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Article du mercredi 14 novembre 2007
Besançon : blocage de la faculté de lettres
Des étudiants ont voté hier le blocage de la faculté de lettres de Besançon à partir d'aujourd'hui pour protester contre la loi sur l'autonomie des universités.
Le blocage, voté à main levée lors d'une assemblée générale d'environ six cents personnes, doit se prolonger jusqu'à la prochaine assemblée générale jeudi à 12h30 où aura lieu un vote à bulletins secrets, selon le président de l'UNEF de l'université de Franche-Comté, François Lapprand.
Les laboratoires de recherche, salles de lecture, salles d'informatique et la bibliothèque restent toutefois accessibles.
Parmi les étudiants présents, quatre cent cinquante ont voté le principe d'un blocage (330 un blocage total et 160 un blocage partiel). «Nous demandons l'abrogation de la loi Pécresse, un investissement public massif ainsi que la titularisation du personnel précaire de la faculté», a indiqué François Lapprand.
Une autre A.G. est prévue aujourd'hui à la faculté de sciences.
Besançon : blocage de la faculté de lettres
- Thierry39
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Besançon : blocage de la faculté de lettres
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Moulin à rata
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Je trouve ça anormal de bloquer les facultés.
D'une part, le droit de grève ne s'applique pas aux étudiants, ils sont "simples" manifestants.
D'autre part, on peut manifester son mécontentement mais cela ne donne pas le droit de bloquer la fac et d'empêcher les autres d'aller en cours, ça c'est faire pression sur les autres et c'est une atteinte à la liberté des non manifestants.
D'une part, le droit de grève ne s'applique pas aux étudiants, ils sont "simples" manifestants.
D'autre part, on peut manifester son mécontentement mais cela ne donne pas le droit de bloquer la fac et d'empêcher les autres d'aller en cours, ça c'est faire pression sur les autres et c'est une atteinte à la liberté des non manifestants.
Belfortaine de naissance, exilée en banlieue parisienne
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
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- Murie
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Lors du blocage de la fac de Lettres de Besançon contre le CPE, j'avais réussi à entrer pour aller à la BU... ça faisait déjà un bout de temps que la fac était occupée... c'était tout simplement innommable de saleté. Dans la cour une fille a laissé tomber négligemment son gobelet de coca vide par terre, pratiquement sur mes pieds. Comme je lui faisais remarquer, elle m'a regardé d'un air bovin : elle n'avait manifestement pas compris pourquoi on ne jetait pas les choses par terre. C'était le genre néo bab avec vieux machins kaki déchirés, dreadlocks à la propreté douteuse et autocollant sur son sac (en tisus thibétain, évidement) d'un militant altermondialiste assez connu et moustachu... (mais, chut, la
...)
Et quand je lui ai dit qu'un jour il faudrait bien que des personnels nettoient toutes leurs saletés, elle m'a simplement répondu d'un ton tout à fait indifférent : "ben oui, ils sont payés pour ça"
Sans commentaire
*** Message édité par Murie le 18/11/2007 17:05 ***

Et quand je lui ai dit qu'un jour il faudrait bien que des personnels nettoient toutes leurs saletés, elle m'a simplement répondu d'un ton tout à fait indifférent : "ben oui, ils sont payés pour ça"
Sans commentaire
*** Message édité par Murie le 18/11/2007 17:05 ***

Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon 

- Thierry39
- Cancoillotte Addict
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Je vais essayer de ne pas trop transgresser la
.
Je suis d'accord avec les commentaires de Moulinette et Murie sur les blocages et notamment sur les bloqueurs. D'autant plus que certains "étudiants" qui organisent les bloquages sont plus des agitateurs que de véritables militants politiques ou syndicaux. C'est d'autant plus dommage que je pense que les évolutions de l'Université sont vraiment contestables et méritent que l'on s'y oppose.


Je suis d'accord avec les commentaires de Moulinette et Murie sur les blocages et notamment sur les bloqueurs. D'autant plus que certains "étudiants" qui organisent les bloquages sont plus des agitateurs que de véritables militants politiques ou syndicaux. C'est d'autant plus dommage que je pense que les évolutions de l'Université sont vraiment contestables et méritent que l'on s'y oppose.
Mais avec des militants "de gauche" de cette trempe, je ne sais pas ce que l'on peut attendre de mieux.Message original: Murie
"ben oui, ils sont payés pour ça"

Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Beuillot
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Murie, lâche un peu le boulot quand tu vas à un technival.Message original: Murie
C'était le genre néo bab avec vieux machins kaki déchirés, dreadlocks à la propreté douteuse et autocollant sur son sac

D'un autre côté, ça ne se verrait pas dans un technival.Dans la cour une fille a laissé tomber négligemment son gobelet de coca vide par terre, pratiquement sur mes pieds. Comme je lui faisais remarquer, elle m'a regardé d'un air bovin : elle n'avait manifestement pas compris pourquoi on ne jetait pas les choses par terre.
Même si je fais rien qu'à te plussoyer d'ssusMessage original: Thierry39
Mais avec des militants "de gauche" de cette trempe, je ne sais pas ce que l'on peut attendre de mieux.![]()



