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lionel
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Message par lionel »

Ah ? Tu te considères comme grand ? :invis:
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Message original: lionel
Ah ? Tu te considères comme grand ? :invis:
Pour un singe, oui.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Beuillot »

Message original: Domi

Thermomètres, amalgames dentaires
En france, il y a des années que ces deux produits ne contiennent plus de mercure.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message original: Beuillot


En france, il y a des années que ces deux produits ne contiennent plus de mercure.
heureusement !! mais ce n'est pas le cas partout malheureusement, d'ailleur peut être le savait tu mais la plupart des gros poissons , requins, thon, ect et maniféres marins contiennent baucoup de mercure et certains sont impropre à la consomation. ::(

par exemple les requins pris ici ne peuvent être vendu parce que leurs taux de mercure et autres produits dangereux sont au dessus des normes Europénes!! ::(
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Message par Beuillot »

Message original: Domi


heureusement !! mais ce n'est pas le cas partout malheureusement, d'ailleur peut être le savait tu mais la plupart des gros poissons , requins, thon, ect et maniféres marins contiennent baucoup de mercure et certains sont impropre à la consomation. ::(

par exemple les requins pris ici ne peuvent être vendu parce que leurs taux de mercure et autres produits dangereux sont au dessus des normes Europénes!! ::(
Il faut de toute façon arrêter de pêcher des requins, quasiment toutes les espèces sont soit en voie de disparition, soit en prennent le chemin. Le thon aussi est pêché bien au-delà des capacités de reconstitution des stocks (des populations, quoi).
Les animaux que tu cites sont au sommet de la chaîne alimentaire, donc concentrent le mercure (entre autres toxiques). Même phénomène que pour les pêcheurs japonais, l'homme étant, lui aussi, tout en haut de cette chaîne alimentaire.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

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Le thon aussi est pêché bien au-delà des capacités de reconstitution des stocks (des populations, quoi).
Va dire ça à Sète, et tu vas te retrouver tout en bas de la chaine alimentaire... ::(
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Message par Beuillot »

Message original: lionel

Va dire ça à Sète, et tu vas te retrouver tout en bas de la chaine alimentaire... ::(
Mais non! On m'offrira une jolie paire de pompes sur mesure en béton et une promenade en mer. :pilote:
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

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Message original: lionel

Va dire ça à Sète, et tu vas te retrouver tout en bas de la chaine alimentaire... ::(
A ce sujet je crois avoir lu que la pêche au thon va être suspendu en MidItéranée!
non!!

YOYO tu doit être au courant de la vague .......... :;)





*** Message édité par Domi le 21/01/2008 19:15 ***
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Mais non! On m'offrira une jolie paire de pompes sur mesure en béton et une promenade en mer. :pilote:
Tu rigoles ! Le port suffira. :pilote:
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A ce sujet je crois avoir lu que la pêche au thon va être suspendu en MidItéranée!
non!!

YOYO tu doit être au courant de la vague .......... :;)

*** Message édité par Domi le 21/01/2008 19:15 ***
Je crains que nos politiques s'acheminent vers le contraire, c'est à dire augmenter les quotas.
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Message original: lionel

Je crains que nos politiques s'acheminent vers le contraire, c'est à dire augmenter les quotas.

C'est comme ici il y avait de la morue à ne plus s'avoir quoi en faire et aujourd'hui ont continu malgré les restrictions Canadienne............faut pas faire de vague!






*** Message édité par Domi le 23/01/2008 11:05 ***
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Message par Domi »

La première banque de graines tropicales dans le monde s'ouvre à Taiwan

Lundi 21 janvier 2008

La première banque de graines tropicales dans le monde a été inaugurée, ce week-end, à Kaoshu, dans le district de Pingtung, à l'extrême sud de l'île.

Situé sur un espace de 5 000 ha, dans un ranch appartenant à la famille de Koo Chen-fu, le célèbre homme d'affaires insulaire à l'origine de cette initiative, le centre botanique porte le nom de la veuve du fondateur, Cecilia Koo. Il dispose d'un budget de 100 millions de dollars taiwanais sur 5 ans.

Selon son directeur, Lee Chia-wei, qui enseigne les sciences de la vie à l'Université Tsinghua à Hsinchu, 4 600 espèces de plantes tropicales y sont actuellement rassemblées, dont des espèces rares ou en voie de disparition. Les botanistes du centre ont visité plus de 150 pays afin de rassembler le plus grand nombre de variétés.

L'objectif de cette banque est de devenir la première réserve asiatique de plantes tropicales vivantes d'ici 5 ans, puis de passer au premier rang mondial d'ici 10 ans et de réunir 30 000 espèces d'ici vingt ans.

D'autres banques de graines existent dans le monde, dont celle de Kew Gardens au Royaume-Uni et celle de Saint Louis aux Etats-Unis, mais elles sont en général spécialisées dans la conservation des plantes tempérées.
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Message par Domi »

Faut-il abandonner les
biocarburants ?


Même si une telle question - quelque peu dérangeante - ne saurait faire l'objet d'une réponse univoque, elle mérite néanmoins d'être posée, ce que nous n'avons pas manqué de souligner ces derniers mois.
Toujours est-il que ce débat progresse vite et sans doute faut-il y voir une conséquence directe de la récente explosion des cours des céréales et oléagineux.
Mais ce qui est assez fascinant c'est que la remise en cause des biocarburants est aujourd'hui relayée du sein même des institutions européennes.

Rappelons en effet que la Commission de Bruxelles a fixé des objectifs ambitieux en la matière : elle devrait d'ailleurs, et ce n'est pas incident, entériner cette semaine l'objectif de 10 % de la part des biocarburants dans la consommation totale des véhicules terrestres à l'horizon 2020.
Un tel objectif est par ailleurs intimement lié a la politique volontariste de réduction des émissions de gaz à effet de serre, lesquelles «devraient» baisser de 20 % a l'horizon 2020.

Toujours est-il que, selon un rapport interne de la Commission de Bruxelles, «les inconvénients des biocarburants l'emporteront de manière quasi certaine sur leurs avantages»...

L'étude conclut en effet que l'on ne peut affirmer que l'objectif susmentionné des 10 % permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre et ceci alors même que les biocarburants posent de nombreux problèmes :
Cannibalisation de la production alimentaire Déforestation, notamment en Asie du Sud-Est Coût élevé pour les dépenses publiques (jusqu'à 65 milliards d'euros à l'horizon 2020 pour l'Europe des 27 d'ici 2020).

Ces arguments sont connus depuis longtemps mais probablement trouvent-ils aujourd'hui davantage d'écho à l'heure où des émeutes de la faim - à l'ancienne... - commencent à éclater de part et d'autre de la planète.
Manger ou conduire... En Indonésie ou ailleurs, le choix est vite fait !

http://www.boursorama.com/conseils/deta ... ws=5052504
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[size=12:bb62327][b:bb62327]Manger sain ? Plus facile à dire qu'à faire[/b:bb62327][/size:bb62327]

LE MONDE | 22.01.08

Pouah !" lâche le docteur Laurent Chevallier en parcourant les rayons du supermarché. Ce nutritionniste, qui vient de publier Impostures et vérités sur les aliments (Fayard), a accepté de nous aider à remplir notre chariot en déjouant les pièges de la malbouffe.
Objectif : santé. Il ne s'agit pas seulement de manger moins gras, moins sucré, moins salé, mais aussi de limiter la chimie dans notre assiette.
Car, à moins de connaître par coeur les "apports nutritionnels journaliers recommandés" et de comprendre le nom de toutes les substances ajoutées dans les denrées transformées, décrypter la liste des ingrédients qui figurent sur les étiquettes ressemble à une gageure.



Arômes, colorants (E100 à E180), conservateurs (E200 à E297), émulsifiants, épaississants, texturants (E400 à E495), exhausteurs de goût (E620 à E650), agents d'enrobage, édulcorants, stabilisants, pesticides... L'accumulation et l'association de tous ces additifs ont fini par créer, selon le nutritionniste, "des risques non maîtrisés sur la santé". Les enfants s'habituent au goût chimique des aliments, le tout sur fond de progression constante de l'obésité, du diabète et des maladies cardio-vasculaires. "Notre alimentation s'est plus transformée ces quarante dernières années qu'en vingt siècles", résume le docteur Chevallier. Jamais l'offre alimentaire n'a été aussi riche, la conservation des aliments aussi sûre, jamais les emballages n'ont affiché autant d'allégations "santé" ("riche
en fer, en calcium", "pauvre en matières grasses", "bon pour la croissance") mais jamais la médecine et le grand public ne se sont autant interrogés sur le contenu de nos assiettes.


