Salon de l'agriculture 2008

Economie et autres faits de société en Franche-Comté
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Thierry39
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Salon de l'agriculture 2008

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Articles du samedi 23 février 2008




Pourquoi le monde agricole jurassien va au salon

Surtout professionnel au départ, le salon de l'agriculture devient de plus en plus festif. Il n'en reste pas moins la vitrine du savoir-faire agricole jurassien, même si une place au salon coûte cher


Manifestement, le salon de l'agriculture prend un virage. Aujourd'hui, c'est par milliers que les visiteurs s'y engouffrent et la plupart n'ont rien à voir avec le monde agricole, mais c'est comme ça L'extrême médiatisation de ce rendez-vous unique en Europe en fait une vitrine du savoir-faire agricole, mais plus largement des terroirs et des racines. Voilà pourquoi les Jurassiens lui restent fidèles, que ce soit à travers les filières (vin, fromage, élevage ) ou tout simplement par une visite des agriculteurs.
Néanmoins, la situation n'est pas la même pour les uns et les autres. Pour un agriculteur, le salon de Paris c'est son salon, il y a une forme de fierté à y participer, c'est la fête d'une profession. Ce qui explique que l'on organise des trains au départ du Jura, beaucoup d'agriculteurs iront tant que le salon existera, c'est une façon de jouer le jeu. Pour les filières, la donne est différente. Chez les viticulteurs, seules deux grandes maisons ont un stand : Henri Maire et la fruitière d'Arbois Les petits producteurs sont de plus en plus absents, à 750 E le m2le stand coûte bien trop cher et l'investissement n'est plus rentable. Même au concours des vins, le nombre de participants diminue. Certains trouvent une parade, ils viennent par le biais d'organismes génériques. Par contre, de nouveaux produits marchent bien comme la bière Rouget-de-Lisle qui fait une partie de son chiffre à Paris. Tout dépend également du soutien apporté par la filière et le milieu politique On voit au salon des régions qui tiennent à bout de bras leurs exposants ! Pour l'élevage - notamment la montbéliarde - c'est différent, le rendez-vous est professionnel, la race doit se confronter aux autres et rencontrer la clientèle étrangère. Voilà pourquoi Jura Bétail apprête des camions pour acheminer les bêtes, les syndicats suppléent le manque de moyens des éleveurs. C'est un peu la même chose pour les fromages avec un stand commun pour l'ensemble des syndicats (bien que les affineurs soient présents sur un espace annexe réservé aux professionnels). Le comté ou le morbier jouent dans la cour des grands et les médailles récoltées sont autant de reconnaissances d'un terroir.
Et puis, il y a aussi les chambres consulaires. Patrick Elvezi, directeur de la chambre d'agriculture, ne cache pas les enjeux : « C'est l'occasion de montrer qu'on existe, qu'on soutient nos producteurs. C'est un élément de lobbying, la preuve c'est que tous les hommes politiques y défilent. C'est le seul salon à avoir un tel impact en Europe, il est à mettre au patrimoine national ! »

Armand Spicher
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Henri Maire : s'il n'en reste qu'un

Le plus grand des plus petits vignobles de France


Cette année encore, la maison Maire sera la tête de pont des vins du Jura avec deux stands et une surface totale de 54 m2. C'est d'autant plus important qu'ils ne sont que deux grands domaines à représenter le Jura (l'autre étant la fruitière d'Arbois). Jean-Yves Lehner, directeur général chargé de la commercialisation regrette cette solitude : « Le salon est très cher, toutes les manifestations de ce style sont très chères, mais soit on a la volonté de faire connaître les vins du Jura, soit on ne l'a pas On aimerait bien être accompagnés d'autres viticulteurs et agriculteurs car plus on est nombreux, mieux on fait connaître le Jura et je trouve que c'est désolant de n'être pas plus nombreux. »
Mais côté chiffres, le stand de la maison Maire coûte près de 40 000 E. Tout le monde ne peut pas les débourser et sans doute l'image du Jura a-t-elle ses limites financières. Pour représenter ce que Jean-Yves Lehner appelle « Le plus grand des plus petits vignobles de France », la volonté ne suffit pas et l'avenir du Jura au salon de l'agriculture se jouera justement sur la capacité des filières et des collectivités à soutenir les produits-phares de leur agriculture.
A.S.


GAEC Ioni à Louvenne : «Si on n'y est pas, on n'existe pas!»


La première fois que la famille Ioni a présenté une vache au salon de l'agriculture, c'était en 1978, c'était le père de Pascal et à l'époque l'objectif était clair : « Mon père avait une des meilleures vaches du département et de la race montbéliarde, il représentait le Jura ».
Aujourd'hui, rien n'a changé si ce n'est que l'impact économique a peut-être plus d'importance : « On revendique d'appartenir à Jura Bétail qui nous aide à vendre nos semences, à développer la race. On y va dans un esprit collectif. Ca nous permet de rencontrer beaucoup de gens des autres départements et des autres pays qui achètent nos bêtes. Il est très important qu'on y soit, si on n'y est pas on n'existe pas ».
Cette année, le GAEC fait dans l'originalité en présentant la seule vache de plus de dix ans, primée en 2003 pour la meilleure mamelle : « Elle va montrer que la race est très rustique, qu'elle s'adapte. Cette image a un prix : le train, les repas pendant deux jours, l'hôtel. Heureusement, les éleveurs ne payent pas pour présenter les bêtes qui sont acheminées par camions en commun avec les éleveurs du Doubs.
Discret sur l'investissement total, Pascal Ioni préfère se concentrer sur son objectif : récupérer un prix. Depuis deux semaines, sa vache est tondue et nettoyée consciencieusement. Là aussi, c'est du temps passé et une forme d'investissement, même si de l'aveu de l'éleveur, l'important c'est que la profession se retrouve à Paris
A.S.



Hervé Poulet veille sur la fruitière


Le fromager de Granges-sur-Baume sera responsable de la fruitière, ce chalet en bois l'un des plus beaux du salon - qui rassemble les quatre AOC fromages de Franche-Comté (comté, bleu de Gex, morbier, Mont d'Or) et celui de l'emmental. Par contre, aucune fromagerie n'expose à titre individuel, exception faite de la laiterie du Lizon. Le coût est trop élevé.
Hervé Poulet va donc passer une dizaine de jours bénévolement à Paris, une démarche au service du collectif : «J'amène les produits vendredi et je rentre mercredi pour voir où en est ma fromagerie et je retourne samedi.
C'est lourd, mais c'est important d'être là pour promouvoir nos produits. C'est également un moment fort pour la vente. On fait en général entre 60 000 et 70 000 E en 10 jours ! ».



La bière Rouget-de-Lisle pour l'image


Bruno Mangin, brasseur à Bletterans, ira vendre sa Rouget de Lisle comme il le fait depuis onze ans. Son stand de 20 m2 lui coûte la bagatelle de 15 000 E. Comme il le dit lui-même, il faut y croire : « C'est plus facile pour un vigneron qui a 6 m2 et qui vend son vin jaune à 23 E que pour moi qui doit vendre des bières à 2 E. J'ai besoin de volumes. » Pour sa douzième participation, il fait le bilan : cinq premières années difficiles et six années plutôt bonnes : « Quand je n'équilibre pas, je compense par les retombées d'image nationale, les articles dans la presse écrite, les reportages télé.
Si je n'avais pas de retour presse, je resterais à Bletterans ». Mais Bruno Mangin a élargi sa gamme de produits au fil du temps, il vient aujourd'hui avec de la limonade, du jus de pomme de Sellières et du cidre de l'Étoile.
A.S.
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Article du samedi 23 février 2008


Franche-Comté
Salon de l’agriculture : Quand les « miss » montbéliardes font leur toilette à Paris


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La toilette des Montbéliardes hier en fin d’après midi, sur les trottoirs parisiens. Photo Jean Becker

Le 45e Salon de l’agriculture ouvre ce matin au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. La Franche-Comté est déjà présente depuis hier avec ses animaux, et surtout ses vaches montbéliardes qui participeront dimanche au concours général agricole.

Le Salon de l’agriculture est le rendez-vous annuel incontournable des agriculteurs français et francs-comtois. Durant une semaine, éleveurs et producteurs vont y vanter leur région, à travers ses produits régionaux, tels de véritables ambassadeurs.
Dès hier matin, les vaches montbéliardes, fleuron de l’élevage français, ont débarqué à Paris après une nuit de voyage depuis la région bisontine. Au cours de cette première journée, les éleveurs installent leurs « miss » dans les étables, et tentent de les destresser du voyage. Puis, hier en fin d’après midi, les vaches ont effectué leur première sortie sur le macadam parisien, pour passer au toilettage. À noter que le lavage à grande eau « chaude » et au savon, est considéré comme étant une spécialité purement franc-comtoise. Puis vient l’essorage et le séchage, sachant que le lustrage suivra dimanche matin juste avant le concours d’élégance. Et telles de véritables stars, les représentantes de la race bovine seront systématiquement lavées, peignées et coiffées par leur propriétaire aussi longtemps qu’elles resteront au salon.

De la vache aux fromages

La Franche-Comté à Paris, c’est aussi 400 m² de stand pour promouvoir les produits régionaux. Le Comité de promotion des produits régionaux (CPPR) a voulu innover avec des dégustations, des animations et pour la première fois au salon, entre vaches et veaux de race montbéliarde (Hall 1), le public pourra découvrir les fromages du cru. Ainsi la Franche-Comté décline le thème du salon 2008: « l’agriculture au cœur de la vie ».
Pour Michel François, directeur adjoint au CPPR, « le but est de présenter toute la gamme des produits de notre région, y compris ceux de l’agroalimentaire. Le public pourra acheter tous les jours des produits traditionnels sur le stand « Bienvenue à la Ferme », où cette année, ce sont les producteurs qui tournent contrairement à l’année dernière, où les visiteurs ne pouvaient découvrir qu’un seul produit par jour. »
De plus, chaque jour, le public pourra, en participant à des jeux, notamment sur le thème « odeurs et saveurs de Franche-Comté », faire connaissance avec les spécialités franc-comtoises, allant des salaisons aux fromages en passant par les vins du Jura. Il y en aura pour tous les goûts. Et chacun d’espérer que le Président de la République, qui inaugure officiellement le salon ce matin à 10 h, s’arrêtera au stand de la Franche-Comté pour y déguster les produits régionaux. Mais cela est une autre histoire…

De notre envoyé spécial Jean Becker
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Article du dimanche 24 février 2008


Salon de l'agriculture : le jour de la montbéliarde

C'est aujourd'hui la journée franc-comtoise du salon de l'agriculture. Le comité des produits régionaux organise une soirée comtoise à l'issue du concours de la race montbéliarde. Le Jura attend des prix


Aujourd'hui sera une journée aux couleurs comtoises dans le temple de la Porte de Versailles, au salon de l'agriculture. À l'initiative du comité de promotion des produits régionaux, une soirée comtoise est prévue. Autrement dit un grand repas collectif sous les couleurs du savoir-faire franc-comtois que les élus seront venus soutenir la journée durant. Mais ce rendez-vous prend une dimension supplémentaire puisqu'en début d'après-midi aura eu lieu le concours national de la race montbéliarde. Une épreuve particulièrement importante pour les éleveurs comtois et jurassiens qui alignent au total 34 bêtes dans les différentes catégories. Les producteurs jurassiens espèrent bien se singulariser durant cette épreuve. Il en va non seulement du renom de cette race mythique mais aussi de la qualité de l'élevage jurassien.

À suivre
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Article du dimanche 24 février 2008


Franche-Comté
Salon de l’agriculture : Un Belfortain en tête du Trophée national du cheval de trait

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La jument comtoise « Quillette du Mont » en pleine effort, lors de l’épreuve de traction du Trophée national du cheval de trait hier matin, en ouverture du Salon de l’agriculture à Paris. Photos Jean Becker

Michel Schnoebelen, éleveur belfortain de chevaux comtois basé à Petitefontaine, a bien débuté le concours national de chevaux de Trait, où, avec sa jument comtoise, il affronte sept autres races de chevaux de trait français.

« C’est un vieux roublard » lance le speaker au micro du grand ring après le passage de Michel Schnoebelen et de sa jument « Quillette du Mont » qui réalise un magnifique parcours dans l’épreuve de traction du Trophée national du cheval de trait. La compétition a débuté hier matin porte de Versailles, dans l’enceinte du 45e Salon de l’agriculture à Paris.
Face à un jury exigeant, le droit à l’erreur est plus que limité. Ainsi, le meneur belfortain a fait tracter sa jument en mettant le traîneau légèrement de travers, pour avoir moins de charge au démarrage. Ainsi, au lieu de tirer 1,100 tonne, la charge était seulement de 400 kg, ce qui n’enlève rien au talent de l’éleveur et de sa comtoise. Car ensuite, il faut tout de même bien tirer sur une cinquantaine de mètres, la charge de plus d’une tonne.

Symbiose parfaite

Une telle épreuve chronométrée n’a rien d’évident pour une jument comtoise, plus petite que les autres races de cheval de trait... Jean-Louis Cannelle, président d’Hypothèse à Levier dans le Doubs, commente le parcours en spécialiste: «Elle a bien travaillé. Il faut arriver à une symbiose complète entre le meneur et le cheval, il doit y avoir entre les deux une grande complicité, sinon le cheval n’exécute aucun ordre. Cette épreuve de force est peut être moins spectaculaire que celles de maniabilité ou de présentation régionale qui se dérouleront cet après-midi. En effet, après l’effort fournit par les animaux hier matin, il faut qu’il se repose».
Pour soutenir Michel Schnoebelen et sa jument, toute la famille belfortaine a fait le déplacement : ses deux filles Jeanne et Aline, cette dernière lui servant de groom dans l’épreuve, et son fils Pierre.
« Nous dormons tous les soirs dans le camion, l’hôtel c’est trop cher pour une famille, et l’ambiance est super sympathique. Tous les soirs, nous avons des repas en commun organisé par le groupement des chevaux comtois, et nous n’avons au menu que des produits régionaux. Mercredi, nous aurons la traditionnelle fondue géante qui réunit bien une vingtaine d’éleveurs », explique la fille aînée de Michel.
Reste enfin les bêtes, qui bénéficient d’un régime particulier.« Ce soir, indique Michel. Je ne donnerai pas de graines à la jument. A 4 ans, elle est encore jeune et « chaude », il doit se calmer, car les épreuves à venir demandent beaucoup de concentration, surtout en maniabilité. Il faut la déstresser un peu. Mais j’ai confiance ».

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Article du lundi 25 février 2008


Carton plein pour les Jurassiens au salon de l'Agriculture



Hier après-midi, le concours national de la race montbéliarde a tenu ses promesses. Les trois bêtes présentées par les Jurassiens ont été primées. Impossible de faire mieux

Il est heureux Pascal Ioni de Louvenne C'est le moins qu'on puisse dire. Avec Orphée, sa vache de dix ans, il a raflé deux prix dont le plus prestigieux, celui de la meilleure laitière de race. Contacté sur place, au salon, l'éleveur de la Petite Montagne ne cachait pas son plaisir : « C'est un très, très bon résultat pour le Jura, pour notre GAEC, bien sûr, mais en même temps pour toute la filière. C'est la preuve que nos bêtes sont compétitives et reconnues. Franchement, on ne peut pas faire mieux. Vous imaginez, on a deux prix spéciaux, c'est exceptionnel, encore mieux que l'année dernière. Trois vaches présentées, trois vaches primées. On va faire la fête parce que ça le mérite. » Il est vrai que le GAEC Ioni -présent depuis trente ans au salon de l'agriculture- enregistre un résultat remarquable avec Orphée qui, outre son prix de la meilleure laitière, se classe 5e dans la catégorie « femelle en cinquième lactation et plus ». L'autre résultat majeur, c'est celui de Mickaël Millet, de la Marre, qui, pour sa première participation, rafle le 1er prix dans la catégorie « femelle en 3e lactation » et, surtout, le prix de championnat adulte. Là encore, la référence. Utile est une bête de concours qui n'a sans doute pas fini de faire parler d'elle. À noter également le 2e prix de la « femelle en 3e lactation » pour Urne, du GAEC du Lancier à Mignovillard.
Franchement, Jura Bétail peut s'enorgueillir d'avoir obtenu ces résultats, notamment dans les prix de prestige. C'est bien plus qu'un encouragement, c'est une reconnaissance compte tenu du plateau très relevé que constituaient les 34 bêtes présentées. Pour être complet, il faut également citer les bons résultats obtenus par les éleveurs du Doubs : quatre 1er prix ; deux 2e prix ; deux 3e prix ; trois 4e prix et surtout le prix spécial de championnat jeune, le prix de la meilleure mamelle adulte ; le prix des fromages sous signe de qualité de Franche-Comté et le challenge national UPRA.
Un crû 2008 exceptionnel à tous points de vue.
Armand Spicher



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Résultats du concours de la race montbéliarde
> Femelles en 1re lactation - Section A. 1er prix : Alpe, Monney Éric, 25 500 Montlebon ; 2. Almira, Earl Laprevote, 70 500 Venisey ; 3. Ambition, Earl Randouillere 53 360 Houssay ; 4. Angélique, Earl De Montgalix, 26 530 Le-Grand-Serre.
> Femelles en 1re lactation Section B. 1. Violette Fayolle Jérôme 42 140 Chazelles-sur-Lyon ; 2. Valdisere, Gaec des Flaques, 38 690 Flacheres ; 3. Vaine, Gaec Vivieroche, 70 120 La Rochelle ; 4. Venis, Gaec De Belle Vue, 25 330 Longeville ; 5. Vitallia Earl La Pitardiere, 85 320 Moutiers-sur-le-Lay.
> Femelles en 1re lactation Section C : 1. Vedette, Gaec Élevage Boillin Bole, 25 690 Avoudrey ; 2. Vendange, Gaec Des Terreaux, 38 790 Saint-Georges-d'Espérance ; 3. Vanille, Earl de la Tour Ielsch, 25 560 Boujailles ; 4. Vaillante, Gaec Besançon, 70 240 Lievans, 5. Vedette, Earl As de trèfle, 71 240 Marnay.
> Femelles en 2e lactation : 1. Uvea, Earl du Pain de beurre, 25 690 Longechaux ; 2. Uctane, Gaec élevage Combes Claude et Pascal, 15 600 Rouziers ; 3. Usselle, Gaec Les Chataigniers-Humbert, 74 350 Cruseilles ; 4. Voxromane, Gaec La Romaine Humbert, 70 190 Maizières ; 5. Uneco, Scea de l'Orée, 70 500 Venisey ; 6. Verveine, Gaec des Clarines, 42 550 Apinac ; 7. Unik, Earl Nergoux, 01 960 Peronnas.
> Femelles en 3e lactation : 1. Utile, Millet Mickaël, 39 210 La Marre ; 2. 1 733 Urne, Gaec du Lancier, 39 250 Mignovillard ; 3. Ulliade, Gaec La Combe du Rasat, 38 440 Saint-Jean-de-Bournay ; 4. Tunique, Cuenot Fabrice, 25 500 Les Combes.
> Femelles en 4e lactation : 1. Spirée, Malfroy Arnaud, 25 370 Les-Hôpitaux-Vieux ; 2. Sarbacane, Gaec Regnaud Louvet, 25 620 Malbrans ; 3. Utile, Gaec Lafly, 25 560 Bouverans ; 4. Rimande, Earl Laprevote, 70 500 Venisey.
> Femelles en 5e lactation et plus : 1. Rêveuse, Gaec Moindrot, 71 350 Bragny-sur-Saône ; 2. Sardine, Earl Duffet Gilles et Noëlle, 25 510 Dompriel ; 3. Sophie, Gaec élevage Cussac Fouillet, 15 100 Alleuze ; 4. Parousie, Gaec Millet, 25 430 Servin ; 5. Orphée, Gaec Ioni, 39 320 Louvenne.
> Prix de championnat Adulte : Utile, Millet Mickaël, 39 210 La Marre.
> Prix de championnat Jeune : Vedette, Gaec Élevage, Boillin-Bole.
> Meilleure Mamelle Adulte : Spirée, Malfroy Arnaud, 25 370 Les-Hôpitaux-Vieux.
> Meilleure Mamelle Jeune : Valdisère, Gaec Des Flaques, 38 690 Flachères.
> Meilleure Laitière de Race : Orphée, Gaec Ioni, 39 320 Louvenne.
> Prix des fromages sous signe de qualité de F.C. : Sardine, Earl Duffet Gilles et Noëlle, 25 510 Domprel.
> Challenge National UPRA : 1. Éric Monney Le Gardot, 25 500 Montlebon.
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Thierry39
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Article du lundi 25 février 2008


