plus de 400 millions d'années, bien avant les dinosaures, et qui a survécu aux cinq crises majeures d'extinction des espèces.

Le film commence sur de très belles images de squales évoluant dans le grand bleu, indifférents aux plongeurs qui les entourent.

"J'ai commencé le tournage il y a six ans, quand j'avais 22 ans", indique à l'AFP Rob Stewart, biologiste et photographe sous-marin. "Au début, je voulais juste faire un joli documentaire sous-marin", ajoute-t-il.

Par la suite, il rejoint les membres de la Sea Shepherd Conservation Society, fondée par Paul Watson, un ex de Greenpeace, et embarque avec eux sur l'Ocean Warrior pour une campagne contre la pêche illégale de requins au large du Costa Rica et de l'Equateur.

Le documentaire se transforme alors en un film d'action, avec une rocambolesque course-poursuite entre pêcheurs et écologistes en plein océan Pacifique.

Les cadrages serrés s'attardent sur les requins qu'on hisse à bord, les pêcheurs qui leur tranchent les nageoires et les rejettent à l'eau, encore vivants, pour quelques heures ou quelques jours d'agonie.

Incapables de nager, se vidant de leur sang, les animaux meurent de mort lente en s'asphyxiant.

"L'aileron rapporte beaucoup d'argent - 4 à 500 dollars le kilo - mais la chair du requin, en comparaison, ne vaut pas grand-chose", explique Rob Stewart.

Alors, les pêcheurs font place nette sur le bateau, laissent les ailerons sécher au soleil, et ne s'embarrassent pas du reste, qu'il faudrait conserver dans des chambres froides.

L'aileron de requin est une délicatesse populaire en Asie -- particulièrement la Chine, où elle est typiquement servie en potage à l'occasion de mariages.

La demande a explosé au cours des dernières années et "plus les requins se raréfient, plus leur pêche est profitable", indique Rob Stewart.

Les requins ne sont pas protégés par la réglementation internationale, s'indigne-t-il. Les propositions de classement de deux espèces de requins - l'aiguillat et le requin taupe - parmi les espèces protégées de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) ont été rejetées lors de la dernière conférence de la CITES en juin.

Les éléphants et les crocodiles qui tuent chaque année plus de personnes dans le monde que les requins, sont protégés, souligne Rob Stewart.

En 2007, les attaques de requins ont provoqué la mort d'une seule personne dans le monde, le plus faible niveau en 20 ans, selon l'Université de Floride.

"J'ai passé des milliers d'heures sous l'eau avec des requins et je n'ai jamais été attaqué", s'insurge Rob Stewart, dénonçant l'image que des films comme Les Dents de la Mer ont donné de cet animal.

Difficile, selon lui, d'imaginer la planète sans les requins qui ont un rôle crucial dans l'équilibre des écosystèmes marins.

Il compte sur le succès de son film en France: "il y a eu le commandant Cousteau et le Grand Bleu (le film de Luc Besson, ndlr), les gens ici ont une histoire d'amour avec l'océan".
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Le Canada poursuit le capitaine d'un bateau d'opposants à la chasse aux phoques

2008-04-05

OTTAWA (Source vérifiée)


Les autorités canadiennes ont annoncé samedi des poursuites judiciaires contre le capitaine du bateau de la Sea Shepherd, une organisation opposée à la chasse aux phoques.

Alexander Cornelissen, capitaine du Farley Mowat, est accusé de s'être approché à "moins d'un mille marin" de chasseurs de phoques, alors qu'il ne détenait pas de permis d'observateur, et d'entrave au travail des gardes-pêches.

L'assistant du capitaine, Peter Hammarstedt, est aussi accusé mais sous le premier chef uniquement. Les accusations ont été déposées devant un tribunal de Nouvelle-Écosse (est).

"Nous avons l'intention de poursuivre ces individus avec détermination", a déclaré dans un communiqué le ministre canadien des Pêches, Loyola Hearn, en soulignant que la chasse aux phoques était "une pratique sans cruauté, durable et légale".

La Sea Shepherd Conservation Society a affirmé cette semaine que son navire, le Farley Mowat, avait été éperonné à deux reprises dans la soirée du dimanche 30 mars par le Des Groseillers, un brise-glace de la garde-côtière sur la côte est canadienne.