*** Message édité par beuillot le 22/11/2007 14:15 ***
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.


- Thierry39
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Article du jeudi 22 novembre 2007
Université: fronde contre l'autonomie
Contre la loi sur les « libertés et responsabilités des universités », étudiants et lycéens seront à leur tour dans la rue aujourd'hui
À Besançon, alors que les jeunes universitaires des facultés de sciences et de droit, implantées sur le site de la Bouloie, n'arrivent pas à s'entendre sur la forme à donner à leurs revendications, leurs camarades de la faculté de lettres ont déjà bloqué les accès aux salles de cours mardi dernier, et une assemblée générale organisée le même jour en fin de journée, a décidé de reconduire la même action aujourd'hui avant d'aller battre le pavé à partir de 14 heures.
Cette manifestation sera précédée d'un rassemblement dans la cour de la faculté de lettres. Avant ce regroupement, une nouvelle assemblée générale est prévue en fin de matinée sur le même lieu pour une dernière mise au point de l'organisation de cette manifestation. « Mais aussi pour discuter de la durée et de la nature de nos actions particulièrement en matière de blocage », explique Cyril Morlot, étudiant à la faculté de lettres.
Cela dit, on est sans doute loin d'une ambiance de fronde anti-CPE. Et pour cause, à Besançon au moins, il n'existe pas encore de coordination lycéens-étudiants et le mouvement semble plutôt pris en main par des étudiants politiquement non apparentés.
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Université: fronde contre l'autonomie
Contre la loi sur les « libertés et responsabilités des universités », étudiants et lycéens seront à leur tour dans la rue aujourd'hui
À Besançon, alors que les jeunes universitaires des facultés de sciences et de droit, implantées sur le site de la Bouloie, n'arrivent pas à s'entendre sur la forme à donner à leurs revendications, leurs camarades de la faculté de lettres ont déjà bloqué les accès aux salles de cours mardi dernier, et une assemblée générale organisée le même jour en fin de journée, a décidé de reconduire la même action aujourd'hui avant d'aller battre le pavé à partir de 14 heures.
Cette manifestation sera précédée d'un rassemblement dans la cour de la faculté de lettres. Avant ce regroupement, une nouvelle assemblée générale est prévue en fin de matinée sur le même lieu pour une dernière mise au point de l'organisation de cette manifestation. « Mais aussi pour discuter de la durée et de la nature de nos actions particulièrement en matière de blocage », explique Cyril Morlot, étudiant à la faculté de lettres.
Cela dit, on est sans doute loin d'une ambiance de fronde anti-CPE. Et pour cause, à Besançon au moins, il n'existe pas encore de coordination lycéens-étudiants et le mouvement semble plutôt pris en main par des étudiants politiquement non apparentés.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Article du vendredi 23 novembre 2007
Saint-Claude : l'action lycéenne balbutie
Hier, le blocage de la cité scolaire a réuni quelque quatre-vingts personnes
Entre le moment où des lycéens ont posé des barrières et celui où un médiateur a été désigné, il s'est écoulé presque deux heures. Et aucun préavis n'avait été deposé. La foule amassée dans les escaliers ne s'était donc pas organisée de manière drastique. «On ne veut pas empêcher ceux qui veulent aller en cours de s'y rendre», lance Lucas Assous, représentant improvisé de ses camarades. «Simplement, on est contre la privatisation des facs et la volonté de l'Etat de se désengager du service public. On constate une dégradation de la qualité de l'enseignement. On se retrouve dans des classes surchargées, à 35, certaines options sont en sursis.» D'après lui, aucune matière n'aurait cependant été supprimée lors de la dernière rentrée. La douzaine de gendarmes postée aux abords de l'établissement a essentiellement informé les participants sur la procédure à suivre pour organiser une manifestation. Dans la journée, les élèves ont décidé d'arrêter le mouvement, pluie oblige, et de remettre leur défilé à la semaine prochaine. Ils devraient arpenter les rues entre mardi et jeudi.
Anne-Lise Fantino
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Saint-Claude : l'action lycéenne balbutie
Hier, le blocage de la cité scolaire a réuni quelque quatre-vingts personnes
Entre le moment où des lycéens ont posé des barrières et celui où un médiateur a été désigné, il s'est écoulé presque deux heures. Et aucun préavis n'avait été deposé. La foule amassée dans les escaliers ne s'était donc pas organisée de manière drastique. «On ne veut pas empêcher ceux qui veulent aller en cours de s'y rendre», lance Lucas Assous, représentant improvisé de ses camarades. «Simplement, on est contre la privatisation des facs et la volonté de l'Etat de se désengager du service public. On constate une dégradation de la qualité de l'enseignement. On se retrouve dans des classes surchargées, à 35, certaines options sont en sursis.» D'après lui, aucune matière n'aurait cependant été supprimée lors de la dernière rentrée. La douzaine de gendarmes postée aux abords de l'établissement a essentiellement informé les participants sur la procédure à suivre pour organiser une manifestation. Dans la journée, les élèves ont décidé d'arrêter le mouvement, pluie oblige, et de remettre leur défilé à la semaine prochaine. Ils devraient arpenter les rues entre mardi et jeudi.
Anne-Lise Fantino
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !