SOS planète
- Domi
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[size=12:bb59868][b:bb59868]La déforestation de la planète prend des proportions alarmantes[/b:bb59868][/size:bb59868]
LE MONDE | 25.05.05 • Mis à jour le 08.01.08
Une course de vitesse est engagée à l'échelle planétaire pour préserver un bien commun universel : les millions de kilomètres carrés de forêts qui contribuent à l'équilibre de la nature et du climat.
Au rythme actuel, plus de 140 000 km2 de forêts sont détruits chaque année, soit à peu près la superficie de la Grèce. Mercredi 25 mai, à New York, lors de la 5e édition du Forum sur les forêts des Nations unies (UNFF), la Banque mondiale et le World Wildlife Fund (WWF) réunis au sein de l'Alliance pour la forêt (Forest Alliance) ont à nouveau tiré la sonnette d'alarme.
"Les forêts à haute valeur écologique et économique comme les forêts boréales de l'extrême orient russe, celles des basses terres de Sumatra, les forêts tropicales d'Amazonie et du Congo sont en train de disparaître sous l'effet d'abattages sauvages et des coupes illégales ou peu réglementés ainsi que du défrichage agricole" , affirme le directeur général du WWF, Claude Martin.
Les chiffres sont là : 280 000 m2 de forêts disparaissent chaque minute. L'idée de l'Alliance est d'étendre les zones protégées et d'améliorer la gestion des sites pour réduire le rythme de déforestation de 10 % d'ici à 2010. Avec pour ultime objectif, la définition de règles du jeu communes suffisamment claires pour préserver le patrimoine forestier mondial.
L'or vert, d'Amazonie, d'Indonésie ou d'Afrique est exploité, ou plutôt surexploité, de façon anarchique depuis des années. Et l'existence de zones protégées — 500 000 km2, soit la surface de la France, ont été créés en 8 ans grâce aux financements de l'Alliance — n'est pas un garde-fou suffisant.
En Afrique par exemple, les dégradations, les coupes illégales, le commerce incontrôlé du gibier de la savane et les saignées creusées pour extraire du minerai persistent même dans les zones protégées.
L'Indonésie, avec son million de kilomètres carrés de forêts, abrite selon le WWF, la biodiversité la plus riche du monde. Ces forêts procurent non seulement un habitat pour la faune et la flore mais jouent un rôle pivot dans le développement économique et la subsistance des ruraux pauvres.
Malgré cela, l'Indonésie a perdu plus du quart de sa forêt en cinquante ans. Des programmes sont en cours pour créer des cadres juridiques réglementant les coupes.
La mauvaise gouvernance, la concurrence sauvage, les luttes de pouvoirs et une vision économique à court terme ralentissent les progrès.
Surtout, la carte économique mondiale est en train de changer avec l'émergence de grandes puissances du sud, comme l'Inde et la Chine, très consommatrices de bois et dont il faut tenir compte dans la stratégie globale. Le marché chinois pour le bois industriel, la pâte et le papier est le deuxième du monde après les Etats-Unis.
Une étude du WWF publiée en 2004 a fait apparaître que les plantations et les forêts chinoises avaient produit environ 79 millions de m3 de bois à usage industriel en 2003, soit moins de la moitié des 173 millions consommés par les industries du pays.
I[b:bb59868]NDUSTRIE PARALLÈLE[/b:bb59868]
Selon le WWF, la Chine continuera à connaître un sérieux déficit dans ce domaine au cours des prochaines décennies, et devra mettre le turbo dans ses importations.
Cette demande risque de stimuler le développement d'entreprises d'abattage forestier dans des régions frontalières sans contrôle, dit l'Alliance, entraînant une industrie parallèle illégale et dangereuse pour l'environnement.
Dangereuse pour l'environnement, la biodiversité, le climat, la déforestation a non seulement un impact négatif sur les populations rurales mais touche les populations urbaines qui dépendent des forêts pour l'approvisionnement en eau potable.
Selon le WWF, c'est le cas de plus d'un tiers des 105 plus grandes villes du monde — y compris New York, Djakarta, Tokyo, Mumbai, Rio de Janeiro, Los Angeles, Barcelone, Nairobi et Melbourne.
La mise en garde lancée à New York par la Banque mondiale et le WWF rappelle à la communauté internationale qu'il faut agir vite. La préservation de l'environnement, et donc de la forêt, est un des huit objectifs du Millénaire, lancé en 2000 par les Nations unies. Les études de la Banque mondiale évaluent à 15 milliards de dollars le manque à gagner que les débitages illégaux font perdre aux budgets des pays en développement. "Cet argent pourrait servir aux gouvernements des pays pauvres pour améliorer les services sociaux et la santé. Ces pratiques doivent cesser" , dit Ian Johnson, le vice-président de la Banque mondiale.
Babette Stern
Article paru dans l'édition du Monde du 26.05.05. Toujours d'actualité!!!
http://www.lemonde.fr:80/web/article/0, ... 135,0.html
LE MONDE | 25.05.05 • Mis à jour le 08.01.08
Une course de vitesse est engagée à l'échelle planétaire pour préserver un bien commun universel : les millions de kilomètres carrés de forêts qui contribuent à l'équilibre de la nature et du climat.
Au rythme actuel, plus de 140 000 km2 de forêts sont détruits chaque année, soit à peu près la superficie de la Grèce. Mercredi 25 mai, à New York, lors de la 5e édition du Forum sur les forêts des Nations unies (UNFF), la Banque mondiale et le World Wildlife Fund (WWF) réunis au sein de l'Alliance pour la forêt (Forest Alliance) ont à nouveau tiré la sonnette d'alarme.
"Les forêts à haute valeur écologique et économique comme les forêts boréales de l'extrême orient russe, celles des basses terres de Sumatra, les forêts tropicales d'Amazonie et du Congo sont en train de disparaître sous l'effet d'abattages sauvages et des coupes illégales ou peu réglementés ainsi que du défrichage agricole" , affirme le directeur général du WWF, Claude Martin.
Les chiffres sont là : 280 000 m2 de forêts disparaissent chaque minute. L'idée de l'Alliance est d'étendre les zones protégées et d'améliorer la gestion des sites pour réduire le rythme de déforestation de 10 % d'ici à 2010. Avec pour ultime objectif, la définition de règles du jeu communes suffisamment claires pour préserver le patrimoine forestier mondial.
L'or vert, d'Amazonie, d'Indonésie ou d'Afrique est exploité, ou plutôt surexploité, de façon anarchique depuis des années. Et l'existence de zones protégées — 500 000 km2, soit la surface de la France, ont été créés en 8 ans grâce aux financements de l'Alliance — n'est pas un garde-fou suffisant.
En Afrique par exemple, les dégradations, les coupes illégales, le commerce incontrôlé du gibier de la savane et les saignées creusées pour extraire du minerai persistent même dans les zones protégées.
L'Indonésie, avec son million de kilomètres carrés de forêts, abrite selon le WWF, la biodiversité la plus riche du monde. Ces forêts procurent non seulement un habitat pour la faune et la flore mais jouent un rôle pivot dans le développement économique et la subsistance des ruraux pauvres.
Malgré cela, l'Indonésie a perdu plus du quart de sa forêt en cinquante ans. Des programmes sont en cours pour créer des cadres juridiques réglementant les coupes.
La mauvaise gouvernance, la concurrence sauvage, les luttes de pouvoirs et une vision économique à court terme ralentissent les progrès.
Surtout, la carte économique mondiale est en train de changer avec l'émergence de grandes puissances du sud, comme l'Inde et la Chine, très consommatrices de bois et dont il faut tenir compte dans la stratégie globale. Le marché chinois pour le bois industriel, la pâte et le papier est le deuxième du monde après les Etats-Unis.
Une étude du WWF publiée en 2004 a fait apparaître que les plantations et les forêts chinoises avaient produit environ 79 millions de m3 de bois à usage industriel en 2003, soit moins de la moitié des 173 millions consommés par les industries du pays.
I[b:bb59868]NDUSTRIE PARALLÈLE[/b:bb59868]
Selon le WWF, la Chine continuera à connaître un sérieux déficit dans ce domaine au cours des prochaines décennies, et devra mettre le turbo dans ses importations.
Cette demande risque de stimuler le développement d'entreprises d'abattage forestier dans des régions frontalières sans contrôle, dit l'Alliance, entraînant une industrie parallèle illégale et dangereuse pour l'environnement.
Dangereuse pour l'environnement, la biodiversité, le climat, la déforestation a non seulement un impact négatif sur les populations rurales mais touche les populations urbaines qui dépendent des forêts pour l'approvisionnement en eau potable.
Selon le WWF, c'est le cas de plus d'un tiers des 105 plus grandes villes du monde — y compris New York, Djakarta, Tokyo, Mumbai, Rio de Janeiro, Los Angeles, Barcelone, Nairobi et Melbourne.
La mise en garde lancée à New York par la Banque mondiale et le WWF rappelle à la communauté internationale qu'il faut agir vite. La préservation de l'environnement, et donc de la forêt, est un des huit objectifs du Millénaire, lancé en 2000 par les Nations unies. Les études de la Banque mondiale évaluent à 15 milliards de dollars le manque à gagner que les débitages illégaux font perdre aux budgets des pays en développement. "Cet argent pourrait servir aux gouvernements des pays pauvres pour améliorer les services sociaux et la santé. Ces pratiques doivent cesser" , dit Ian Johnson, le vice-président de la Banque mondiale.
Babette Stern
Article paru dans l'édition du Monde du 26.05.05. Toujours d'actualité!!!
http://www.lemonde.fr:80/web/article/0, ... 135,0.html
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Les cages de batteries seront bien interdites dès 2012 dans l'UE
08/01/2008
La Commission européenne a écarté mardi tout report de l'interdiction des cages de batteries pour poules pondeuses programmée pour 2012 en Europe.
S'appuyant sur un rapport synthétisant plusieurs études scientifiques, l'exécutif européen estime que la mesure, adoptée en 1999 par les ministres européens, sera globalement positive pour les animaux et le secteur.
Cette prise de position de la Commission européenne met un terme aux craintes formulées ces derniers mois par les défenseurs des animaux, lesquels redoutaient un report de la mesure, comme le réclamait une partie des producteurs européens d'oeufs.
La directive bannira dans toute l'Europe le recours aux cages de batteries, dont la superficie ne dépasse pas parfois celle d'une feuille A4. A partir de 2012, les gallinacés européens devront soit être élevés en libre-parcours, ou dans des cages offrant une superficie de 750 cm2 par poule.
C'est aux différents Etats membres de l'UE qu'il appartiendra de définir les modes autorisés sur leur territoire.
Dans un communiqué diffusé mardi, l'association belge Gaïa a appelé le gouvernement à se décider sur ce point avant 2010. (FLO)
http://www.levif.be/belga/generale/78-6 ... -l-ue.html
*** Message édité par Domi le 09/01/2008 15:22 ***
08/01/2008
La Commission européenne a écarté mardi tout report de l'interdiction des cages de batteries pour poules pondeuses programmée pour 2012 en Europe.
S'appuyant sur un rapport synthétisant plusieurs études scientifiques, l'exécutif européen estime que la mesure, adoptée en 1999 par les ministres européens, sera globalement positive pour les animaux et le secteur.
Cette prise de position de la Commission européenne met un terme aux craintes formulées ces derniers mois par les défenseurs des animaux, lesquels redoutaient un report de la mesure, comme le réclamait une partie des producteurs européens d'oeufs.
La directive bannira dans toute l'Europe le recours aux cages de batteries, dont la superficie ne dépasse pas parfois celle d'une feuille A4. A partir de 2012, les gallinacés européens devront soit être élevés en libre-parcours, ou dans des cages offrant une superficie de 750 cm2 par poule.
C'est aux différents Etats membres de l'UE qu'il appartiendra de définir les modes autorisés sur leur territoire.
Dans un communiqué diffusé mardi, l'association belge Gaïa a appelé le gouvernement à se décider sur ce point avant 2010. (FLO)
http://www.levif.be/belga/generale/78-6 ... -l-ue.html
*** Message édité par Domi le 09/01/2008 15:22 ***
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Une truie phosphorescente donne naissance à deux cochonnets lumineux
2008-01-09
PEKIN (Source vérifiée)
une truie transgénique phosphorescente a donné naissance à deux cochonnets qui peuvent également émettre une lumière verte en pleine obscurité, ont indiqué mercredi les médias chinois.
La truie est l'un des trois cochons qui, alors qu'ils étaient embryons, s'étaient vu injecter une protéine verte phosphorescente, par des chercheurs du nord-est de la Chine, à la fin de l'annnée 2006, a expliqué l'agence officielle Chine Nouvelle.
Au total, la truie a donné naissance à 11 petits, mais seulement deux sont également phosphorescents.
"Le groin et les langues des deux cochonnets émettent une lumière verte lorsqu'ils sont sous des ultraviolets, ce qui indique que la technique de reproduction des cochons transgéniques via transfert nucléaire est mûre", a affirmé Liu Zhonghua, professeur à l'Université agricole du nord-est, à Harbin.
M. Liu a jugé que cela pouvait permettre d'espérer de disposer de "cochons spéciaux pour fournir à l'avenir des organes pour des opérations de transplantations pour les humains".
Le transfert nucléaire consiste à retirer l'ADN contenu dans le noyau dune cellule pour l'insérer dans un ovule dont on a préalablement retiré le noyau, ce qui est une technique de clonage.
Selon Chine Nouvelle, l'équipe de M. Liu utilise une technologie employée auparavant par des scientifiques américains, japonais et sud-coréens.
En janvier 2006, des chercheurs taïwanais avaient fait naître trois cochons phosphorescents, qui viraient au vert dans le noir.
Ils avaient parlé d'une percée "très importante" dans la recherche sur les cellules souches, en particulier pour suivre le développement de tissus quand des cellules souches sont employées pour générer de nouveaux organes humains destinés à en remplacer d'autres déficients.
2008-01-09
PEKIN (Source vérifiée)
une truie transgénique phosphorescente a donné naissance à deux cochonnets qui peuvent également émettre une lumière verte en pleine obscurité, ont indiqué mercredi les médias chinois.
La truie est l'un des trois cochons qui, alors qu'ils étaient embryons, s'étaient vu injecter une protéine verte phosphorescente, par des chercheurs du nord-est de la Chine, à la fin de l'annnée 2006, a expliqué l'agence officielle Chine Nouvelle.
Au total, la truie a donné naissance à 11 petits, mais seulement deux sont également phosphorescents.
"Le groin et les langues des deux cochonnets émettent une lumière verte lorsqu'ils sont sous des ultraviolets, ce qui indique que la technique de reproduction des cochons transgéniques via transfert nucléaire est mûre", a affirmé Liu Zhonghua, professeur à l'Université agricole du nord-est, à Harbin.
M. Liu a jugé que cela pouvait permettre d'espérer de disposer de "cochons spéciaux pour fournir à l'avenir des organes pour des opérations de transplantations pour les humains".
Le transfert nucléaire consiste à retirer l'ADN contenu dans le noyau dune cellule pour l'insérer dans un ovule dont on a préalablement retiré le noyau, ce qui est une technique de clonage.
Selon Chine Nouvelle, l'équipe de M. Liu utilise une technologie employée auparavant par des scientifiques américains, japonais et sud-coréens.
En janvier 2006, des chercheurs taïwanais avaient fait naître trois cochons phosphorescents, qui viraient au vert dans le noir.
Ils avaient parlé d'une percée "très importante" dans la recherche sur les cellules souches, en particulier pour suivre le développement de tissus quand des cellules souches sont employées pour générer de nouveaux organes humains destinés à en remplacer d'autres déficients.
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Le calvaire des animaux de la ferme
par Pierre Boulanger
L'émission La Semaine verte a rediffusé le 30 décembre dernier un reportage sur l'élevage du porc au Québec.
Pour étayer les propos sur cette production, on nous a montré à plusieurs reprises la piètre qualité de vie de ces millions de porcs qui vivent entassés dans des enclos sombres sans jamais pouvoir aller à l'extérieur ou pire encore qui sont emprisonnés dans des stalles individuelles pendant des mois.
Dans ces cages, les porcs ne peuvent effectuer aucun mouvement, si ce n'est se lever ou se coucher sur un sol inconfortable.
Il leur est même impossible de se retourner. Ces animaux ont pourtant des pattes pour marcher et un instinct d'exploration très développé.
Ce ne sont pas des plantes ! Il faut savoir aussi que les porcelets sont castrés sans anesthésie. Cela est très douloureux.
La très grande majorité des poules pondeuses vivent dans des cages exigües où elles n'ont qu'un minuscule espace pour vivre, impossible de marcher ou d'étendre les ailes.
Elles passent leurs vies sous un éclairage artificiel pour maximiser la production d'oeufs qui seront offerts au plus bas prix possible.
L'automne dernier, les médias nous rappelaient les conditions de vie pitoyables endurées par des milliers de canards qui sont gavés pour produire le foie gras, mets raffiné en mauvais traitements.
Voilà trois exemples parmi tant d'autres tout aussi déplorables.
À l'instar de plusieurs pays européens, le gouvernement du Québec devrait légiférer le plus rapidement possible afin que cessent ces pratiques inacceptables et contre nature et aider nos éleveurs à opérer ce changement dans leurs façons de faire.
En attendant, les consommateurs ne peuvent plus faire semblant que l'élevage intensif des animaux de ferme est une activité obscure sur laquelle on ne peut avoir aucune influence.
Il faut accepter de payer plus cher pour assurer une meilleure qualité de vie aux animaux sinon on devient complice des nombreux maux que subissent injustement ces pauvres bêtes.
Il y a présentement des oeufs de poules en liberté offerts dans tous les grands magasins avec le logo de la traçabilité. Chaque Å“uf est numéroté.
C'est une information sur la provenance de ces oeufs produits au Québec. Il y a des producteurs de viande bio qui assurent le bien-être de l'animal tout en offrant une viande de très grande qualité.
Devant la maltraitance généralisée des animaux de ferme, il n'y a plus que deux choix possibles: devenir végétarien ou acheter de la viande bio.
Solange Viau, résidante de LaSalle et enseignante à la maternelle ____________________
par Pierre Boulanger
L'émission La Semaine verte a rediffusé le 30 décembre dernier un reportage sur l'élevage du porc au Québec.
Pour étayer les propos sur cette production, on nous a montré à plusieurs reprises la piètre qualité de vie de ces millions de porcs qui vivent entassés dans des enclos sombres sans jamais pouvoir aller à l'extérieur ou pire encore qui sont emprisonnés dans des stalles individuelles pendant des mois.
Dans ces cages, les porcs ne peuvent effectuer aucun mouvement, si ce n'est se lever ou se coucher sur un sol inconfortable.
Il leur est même impossible de se retourner. Ces animaux ont pourtant des pattes pour marcher et un instinct d'exploration très développé.
Ce ne sont pas des plantes ! Il faut savoir aussi que les porcelets sont castrés sans anesthésie. Cela est très douloureux.
La très grande majorité des poules pondeuses vivent dans des cages exigües où elles n'ont qu'un minuscule espace pour vivre, impossible de marcher ou d'étendre les ailes.
Elles passent leurs vies sous un éclairage artificiel pour maximiser la production d'oeufs qui seront offerts au plus bas prix possible.
L'automne dernier, les médias nous rappelaient les conditions de vie pitoyables endurées par des milliers de canards qui sont gavés pour produire le foie gras, mets raffiné en mauvais traitements.
Voilà trois exemples parmi tant d'autres tout aussi déplorables.
À l'instar de plusieurs pays européens, le gouvernement du Québec devrait légiférer le plus rapidement possible afin que cessent ces pratiques inacceptables et contre nature et aider nos éleveurs à opérer ce changement dans leurs façons de faire.
En attendant, les consommateurs ne peuvent plus faire semblant que l'élevage intensif des animaux de ferme est une activité obscure sur laquelle on ne peut avoir aucune influence.
Il faut accepter de payer plus cher pour assurer une meilleure qualité de vie aux animaux sinon on devient complice des nombreux maux que subissent injustement ces pauvres bêtes.
Il y a présentement des oeufs de poules en liberté offerts dans tous les grands magasins avec le logo de la traçabilité. Chaque Å“uf est numéroté.
C'est une information sur la provenance de ces oeufs produits au Québec. Il y a des producteurs de viande bio qui assurent le bien-être de l'animal tout en offrant une viande de très grande qualité.
Devant la maltraitance généralisée des animaux de ferme, il n'y a plus que deux choix possibles: devenir végétarien ou acheter de la viande bio.
Solange Viau, résidante de LaSalle et enseignante à la maternelle ____________________
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L'économie durable peut sauver la planète
Selon les auteurs du rapport 2008 sur l'état de la planète, il y a de bonnes raisons d'être optimiste. Le défi du réchauffement climatique peut être surmonté.
En 253 pages,
le rapport affirme que le monde des affaires, les gouvernements et les ONG sont en train «d'inventer la première économie durable que le monde ait connu».
Et dans ce domaine, certains modes de gestion communautaires existant en Suisse peuvent servir d'exemples.
Le ton adopté par l'Institut Worldwatch tranche nettement avec celui - nettement plus pessimiste - des rapports du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental des Nations Unies sur l'évolution du climat.
swissinfo: Selon votre rapport, certaines compagnies multinationales s'éloignent du pur capitalisme marchand et adoptent de nouvelles valeurs, qui incluent de nombreux objectifs de développement durable. On pourrait ainsi éviter la catastrophe économique et environnementale?
Christopher Flavin: Il n'est pas inconcevable qu'en termes de changement climatique, nous ayons déjà franchi un seuil critique. Personnellement, je pense que nous devons faire l'hypothèse que ce n'est pas le cas, mais que nous en sommes très près.
Il est donc de toute première urgence d'orienter l'économie dans une nouvelle direction.
swissinfo: Le rapport préconise une gestion commune des ressources, par exemple sur le modèle des pâturages communautaires dans les Alpes suisses. Comment ce type de gestion peut-il promouvoir la durabilité ?
C.F.: Nos ressources les plus importantes sont évidemment les océans et l'atmosphère, et sans une certaine mesure les forêts tropicales, qui n'appartiennent ni à un pays ni à une compagnie.
Imaginer des moyens de gérer effectivement et efficacement ce qui n'appartient à personne en particulier est une des clefs du problème.
Et je pense que ce qui a été réussi à une toute petite échelle en Suisse et dans d'autres régions doit être étendu à l'échelle globale.
swissinfo: Worldwatch semble considérer le nucléaire comme une option pour remplacer les centrales électriques qui émettent du CO2.
Pensez-vous vraiment que cette solution est acceptable pour les défenseurs de l'environnement?
C.F.: Non. Nous ne soutenons pas l'énergie nucléaire et nous avons attiré l'attention sur les nombreux problèmes qu'elle pose. Personnellement, je pense qu'elle ne peut au mieux constituer qu'une toute petite partie de la solution au problème climatique.
Pour nous, le meilleur moyen de remplacer à large échelle les combustibles fossiles sera de développer les énergies renouvelables. A elle seule, l'énergie éolienne a bien plus de potentiel que le nucléaire.
Christopher Flavin. (Keystone Archive)
swissinfo: Dans la préface de ce rapport 2008 sur l'état de la planète, vous écrivez que l'interaction entre technologie, investissement privé et réforme politique pourrait signifier le début d'une mutation majeure des marchés de l'énergie. Cela sera-t-il suffisant ?
C.F.: Nous sommes à la fois pessimistes et optimistes.
Je pense vraiment que nous sommes à la veille d'une révolution énergétique et que dans cinq ou dix ans, les marchés devraient être très différents de ce que nous connaissons aujourd'hui, avec une domination réelle de certaines de ces nouvelles technologies.
Mais il y a tellement à faire pour remplacer ces énergies fossiles qui aujourd'hui sont encore totalement dominantes que quelle que soit la vitesse à laquelle les choses changent, il y a toujours le risque que ce ne soit pas assez rapide.
Ce que disent les scientifiques du GIEC et la plupart des gouvernements, c'est que nous devons adapter ce qui existe au lieu de tout laisser aller, comme cela a été le cas jusqu'ici.
Le problème avec ces adaptations, c'est qu'il y a tellement à faire et que les incertitudes sont si énormes... J'ai peur qu'il ne soit très difficile de construire une volonté politique. Il est peut-être trop tard pour éviter certaines catastrophes, mais si nous laissons les choses aller, cela ne pourra être que pire.
Interview swissinfo: Dale Bechtel
(Traduction et adaptation de l'anglais: Marc-André Miserez)
Selon les auteurs du rapport 2008 sur l'état de la planète, il y a de bonnes raisons d'être optimiste. Le défi du réchauffement climatique peut être surmonté.
En 253 pages,


Et dans ce domaine, certains modes de gestion communautaires existant en Suisse peuvent servir d'exemples.
Le ton adopté par l'Institut Worldwatch tranche nettement avec celui - nettement plus pessimiste - des rapports du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental des Nations Unies sur l'évolution du climat.
swissinfo: Selon votre rapport, certaines compagnies multinationales s'éloignent du pur capitalisme marchand et adoptent de nouvelles valeurs, qui incluent de nombreux objectifs de développement durable. On pourrait ainsi éviter la catastrophe économique et environnementale?
Christopher Flavin: Il n'est pas inconcevable qu'en termes de changement climatique, nous ayons déjà franchi un seuil critique. Personnellement, je pense que nous devons faire l'hypothèse que ce n'est pas le cas, mais que nous en sommes très près.
Il est donc de toute première urgence d'orienter l'économie dans une nouvelle direction.
swissinfo: Le rapport préconise une gestion commune des ressources, par exemple sur le modèle des pâturages communautaires dans les Alpes suisses. Comment ce type de gestion peut-il promouvoir la durabilité ?
C.F.: Nos ressources les plus importantes sont évidemment les océans et l'atmosphère, et sans une certaine mesure les forêts tropicales, qui n'appartiennent ni à un pays ni à une compagnie.
Imaginer des moyens de gérer effectivement et efficacement ce qui n'appartient à personne en particulier est une des clefs du problème.
Et je pense que ce qui a été réussi à une toute petite échelle en Suisse et dans d'autres régions doit être étendu à l'échelle globale.
swissinfo: Worldwatch semble considérer le nucléaire comme une option pour remplacer les centrales électriques qui émettent du CO2.
Pensez-vous vraiment que cette solution est acceptable pour les défenseurs de l'environnement?
C.F.: Non. Nous ne soutenons pas l'énergie nucléaire et nous avons attiré l'attention sur les nombreux problèmes qu'elle pose. Personnellement, je pense qu'elle ne peut au mieux constituer qu'une toute petite partie de la solution au problème climatique.
Pour nous, le meilleur moyen de remplacer à large échelle les combustibles fossiles sera de développer les énergies renouvelables. A elle seule, l'énergie éolienne a bien plus de potentiel que le nucléaire.
Christopher Flavin. (Keystone Archive)
swissinfo: Dans la préface de ce rapport 2008 sur l'état de la planète, vous écrivez que l'interaction entre technologie, investissement privé et réforme politique pourrait signifier le début d'une mutation majeure des marchés de l'énergie. Cela sera-t-il suffisant ?
C.F.: Nous sommes à la fois pessimistes et optimistes.
Je pense vraiment que nous sommes à la veille d'une révolution énergétique et que dans cinq ou dix ans, les marchés devraient être très différents de ce que nous connaissons aujourd'hui, avec une domination réelle de certaines de ces nouvelles technologies.
Mais il y a tellement à faire pour remplacer ces énergies fossiles qui aujourd'hui sont encore totalement dominantes que quelle que soit la vitesse à laquelle les choses changent, il y a toujours le risque que ce ne soit pas assez rapide.
Ce que disent les scientifiques du GIEC et la plupart des gouvernements, c'est que nous devons adapter ce qui existe au lieu de tout laisser aller, comme cela a été le cas jusqu'ici.
Le problème avec ces adaptations, c'est qu'il y a tellement à faire et que les incertitudes sont si énormes... J'ai peur qu'il ne soit très difficile de construire une volonté politique. Il est peut-être trop tard pour éviter certaines catastrophes, mais si nous laissons les choses aller, cela ne pourra être que pire.
Interview swissinfo: Dale Bechtel
(Traduction et adaptation de l'anglais: Marc-André Miserez)
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[i:bb60797][color=gray:bb60797]Marc Bied-Charreton, géographe[/color:bb60797][/i:bb60797]
[b:bb60797][size=18:bb60797]Demain, combien de terres stériles ?[/size:bb60797][/b:bb60797]
LE MONDE | 12.01.08 | 14h33
[b:bb60797]Agroéconomiste et géographe, vous êtes président du Comité scientifique français sur la désertification (CSFD). Ce processus gagne du terrain à un rythme alarmant. Si rien ne vient l'enrayer, quel pourcentage des terres émergées sera touché dans vingt ans ?[/b:bb60797]
Les Nations unies estiment qu'un tiers des terres émergées est menacé. Aujourd'hui, 500 à 600 millions de personnes en subissent les conséquences. Ils seront deux à trois milliards à l'avenir, si rien ne change.
[b:bb60797]Sur quelles tendances s'appuient ces prévisions ?[/b:bb60797]
La menace vient à la fois de l'augmentation de la population mondiale - nous allons passer de six à huit milliards d'individus -, de l'absence d'adaptation des systèmes d'agriculture et d'élevage, et des risques liés aux changements climatiques. Selon les prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts pour le climat (GIEC), notre siècle sera marqué par des épisodes climatiques extrêmes. Les sécheresses seront plus fréquentes et plus longues.
[b:bb60797]A quoi ressembleront les zones touchées par la désertification ?[/b:bb60797]
Il faut préciser d'emblée que la désertification, ce n'est pas une progression naturelle des déserts. C'est un phénomène qui se produit souvent - mais pas toujours - sur les marges des déserts, ce qui fait que l'on dit improprement que le désert "avance".
On considère qu'une terre est désertifiée quand il ne reste que 10 % ou 15 % de végétation sur le sol. Il n'y a plus d'arbres ni d'arbustes. Il reste environ une touffe d'herbe par mètre carré. Le reste, c'est du sable et des cailloux.
En fait, la désertification consiste en une perte progressive de la fertilité des sols. Ses causes sont à la fois naturelles et humaines. Le manque d'eau entraîne une baisse de la productivité des terres. Mais les activités humaines ont une grande part de responsabilité dans le phénomène, car les pratiques agricoles et d'élevage trop intensives ou inadaptées épuisent également les sols.
[b:bb60797]Quelles régions du monde sont menacées ? [/b:bb60797]
Une centaine de pays sont concernés, sur tous les continents. L'Afrique l'est au premier chef. Le continent asiatique également. Toutes les franges du désert australien subissent elles aussi un déficit en eau depuis quelques années. Le continent américain et l'Europe ne sont pas épargnés : le phénomène menace un bon tiers de l'Espagne, Chypre, une partie de la Sardaigne, de la Sicile, et de la Grèce.
[b:bb60797]Quelles seront les conséquences sur l'environnement ?[/b:bb60797]
Quand la végétation disparaît, le sol perd sa capacité de rétention de l'eau. Le ruissellement emporte la terre. Il n'y a plus de graines dans les sols. Toute vie disparaît. La résilience de l'écosystème, c'est-à-dire sa capacité à revenir à l'état initial, ne cesse de diminuer. C'est un cercle vicieux.
Les conséquences seront également planétaires. Une forte désertification aboutira à la mise en suspension dans l'atmosphère de millions de tonnes d'aérosols. Les dépôts de terre entraînés par l'érosion envahiront les égouts des villes et perturberont le régime de crue des fleuves. Le phénomène aggravera aussi le réchauffement climatique, car la capacité de stockage du carbone atmosphérique diminuera.
[b:bb60797]Quel sera le sort des populations qui vivent sur ces terres ? [/b:bb60797]
Quand la fertilité des sols et leur capacité à retenir l'eau diminuent, les rendements agricoles baissent. Donc la ration alimentaire quotidienne baisse et le revenu baisse, qu'il provienne des surplus de l'agriculture vivrière ou de la culture de plantes commerciales. On observe dès aujourd'hui une chute des rendements en sorgho et en coton.
Pour compenser cette tendance, les paysans augmentent les superficies cultivées. Ils résolvent leur problème pour une année, mais ils réintroduisent le cycle de la désertification sur de nouvelles terres. Quand les déplacements locaux ne suffisent plus à faire vivre les familles, on envoie des gens vers les villes pour trouver du travail et envoyer de l'argent. Les bidonvilles gonflent.
[b:bb60797]La désertification peut-elle aboutir à des mouvements migratoires ?[/b:bb60797]
Ils ont déjà commencé, notamment de l'Afrique subsaharienne vers le Maghreb et l'Europe. Cela conduit à des drames, et ce n'est pas une solution d'avenir. La solution, c'est que les villageois se développent dans leur village. Si l'on suit la tendance dessinée par le dernier rapport du GIEC, et si les techniques agricoles ne changent pas, on risque d'aboutir à des crises sociales terribles. Il y aura des bagarres pour la terre et des bagarres pour l'eau au sein de pays et entre pays. En désespoir de cause, les gens bougeront beaucoup plus.
[b:bb60797]La progression de ce processus est-elle inéluctable ? [/b:bb60797]
Non. Il faut améliorer la gestion de l'eau et les techniques agricoles. C'est simple et assez peu coûteux. On peut empêcher l'eau de partir, grâce à de petits murets de pierre, à des diguettes, à de petites retenues. Il faut aménager les pentes pour stopper l'érosion, faire des trous dans lesquels on met du compost et où l'on plante un arbre, tous les 3 ou 5 mètres.
[b:bb60797]C'est aussi simple que cela ? [/b:bb60797]
Même avec peu d'eau, quand la végétation commence à recoloniser le sol, on stoppe la spirale négative. Au bout de trois ou quatre ans, le sol est enrichi en matière organique, et on peut envisager de réimplanter une agriculture. Il n'y a pas besoin de grands aménagements. Il faut juste un peu d'engrais. Avec de bonnes pratiques, les rendements peuvent doubler ou tripler. Cela a déjà été fait sur des milliers d'hectares, c'est reproductible.
[b:bb60797]Quel pourrait être l'apport des plantes génétiquement modifiées ?[/b:bb60797]
Je ne suis pas contre a priori, mais ce n'est pas un remède miracle. La génétique traditionnelle progresse dans la sélection de semences adaptées au manque d'eau. De toute façon, les paysans de ces zones ne sont pas solvables. Mieux vaut améliorer les variétés locales, et garder la technique traditionnelle, qui consiste à prélever 15 % de sa récolte comme semences pour l'année suivante.
[b:bb60797]Pourquoi les techniques élémentaires que vous décrivez ne progressent-elles pas ? [/b:bb60797]
Il faut investir de 300 à 400 dollars par hectare et par an, pendant trois ou quatre ans. Les paysans n'ont pas cet argent. Ensuite, toute la difficulté vient du différé du retour sur l'investissement. Pendant les quelques années consacrées à la restauration des sols, il faudrait donner à manger aux gens, et même les payer. Ce message est très difficile à faire passer. Les gouvernements des pays concernés ont d'autres priorités. Les masses rurales sont ignorées, c'est la peur de l'émeute urbaine qui domine.
[b:bb60797]La communauté internationale agit-elle ?[/b:bb60797]
L'aide publique au développement va en priorité aux infrastructures et à la santé. C'est plus visible. En plus, l'aide internationale va plutôt aux grands projets, alors que ce type de programme demande d'allouer de petits montants. Il s'agit pourtant de restaurer un bien public mondial. C'est assez désespérant, on dirait que personne ne se rend compte de la gravité de la menace.
Il faut faire comprendre que la protection de l'environnement, ce n'est pas seulement la limitation des gaz à effet de serre, ou la protection de la biodiversité, mais aussi une agriculture, une foresterie et un élevage plus productifs et aussi protecteurs de l'environnement.
[i:bb60797]Propos recueillis par Gaëlle Dupont[/i:bb60797]
--------------------------------------------------------------------------------
[b:bb60797]CHIFFRES[/b:bb60797]
40 % DES TERRES ÉMERGÉES, soit 60 millions de km2, sont des "terres sèches". Le terme désigne toutes les terres qui connaissent un déficit en eau. Elles sont à
40 % SITUÉES EN AFRIQUE, à 40 % en Asie. Le reste se trouve en Amérique latine, en Australie, et dans la zone méditerranéenne.
Parmi elles, 10 MILLIONS DE KM2 seulement sont des déserts proprement dits (soit des régions où les précipitations sont inférieures à 250 mm par an). Dix autres millions de km2 sont déjà fortement dégradés par la désertification. Sur le reste, soit
40 MILLIONS DE KM2, on estime que 70 % risquent de subir le même sort dans les années à venir.
[i:bb60797]Article paru dans l'édition du 13.01.08[/i:bb60797]
[b:bb60797][size=18:bb60797]Demain, combien de terres stériles ?[/size:bb60797][/b:bb60797]
LE MONDE | 12.01.08 | 14h33
[b:bb60797]Agroéconomiste et géographe, vous êtes président du Comité scientifique français sur la désertification (CSFD). Ce processus gagne du terrain à un rythme alarmant. Si rien ne vient l'enrayer, quel pourcentage des terres émergées sera touché dans vingt ans ?[/b:bb60797]
Les Nations unies estiment qu'un tiers des terres émergées est menacé. Aujourd'hui, 500 à 600 millions de personnes en subissent les conséquences. Ils seront deux à trois milliards à l'avenir, si rien ne change.
[b:bb60797]Sur quelles tendances s'appuient ces prévisions ?[/b:bb60797]
La menace vient à la fois de l'augmentation de la population mondiale - nous allons passer de six à huit milliards d'individus -, de l'absence d'adaptation des systèmes d'agriculture et d'élevage, et des risques liés aux changements climatiques. Selon les prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts pour le climat (GIEC), notre siècle sera marqué par des épisodes climatiques extrêmes. Les sécheresses seront plus fréquentes et plus longues.
[b:bb60797]A quoi ressembleront les zones touchées par la désertification ?[/b:bb60797]
Il faut préciser d'emblée que la désertification, ce n'est pas une progression naturelle des déserts. C'est un phénomène qui se produit souvent - mais pas toujours - sur les marges des déserts, ce qui fait que l'on dit improprement que le désert "avance".
On considère qu'une terre est désertifiée quand il ne reste que 10 % ou 15 % de végétation sur le sol. Il n'y a plus d'arbres ni d'arbustes. Il reste environ une touffe d'herbe par mètre carré. Le reste, c'est du sable et des cailloux.
En fait, la désertification consiste en une perte progressive de la fertilité des sols. Ses causes sont à la fois naturelles et humaines. Le manque d'eau entraîne une baisse de la productivité des terres. Mais les activités humaines ont une grande part de responsabilité dans le phénomène, car les pratiques agricoles et d'élevage trop intensives ou inadaptées épuisent également les sols.
[b:bb60797]Quelles régions du monde sont menacées ? [/b:bb60797]
Une centaine de pays sont concernés, sur tous les continents. L'Afrique l'est au premier chef. Le continent asiatique également. Toutes les franges du désert australien subissent elles aussi un déficit en eau depuis quelques années. Le continent américain et l'Europe ne sont pas épargnés : le phénomène menace un bon tiers de l'Espagne, Chypre, une partie de la Sardaigne, de la Sicile, et de la Grèce.
[b:bb60797]Quelles seront les conséquences sur l'environnement ?[/b:bb60797]
Quand la végétation disparaît, le sol perd sa capacité de rétention de l'eau. Le ruissellement emporte la terre. Il n'y a plus de graines dans les sols. Toute vie disparaît. La résilience de l'écosystème, c'est-à-dire sa capacité à revenir à l'état initial, ne cesse de diminuer. C'est un cercle vicieux.
Les conséquences seront également planétaires. Une forte désertification aboutira à la mise en suspension dans l'atmosphère de millions de tonnes d'aérosols. Les dépôts de terre entraînés par l'érosion envahiront les égouts des villes et perturberont le régime de crue des fleuves. Le phénomène aggravera aussi le réchauffement climatique, car la capacité de stockage du carbone atmosphérique diminuera.
[b:bb60797]Quel sera le sort des populations qui vivent sur ces terres ? [/b:bb60797]
Quand la fertilité des sols et leur capacité à retenir l'eau diminuent, les rendements agricoles baissent. Donc la ration alimentaire quotidienne baisse et le revenu baisse, qu'il provienne des surplus de l'agriculture vivrière ou de la culture de plantes commerciales. On observe dès aujourd'hui une chute des rendements en sorgho et en coton.
Pour compenser cette tendance, les paysans augmentent les superficies cultivées. Ils résolvent leur problème pour une année, mais ils réintroduisent le cycle de la désertification sur de nouvelles terres. Quand les déplacements locaux ne suffisent plus à faire vivre les familles, on envoie des gens vers les villes pour trouver du travail et envoyer de l'argent. Les bidonvilles gonflent.
[b:bb60797]La désertification peut-elle aboutir à des mouvements migratoires ?[/b:bb60797]
Ils ont déjà commencé, notamment de l'Afrique subsaharienne vers le Maghreb et l'Europe. Cela conduit à des drames, et ce n'est pas une solution d'avenir. La solution, c'est que les villageois se développent dans leur village. Si l'on suit la tendance dessinée par le dernier rapport du GIEC, et si les techniques agricoles ne changent pas, on risque d'aboutir à des crises sociales terribles. Il y aura des bagarres pour la terre et des bagarres pour l'eau au sein de pays et entre pays. En désespoir de cause, les gens bougeront beaucoup plus.
[b:bb60797]La progression de ce processus est-elle inéluctable ? [/b:bb60797]
Non. Il faut améliorer la gestion de l'eau et les techniques agricoles. C'est simple et assez peu coûteux. On peut empêcher l'eau de partir, grâce à de petits murets de pierre, à des diguettes, à de petites retenues. Il faut aménager les pentes pour stopper l'érosion, faire des trous dans lesquels on met du compost et où l'on plante un arbre, tous les 3 ou 5 mètres.
[b:bb60797]C'est aussi simple que cela ? [/b:bb60797]
Même avec peu d'eau, quand la végétation commence à recoloniser le sol, on stoppe la spirale négative. Au bout de trois ou quatre ans, le sol est enrichi en matière organique, et on peut envisager de réimplanter une agriculture. Il n'y a pas besoin de grands aménagements. Il faut juste un peu d'engrais. Avec de bonnes pratiques, les rendements peuvent doubler ou tripler. Cela a déjà été fait sur des milliers d'hectares, c'est reproductible.
[b:bb60797]Quel pourrait être l'apport des plantes génétiquement modifiées ?[/b:bb60797]
Je ne suis pas contre a priori, mais ce n'est pas un remède miracle. La génétique traditionnelle progresse dans la sélection de semences adaptées au manque d'eau. De toute façon, les paysans de ces zones ne sont pas solvables. Mieux vaut améliorer les variétés locales, et garder la technique traditionnelle, qui consiste à prélever 15 % de sa récolte comme semences pour l'année suivante.
[b:bb60797]Pourquoi les techniques élémentaires que vous décrivez ne progressent-elles pas ? [/b:bb60797]
Il faut investir de 300 à 400 dollars par hectare et par an, pendant trois ou quatre ans. Les paysans n'ont pas cet argent. Ensuite, toute la difficulté vient du différé du retour sur l'investissement. Pendant les quelques années consacrées à la restauration des sols, il faudrait donner à manger aux gens, et même les payer. Ce message est très difficile à faire passer. Les gouvernements des pays concernés ont d'autres priorités. Les masses rurales sont ignorées, c'est la peur de l'émeute urbaine qui domine.
[b:bb60797]La communauté internationale agit-elle ?[/b:bb60797]
L'aide publique au développement va en priorité aux infrastructures et à la santé. C'est plus visible. En plus, l'aide internationale va plutôt aux grands projets, alors que ce type de programme demande d'allouer de petits montants. Il s'agit pourtant de restaurer un bien public mondial. C'est assez désespérant, on dirait que personne ne se rend compte de la gravité de la menace.
Il faut faire comprendre que la protection de l'environnement, ce n'est pas seulement la limitation des gaz à effet de serre, ou la protection de la biodiversité, mais aussi une agriculture, une foresterie et un élevage plus productifs et aussi protecteurs de l'environnement.
[i:bb60797]Propos recueillis par Gaëlle Dupont[/i:bb60797]
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[b:bb60797]CHIFFRES[/b:bb60797]
40 % DES TERRES ÉMERGÉES, soit 60 millions de km2, sont des "terres sèches". Le terme désigne toutes les terres qui connaissent un déficit en eau. Elles sont à
40 % SITUÉES EN AFRIQUE, à 40 % en Asie. Le reste se trouve en Amérique latine, en Australie, et dans la zone méditerranéenne.
Parmi elles, 10 MILLIONS DE KM2 seulement sont des déserts proprement dits (soit des régions où les précipitations sont inférieures à 250 mm par an). Dix autres millions de km2 sont déjà fortement dégradés par la désertification. Sur le reste, soit
40 MILLIONS DE KM2, on estime que 70 % risquent de subir le même sort dans les années à venir.
[i:bb60797]Article paru dans l'édition du 13.01.08[/i:bb60797]
Belfortaine de naissance, exilée en banlieue parisienne
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
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L'UE doute du bilan environnemental des biocarburants14.01.08
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne devrait fixer des critères plus stricts pour l'utilisation des biocarburants, dont le bilan environnemental est plus médiocre que prévu, estime la Commission européenne.
Le commissaire à l'Environnement, Stavros Dimas, a déclaré dans une interview à la BBC que le danger pour les forêts tropicales et le risque de hausse des prix de l'alimentation avait été sous-estimé lorsque l'UE avait fixé l'an dernier un objectif de 10% pour les biocarburants dans les transports à l'horizon 2020 afin de diminuer les gaz à effet de serre.
Au Brésil, la forêt amazonienne est exploitée pour faire face à la demande, notamment américaine, le Mexique a vu exploser le prix du maïs utilisé dans les tortillas et l'Union a supprimé la mise en jachère obligatoire des terres pour permettre à ses céréaliers de cultiver ces produits.
En outre, la production et le transport de biocarburants sur de longues distances impliquent une consommation d'énergie qui fait planer des doutes sur cette "énergie-miracle".
"Nous avons vu que les problèmes environnementaux provoqués par les biocarburants et aussi les problèmes sociaux sont plus importants que nous le croyions", a expliqué Dimas sur les ondes de la BBC. "Donc, nous devons être très prudents."
Selon 17 Organisations non gouvernementales (ONG), dont Oxfam et les Amis de la Terre, l'utilisation à large échelle des biocarburants peut avoir des impacts très négatifs, notamment pour les pays les plus pauvres de la planète.
DÉBAT À LA COMMISSION
Selon Dimas, il vaudrait donc mieux manquer la cible fixée par l'Union européenne en mars dernier plutôt que de prendre des risques sociaux et environnementaux.
Mais ces propos font débat à la Commission, qui doit présenter le 23 janvier des propositions sur le partage du fardeau de la lutte contre la pollution entre les Etats membres.
Le porte-parole pour l'Energie, Ferran Tarradellas, a en effet affirmé lundi que la Commission s'en tiendrait à l'objectif de 10% pour les biocarburants dans ces propositions qui s'inscrivent dans un objectif global de réduction des gaz à effet de serre de 20% à l'horizon 2020.
"Toutefois, nous le ferons certainement d'une manière qui ne provoquera pas de dommages ou en tout cas moins de dommages que si nous utilisions des carburants fossiles pour parvenir à l'objectif", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
La nécessité de protéger les forêts tropicales et de parvenir à une réduction nette des émissions de CO2, principales responsables des gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique, seront prises en compte, a-t-il dit.
Les biocarburants qui ne respectent pas ces obligations - par exemple ceux qui sont produits en détruisant la forêt amazonienne - ne seront pas autorisés à la vente dans l'UE.
Selon des sources communautaires, les commissaires sont toujours divisés sur ce dossier une semaine avant de présenter leurs propositions et ils sont soumis à d'intenses pressions.
Pour Dimas, il faut créer un système de certification pour les biocarburants et interdire ceux qui proviennent de l'huile de palme, responsable de la déforestation en Indonésie.
Paul Taylor, version française Yves Clarisse
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html
________________________________
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne devrait fixer des critères plus stricts pour l'utilisation des biocarburants, dont le bilan environnemental est plus médiocre que prévu, estime la Commission européenne.
Le commissaire à l'Environnement, Stavros Dimas, a déclaré dans une interview à la BBC que le danger pour les forêts tropicales et le risque de hausse des prix de l'alimentation avait été sous-estimé lorsque l'UE avait fixé l'an dernier un objectif de 10% pour les biocarburants dans les transports à l'horizon 2020 afin de diminuer les gaz à effet de serre.
Au Brésil, la forêt amazonienne est exploitée pour faire face à la demande, notamment américaine, le Mexique a vu exploser le prix du maïs utilisé dans les tortillas et l'Union a supprimé la mise en jachère obligatoire des terres pour permettre à ses céréaliers de cultiver ces produits.
En outre, la production et le transport de biocarburants sur de longues distances impliquent une consommation d'énergie qui fait planer des doutes sur cette "énergie-miracle".
"Nous avons vu que les problèmes environnementaux provoqués par les biocarburants et aussi les problèmes sociaux sont plus importants que nous le croyions", a expliqué Dimas sur les ondes de la BBC. "Donc, nous devons être très prudents."
Selon 17 Organisations non gouvernementales (ONG), dont Oxfam et les Amis de la Terre, l'utilisation à large échelle des biocarburants peut avoir des impacts très négatifs, notamment pour les pays les plus pauvres de la planète.
DÉBAT À LA COMMISSION
Selon Dimas, il vaudrait donc mieux manquer la cible fixée par l'Union européenne en mars dernier plutôt que de prendre des risques sociaux et environnementaux.
Mais ces propos font débat à la Commission, qui doit présenter le 23 janvier des propositions sur le partage du fardeau de la lutte contre la pollution entre les Etats membres.
Le porte-parole pour l'Energie, Ferran Tarradellas, a en effet affirmé lundi que la Commission s'en tiendrait à l'objectif de 10% pour les biocarburants dans ces propositions qui s'inscrivent dans un objectif global de réduction des gaz à effet de serre de 20% à l'horizon 2020.
"Toutefois, nous le ferons certainement d'une manière qui ne provoquera pas de dommages ou en tout cas moins de dommages que si nous utilisions des carburants fossiles pour parvenir à l'objectif", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
La nécessité de protéger les forêts tropicales et de parvenir à une réduction nette des émissions de CO2, principales responsables des gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique, seront prises en compte, a-t-il dit.
Les biocarburants qui ne respectent pas ces obligations - par exemple ceux qui sont produits en détruisant la forêt amazonienne - ne seront pas autorisés à la vente dans l'UE.
Selon des sources communautaires, les commissaires sont toujours divisés sur ce dossier une semaine avant de présenter leurs propositions et ils sont soumis à d'intenses pressions.
Pour Dimas, il faut créer un système de certification pour les biocarburants et interdire ceux qui proviennent de l'huile de palme, responsable de la déforestation en Indonésie.
Paul Taylor, version française Yves Clarisse
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html
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D'FAZ : un patch pour contrer les ondes nocives des portables
Patch de 25 mm de diamètre, D'Faz se colle au dos du téléphone portable, pour stopper les ondes électromagnétiques sans détériorer la qualité d'émission et de réception d'appels.
Se présentant sous la forme d'une fine plaquette adhésive, D'Faz est un circuit imprimé souple et extra plat, conçu selon un principe de physique connu : le déphasage à 180° d'un phénomène électromagnétique. Neutralisant en permanence les ondes du téléphone portable, il protège l'utilisateur et les personnes environnantes dans un rayon de 3 mètres.
Le principe ? Issu d'une technologie innovante, utilisée dans l'armée et l'aviation civile depuis des années, D'Faz fonctionne sur le principe de la compensation électromagnétique.
Il agit à distance grâce à ses 4 antennes très fines qui se déphasent entre elles, opposant en continu des ondes identiques à celles produites par le téléphone portable.
Ce nouveau système permet donc de rétablir l'équilibre énergétique des individus, et de limiter ainsi les effets biologiques liés à l'électrosmog (ce brouillard électromagnétique invisible qui traverse nos corps et dans lequel nous baignons de plus en plus. . .). Les antennes passives du D'Faz s'adaptent seules à toutes les hautes fréquences produites par les appareils issus de la technologie « sans fil ».
La nocivité des micro-ondes se matérialise par une élévation thermique importante de la région auriculaire. Les analyses thermo graphiques, réalisées par le CMOA*, laboratoire du CNRS, prouvent, après 30 minutes de conversation téléphonique, que la température auriculaire moyenne est de 35,5° avec un téléphone équipé du D'Faz, contre 37,5° sans D'Faz.
http://www.mensup.fr:80/hi_tech/gps_mob ... ables.html
Patch de 25 mm de diamètre, D'Faz se colle au dos du téléphone portable, pour stopper les ondes électromagnétiques sans détériorer la qualité d'émission et de réception d'appels.
Se présentant sous la forme d'une fine plaquette adhésive, D'Faz est un circuit imprimé souple et extra plat, conçu selon un principe de physique connu : le déphasage à 180° d'un phénomène électromagnétique. Neutralisant en permanence les ondes du téléphone portable, il protège l'utilisateur et les personnes environnantes dans un rayon de 3 mètres.
Le principe ? Issu d'une technologie innovante, utilisée dans l'armée et l'aviation civile depuis des années, D'Faz fonctionne sur le principe de la compensation électromagnétique.
Il agit à distance grâce à ses 4 antennes très fines qui se déphasent entre elles, opposant en continu des ondes identiques à celles produites par le téléphone portable.
Ce nouveau système permet donc de rétablir l'équilibre énergétique des individus, et de limiter ainsi les effets biologiques liés à l'électrosmog (ce brouillard électromagnétique invisible qui traverse nos corps et dans lequel nous baignons de plus en plus. . .). Les antennes passives du D'Faz s'adaptent seules à toutes les hautes fréquences produites par les appareils issus de la technologie « sans fil ».
La nocivité des micro-ondes se matérialise par une élévation thermique importante de la région auriculaire. Les analyses thermo graphiques, réalisées par le CMOA*, laboratoire du CNRS, prouvent, après 30 minutes de conversation téléphonique, que la température auriculaire moyenne est de 35,5° avec un téléphone équipé du D'Faz, contre 37,5° sans D'Faz.
http://www.mensup.fr:80/hi_tech/gps_mob ... ables.html
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pardon ! je ne fait que mettre un texte , s'en en prendre parti ...........cher Yoyo!!Message original: lionel
C'est quoi, ces c...ries ? Si on a peur, on n'utilise pas de portable. Point barre !
*** Message édité par lionel le 15/01/2008 15:10 ***

chacun fait comme il veut aprés ............

Bon sur ce .............

- lionel
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- Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...
C'est pas après toi, que je râle, mon Domi.Message original: Domi
pardon ! je ne fait que mettre un texte , s'en en prendre parti ...........cher Yoyo!!![]()
chacun fait comme il veut aprés ............![]()
Bon sur ce .............![]()

A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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les Suisses mangent de la viande clonée sans le savoir
Simon Koch - 14/01/2008
Le Matin Bleu
Ces animaux ont tous pour géniteur un supertaureau américain prénommé «Revenge-ET», lui-même né d'une vache clonée. En Suisse, sa semence a donné le jour à quelque 200 veaux, dont la moitié a été consommée sans indication, selon «Blick».
Seul leurs éleveurs savent à quels bouchers ils ont vendu leurs animaux, clonés à la 3e génération.
Aucune loi suisse n'interdit l'importation d'animaux clonés ni la vente de leurs produits, selon l'Office vétérinaire fédéral. Un risque pour la santé du consommateur?
Le débat divise l'Europe. Le principal syndicat d'agriculteurs italien voit dans les produits clonés un «risque inacceptable».
Cette prise de position faite hier répond à l'Autorité européenne de sécurité alimentaire. Vendredi, cette dernière a estimé «très improbable» une différence de sécurité entre les produits issus du clonage et les autres.
A la Fédération romande des consommateurs (FRC), on est plus prudent. «Le mode de production de la viande devrait être indiqué sur l'emballage pour que le consommateur puisse choisir, au moins en attendant de connaître les implications directes de la viande clonée», explique Aline Clerc, responsable des questions d'alimentation à la FRC.
http://www.lematin.ch/pages/home/actu/s ... enu=358796
Simon Koch - 14/01/2008
Le Matin Bleu
Ces animaux ont tous pour géniteur un supertaureau américain prénommé «Revenge-ET», lui-même né d'une vache clonée. En Suisse, sa semence a donné le jour à quelque 200 veaux, dont la moitié a été consommée sans indication, selon «Blick».
Seul leurs éleveurs savent à quels bouchers ils ont vendu leurs animaux, clonés à la 3e génération.
Aucune loi suisse n'interdit l'importation d'animaux clonés ni la vente de leurs produits, selon l'Office vétérinaire fédéral. Un risque pour la santé du consommateur?
Le débat divise l'Europe. Le principal syndicat d'agriculteurs italien voit dans les produits clonés un «risque inacceptable».
Cette prise de position faite hier répond à l'Autorité européenne de sécurité alimentaire. Vendredi, cette dernière a estimé «très improbable» une différence de sécurité entre les produits issus du clonage et les autres.
A la Fédération romande des consommateurs (FRC), on est plus prudent. «Le mode de production de la viande devrait être indiqué sur l'emballage pour que le consommateur puisse choisir, au moins en attendant de connaître les implications directes de la viande clonée», explique Aline Clerc, responsable des questions d'alimentation à la FRC.
http://www.lematin.ch/pages/home/actu/s ... enu=358796
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Le Nouvelliste.ch (Suisse) - 12 janvier 2008
Le déclin inexorable du nucléaire
Par ISABELLE CHEVALLEY, présidente d'Ecologie libérale Tout le monde parle de la relance du nucléaire, mais qu'en est-il vraiment? On s'aperçoit que les prédictions du lobby nucléaire des années 70 ne se sont jamais réalisées.
Aujourd'hui, ses représentants continuent de faire peur à la population sans aucune raison, et aussi longtemps que celle-ci se voilera la face et refusera de décider elle-même de son sort, ce mensonge durera.
En 1974, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyait une capacité installée dans le monde correspondant à 4450 réacteurs.
La diminution rapide des ressources en uranium devait être compensée par la mise en circuit des surgénérateurs, appelés à produire plus de plutonium qu'ils n'en consomment, et devenir donc une source inépuisable d'électricité bon marché.
En 1977, André Giraud, alors patron du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), voyait se profiler une crise énergétique «en tout cas avant la fin du XXe siècle», à moins que les programmes nucléaires ne soient nettement accélérés. Il ajoutait qu'il y aurait 540 surgénérateurs de la taille de Superphénix en service dans le monde à la fin du XXe siècle.
Aujourd'hui, trente ans après ces prédictions, la situation du nucléaire est bien différente. En 2005, le CEA dénombrait 440 réacteurs nucléaires en service dans le monde, soit moins de 10% des projections faites par l'AIEA trente ans plus tôt.
Le Gouvernement français a fermé le surgénérateur Superphénix, qui a quand même coûté la somme de 10 milliards d'euros à la France pour ne jamais fonctionner. Aucun surgénérateur au plutonium de taille industrielle n'est en service dans le monde.
Fin 2003, la Finlande décidait de construire un prototype EPR. Depuis cette date, aucun nouveau réacteur nucléaire n'a démarré en Europe alors que dans le même temps huit réacteurs ont été définitivement arrêtés.
La dernière commande américaine date de 1973, aucune construction de centrale nucléaire n'ayant été entreprise depuis lors.
Dans le monde, pas plus de 34 réacteurs sont actuellement en cours de construction. Certains d'entre eux sont «en construction» depuis plus de quinze ans et on ne sait pas si ils seront terminés un jour.
La plupart des études faites sur la rentabilité du nucléaire (incluant celles relevant d'organismes officiels, comme le Massachusetts Institute of Technology ou le Britain's Royal Institute of International Affairs) concluent que de nouvelles centrales construites par le secteur privé, avec des actionnaires assumant tous les risques, ne seraient pas rentables sans subventions.
La relance du nucléaire n'est qu'une poudre aux yeux des personnes qui ne veulent pas prendre la seule solution qui s'impose: arrêter de gaspiller l'énergie et passer aux énergies renouvelables!
--------------------------------------------------------------------------------------------------
[rezo-actu] - Liste de diffusion sur le nucléaire et ses alternatives.
Les informations diffusées sur cette liste ne reflètent pas nécessairement le point de vue du Réseau "Sortir du nucléaire" - http://www.sortirdunucleaire.org
Le déclin inexorable du nucléaire
Par ISABELLE CHEVALLEY, présidente d'Ecologie libérale Tout le monde parle de la relance du nucléaire, mais qu'en est-il vraiment? On s'aperçoit que les prédictions du lobby nucléaire des années 70 ne se sont jamais réalisées.
Aujourd'hui, ses représentants continuent de faire peur à la population sans aucune raison, et aussi longtemps que celle-ci se voilera la face et refusera de décider elle-même de son sort, ce mensonge durera.
En 1974, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyait une capacité installée dans le monde correspondant à 4450 réacteurs.
La diminution rapide des ressources en uranium devait être compensée par la mise en circuit des surgénérateurs, appelés à produire plus de plutonium qu'ils n'en consomment, et devenir donc une source inépuisable d'électricité bon marché.
En 1977, André Giraud, alors patron du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), voyait se profiler une crise énergétique «en tout cas avant la fin du XXe siècle», à moins que les programmes nucléaires ne soient nettement accélérés. Il ajoutait qu'il y aurait 540 surgénérateurs de la taille de Superphénix en service dans le monde à la fin du XXe siècle.
Aujourd'hui, trente ans après ces prédictions, la situation du nucléaire est bien différente. En 2005, le CEA dénombrait 440 réacteurs nucléaires en service dans le monde, soit moins de 10% des projections faites par l'AIEA trente ans plus tôt.
Le Gouvernement français a fermé le surgénérateur Superphénix, qui a quand même coûté la somme de 10 milliards d'euros à la France pour ne jamais fonctionner. Aucun surgénérateur au plutonium de taille industrielle n'est en service dans le monde.
Fin 2003, la Finlande décidait de construire un prototype EPR. Depuis cette date, aucun nouveau réacteur nucléaire n'a démarré en Europe alors que dans le même temps huit réacteurs ont été définitivement arrêtés.
La dernière commande américaine date de 1973, aucune construction de centrale nucléaire n'ayant été entreprise depuis lors.
Dans le monde, pas plus de 34 réacteurs sont actuellement en cours de construction. Certains d'entre eux sont «en construction» depuis plus de quinze ans et on ne sait pas si ils seront terminés un jour.
La plupart des études faites sur la rentabilité du nucléaire (incluant celles relevant d'organismes officiels, comme le Massachusetts Institute of Technology ou le Britain's Royal Institute of International Affairs) concluent que de nouvelles centrales construites par le secteur privé, avec des actionnaires assumant tous les risques, ne seraient pas rentables sans subventions.
La relance du nucléaire n'est qu'une poudre aux yeux des personnes qui ne veulent pas prendre la seule solution qui s'impose: arrêter de gaspiller l'énergie et passer aux énergies renouvelables!
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Message original: lionel
C'est quoi, ces c...ries ? Si on a peur, on n'utilise pas de portable. Point barre !
*** Message édité par lionel le 15/01/2008 15:10 ***
Lionel voilà l'info que j'ai recu au sujet de l'article qui te faisais réagir !!
avec toutes mes excuses! à tous et toutes
ALERTE ARNAQUE :
JE VOUS CONSEILLE FORTEMENT DE PUBLIER A TOUS VOS ADHERENTS UN RECTIFICATIF CONCERNANT CET ARTICLE :
Bonjour,
Félicitations pour toutes vos publications que je lis chaque fois avec attention mais là, je suis obligé de réagir :
Attention à ce que vous faites !!!!
Vous faites probablement sans le savoir une propagande illégale pour une arnaque bien connue des tribunaux concernant les systèmes « miraculeux » annihilant les micro-ondes émises par les téléphones portables (lisez ci-dessous le JO du 15/11/06).
Le système D'FAZ n'est rien d'autre qu'une minable escroquerie pour gogos.
Pour ma part, je suis électronicien spécialiste hyperfréquences depuis plus de 20 ans au service de grosses sociétés du groupe militaro-industriel et rompu à ces techniques et mesures.
Excusez-moi d'étaler ma science mais il faut bien que je m'explique : pour info, il est totalement impossible de concevoir quelque système passif que soit capable de diminuer de façon sensible les rayonnements émis par un téléphone cellulaire (sauf de l'enfermer dans une boîte de sucres métallique ; là, au moins, il n'émettrait plus !).
Réfléchissons 2 secondes : l'antenne émettrice « arrose » son environnement de façon pratiquement homogène dans toutes les directions. Quoique vous puissiez installer entre la tête et le téléphone cellulaire, quelque soit le dispositif, il ne pourra agir que sur le rayonnement électromagnétique qu'il intercepte à travers sa surface apparente. Pour prendre une image, les lunettes de soleil ne peuvent protéger que ce qui se trouve derrière les verres ; le reste de la lumière passe à côté. C'est pareil pour le rayonnement EM.
De plus, le dispositif de ces escrocs fait 2,5 cm de diamètre ! . la longueur d'onde à 2,5 GHz est de 12 cm (5 fois plus que le « patch » !) ; à 1800 MHz elle est de 17 cm et le double à 900 MHz.
Ce qui signifie en clair que même si ce fameux « patch » était au mieux une simple pastille métallique pleine réfléchissant le rayonnement émis par l'antenne vers la tête du sujet, un réflecteur purement passif, ce dernier passerait presque intégralement autour à la manière de la pâte à crêpe qui vous file entre les doigts quand vous la comprimer entre vos doigts !
Pour réfléchir quelque peu un rayonnement RF, il faut que la surface apparente du réflecteur soit au moins de quelques fois la longueur d'onde considérée ; pour intercaler efficacement quelque chose entre la tête du sujet et son téléphone portable sur l'oreille il faudrait que le diamètre de l'objet soit au moins d'une vingtaine de cm ! . vous imaginez le tableau !
Et encore, l'efficacité serait très faible, surtout à 900 MHz.
NB : l'idéal serait de téléphoner avec un casque en fer (comme celui du lendemain du 1er de l'an !).
15 novembre 2006 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur
126
.
.http://www.legifrance.gouv.fr/imagesJOE ... 4_0034.pdf
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS
Décision du 20 septembre 2006 interdisant, en application des articles L.
5122-15, L. 5422-12,
L. 5422-14 et R. 5122-23 à R. 5122-26 du code de la santé publique, la
publicité pour un objet,
appareil ou méthode présenté comme bénéfique pour la santé lorsqu'il n'est
pas établi que
ledit objet, appareil ou méthode possède les propriétés annoncées
NOR : SANM0624000S
Par décision du directeur général de l'Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé en date du
20 septembre 2006 :
Considérant que Phoenix Evolution, 12, rue Ambrière, 33880
Saint-Caprais-de-Bordeaux, a fait paraître une
publicité en faveur de l'appareil Stop-Ondes, diffusée sur le site internet
http://www.fantasticphoenix.free.fr,
présentant cet appareil comme un moyen de protection contre des effets
néfastes des ondes émises par les
téléphones portables sur la santé humaine et revendiquant notamment les
allégations suivantes :
- « comment vous protéger efficacement et définitivement de cette "pollution
des ondes" ? Une véritable
solution existe enfin (...) le Stop-Ondes » ;
- « votre protection Stop-Ondes contre les ondes électromagnétiques » ;
- « le Stop-Ondes (...) véritable appareil de protection (...) capable de
vous protéger ainsi que votre
entourage des nuisances vibratoires par hautes fréquences » ;
- « l'abus de téléphone portable peut être dangereux pour la santé...
protégez-vous ! » ;
- « le Stop-Ondes est la référence en matière de protection
électromagnétique (...) "protection portable" » ;
- « on soustrait la pollution électromagnétique ou on annule l'onde
polluante dans un pourcentage très
important » ;
- « le spectre général est devenu une sorte d'onde antidote » ;
- « au niveau physiologique et biologique (effets sur l'être humain), l'individu
est protégé par ces ondes
induites, considérées comme des ondes antidotes » ;
Considérant que le dossier justificatif remis par Phoenix Evolution n'apporte
pas la preuve scientifique de
ces affirmations dans la mesure où il se limite à un article de presse ne
constituant qu'un avis d'auteur mais
n'apportant pas d'éléments de preuve objectifs, un rapport d'expertise
relatif au principe physique utilisé dans
le Stop-Ondes n'apportant aucun élément de preuve scientifique des
allégations, une expertise clinique
comportant des faiblesses méthodologiques majeures (nombre de sujets limité
à trois, étude réalisée en ouvert,
critère d'évaluation non reproductible selon les sujets, non validé et sans
conséquence clinique validée), ce qui
ne permet pas d'interpréter les résultats obtenus, et enfin à un
procès-verbal établi par huissier de justice
constatant uniquement « la matérialité et le déroulement d'opérations de
contrôle et de tests » effectués sur
l'appareil Stop-Ondes lors de l'expertise précitée,
la publicité effectuée par Phoenix Evolution, 12, rue Ambrière, 33880
Saint-Caprais-de-Bordeaux, sous quelque
forme que ce soit, en faveur de l'appareil Stop-Ondes, reprenant les termes
visés ci-dessus, est interdite.
La présente décision prendra effet trois semaines après sa parution au
Journal officiel de la République
française.
Merci de votre compréhension.
Alain LE COCQ-STEPANOV
JUAN-LES-PINS
*** Message édité par Domi le 16/01/2008 12:04 ***
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Climat : le prix Nobel Rajendra Pachauri prône un changement de mode de vie
2008-01-16
PARIS (Source vérifiée)
Moins de viande, moins de shopping et moins de voitures : en visite à Paris, le président du Groupe d'experts sur le changement climatique et prix Nobel de la Paix Rajendra Pachauri a délivré son ordonnance pour sauver le climat : "changer de mode de vie".
Economiste de formation, spécialiste des questions d'énergie, M. Pachauri qui préside le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) depuis 2002 se préoccupe d'environnement depuis des décennies, à la tête de l'Institut pour l'énergie et les ressources de New Delhi (Teri).
Parallèlement aux efforts faits par la communauté internationale pour lutter contre l'effet de serre à l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Bali, qui l'ont "encouragé", il explique courir le monde pour provoquer "un sursaut" et "changer les mentalités" des citoyens.
"Il s'agit vraiment de changer d'état d'esprit, de développer un comportement par lequel on évalue les options en présence et les actions à mener pour minimiser son empreinte écologique", a-t-il souligné au cours d'une escale de deux jours à Paris, avant Londres puis l'Antarctique.
Le "Vélib" (qui consiste à mettre à disposition en libre-service des bicyclettes) parisien, qu'il a découvert le matin même, l'a ravi : "un merveilleux progrès", estime-t-il. "En marchant ou roulant à vélo, on peut faire une énorme différence".
A l'inverse, il ne voit pas d'un bon oeil la course effrénée aux quatre roues qui s'empare des pays émergents dont le sien, l'Inde, où le constructeur Tata vient de lancer sa "Nano" à 2.500 dollars, dont il espère écouler un million d'exemplaires par an.
"Ce n'est certainement pas la solution dans un pays comme l'Inde, avec tellement de pauvres. Il vaudrait mieux développer les transports publics", martèle-t-il, reconnaissant qu'il ne va "pas être très populaire en disant ça".
"Autrefois, dans mon institut, les jeunes rêvaient d'un deux roues, maintenant ils veulent une voiture et malheureusement ils en ont les moyens." Lui-même a une voiture, confie-t-il : mais il est passé du "4x4 à la Toyota Corolla".
A l'heure des soldes dans les grandes capitales occidentales, le Dr Pachauri dénonce d'une manière générale la dérive consumériste : "Je hais le shopping, acheter des choses juste parce qu'elles sont disponibles".
Il ajoute qu'on pourrait aussi "éteindre les lumières" qui inondent le salon de la Caisse des dépôts, établissement considéré comme étant le "bras financier" de l'Etat français, où il reçoit la presse et plaide, en végétarien convaincu : "S'il vous plaît, mangez moins de viande !"
"Ce n'est pas très bon pour la santé et c'est un produit fortement émetteur" de gaz à effet de serre. Selon une étude japonaise parue en juillet, produire un kilo de boeuf équivaut à trois heures de conduite en laissant les lumières allumées chez soi, soit 36,2 kilos de CO2...
Par son mode de vie, Rajendra Pachauri aurait une empreinte écologique assez légère si elle n'était "plombée" par ses très nombreux déplacements en avion, "énergivores" et fortement émetteurs en dioxyde de carbone (CO2, le principal gaz à effet de serre).
"Mais je n'ai pas le choix : c'est mon travail et ma responsabilité de propager le message du Giec dans le monde". Le 4e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, publié en 2007, précise l'ampleur et la gravité du réchauffement.
"En temps de guerre, les gens sont capables de changer rapidement de mentalité : je dois projeter le message sur la réalité du changement climatique de façon à provoquer un sursaut, à les secouer".
A 67 ans, il n'a "pas encore décidé" s'il serait candidat en septembre à sa propre succession à la tête du Giec : continuer de voyager à ce rythme alourdirait encore son "empreinte carbone".
________________________________
2008-01-16
PARIS (Source vérifiée)
Moins de viande, moins de shopping et moins de voitures : en visite à Paris, le président du Groupe d'experts sur le changement climatique et prix Nobel de la Paix Rajendra Pachauri a délivré son ordonnance pour sauver le climat : "changer de mode de vie".
Economiste de formation, spécialiste des questions d'énergie, M. Pachauri qui préside le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) depuis 2002 se préoccupe d'environnement depuis des décennies, à la tête de l'Institut pour l'énergie et les ressources de New Delhi (Teri).
Parallèlement aux efforts faits par la communauté internationale pour lutter contre l'effet de serre à l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Bali, qui l'ont "encouragé", il explique courir le monde pour provoquer "un sursaut" et "changer les mentalités" des citoyens.
"Il s'agit vraiment de changer d'état d'esprit, de développer un comportement par lequel on évalue les options en présence et les actions à mener pour minimiser son empreinte écologique", a-t-il souligné au cours d'une escale de deux jours à Paris, avant Londres puis l'Antarctique.
Le "Vélib" (qui consiste à mettre à disposition en libre-service des bicyclettes) parisien, qu'il a découvert le matin même, l'a ravi : "un merveilleux progrès", estime-t-il. "En marchant ou roulant à vélo, on peut faire une énorme différence".
A l'inverse, il ne voit pas d'un bon oeil la course effrénée aux quatre roues qui s'empare des pays émergents dont le sien, l'Inde, où le constructeur Tata vient de lancer sa "Nano" à 2.500 dollars, dont il espère écouler un million d'exemplaires par an.
"Ce n'est certainement pas la solution dans un pays comme l'Inde, avec tellement de pauvres. Il vaudrait mieux développer les transports publics", martèle-t-il, reconnaissant qu'il ne va "pas être très populaire en disant ça".
"Autrefois, dans mon institut, les jeunes rêvaient d'un deux roues, maintenant ils veulent une voiture et malheureusement ils en ont les moyens." Lui-même a une voiture, confie-t-il : mais il est passé du "4x4 à la Toyota Corolla".
A l'heure des soldes dans les grandes capitales occidentales, le Dr Pachauri dénonce d'une manière générale la dérive consumériste : "Je hais le shopping, acheter des choses juste parce qu'elles sont disponibles".
Il ajoute qu'on pourrait aussi "éteindre les lumières" qui inondent le salon de la Caisse des dépôts, établissement considéré comme étant le "bras financier" de l'Etat français, où il reçoit la presse et plaide, en végétarien convaincu : "S'il vous plaît, mangez moins de viande !"
"Ce n'est pas très bon pour la santé et c'est un produit fortement émetteur" de gaz à effet de serre. Selon une étude japonaise parue en juillet, produire un kilo de boeuf équivaut à trois heures de conduite en laissant les lumières allumées chez soi, soit 36,2 kilos de CO2...
Par son mode de vie, Rajendra Pachauri aurait une empreinte écologique assez légère si elle n'était "plombée" par ses très nombreux déplacements en avion, "énergivores" et fortement émetteurs en dioxyde de carbone (CO2, le principal gaz à effet de serre).
"Mais je n'ai pas le choix : c'est mon travail et ma responsabilité de propager le message du Giec dans le monde". Le 4e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, publié en 2007, précise l'ampleur et la gravité du réchauffement.
"En temps de guerre, les gens sont capables de changer rapidement de mentalité : je dois projeter le message sur la réalité du changement climatique de façon à provoquer un sursaut, à les secouer".
A 67 ans, il n'a "pas encore décidé" s'il serait candidat en septembre à sa propre succession à la tête du Giec : continuer de voyager à ce rythme alourdirait encore son "empreinte carbone".
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Bruxelles tente de calmer les craintes sur la nourriture "Frankenstein"2008-01-14
BRUXELLES (Source vérifiée)
En pleine controverse sur les risques liés aux OGM, la Commission a promis lundi de consulter les consommateurs européens avant d'autoriser la vente de viande et de lait issus d'animaux clonés, tout en voulant faciliter l'autorisation des "nouveaux aliments".
L'avis favorable rendu vendredi par l'Agence européenne chargée de la sécurité des aliments (EFSA) a fait surgir chez certains le spectre d'avoir bientôt dans les assiettes un steak coupé dans un clone de boeuf et nourri au maïs OGM, dont la croissance pourrait avoir été accélérée avec des hormones.
"Nous sommes prêts à une forte mobilisation pour empêcher que n'arrive dans les assiettes une réalité aussi hallucinante", a annoncé Sergio Marini, président de la Coldiretti, principal syndicat d'agriculteurs italiens.
"Il ne faudrait pas jouer à l'apprenti sorcier", a pour sa part mis en garde l'association des consommateurs Test Achat en Belgique, à propos de cette nourriture "Frankenstein".
Venue présenter lundi à la presse une nouvelle réglementation pour "faciliter la mise sur le marché de nouveaux aliments sûrs", la Commission européenne s'est retrouvée sur la défensive et a pris ses distances avec le très controversé avis de l'EFSA.
"Il s'agit d'un rapport préliminaire (...) Nous allons demander aux Européens ce qu'ils pensent du clonage avant de rendre notre avis en mai 2008", a assuré une de ses porte-parole.
"On attend le rapport final de l'EFSA" et celui d'un comité européen sur la bioéthique, a-t-elle précisé.
Ensuite, avec le résultat de la consultations des Européens (Eurobaromètre) "et avec toutes les preuves scientifiques, nous réfléchirons sur les éventuelles mesures à prendre", a promis Nina Papadoulaki, porte-parole de Markos Kyprianou, commissaire en charge de la Santé.
Chargée d'un rapport sur les dangers éventuels du clonage, l'EFSA, basée à Parme, en Italie, a estimé vendredi "très improbable qu'il y ait une différence en terme de sécurité alimentaire entre les produits alimentaires provenant d'animaux clonés et de leur progéniture et ceux provenant d'animaux élevés de manière traditionnelle".
"L'agence doit encore rendre un avis. Ensuite, sous réserve que cet avis soit positif et qu'il n'y ait pas de mesure conservatoire, de moratoire ... la nourriture générée par des animaux clonés tombera sous le coup de la nouvelle réglementation pour sa commercialisation", a expliqué un expert de la Commission.
Le projet de réglementation sur les "nouveaux aliments" présenté lundi accorde à l'EFSA un rôle central dans l'évaluation scientifique du produit, jusqu'à présent effectuée par les Etats membres, et l'avis de l'agence sera déterminant pour l'autorisation de sa mise en vente dans l'Union européenne.
"Si le produit est jugé sûr, la Commission soumettra une proposition d'autorisation aux Etats membres par la voie du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale", précise la disposition.
Cette nouvelle réglementation concerne "les nouveaux aliments, produits au moyen de nouvelles techniques et technologies", a souligné le commissaire Kyprianou dans son communiqué.
"Les produits venant directement d'un animal cloné peuvent être stoppés par cette réglementation. Si l'EFSA ne donne pas son accord, alors ils ne sont pas autorisés", a assuré sa porte-parole.
L'EFSA a donné son feu vert à la commercialisation des organismes génétiquement modifiés, comme le maïs, dont la culture vient d'être suspendue unilatéralement samedi en France sur la base "d'éléments scientifiques nouveaux" et des fortes réticences des consommateurs.
BRUXELLES (Source vérifiée)
En pleine controverse sur les risques liés aux OGM, la Commission a promis lundi de consulter les consommateurs européens avant d'autoriser la vente de viande et de lait issus d'animaux clonés, tout en voulant faciliter l'autorisation des "nouveaux aliments".
L'avis favorable rendu vendredi par l'Agence européenne chargée de la sécurité des aliments (EFSA) a fait surgir chez certains le spectre d'avoir bientôt dans les assiettes un steak coupé dans un clone de boeuf et nourri au maïs OGM, dont la croissance pourrait avoir été accélérée avec des hormones.
"Nous sommes prêts à une forte mobilisation pour empêcher que n'arrive dans les assiettes une réalité aussi hallucinante", a annoncé Sergio Marini, président de la Coldiretti, principal syndicat d'agriculteurs italiens.
"Il ne faudrait pas jouer à l'apprenti sorcier", a pour sa part mis en garde l'association des consommateurs Test Achat en Belgique, à propos de cette nourriture "Frankenstein".
Venue présenter lundi à la presse une nouvelle réglementation pour "faciliter la mise sur le marché de nouveaux aliments sûrs", la Commission européenne s'est retrouvée sur la défensive et a pris ses distances avec le très controversé avis de l'EFSA.
"Il s'agit d'un rapport préliminaire (...) Nous allons demander aux Européens ce qu'ils pensent du clonage avant de rendre notre avis en mai 2008", a assuré une de ses porte-parole.
"On attend le rapport final de l'EFSA" et celui d'un comité européen sur la bioéthique, a-t-elle précisé.
Ensuite, avec le résultat de la consultations des Européens (Eurobaromètre) "et avec toutes les preuves scientifiques, nous réfléchirons sur les éventuelles mesures à prendre", a promis Nina Papadoulaki, porte-parole de Markos Kyprianou, commissaire en charge de la Santé.
Chargée d'un rapport sur les dangers éventuels du clonage, l'EFSA, basée à Parme, en Italie, a estimé vendredi "très improbable qu'il y ait une différence en terme de sécurité alimentaire entre les produits alimentaires provenant d'animaux clonés et de leur progéniture et ceux provenant d'animaux élevés de manière traditionnelle".
"L'agence doit encore rendre un avis. Ensuite, sous réserve que cet avis soit positif et qu'il n'y ait pas de mesure conservatoire, de moratoire ... la nourriture générée par des animaux clonés tombera sous le coup de la nouvelle réglementation pour sa commercialisation", a expliqué un expert de la Commission.
Le projet de réglementation sur les "nouveaux aliments" présenté lundi accorde à l'EFSA un rôle central dans l'évaluation scientifique du produit, jusqu'à présent effectuée par les Etats membres, et l'avis de l'agence sera déterminant pour l'autorisation de sa mise en vente dans l'Union européenne.
"Si le produit est jugé sûr, la Commission soumettra une proposition d'autorisation aux Etats membres par la voie du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale", précise la disposition.
Cette nouvelle réglementation concerne "les nouveaux aliments, produits au moyen de nouvelles techniques et technologies", a souligné le commissaire Kyprianou dans son communiqué.
"Les produits venant directement d'un animal cloné peuvent être stoppés par cette réglementation. Si l'EFSA ne donne pas son accord, alors ils ne sont pas autorisés", a assuré sa porte-parole.
L'EFSA a donné son feu vert à la commercialisation des organismes génétiquement modifiés, comme le maïs, dont la culture vient d'être suspendue unilatéralement samedi en France sur la base "d'éléments scientifiques nouveaux" et des fortes réticences des consommateurs.
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La pollution accroît de 60% les mutations génétiques du sperme des souris
2008-01-14
CHICAGO (Source vérifiée)
Des souris respirant de l'air pollué ont des taux beaucoup plus élevés de mutations génétiques dans leur sperme comparativement à celles qui ont respiré de l'air filtré, révèle une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Les résultats de cette recherche conduite au Canada laissent penser que les particules polluantes pourraient être responsables des défauts d'ADN transmis génétiquement, selon les auteurs de ces travaux parus dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 14 janvier.
Cette étude a ainsi montré que les souris inhalant de l'air non filtré près de deux aciéries et d'un important axe autoroutier à Hamilton dans la province canadienne d'Ontario, avaient 60% plus de mutations génétiques dans leur sperme que des souris vivant à proximité mais dans une atmosphère purifiée par des filtres de haute qualité.
Ces chercheurs ont analysé les échantillons de sperme dans les deux groupes de souris. Bien que les dommages génétiques du sperme des animaux exposés à l'air non filtré soient importants, tout est quasiment revenu à la normale après six semaines de récupération dans le laboratoire.
Puisque que les échantillons du sperme se trouvaient au stade de cellules souches pendant la période où les souris respiraient de l'air pollué, ces scientifiques ont conclu que les cellules souches du sperme sont vulnérables à une certaine pollution atmosphérique.
Ce phénomène est d'autant plus remarquable que le sperme est généralement bien prémuni contre ce type de mutations.
"Cette recherche indique que des polluants chimiques en suspension dans l'air pourraient être responsables de mutations génétiques transmissibles", concluent les auteurs. Ils soulignent néanmoins que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer les risques potentiels de la pollution de l'air chez les humains.
2008-01-14
CHICAGO (Source vérifiée)
Des souris respirant de l'air pollué ont des taux beaucoup plus élevés de mutations génétiques dans leur sperme comparativement à celles qui ont respiré de l'air filtré, révèle une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Les résultats de cette recherche conduite au Canada laissent penser que les particules polluantes pourraient être responsables des défauts d'ADN transmis génétiquement, selon les auteurs de ces travaux parus dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 14 janvier.
Cette étude a ainsi montré que les souris inhalant de l'air non filtré près de deux aciéries et d'un important axe autoroutier à Hamilton dans la province canadienne d'Ontario, avaient 60% plus de mutations génétiques dans leur sperme que des souris vivant à proximité mais dans une atmosphère purifiée par des filtres de haute qualité.
Ces chercheurs ont analysé les échantillons de sperme dans les deux groupes de souris. Bien que les dommages génétiques du sperme des animaux exposés à l'air non filtré soient importants, tout est quasiment revenu à la normale après six semaines de récupération dans le laboratoire.
Puisque que les échantillons du sperme se trouvaient au stade de cellules souches pendant la période où les souris respiraient de l'air pollué, ces scientifiques ont conclu que les cellules souches du sperme sont vulnérables à une certaine pollution atmosphérique.
Ce phénomène est d'autant plus remarquable que le sperme est généralement bien prémuni contre ce type de mutations.
"Cette recherche indique que des polluants chimiques en suspension dans l'air pourraient être responsables de mutations génétiques transmissibles", concluent les auteurs. Ils soulignent néanmoins que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer les risques potentiels de la pollution de l'air chez les humains.
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Etats-Unis: feu vert à la commercialisation des produits d'animaux clonés
2008-01-16
WASHINGTON (Sourve vérifiée)
L'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné mardi le feu vert à la commercialisation des produits provenant d'animaux clonés malgré de fortes réticences de groupes de consommateurs, de certaines industries et au Congrès.
"La viande et les laitages provenant de bovins, de porcs et de chèvres (clonés) sont aussi sûrs que la nourriture que nous consommons tous les jours", a dit, lors d'une conférence de presse, le Dr Stephen Sundlof, responsable de la sécurité des aliments à la FDA.
Toutefois, "il y a encore insuffisamment de données pour conclure que la viande et le lait d'ovins comme les moutons sont sûrs pour la consommation", a ajouté la FDA.
L'AESA, homologue européenne de la FDA, vient de faire connaître des conclusions préliminaires allant dans le même sens.
La décision de la FDA intervient après des années d'études détaillées et d'analyses, souligne l'agence
Celle-ci avait déjà livré en 2003 et en 2006 ses conclusions préliminaires selon lesquelles les produits issus d'animaux clonés et de leurs progénitures ne sont pas plus risqués pour la consommation humaine que ceux provenant d'animaux conventionnels.
Le sous-secrétaire à l'Agriculture pour le marketing, Bruce Knight, a aussi dit mardi que le ministère "encourageait les entreprises à maintenir leur moratoire volontaire sur la vente des laitages et viandes d'animaux clonés durant une période de transition pour que le marché s'adapte" sans en préciser la durée.
La FDA ne requerra pas que les producteurs indiquent sur l'étiquetage si leurs produits proviennent d'animaux clonés mais ces derniers peuvent le faire volontairement.
Le nombre de sociétés recourant à cette technique est encore très limité aux Etats-Unis et il faudra au moins cinq ans avant que les consommateurs n'achètent des produits d'animaux clonés dans les supermarchés, selon les experts.
Les deux principales firmes américaine de clonage, Viagen et Trans Ova Genetics, ont produit quelque 570 animaux clonés, pour la plus grande partie des bovins.
"Le clonage du bétail peut aider efficacement les éleveurs à produire ce que les consommateurs veulent, à savoir une nourriture nutritive, abondante, sûre et de haute qualité", a déclaré mardi le président de la Biotechnoly Industry Organization (BIO), après la décision de la FDA.
Depuis la naissance de la brebis Dolly, premier mammifère cloné né en 1997 en Grande-Bretagne, l'industrie biotechnologique américaine a investi dans le clonage pour parvenir à reproduire un cheptel doté des meilleures qualités génétiques.
Mais cette technique reste encore nouvelle et coûteuse. Elle consiste à transférer le noyau (contenant l'ADN) d'une cellule adulte dans un ovule dont on a préalablement retiré le noyau, afin de créer un embryon qui sera le clone de l'animal adulte ayant fourni son ADN
Ce long délai de la FDA à autoriser ces produits s'explique par les réserves de professionnels comme les producteurs de produits laitiers et par l'opposition des groupes de consommateurs.
"La décision non-réfléchie de la FDA ignore la volonté du public et du Sénat et ouvre une boite de pandore", a déclaré Andrew Kimbrell, un responsable du "Center for Food Safety" (centre pour la sécurité alimentaire).
Pour la sénatrice démocrate Barbara Mikulski (Maryland, est), "la FDA a agi imprudemment". "Si nous découvrons un problème sanitaire avec ces produits une fois sur le marché, et dont l'origine ne figurera pas sur l'étiquette, il sera impossible de les rappeler comme pour un médicament", a-t-elle dit.
Elle avait fait adopter en décembre un amendement à la version du projet de loi agricole (Farm Bill) du Sénat prévoyant deux études préalables avant un feu vert de la FDA, une évaluation de l'impact commercial et une sur l'acceptabilité du public.
Des professionnels comme les producteurs de lait sont aussi réticents. Ils craignent que ce feu vert ne nuise à l'image des produits agricoles américains et n'affecte les exportations.
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2008-01-16
WASHINGTON (Sourve vérifiée)
L'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné mardi le feu vert à la commercialisation des produits provenant d'animaux clonés malgré de fortes réticences de groupes de consommateurs, de certaines industries et au Congrès.
"La viande et les laitages provenant de bovins, de porcs et de chèvres (clonés) sont aussi sûrs que la nourriture que nous consommons tous les jours", a dit, lors d'une conférence de presse, le Dr Stephen Sundlof, responsable de la sécurité des aliments à la FDA.
Toutefois, "il y a encore insuffisamment de données pour conclure que la viande et le lait d'ovins comme les moutons sont sûrs pour la consommation", a ajouté la FDA.
L'AESA, homologue européenne de la FDA, vient de faire connaître des conclusions préliminaires allant dans le même sens.
La décision de la FDA intervient après des années d'études détaillées et d'analyses, souligne l'agence
Celle-ci avait déjà livré en 2003 et en 2006 ses conclusions préliminaires selon lesquelles les produits issus d'animaux clonés et de leurs progénitures ne sont pas plus risqués pour la consommation humaine que ceux provenant d'animaux conventionnels.
Le sous-secrétaire à l'Agriculture pour le marketing, Bruce Knight, a aussi dit mardi que le ministère "encourageait les entreprises à maintenir leur moratoire volontaire sur la vente des laitages et viandes d'animaux clonés durant une période de transition pour que le marché s'adapte" sans en préciser la durée.
La FDA ne requerra pas que les producteurs indiquent sur l'étiquetage si leurs produits proviennent d'animaux clonés mais ces derniers peuvent le faire volontairement.
Le nombre de sociétés recourant à cette technique est encore très limité aux Etats-Unis et il faudra au moins cinq ans avant que les consommateurs n'achètent des produits d'animaux clonés dans les supermarchés, selon les experts.
Les deux principales firmes américaine de clonage, Viagen et Trans Ova Genetics, ont produit quelque 570 animaux clonés, pour la plus grande partie des bovins.
"Le clonage du bétail peut aider efficacement les éleveurs à produire ce que les consommateurs veulent, à savoir une nourriture nutritive, abondante, sûre et de haute qualité", a déclaré mardi le président de la Biotechnoly Industry Organization (BIO), après la décision de la FDA.
Depuis la naissance de la brebis Dolly, premier mammifère cloné né en 1997 en Grande-Bretagne, l'industrie biotechnologique américaine a investi dans le clonage pour parvenir à reproduire un cheptel doté des meilleures qualités génétiques.
Mais cette technique reste encore nouvelle et coûteuse. Elle consiste à transférer le noyau (contenant l'ADN) d'une cellule adulte dans un ovule dont on a préalablement retiré le noyau, afin de créer un embryon qui sera le clone de l'animal adulte ayant fourni son ADN
Ce long délai de la FDA à autoriser ces produits s'explique par les réserves de professionnels comme les producteurs de produits laitiers et par l'opposition des groupes de consommateurs.
"La décision non-réfléchie de la FDA ignore la volonté du public et du Sénat et ouvre une boite de pandore", a déclaré Andrew Kimbrell, un responsable du "Center for Food Safety" (centre pour la sécurité alimentaire).
Pour la sénatrice démocrate Barbara Mikulski (Maryland, est), "la FDA a agi imprudemment". "Si nous découvrons un problème sanitaire avec ces produits une fois sur le marché, et dont l'origine ne figurera pas sur l'étiquette, il sera impossible de les rappeler comme pour un médicament", a-t-elle dit.
Elle avait fait adopter en décembre un amendement à la version du projet de loi agricole (Farm Bill) du Sénat prévoyant deux études préalables avant un feu vert de la FDA, une évaluation de l'impact commercial et une sur l'acceptabilité du public.
Des professionnels comme les producteurs de lait sont aussi réticents. Ils craignent que ce feu vert ne nuise à l'image des produits agricoles américains et n'affecte les exportations.
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- Beuillot
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Voilà qui est plein de bon sens, évident... tout bien, quoi. Merci à Domi pour cet article, et au m'sieur qui l'a écrit. J'adore le ton.Message original: Domi
Lionel voilà l'info que j'ai recu au sujet de l'article qui te faisais réagir !!
avec toutes mes excuses! à tous et toutes
ALERTE ARNAQUE :
JE VOUS CONSEILLE FORTEMENT DE PUBLIER A TOUS VOS ADHERENTS UN RECTIFICATIF CONCERNANT CET ARTICLE :
Bonjour,
Félicitations pour toutes vos publications que je lis chaque fois avec attention mais là, je suis obligé de réagir :
Attention à ce que vous faites !!!!
Vous faites probablement sans le savoir une propagande illégale pour une arnaque bien connue des tribunaux concernant les systèmes « miraculeux » annihilant les micro-ondes émises par les téléphones portables (lisez ci-dessous le JO du 15/11/06).
Le système D'FAZ n'est rien d'autre qu'une minable escroquerie pour gogos.
Pour ma part, je suis électronicien spécialiste hyperfréquences depuis plus de 20 ans au service de grosses sociétés du groupe militaro-industriel et rompu à ces techniques et mesures.
Excusez-moi d'étaler ma science mais il faut bien que je m'explique : pour info, il est totalement impossible de concevoir quelque système passif que soit capable de diminuer de façon sensible les rayonnements émis par un téléphone cellulaire (sauf de l'enfermer dans une boîte de sucres métallique ; là, au moins, il n'émettrait plus !).
Réfléchissons 2 secondes : l'antenne émettrice « arrose » son environnement de façon pratiquement homogène dans toutes les directions. Quoique vous puissiez installer entre la tête et le téléphone cellulaire, quelque soit le dispositif, il ne pourra agir que sur le rayonnement électromagnétique qu'il intercepte à travers sa surface apparente. Pour prendre une image, les lunettes de soleil ne peuvent protéger que ce qui se trouve derrière les verres ; le reste de la lumière passe à côté. C'est pareil pour le rayonnement EM.
De plus, le dispositif de ces escrocs fait 2,5 cm de diamètre ! . la longueur d'onde à 2,5 GHz est de 12 cm (5 fois plus que le « patch » !) ; à 1800 MHz elle est de 17 cm et le double à 900 MHz.
Ce qui signifie en clair que même si ce fameux « patch » était au mieux une simple pastille métallique pleine réfléchissant le rayonnement émis par l'antenne vers la tête du sujet, un réflecteur purement passif, ce dernier passerait presque intégralement autour à la manière de la pâte à crêpe qui vous file entre les doigts quand vous la comprimer entre vos doigts !
Pour réfléchir quelque peu un rayonnement RF, il faut que la surface apparente du réflecteur soit au moins de quelques fois la longueur d'onde considérée ; pour intercaler efficacement quelque chose entre la tête du sujet et son téléphone portable sur l'oreille il faudrait que le diamètre de l'objet soit au moins d'une vingtaine de cm ! . vous imaginez le tableau !
Et encore, l'efficacité serait très faible, surtout à 900 MHz.
NB : l'idéal serait de téléphoner avec un casque en fer (comme celui du lendemain du 1er de l'an !).
15 novembre 2006 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur
126
.
.http://www.legifrance.gouv.fr/imagesJOE ... 4_0034.pdf
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS
Décision du 20 septembre 2006 interdisant, en application des articles L.
5122-15, L. 5422-12,
L. 5422-14 et R. 5122-23 à R. 5122-26 du code de la santé publique, la
publicité pour un objet,
appareil ou méthode présenté comme bénéfique pour la santé lorsqu'il n'est
pas établi que
ledit objet, appareil ou méthode possède les propriétés annoncées
NOR : SANM0624000S
Par décision du directeur général de l'Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé en date du
20 septembre 2006 :
Considérant que Phoenix Evolution, 12, rue Ambrière, 33880
Saint-Caprais-de-Bordeaux, a fait paraître une
publicité en faveur de l'appareil Stop-Ondes, diffusée sur le site internet
http://www.fantasticphoenix.free.fr,
présentant cet appareil comme un moyen de protection contre des effets
néfastes des ondes émises par les
téléphones portables sur la santé humaine et revendiquant notamment les
allégations suivantes :
- « comment vous protéger efficacement et définitivement de cette "pollution
des ondes" ? Une véritable
solution existe enfin (...) le Stop-Ondes » ;
- « votre protection Stop-Ondes contre les ondes électromagnétiques » ;
- « le Stop-Ondes (...) véritable appareil de protection (...) capable de
vous protéger ainsi que votre
entourage des nuisances vibratoires par hautes fréquences » ;
- « l'abus de téléphone portable peut être dangereux pour la santé...
protégez-vous ! » ;
- « le Stop-Ondes est la référence en matière de protection
électromagnétique (...) "protection portable" » ;
- « on soustrait la pollution électromagnétique ou on annule l'onde
polluante dans un pourcentage très
important » ;
- « le spectre général est devenu une sorte d'onde antidote » ;
- « au niveau physiologique et biologique (effets sur l'être humain), l'individu
est protégé par ces ondes
induites, considérées comme des ondes antidotes » ;
Considérant que le dossier justificatif remis par Phoenix Evolution n'apporte
pas la preuve scientifique de
ces affirmations dans la mesure où il se limite à un article de presse ne
constituant qu'un avis d'auteur mais
n'apportant pas d'éléments de preuve objectifs, un rapport d'expertise
relatif au principe physique utilisé dans
le Stop-Ondes n'apportant aucun élément de preuve scientifique des
allégations, une expertise clinique
comportant des faiblesses méthodologiques majeures (nombre de sujets limité
à trois, étude réalisée en ouvert,
critère d'évaluation non reproductible selon les sujets, non validé et sans
conséquence clinique validée), ce qui
ne permet pas d'interpréter les résultats obtenus, et enfin à un
procès-verbal établi par huissier de justice
constatant uniquement « la matérialité et le déroulement d'opérations de
contrôle et de tests » effectués sur
l'appareil Stop-Ondes lors de l'expertise précitée,
la publicité effectuée par Phoenix Evolution, 12, rue Ambrière, 33880
Saint-Caprais-de-Bordeaux, sous quelque
forme que ce soit, en faveur de l'appareil Stop-Ondes, reprenant les termes
visés ci-dessus, est interdite.
La présente décision prendra effet trois semaines après sa parution au
Journal officiel de la République
française.
Merci de votre compréhension.
Alain LE COCQ-STEPANOV
JUAN-LES-PINS
*** Message édité par Domi le 16/01/2008 12:04 ***

Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.