Le début de la chasse annuelle aux phoques a été assombri par la mort de quatre chasseurs des Iles de la Madeleine - archipel québécois dans le Golfe du St-Laurent - dont le bateau a chaviré le week-end dernier au large de la Nouvelle-Écosse.

Les funérailles de trois des hommes ont été célébrées samedi. Le quatrième chasseur n'a pas été retrouvé. La mort de bébés phoques est une tragédie "plus grande" que celle des chasseurs, avait jugé la Sea Shepherd, une déclaration qui a suscité l'indignation au Canada et a valu vendredi à l'organisation de se faire chasser de Saint-Pierre-et-Miquelon par des pêcheurs français en colère.


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Message par Beuillot »

Domi a écrit : une déclaration qui a suscité l'indignation au Canada et a valu vendredi à l'organisation de se faire chasser de Saint-Pierre-et-Miquelon par des pêcheurs français en colère.
Tu as assisté à la scène ou c'était à une certaine distance des côtes?
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Domi »

Beuillot a écrit :
Domi a écrit : une déclaration qui a suscité l'indignation au Canada et a valu vendredi à l'organisation de se faire chasser de Saint-Pierre-et-Miquelon par des pêcheurs français en colère.
Tu as assisté à la scène ou c'était à une certaine distance des côtes?
j'était pas là mais j'ai vu à la télé , en fait le bateau etait amarrer au port depuis quelques jours et je voulais faire des photos et quand je suis arriver plus de bateau!!
de plus avec la manifestation le port , l'aéroport etaient bloquer alors je n'ai aps trop compris comment il avait fait !!

mais le soir au infos les pêcheurs ont couper les amares à coup de hache et virer l'équipage! ::o

imprésionant! heueusement que j'était pas sur place !! :corne:

massacre à la hache !! peut être le titre d'un nouveau film!! :corne:
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Message par Domi »

Domi a écrit :Le Canada poursuit le capitaine d'un bateau d'opposants à la chasse aux phoques

2008-04-05

OTTAWA (Source vérifiée)

Le début de la chasse annuelle aux phoques a été assombri par la mort de quatre chasseurs des Iles de la Madeleine - archipel québécois dans le Golfe du St-Laurent - dont le bateau a chaviré le week-end dernier au large de la Nouvelle-Écosse.

Les funérailles de trois des hommes ont été célébrées samedi. Le quatrième chasseur n'a pas été retrouvé. La mort de bébés phoques est une tragédie "plus grande" que celle des chasseurs, avait jugé la Sea Shepherd, une déclaration qui a suscité l'indignation au Canada et a valu vendredi à l'organisation de se faire chasser de Saint-Pierre-et-Miquelon par des pêcheurs français en colère.


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je voudrait apporter quelques rectifications à l'article pour avoir vu à la télé l'interview
du responsable de cette association.

‘il à dit que la vie des phoques avaient la même valeur que celles des pêcheurs’ et le bateau était remorquer par un brise glace Canadien et sans doute allait il trop vite et le bateau de pêcheur est monter sur de la glace est c’est renversé,,
à première vu c’est se qui c’est passer.

Une enquête est en court.

De plus le bateau des écolos à été éprenez plusieurs fois par un brise glace Canadiens sur le lieu de la chasse c’était vraiment impressionnant, les autorités Canadienne veulent empêcher que des images circule dans le monde entier au sujet de la chasse
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Des robots pour éviter les tests sur les animaux

Robotiser les essais de toxicité de nouvelles molécules sur des cellules permettrait sans doute de minimiser le recours aux tests sur les animaux. Le gain de temps serait considérable.

[Paris - France] - 07-04-2008 (Jean-Luc Goudet)

Des milliers de substances pourraient être testées... par jour. L'idée est à l'étude, et mobilise de gros moyens, mais c'est un ensemble de techniques et une méthode complète qu'il reste à mettre au point.

Aux Etats-Unis un programme de recherche de cinq ans vient d'être lancé pour mettre au point des tests robotisés capables d'évaluer la toxicité de molécules destinées à devenir des médicaments, des produits cosmétiques ou des pesticides. Le principe est simple et double : utiliser des cellules en culture plutôt que des animaux et automatiser complètement les essais de toxicité. Ces deux idées ne sont pas nouvelles. Pour des raisons éthiques mais surtout financières, les industriels cherchent à réduire les essais sur les animaux, qui sont coûteux et toujours très longs.
L'utilisation de cellules en culture est une possibilité car c'est finalement à cette échelle que se mesure la toxicité d'une substance chimique et il devient possible d'effectuer le test directement sur des cellules humaines. De plus, le recours à ces cultures permet d'imaginer des systèmes robotisés voire miniaturisés. Mais pour l'instant, rien ne remplace les essais sur les animaux car les méthodes alternatives doivent d'abord faire leurs preuves...

Mille par jour au lieu de cent par an


Le programme qui vient de démarrer tentera de mettre au point des procédures complètes et fiabilisées. Ses grandes lignes ont été présentées dans la revue Science ainsi qu'au congrès annuel de l'AAAS (American Association for the Advancement of Science), où ont été faites plusieurs communications intéressantes. Il mobilisera plusieurs organismes de recherche réunis par le NIH (National Institutes of Health) et l'EPA (Environmental Protection Agency).

« Plutôt que de prendre un animal comme modèle de départ, observons des cellules de différents organes de différents animaux face à différentes concentrations » a résumé Francis S. Collins (National Human Genome Research Institute) au congrès de l'AAAS. Selon lui, un système robotisé pourrait tester des miliers voire des centaines de milliers de molécules par jour. Ce rendement serait astronomiquement supérieur à la méthode du test animal avec laquelle on est heureux d'atteindre une centaine de tests dans l'année.

On est encore loin de méthodes techniquement au point et officiellement avalisées. Il faudra à coup sûr, expliquent en substance les chercheurs, attendre plusieurs années avant d'obtenir des procédés utilisables en routine.

Jean-Luc Goudet
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Un prix Nobel de chimie lance une mise en garde sur le climat

Mario Molina, lauréat du prix Nobel de chimie et l'un des premiers à avoir tiré la sonnette d'alarme sur le trou dans la couche d'ozone, a lancé samedi une mise en garde sur le réchauffement climatique, estimant qu'un réchauffement de la Terre dépassant 2,5°C aurait des "conséquences presque irréversibles".

Mario Molina, lauréat du prix Nobel de chimie et l'un des premiers à avoir tiré la sonnette d'alarme sur le trou dans la couche d'ozone, a lancé samedi une mise en garde sur le réchauffement climatique, estimant qu'un réchauffement de la Terre dépassant 2,5°C aurait des "conséquences presque irréversibles".

"Il y a un changement et il ne fait aucun doute qu'il résulte des activités humaines", a déclaré ce chercheur mexicain qui a partagé un prix Nobel en 1995 pour des travaux sur les gaz CFC et la menace qu'ils représentent pour la couche d'ozone.

"Bien avant qu'on n'ait plus de pétrole, on n'aura plus d'atmosphère."

Lors d'un débat sur le changement climatique organisé à l'occasion de la réunion annuelle à Miami de la Banque de développement inter-américaine il a estimé que l'augmentation de l'intensité des ouragans était l'une des modifications les plus inquiétantes que les chercheurs aient reliées au réchauffement climatique observé ces 30 dernières années.

DES "POINTS DE BASCULEMENT" QU'IL NE FAUT PAS ATTEINDRE

Il n'a pas détaillé les effets à ce jour de la hausse de la température de la Terre, d'un peu moins d'1°C au cours du siècle passé. Mais il a déclaré que des "points de basculement" seraient atteints si les températures continuaient à augmenter, et notamment des changements ingérables de l'environnement de la Terre.

Molina a expliqué par la suite à Reuters qu'une grande incertitude planait sur le réchauffement que la planète peut encore supporter avant que la situation ne devienne critique.

"La température peut bien changer progressivement, la situation peut changer d'un seul coup, brutalement", a-t-il dit.

"Essayer de le maintenir (le réchauffement) sous la barre des deux degrés (Celsius) signifie que nous voulons limiter le changement à deux ou trois fois ce qui s'est déjà produit. Parce qu'un changement moindre est irréaliste, en raison de ce que nous avons déjà fait.

"L'idée consistant à contenir le changement climatique en-dessous de 2,5 (°C) vise précisément à réduire la possibilité d'atteindre ces points de basculement."

Il a estimé qu'un réchauffement dépassant ce seuil représenterait "un risque qui n'est pas acceptable pour la société".

Version française Natacha Crnjanski

Le Point
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Ici et maintenant

Conflit nucléaire local, trou d’ozone global

Petit chimiste. L’équation d’un échange de missiles entre l’Inde et le Pakistan.

SYLVESTRE HUET

QUOTIDIEN Libération : mardi 8 avril 2008

N’espérez pas sortir indemne d’un lointain, régional et «mini» conflit nucléaire. Parmi ses conséquences, la perte massive d’ozone stratosphérique exposerait tous les êtres vivants des pays tempérés aux UV solaires, casseurs d’ADN et autres molécules de la vie. Cibles : la santé humaine et animale, la production végétale terrestre et le plancton marin. Démonstration, hier (1), par des spécialistes des sciences de l’atmosphère dans PNAS (la revue de l’Académie des sciences américaine). Ils se sont inspirés d’un scénario de wargame : Inde et Pakistan entrent en conflit nucléaire. Détail technique : l’échange de missiles correspondrait à environ 100 fois Hiroshima. Cette puissance est à leur portée et ne représente que 0,1 % de la puissance totale du stock d’armes nucléaires mondial. Quid du résultat ?


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Poussières. En mars 2007, des scientifiques américains avaient calculé le nombre de millions de morts immédiats et les dégâts à moyen terme pour l’agriculture mondiale (2) de conflits nucléaires «limités». L’article d’hier poursuit le travail en étudiant les conséquences sur la chimie atmosphérique d’un tel échange de missiles. On note, dans les deux équipes, la présence d’Owen Toon et de Richard Turco (université de Californie à Los Angeles), un vétéran des études des années 80 sur «l’hiver nucléaire» provoqué par une guerre entre Etats-Unis et URSS. Ces études prévoyaient que moins de 20 % de la couche d’ozone stratosphérique serait détruite par un conflit nucléaire Est-Ouest utilisant pourtant des arsenaux plus de 1 000 fois supérieurs au «mini» conflit régional étudié aujourd’hui. Mais ce résultat a semblé de plus en plus douteux, à la lumière des énormes progrès faits en chimie de l’atmosphère - sous le double effet du trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique et du changement climatique. Ces défis ont poussé à la mise au point d’outils de simulation qui révèlent aujourd’hui à quel point les dégâts qu’un conflit nucléaire provoquerait dans le fragile équilibre de la chimie atmosphérique étaient sous-estimés.

Lorsque les bombes explosent, expliquent les auteurs de l’article, elles injectent jusque dans la stratosphère d’énormes quantités de poussières, de suies, d’aérosols. Ces particules participent à d’intenses réactions chimiques et photochimiques. Très complexes, certaines vont détruire l’ozone ; d’autres, par rétroactions, vont en produire. Au final, l’une des conséquences serait la destruction rapide d’environ 20 % du total de l’ozone atmosphérique, proportion comprise entre 25 et 45 % aux moyennes latitudes et portée jusqu’à 75 % dans les hautes latitudes nord. Cette «déplétion», écrivent-ils, persisterait au moins cinq années. Et la reconstitution de la couche d’ozone prendrait au moins dix ans…

Non-prolifération. Avis aux partisans de la politique de l’autruche : les habitants de l’Europe seraient plus fortement et plus longtemps victimes de cette «déplétion»… que les Pakistanais ou les Indiens. Chimie et circulation atmosphérique obligent, c’est sous les tropiques que la reconstitution serait la plus rapide. Les leçons tirées de cette étude sont multiples. Elle souligne l’importance d’une politique de désarmement et de non-prolifération nucléaires, mais aussi que les rêves de géoingéniérie climatique (des scientifiques ont proposé l’injection artificielle massive d’aérosols dans l’atmosphère pour refroidir la Terre) pourraient, s’ils venaient à être réalisés, être pires que le mal.

(1) Michael J. Mills et al. PNAS du 8 avril 2008. (2) Libération du 3 mars 2007.
http://www.liberation.fr/transversales/ ... 19888.FR.p
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Beuillot
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Message par Beuillot »

Domi a écrit :Des robots pour éviter les tests sur les animaux
Il y a longtemps que l'on sait que l'expérimentation animale est une vaste fumisterie. Mais comme la législation n'évolue pas, les labos en profitent. La loi dit qu'avant de passer en phase I d'expérimentation sur l'homme, un médicament doit avoir prouvé son inocuité sur au moins deux mammifères parmi une liste pré-définie. On essaie sur la souris: pas de problème. On essaie sur le rat: zut, on constate des effets néfastes. Alors essayons sur le cochon d'Inde: re-zut, ils claquent tous. Le furet? Ca marche! Zou, on continue...
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Domi »

Avril 2008 - Pour espionner Sea Shepherd, le Canada viole les eaux territoriales Françaises

Ce matin, le Farley Mowat de Sea Shepherd Conservation Society, a été survolé à six reprises par un avion portant les marques du département Canadien des pêches et océans.

Le Farley Mowat avec son équipage était ancré au large de l’île Française de Miquelon. Cela signifie que l’avion Canadien avait pénétré l’espace aérien Français pour espionner Sea Shepherd.

Hier, le Farley Mowat a du quitter le bassin de l’île Française de Saint Pierre après que des pêcheurs Français et des Terre-Neuvas en colère eurent attaqué le bateau et coupé les amarres avec des haches, mettant le bateau à la dérive dans le port, sans possibilité de manœuvrer.

Le Capitaine Alex Cornelissen et le mécanicien chef, Willie Houtman ont rapidement réagi et démarrèrent les moteurs juste avant que le bateau ne s’abîme sur des rochers. Partir avec les moteurs froids a causé des dégats à la machinerie qui est actuellement en cours de réparation par les mécaniciens du bateau alors que celui-ci est à l’ancre.

Le cameraman de Animal Planet , Simeon Houtman a été agressé sur le quai par un pêcheur avec une hache alors qu’un policier Français regardait sans intervenir. L’homme à la hache rata de peu Houtman qui tomba à la renverse pour esquiver l’attaque.

Une douzaine de pêcheurs a attaqué le bateau de Sea Shepherd en soutien des chasseurs de phoques. Un pêcheur Français hurlait que les phoques étaient des rats et devaient être exterminés. Les pêcheurs Français comme leurs homologues Terre-Neuvas ont été touchés par l’effondrement de la pêche à la morue en 1992 qui élimina la seule base de développement économique des ces îles d’appartenance Française.

Ce qu’ils refusent d’admettre, dit le Capitaine Paul Watson, fondateur et président de Sea Shepherd, c’est que les morues ont été anéanties par l’incompétence flagrante du département Canadien des pêches et océans, la même incompétence qui a récemment tué quatre chasseurs de phoques. Il y avait au départ quarante millions de phoques sur la côte Est et maintenant, avec une réduction à 10% de leur nombre, il est évident que ce ne sont pas les phoques qui ont exterminés les poissons. L’industrie de la pêche s’est effondrée du fait de la cupidité et d’une mauvaise gestion.

La politique du gouvernement Canadien est de rejeter la responsabilité sur les phoques et de focaliser la haine sur les défenseurs des phoques pour diminuer sa propre incompétence.

L’équipage du Farley Mowat retournera sur la glace dans quelques jours, quand la boucherie reprendra pour une fois de plus témoigner de la brutalité des chasseurs.

Aujourd’hui, les habitants des Iles des la Madeleine enterrent trois des quatre chasseurs qui se sont noyés la semaine dernière. Hier soir, il fut demandé au Capitaine Watson à la télévision Atlantic s’il était prêt à s’excuser pour l’affirmation que la boucherie de 325.000 phoques était une tragédie plus importante que la perte de quatre hommes. Le Capitaine Watson dit qu’il s’excusait d’être Canadien et d’être associé à l’industrie la plus sadique et barbare de la surface de la planète.

Sea Shepherd pense que la mort de ces hommes est une tragédie et qu’il devrait y avoir une enquête complète sur les circonstances qui ont causé leur mort.

Il ne devrait pas être difficile de déterminer la cause, dit le Capitaine Watson. Le ministre des Pêches et des Océans a autorisé des centaines de petites coques de bois et d’aluminium non faites pour la glace à sortir dans des conditions de glace extrêmement dangereuses. Il a mis des hommes sur la glace pour massacrer des phoques sans leur assurer la protection adéquate des gardes-côtes. Les gardes-côtes ont remorqué un bateau au travers des glaces à une vitesse excessive et sans les précautions d’usage. Ce n’était pas un accident. C’était une boucherie humaine et Loyola Hearn est l’homme responsable de leur mort, quand bien même il essaierait d’utiliser Sea Shepherd comme bouc émissaire avec ses tentatives de nous diaboliser comme extrémistes. Depuis quand le témoignage de la cruauté envers les bébés phoques est il un acte extrémiste ?

Hearn a dit aux médias Canadiens que Sea Shepherd sera inculpé pour avoir été témoin de la cruauté sur la glace. Il n’a pas été précis sur le type d’inculpation déposée et il n’a pas informé Sea shepherd ou l’équipage du Farley Mowat qu’une inculpation avait été déposée.

La position de Sea Shepherd est que nous n’avons rien fait d’illégal. Le bateau n’est jamais entré dans les eaux Canadiennes et a le droit de libre transit selon les lois maritimes internationales.

Si les gardes-côtes Canadiens tentent d’aborder le Farley Mowat, bateau Hollandais en eaux internationales, dit le Capitaine Hollandais Cornelissen, je considèrerai qu’il s’agit d’un acte de guerre.
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Re: SOS planète

Message par Domi »

Quelques photos qui montre l'étendu de la chasse , qui ne ne remet pas la cause de la chasse mais plutôt la manière de le faire ,car la chasse au phoque est un nécessité économique pour les Madelinaux mais aussi par le grand nombre de ces mammifères!



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Message par Domi »

Pas demain la veille que les vélos , et autres transports commun vont prendre la place de nos voitures!! :euh:

es-ce qu'on marchent pas un peu sur la tête ? :angry:


Cinq fois plus de voitures à l'horizon 2050


14/04/2008


Libres échanges - La chronique de Jean-Pierre Robin

Le marché automobile a un bel avenir devant lui. Loin des interrogations sur les risques de voir la récession américaine contaminer les continents, les experts du Fonds monétaire international (FMI) annoncent que le parc mondial de voitures particulières va quintupler à l'horizon 2050.
Il s'élève aujourd'hui à 600 millions de véhicules, se concentrant pour la plus grande part dans les pays «avancés», ce qu'on appelait autrefois les nations industrialisées. Aux États-Unis, pour mille personnes on compte un peu plus de 460 voitures et ce taux se situe autour de 400 dans les pays européens. Au milieu de ce siècle, pas moins de 2,9 milliards de véhicules seront en circulation, prévoit le FMI.

Cet accroissement de 2,3 milliards d'unités se réalisera principalement dans les pays émergents et en développement, dont la flotte auto augmentera de 1,9 milliard.
La Chine et l'Inde seront les deux marchés les plus porteurs, avec des progressions de 500 et 330 millions respectivement. Si le FMI s'est lancé dans une telle étude de marketing, ce n'est pas pour aider les constructeurs à faire des plans sur la comète. Marcos Chamon et Paolo Mauro, les deux auteurs, ont une visée essentiellement environnementale.
Leur travail («Rising Car Ownership in Emerging Economies : Implication for Climat Change») cherche à évaluer les implications sur le changement climatique de cette course à la motorisation.


Leur prévision repose sur un principe simple : «l'histoire économique suggère qu'au fur et à mesure que les gens s'enrichissent, ils recourent de plus en plus à des transports privés».
On le constate depuis quelques années dans les pays émergents à forte croissance. Se fondant sur de multiples observations nationales, les économistes ont trouvé que les ménages envisagent d'acquérir un véhicule à partir du moment où leur revenu annuel dépasse le seuil de 5 000 dollars américains.
À titre de comparaison, les Français disposent actuellement d'un revenu moyen de l'ordre de six à sept fois une telle somme. Outre cette corrélation entre croissance et motorisation, les experts s'appuient sur des enquêtes de terrain menées auprès de plusieurs dizaines de foyers en Chine et en Inde. Ces sondages corroborent la prévision macroéconomique, soulignent-ils en chiffrant ainsi à 2,9 milliards la flotte mondiale des quatre roues en 2050.

On se souviendra qu'un siècle plus tôt, en 1950, ce même parc n'était que de 53 millions, mais qu'en deux décennies il avait atteint 193 millions.
La vague de motorisation accélérée des années 1960 avait d'ailleurs suscité un certain effroi en Europe. En 1963, Federico Fellini ouvrait son film emblématique, 8 ½, sur un plan montrant Marcello Mastroiani en train de suffoquer dans un embouteillage.
Et en 1967, Jean-Luc Godard stigmatisait la société de consommation, avec ces files sans fin qui bloquent les autoroutes et gâchent le Week-End (titre de son long-métrage).

Ce n'est pas du cinéma d'avant-garde que nous prodiguent les experts du FMI, mais des chiffres sans fioritures portant sur le réchauffement climatique.
Une peur dont personne n'avait même l'idée au milieu des années 1960 ! Se référant aux travaux du rapport Stern, qui évalue à 2,6 gigatonnes (2,6 milliards de tonnes) les émissions de dioxyde liées à la circulation automobile en 2000, ils estiment qu'elles s'établiront à 6,8 gigatonnes en 2050. Alors que la voiture était responsable de 6,1 % du total du CO2 polluant l'atmosphère au début de ce siècle, leur part représenterait 8,1 % en 2050.
Or, entre-temps, l'ensemble des émissions, toutes origines confondues, aura doublé (de 42 à 84 gigatonnes). C'est dire la gravité du phénomène.


Certes, des progrès techniques ont d'ores et déjà permis de réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre pour chaque litre de carburant consommé au cours des vingt-cinq dernières années.
En clair, depuis les chocs de la décennie 1970, qui ont renchéri fortement les cours du pétrole et incité les constructeurs à améliorer leurs moteurs. Mais comme le poids moyen des véhicules a augmenté en parallèle, «le nombre moyen de kilomètres parcourus par litre de carburant» n'a pas changé, souligne le FMI.
Il ne faut donc pas trop compter sur la technologie pour améliorer les bilans énergétiques et lutter contre le réchauffement climatique. Il sera indispensable de modifier les comportements et inciter les automobilistes à se montrer plus économes.


L'étude préconise ni plus ni moins un relèvement de la fiscalité dans les pays où elle reste très faible.
Les taxes sur les carburants s'échelonnent actuellement de 0,4 dollar le gallon (de 3,785 litres) aux États-Unis à 3 dollars au Royaume-Uni. Voilà qui laisse de la marge.
Par ailleurs, il serait faux de croire que les pays émergents ne sont pas conscients du problème. «Aujourd'hui, le parc de la Chine a en moyenne des normes techniques plus strictes que celles prévalant en Australie, au Canada et aux États-Unis, tout en étant moins rigoureuses qu'en Europe et au Japon», est-il rappelé. Mais ce ne sera pas suffisant. I
l faudra trouver de nouvelles technologies, «tels le moteur hybride ou d'autres innovations que nous sommes incapables d'imaginer», prévient le FMI. L'abondance sera-t-elle un cauchemar ?

http://www.lefigaro.fr:80/societes-fran ... rizon-.php


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Domi a écrit :Ici et maintenant

Conflit nucléaire local, trou d’ozone global

Petit chimiste. L’équation d’un échange de missiles entre l’Inde et le Pakistan.

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QUOTIDIEN Libération : mardi 8 avril 2008


Poussières. En mars 2007, des scientifiques américains avaient calculé le nombre de millions de morts immédiats et les dégâts à moyen terme pour l’agriculture mondiale (2) de conflits nucléaires «limités».
Disent'ils, eux qui ont balancé 2 bombes sur le Japon et lancer la course à l'armement nucléaire...
J'aime le concept américain : MAIS euhhh faites pas ce qu'on fait nous ! nous on a le droit !!! Et la pollution c'est pas bien, mais je rentre à la maison avec mon gros pick UP V8...
Qu'ils sont cons, c'est pas possible, à l'image de leur président, une belle bande d'attardés... Quand on pense que finalement un des seuls mecs potables c'est Schwarzy parce que niveau environnement il fait du bon boulot en californie...
C'est quand même bizarre qu'en europe on ait des voitures qui consomment 4L/100 et qui roulent aussi vite que les poubelles américaines... surtout que pour être limité à 75 mph sur autoroute il y a pas besoin d'un V8 de 4 L qui bouffe 25L/100
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Re: SOS planète

Message par Domi »

Les océans absorbent moins de CO2 qu’il y a quinze ans 17/04/2008

(Par Sandra BESSON)

Les océans absorbent moins de CO2 qu’il y a quinze ans

D'après une nouvelle étude, les océans absorbent moins de CO2 qu'auparavant, et si cette tendance continue, cela pourrait avoir des effets catastrophiques pour l'environnement, car cela aggraverait le réchauffement climatique.


Les océans du monde absorbent moins de dioxyde de carbone (CO2) qu'auparavant, une évolution qui pourrait accélérer l’effet des gaz à effet de serre et avoir un impact sur les 1500 années à venir, d’après ce que des scientifiques ont déclaré mercredi.



L’étude réalisée dans le cadre d’un projet de cinq ans et financé par l’Union Européenne, a montré que l’Atlantique Nord, qui avec l’Antarctique est l’un des deux océans qui sont des puits à carbone très importants, absorbe seulement la moitié du volume de CO2 qu’il absorbait dans les années 1990.

En utilisant des données détaillées et récentes, les scientifiques ont néanmoins indiqué que le volume de CO2 absorbé fluctuait également chaque année, ce qui expliquait pourquoi il était dur de prévoir comment et si la tendance continuera et si les océans seront capables de jouer leur rôle vital de puits à carbone à l’avenir.

Les océans absorbent près d’un quart des émissions annuelles de CO2, mais s’ils ne parviennent pas à en absorber autant à l’avenir, le gaz à effet de serre restera dans l’atmosphère et pourrait accélérer l’effet des gaz à effet de serre, une perspective « alarmante » d’après le directeur du projet, Christoph Heinze.



Le CO2 absorbé par l’Atlantique circule pendant environ 1500 ans autour des mers du monde entier. Cela signifie que le changement dans l’équilibre fragile des océans pourrait se faire ressentir dans plusieurs centaines d’années a indiqué Christoph Heinze lors d’une conférence de l’Union européenne des géosciences à Vienne.


Les scientifiques débattent toujours des raisons pour lesquelles les océans absorbent moins de CO2.



Alors que certains remettent en cause la saturation en CO2, d’autres disent que ce phénomène pourrait être lié à un changement de la circulation à la surface de l’eau, provoqué par des changements dans les cycles climatiques.


Christoph Heinze décrit ce phénomène « d’effet d’étranglement » à cause des grandes quantités de CO2 que les océans stockent déjà. « Plus un océan absorbe de CO2, plus il est difficile d’en prendre davantage dans l’atmosphère et l’absorption du carbone stagnera encore davantage à l’avenir » a-t-il expliqué.



Certaines formes de vie aquatiques ont souffert des grandes quantités de CO2 absorbées par les océans, du fait des changements des niveaux d'acidité de l'eau.



« Le fond de la mer devient un environnement de plus en plus hostile » a déclaré Marion Gehlen, du Laboratoire du Climat et de l’Environnement en France. « L’eau corrosive signifie que les organismes mollusques ont du mal à fabriquer leurs coquilles et pourraient même ne pas en être capables » a-t-elle ajouté.



Pour les scientifiques, il n’y a qu’une chose que les êtres humains peuvent faire pour résoudre le problème : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75%.

« Nous devons agir dès maintenant. La bonne nouvelle est que si les effets négatifs peuvent durer un long moment, les bonnes choses que nous ferons auront un effet pour les prochaines 1500 années » a déclaré Christoph Heinze.

http://www.actualites-news-environnemen ... s-CO2.html
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Re: SOS planète

Message par Domi »

La firme japonaise Panasonic a annoncé qu'elle commercialiserait l'année prochaine une pile à hydrogène capable de fournir 60 % de l'énergie utilisée dans une maison.

Le journal japonais Nikkei à fièrement annoncé que Panasonic avait développé la pile à combustible la plus efficace du marché grâce à un système unique permettant une réaction chimique plus complète la rendant capable de convertir plus de 39 % de son hydrogène en énergie électrique et délivrant ainsi une puissance de 750 watts tout en réduisant de 37 % les émissions contaminantes pour l'environnement par rapport aux générateurs traditionnels.

Le système proposé par Panasonic utiliserait des électrodes polymérisées beaucoup plus efficaces que les électrodes habituelles. Pour fonctionner, la pile à combustible ne nécessite que de l'hydrogène et de l'oxygène.

Une centaine de ces piles seront mises à l'essai durant une année et si les tests s'avèrent concluants, Panasonic projette de vendre 10 000 unités de son générateur à pile à combustible pour 2010 et 100 000 unités pour l'année 2015 jusqu'à fournir 30 % des foyers nippons.

L'hydrogène sera-t-il en fin de compte l'énergie du futur ? Il ne pose aucun problème d'approvisionnement puisqu'il est l'élément le plus abondant de l'univers et il est non polluant dans le sens où sa combustion ne génère que de la vapeur d'eau, mais il faut prendre en compte la pollution générée lors de sa fabrication.

Hélas, dans l'état actuel des techniques, sa production, son stockage et son transport posent encore de réels problèmes.

http://www.come4news.com:80/une-pile-a- ... 12357.html
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