Franche-Comté
Salon de l’agriculture « Utile », montbéliarde du Jura sacrée championne de France

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Mickael Millet remporte le titre suprême avec «Utile» pour sa première participation au salon. Photos Jean Becker


Le concours général agricole de la race montbéliarde s’est déroulé hier après-midi au salon de l’agriculture à Paris. « Utile », issue d’un élevage jurassien près de Lons-le-Saunier a remporté le titre de championne de France.

La montbéliarde est peut-être la vache la plus populaire et la plus sympathique du salon. Tout le monde s’arrête pour la photographier ou la caresser. Et hier, c’est devant près d’un millier de spectateurs que s’est déroulé le concours général de la race. Les éleveurs, débout dés 5 h du matin, ont toiletté leur vaches toute la journée pour les présenter à ce concours de beauté. Leur robe, rouge et blanche, recouverte de paillettes scintillantes, leur donne l’apparence de véritables stars avant que les vaches défilent devant un jury averti.
Tous les éleveurs, cravate rouge, chemise blanche avec une montbéliarde en effigie dans le dos, ont présenté les bêtes choyées depuis plus d‘un an pour arriver à ce résultat.
Au total, 35 vaches restaient en compétition, sur le millier inscrit dans les préselections régionales. « Le top du troupeau français », précise Jean-Luc Vacelet, directeur de l’organisme de sélection de la montbéliarde basé à Besançon.

Bonnes pour l’export

Le directeur indique par ailleurs, que le cheptel français composé de 600 000 bêtes a augmenté de 0,4% en 2007, ce qui représente 14,9% de la population des vaches en France. C’est-à-dire une augmentation de 10% en 12 ans, ce qui fait dire à Jean-Luc Vacelet « que la montbéliarde se porte bien, en France, mais aussi à l’exportation, avec un marché qui s’ouvre sur la Chine, et même en Russie. »
Pour sa vingtième participation au concours général agricole, Jacques Boillin d’Avoudrey, remporte avec « Vedette » le titre de meilleure jeune. Un éleveur déjà connu, puisqu’avec «Lessiveuse», il a remporté sept fois le deuxième prix du concours général.
« Il faut les aimer, c’est un sacrifice par rapport à la vie de famille, c’est une véritable passion, on est tous les jours avec ses animaux pour arriver à ce résultat » lachait, les larmes aux yeux, cet éleveur comblé de joie.
Quant à Arnaud Malfroy des Hopitaux-Vieux prés de Métafief, il remporte le prix de la meilleure mamelle avec «Spirée». A noter que ces vaches produisent une moyenne 10 tonnes de lait par an. La meilleure fromagère, « Sardine » de Domprel dans le Doubs a permis de produire 5 tonnes de fromages AOC de Franche-Comté dans l’année.

8 tonnes de lait par an

Mais le titre suprème revient à jeune éleveur (27 ans), domicilié à La Marre, prés de Lons-le-Saunier avec Utile, une superbe vache de 5 ans qui produit un peu plus de 8 tonnes de lait par an. Mickael Millet, s’est installé il y a quatre ans, en rachetant une exploitation et pour sa première participation au salon, il n’en revient pas. «C’est la morphologie d’Utile qui est exceptionnelle, et c’est la raison qui l’a fait monter sur la haute marche du podium », estime le jeune éleveur.
Hier soir la bière Rouget de L’Isle, fabriquée à Lons-le-Saunier, au goût de fleurs de pissenlit et baptisé la montbéliarde, coulait à flot sur le stand des éleveurs où chacun était convié pour fêter le titre comme il se doit.


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Message par lionel »

Thierry39 a écrit : Salon de l’agriculture : Un Belfortain en tête du Trophée national du cheval de trait

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Comme quoi les bruits étaient fondés : le TDB est en train de rattraper la Haute Saône ! ::D
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Message par Domi »

De trés belles photos qui me laisse un peu désolé de voir nos bellles vaches sans cornes!!! :euh: :cry: :cry:

Autrement pour ce qui de la qualité de cette race mixte rien à dire c'est une de me préféré avec peut être aussi un coup de coeur pour la Vosgiénne qu iest tres rustique !! ::)

Bravo aussi pour ceux qui continue à élévée nos beaux Comtois, de plus les chevaux d'attellages sont de plus plus utiliser pour le débardage, et çà c'est une bonne nouvelle qui va permettre de sauvegarder toutes ses races qui sont pas mal en difficultées :cry:

Bravo à tout ces éléveurs!!! ::D
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g_painblanc
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Message par g_painblanc »

Nos Montbéliardes seraient plus belles parées de cloches...
Mon prénom est Gilbert, Mon nouveau site : www.arcetsenans.com
Ma passion : www.cloches.org - Mes vidéos : http://fr.youtube.com/user/gpainblanc - mon soutien : www.smam.info
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Message par Domi »

g_painblanc a écrit :Nos Montbéliardes seraient plus belles parées de cloches...
c'est vrai, en plus des cornes bien sûr!!! ::D :lang:
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Moulin à rata
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Message par Moulin à rata »

Oh ben j'lai vu en vrau Utile ! :lang:
Même que son nom m'a fait rire...
Belfortaine de naissance, exilée en banlieue parisienne
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
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Thierry39
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Message par Thierry39 »

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Article du mercredi 27 février 2008


Salon de l'Agriculture : carton plein des bières jurassiennes


Hier, le Jura a tout raflé lors du concours des bières, catégorie bière blanche, au salon de l'Agriculture de Paris. Engagé parmi 133 produits venus de tout l'Hexagone, Bruno Mangin, de la Brasserie Rouget de l'Isle à Bletterans, a classé ses trois bières aux trois premières places. Soit « La Marseillaise » en or, « La Burgonde » en argent, et « La Blanche des Plateaux » en bronze, signant ainsi le plus beau palmarès 2008 des bières françaises. Déjà médaillé par le passé au salon de Paris, Bruno Mangin se montrait un tantinet surpris par une telle razzia. « Mon objectif était de ramener au moins une médaille, alors trois, vous imaginez ! ? La Marseillaise ? C'était la première année que je la présentais au concours, mais quelque part, j'espérais que son côté un peu plus alcoolisé, et donc plus en rondeur, convainque le jury » s'exclamait le Jurassien hier soir. Pari gagnant.
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Thierry39
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Message par Thierry39 »

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Article du samedi 1 mars 2008


Carton jurassien au salon de l'agriculture


Cette année 2008 restera dans les annales. Par la quantité de médailles ramenées, mais aussi par l'émergence de nouveaux producteurs