[b:bb62327]DÉSESPOIR AU RAYON PETIT-DÉJEUNER[/b:bb62327]


Au rayon des snacks pour l'apéritif, le médecin passe son chemin. "36 grammes de lipides pour 100 grammes", résume-t-il en montrant une boîte de petits fours au gouda et en fuyant les étagères de chips. Que faut-il prendre ? "Raisins de Corinthe, olives, noix ou petites tomates", conseille-t-il.
Au rayon épicerie, seules les huiles de colza, de noix et d'olive extra-vierges trouvent grâce à ses yeux ainsi que les boîtes de tomates entières pelées. Pas question d'opter pour des sauces prêtes à l'emploi, de la purée en sachet ou des mayonnaises allégées. Quant aux soupes industrielles, "bien regarder le taux de lipides".

Au rayon petit-déjeuner, désespoir : les interminables rangées de céréales sucrées, chocolatées, bourrées d'arômes et de sirop de glucose (ou pire : de glucose-fructose) posent, selon lui, "un vrai problème".
Quant aux biscuits et viennoiseries industriels, "la liste des ingrédients est beaucoup trop longue pour ne pas être suspecte". Zoom sur un paquet de "brioche tranchée", où l'on explique que les céréales, "dont les brioches", sont la base indispensable de l'alimentation. Commentaire du médecin : "Il est bien indiqué qu'il y a 54 % de farine, mais lorsqu'il s'agit du sirop de glucose, des émulsifiants, des arômes et des colorants, les proportions ne sont plus affichées."

Dans les linéaires de produits frais, le tri est vite fait. Les nuggets et autres "grignotes" de poulet, les bâtonnets de crabe (sans crabe) et les saucisses faussement "100 % pur porc" lui "foutent les jetons" : on ne sait plus ce que l'on mange. Devant l'interminable rayon de yaourts, desserts lactés et margarines, le nutritionniste est radical. Rien de mieux qu'un yaourt nature que l'on aromatisera soi-même.
Quant aux margarines, pas la peine de se ruiner dans la "pro-active" à 6 euros : le beurre ou la margarine de base à 2 euros feront largement l'affaire.

Rien ne sert non plus d'espérer affiner sa ligne en choisissant des produits "light". Proposés depuis les années 1980, les produits allégés en sucre ou en matière grasse agiraient comme "des leurres pour le cerveau". "Ils perturbent le contrôle de la faim, peuvent renforcer l'appétit pour le sucré et finalement entraîner une surconsommation alimentaire compensatrice", explique le docteur Chevallier. Bref, pour sa santé, mais aussi pour le porte-monnaie - l'"allégé" est souvent plus cher que l'"original" -, autant mélanger un peu d'eau dans sa vinaigrette si on veut vraiment la rendre plus légère.

En somme, il faudrait "réorienter son alimentation". D'abord, fuir les produits à l'interminable liste d'ingrédients.
Ensuite, limiter sa consommation d'aliments transformés : presser ses oranges le matin, aromatiser son yaourt avec une confiture maison, prendre une boîte de tomates entières pelées pour assaisonner ses pâtes plutôt qu'une sauce industrielle bourrée de lipides. Pour les enfants, donner du pain et du chocolat, plus une compote maison pour le goûter, de la viande et du poisson plutôt qu'un "cordon bleu pané", augmenter sa ration quotidienne de fruits et légumes, etc.

Les enfants élevés aux céréales le matin, aux nuggets à midi, aux biscuits fourrés à 4 heures et aux chips et boissons sucrées gazeuses devant la télé seraient les malades de demain. Pour l'heure, certains additifs alimentaires comme les colorants artificiels sont accusés, selon une étude britannique publiée en septembre dans The Lancet, de favoriser l'hyperactivité infantile.

Et ne dites pas au docteur Chevallier que ses recettes coûtent cher. Même en termes de pouvoir d'achat, le consommateur aurait tout à gagner à limiter l'alimentation "complexifiée" et "suremballée". "Que ta nourriture soit ton premier médicament", disait Hippocrate, père de la médecine moderne. Cette phrase n'a pas pris une ride.

Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du Monde du 23.01.08.
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Une humanité plus carnivore, un risque pour la santé et l'environnement

2008-01-23

PARIS (Source vérifiée)

La consommation de produits animaux, qui devrait augmenter de 50% d'ici 2020, selon l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), comporte d'importants risques sanitaires et met en péril les écosystèmes, soulignent des experts.

L'augmentation de la consommation de viande à l'échelle de la planète est surtout le fait des économies émergentes, au premier rang desquelles la Chine et l'Inde, et se traduit par des transports de plus en plus nombreux de produits animaux.

"Il y a des risques sanitaires supplémentaires, car les produits vont circuler plus vite que les temps d'incubation des maladies", constate Jean-Luc Angot, directeur-général adjoint de l'OIE.

Parmi les facteurs d'apparition ou de réémergence de nouvelles pathologies, on compte aussi le réchauffement climatique, la modification des écosystèmes ou le changement des habitudes alimentaires.

"La fièvre catarrhale ovine (ou maladie de la langue bleue) sévit dans des régions où ne la connaissait pas auparavant, comme dans le nord de l'Europe, alors qu'on la considérait jusqu'ici comme tropicale", rappelle M. Angot.

Le bouleversement des écosystèmes expose l'homme et les animaux d'élevage à de nouveaux agents pathogènes. A la fin des années 1990, la déforestation en Malaisie a fait sortir de la forêt des chauves-souris frugivores qui ont contaminé des porcs, conduisant à l'éradication du cheptel porcin de ce pays et provoquant 300 morts humaines.

Les fièvres hémorragiques comme Ebola sont également liées aux contacts entre le singe et l'homme consécutifs à la déforestation en Afrique.

Au chapitre des habitudes alimentaires, le virus du sida pourrait avoir contaminé l'homme en franchissant la barrière d'espèce à cause de la consommation de viande de singe, selon une hypothèse sérieuse qui n'a toutefois pas encore été scientifiquement prouvée.

L'augmentation du nombre de volailles accroît le risque qu'un virus de la grippe aviaire réussisse un jour, au fil de mutations successives, à devenir efficacement transmissible d'homme à homme, ce qui n'est actuellement pas être le cas avec la souche hautement pathogène H5N1.

D'une manière générale, "le développement de l'élevage industriel en Asie du Sud-Est, en Chine et en Inde, à la porte des villes apporte des problèmes d'hyperconcentration, de non-gestion des déjections, de risques sanitaires", constate André Pfimlin, responsable recherche et développement de l'Institut de l'élevage à Paris.

Fin 2006, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a calculé dans un rapport que les bovins produisent plus de gaz à effet de serre que les voitures, le méthane qu'ils rejettent et le protoxyde d'azote de leurs déjections étant beaucoup plus réchauffant que le CO2.

Ce rapport a aussi mis en évidence qu'une grande part de ces émissions était le fait de l'élevage pastoral, pratiqué par des populations très pauvres du Sahel ou d'Asie centrale qui dépendent du bétail pour leur survie.

La marge de manoeuvre est faible pour réduire les émissions de méthane, mais "si tous les systèmes d'élevage optimisaient leurs déjections, leurs engrais de ferme, ils gagneraient en argent et réduiraient le risque de pollution pour l'eau et pour l'air", selon M. Pfimlin.

Dans les zones tropicales, la production de viande réduit aussi les "puits de carbone" (qui stockent le CO2 dans la végétation). "Quand on brûle la forêt, au Brésil, en Amérique centrale mais aussi en Indonésie, on fait très souvent de l'élevage, et aussi du soja" qui sert à nourrir les cochons et les volailles, explique cet expert..
Une humanité plus carnivore, un risque pour la santé et l'environnement
2008-01-23 10:49:24
PARIS (AFP)

© AFP

Une femme mange un hamburger à Pékin le 10 juillet 2007La consommation de produits animaux, qui devrait augmenter de 50% d'ici 2020, selon l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), comporte d'importants risques sanitaires et met en péril les écosystèmes, soulignent des experts.

L'augmentation de la consommation de viande à l'échelle de la planète est surtout le fait des économies émergentes, au premier rang desquelles la Chine et l'Inde, et se traduit par des transports de plus en plus nombreux de produits animaux.

"Il y a des risques sanitaires supplémentaires, car les produits vont circuler plus vite que les temps d'incubation des maladies", constate Jean-Luc Angot, directeur-général adjoint de l'OIE.

Parmi les facteurs d'apparition ou de réémergence de nouvelles pathologies, on compte aussi le réchauffement climatique, la modification des écosystèmes ou le changement des habitudes alimentaires.

"La fièvre catarrhale ovine (ou maladie de la langue bleue) sévit dans des régions où ne la connaissait pas auparavant, comme dans le nord de l'Europe, alors qu'on la considérait jusqu'ici comme tropicale", rappelle M. Angot.

© AFP

Pièces de viande lors d'une foire spécialisée à Düsseldorf en Allemagne le 24 septembre 2006Le bouleversement des écosystèmes expose l'homme et les animaux d'élevage à de nouveaux agents pathogènes. A la fin des années 1990, la déforestation en Malaisie a fait sortir de la forêt des chauves-souris frugivores qui ont contaminé des porcs, conduisant à l'éradication du cheptel porcin de ce pays et provoquant 300 morts humaines.

Les fièvres hémorragiques comme Ebola sont également liées aux contacts entre le singe et l'homme consécutifs à la déforestation en Afrique.

Au chapitre des habitudes alimentaires, le virus du sida pourrait avoir contaminé l'homme en franchissant la barrière d'espèce à cause de la consommation de viande de singe, selon une hypothèse sérieuse qui n'a toutefois pas encore été scientifiquement prouvée.

L'augmentation du nombre de volailles accroît le risque qu'un virus de la grippe aviaire réussisse un jour, au fil de mutations successives, à devenir efficacement transmissible d'homme à homme, ce qui n'est actuellement pas être le cas avec la souche hautement pathogène H5N1.

D'une manière générale, "le développement de l'élevage industriel en Asie du Sud-Est, en Chine et en Inde, à la porte des villes apporte des problèmes d'hyperconcentration, de non-gestion des déjections, de risques sanitaires", constate André Pfimlin, responsable recherche et développement de l'Institut de l'élevage à Paris.

Fin 2006, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a calculé dans un rapport que les bovins produisent plus de gaz à effet de serre que les voitures, le méthane qu'ils rejettent et le protoxyde d'azote de leurs déjections étant beaucoup plus réchauffant que le CO2.

Ce rapport a aussi mis en évidence qu'une grande part de ces émissions était le fait de l'élevage pastoral, pratiqué par des populations très pauvres du Sahel ou d'Asie centrale qui dépendent du bétail pour leur survie.

La marge de manoeuvre est faible pour réduire les émissions de méthane, mais "si tous les systèmes d'élevage optimisaient leurs déjections, leurs engrais de ferme, ils gagneraient en argent et réduiraient le risque de pollution pour l'eau et pour l'air", selon M. Pfimlin.

Dans les zones tropicales, la production de viande réduit aussi les "puits de carbone" (qui stockent le CO2 dans la végétation). "Quand on brûle la forêt, au Brésil, en Amérique centrale mais aussi en Indonésie, on fait très souvent de l'élevage, et aussi du soja" qui sert à nourrir les cochons et les volailles, explique cet expert..
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*** Message édité par Domi le 23/01/2008 17:11 ***
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Message par Moulin à rata »

Message original: Domi
Manger sain ? Plus facile à dire qu'à faire
Pas faux...
Il ne s'agit pas seulement de manger moins gras, moins sucré, moins salé, mais aussi de limiter la chimie dans notre assiette.
Bien d'accord et ça rejoins la première phrase...
Au rayon des snacks pour l'apéritif, le médecin passe son chemin. "36 grammes de lipides pour 100 grammes"
Ah la vache ! :what:
Ensuite, limiter sa consommation d'aliments transformés : presser ses oranges le matin
Ben voyons... J'ai le temps de faire ça moi tiens...

Rien de très nouveau sous le soleil avec cet article mais c'est vrai qu'il faut tout vérifier pour bien manger. Les fruits et les légumes c'est vrai qu'il faut en consommer un maximum mais on n'a pas tous le temps d'aller au marché et les produits de grands magasins sont pourris en 2 jours ::( Bref, c'est pas facile de manger sain !
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Message par lionel »

Ca se gave combien de temps un chomeur ? :pilote:

Bon, j'en profite pour signaler au Beuillot, qui pratique beaucoup cela, et qui n'est pas le seul, que dans le nouveau forum, on ne pourra pas centrer les images. (Le texte non plus, d'ailleurs.) C'est donc une habitude à perdre. Merci pour votre attention. :invis:






*** Message édité par lionel le 24/01/2008 12:42 ***
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Message par Murie »

Message original: lionel
Ca se gave combien de temps un chomeur ? :pilote:

dans le nouveau forum, on ne pourra pas centrer les images. (Le texte non plus, d'ailleurs.)
Mais c'est terrible, ça... Qu'est-ce qu'on va devenir ?

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Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon :invis:
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lionel
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Message par lionel »

Vous allez passer à gauche ! :gne:
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