La particularité du Salon de l'agriculture de Paris, ce n'est pas de ramener des médailles. Bien sûr, elles constituent autant de reconnaissances du savoir-faire et de beaux atouts à la commercialisation, notamment pour les vins et les fromages, mais l'essence même du salon, c'est de tester la qualité de l'agriculture des terroirs et ses capacités à évoluer et à durer dans le temps.
Aussi - outre la moisson de médailles glanées par les Jurassiens - c'est peut-être les deux Prix d'excellence rapportés par Daniel Dugois et François Mossu, viticulteurs aux Arsures et à Voiteur qui symbolisent le mieux ce cru 2008, de même que celui de la fromagerie des Frenelots qui fabrique les comtés affinés par Rivoire-Jacquemin.
A travers ces récompenses suprêmes, c'est la régularité dans l'excellence qui est reconnue. Dans le domaine du vin - et compte tenu du nombre de postulants - c'est quelque chose de fort. Pour les fromages, comté notamment, c'est pareil, même si les médailles ne constituent pas les mêmes moteurs commerciaux.
Alors voilà, il ne faut pas bouder son plaisir, les produits jurassiens - et plus largement régionaux - ont la cote. Parmi ceux qui tirent la couverture à eux, coup de chapeau au domaine Grand de Passenans avec 4 or et 1 argent, au domaine Désiré Petit à Pupillin avec 2 or pour son vin de paille, 1 argent et 1 bronze. Bonne prestation, aussi, au caveau des Byards, à Daniel Dugois, à la fruitière de Voiteur, la fruitière d'Arbois ou la Maison du Vigneron. Dans l'ensemble, le vignoble jurassien fait mouche. Au chapitre du comté, c'est là aussi une rafle... Juragruyère (Entremont) récolte 2 médailles d'or avec la coop de la vallée du Hérisson et celle de Montlebon et 3 de bronze avec la coop de Chilly-sur-Salins, les fruitières du Vallon de Sancey et la coop de Vevy. Autre razzia, celle de Rivoire-Jacquemin avec 2 médailles d'argent avec la société fromagère de Gillois et celle de Laviron (par ailleurs Prix d'Excellence) et 2 de bronze avec la société fromagère d'Arbois et celle des Fins. Trois médailles aussi pour la maison Arnaud et son comté Juraflore : 1 argent avec Ounans et 2 bronze avec Charmauvillers et Largillay-Marsonnay.
Il ne faudrait pas oublier la bière et l'extraordinaire moisson de Bruno Mangin de Bletterans. Le brasseur jurassien ramène 3 médailles. Et puis, côté montbéliarde, là encore les éleveurs font carton plein avec cinq médailles pour trois bêtes.
Médailles aussi en race simmental avec la première place du Gaec Roz de Brévans et une brassée de bons résultats pour les Jurassiens.
Reste maintenant à digérer cette semaine un peu folle. Dans 24 heures, les Jurassiens devront redescendre sur le plancher des vaches...

Armand Spicher
aspicher@leprogres.fr




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Article du samedi 1 mars 2008


Le comté se porte bien


Les trois affineurs récompensés ne participaient pas directement au Salon de l'agriculture, mais au Salon des fromages qui permet à la profession de rencontrer les grossistes, notamment ceux de Rungis, mais aussi la clientèle à l'export et de ce côté-là, le comté se porte plutôt bien. Véronique Rivoire (Rivoire-Jacquemin) constate que l'impact est plus important que lors des précédentes éditions : « Il y a davantage de participants, c'est vraiment le salon spécialisé des fromages artisanaux et nous avons eu cette année plus de contacts avec l'étranger. Le comté intéresse l'international, sa croissance est nettement plus forte sur les pays étrangers qu'en France, même si les masses restent plus faibles. » En fait, pour les affineurs, ces médailles ramenées ne seront pas des outils de communication. Par contre, elles sont importantes pour les fromageries, c'est donc davantage un travail en commun qui est reconnu, d'autant que si les affineurs sont des géants, les fromageries sont souvent petites. Un intérêt interne qui récompense un esprit « maison ». « Ces récompenses permettent une mise en valeur des chefs de cave, des fromagers. C'est une façon de les associer et de leur dire merci », remarque Véronique Rivoire. M. Chevallier pour Juragruyère (Entremont) ne dit pas autre chose : « Une reconnaissance pour les gens qui élaborent le comté, qui ont à coeur de faire un bon produit».

A. S.
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