Alésia...
- obelix
- Cancoillotte Addict
- Messages : 16891
- Enregistré le : lun. 04 juin 2007, 22:36
- Localisation : Dole en amaous ...
Quand le soleil se sera levé trois fois à l'ouest, tu verras Alésia ... ville des déments-doubiens ...
Trève de plaisanteries ! J'ai revisité la plupart des sites candidats et j'ai décelé des traces pouvant avoir été des fortifications sur plusieurs d'entre eux . Il va donc falloir trouver quelque chose de plus consistant pour défendre nos differents sites . Il faut donc travailler d'arrache-pied pour découvrir des preuves, sinon des indices indiscutables de la concordance de nos "Alésias" avec le seul et unique témoignage du siège de cette ville mythique, La guerre des gaules de César . J'ai rencontré moi-même un petit problême avec la distance entre les fossés et les fortifications de la plaine de Marnoz, mais je compte bien modifier le texte de César, à moins que je prenne ma pelle et ma pioche pour déplacer légerement les fossés, les collines et les cours d'eau à ma guise ...
Trève de plaisanteries ! J'ai revisité la plupart des sites candidats et j'ai décelé des traces pouvant avoir été des fortifications sur plusieurs d'entre eux . Il va donc falloir trouver quelque chose de plus consistant pour défendre nos differents sites . Il faut donc travailler d'arrache-pied pour découvrir des preuves, sinon des indices indiscutables de la concordance de nos "Alésias" avec le seul et unique témoignage du siège de cette ville mythique, La guerre des gaules de César . J'ai rencontré moi-même un petit problême avec la distance entre les fossés et les fortifications de la plaine de Marnoz, mais je compte bien modifier le texte de César, à moins que je prenne ma pelle et ma pioche pour déplacer légerement les fossés, les collines et les cours d'eau à ma guise ...
Solem lucerna non ostenderent
-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
Bien sùr , Obé , il est là le problème ...Message original: obelix
Trève de plaisanteries ! J'ai revisité la plupart des sites candidats et j'ai décelé des traces pouvant avoir été des fortifications sur plusieurs d'entre eux . Il va donc falloir trouver quelque chose de plus consistant pour défendre nos differents sites .
On est dans un pays où il y a des oppidums partout , des traces de sièges certainement un peu partout aussi et sans doute une foultitude de camps romains , c'est bien pour ça qu'à chaque fois qu'on s'éloigne du texte de Jules ( et ce quelque soit la crédibilité qu'on y accorde ) , on risque de se gameller ...
C'est bien pour ça que je pense depuis le départ que suivre César à la lettre est la meilleure solution !
Même si Carcopino , lui , il s'en arrange très bien

Voilà à ce moment précis Carcopino ne peut se dérober et est obligé d'admettre que le site d'Alise ne correspond en aucune manière aux indications de César !...Dans César , (le fossé ) est séparé des retranchements par seulement 400 pieds , ce qui , avec un pied romain de 0.296 ne donne , en gros que 120 mêtres , tandis que sur le plan , le fossé d'Alise s'écarte de de la contrevallation sur 500 et quelquefois 700 mêtres .
On peut se reporter à ce sujet au plan mis à disposition par Vieux sage page 39.
La différence entre les fossés en 4 et la contrevallation en 2 devrait s'établir à une distance de plus ou moins 120 mêtres ...
Hors la moyenne est de 500 mêtres !
Mais ce serait mal connaître notre érudit qui commence toujours par amener les éléments à charge contre Alise pour mieux les contredire ensuite ( maladroitement d'après moi , mais ce n'est que l'avis d'un béotien ...

Il poursuit donc suivant une tactique parfaitement rodée :
En fait le texte est établi quand ça l'arrange et peu fiable quand ça le dérange , il a du en baver pour faire le tri !Toutefois le texte de César n'est pas certainement établi .

Voilà il suffit de changer les pieds en pas et encore une fois le terrain s'adapte sans problème ... à Carcopino ...Un siècle avant les fouilles, Guischard avait jugé que la stratégie de César n'avait pu s'accommoder d'un si faible écart et au nom de la logique qu'elle postulait , il avait proposé de convertir les 400 pieds de César en 400 pas ... c'est à dire en 591 m ... et sans plus de peine se rétablit l'accord entre la fossa de César et le grand fossé d'Alise .

Si dans la vraie vie on pouvait résoudre nos problèmes professionnels aussi facilement , ce ne serait que du bonheur !

- vieux sage
- Cancoillotte Addict
- Messages : 3570
- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Bonsoir les amis,
Dans les "Actes du colloque de l'Institut Catholique de Paris" (1998) que je m'étais procuré vers Jacques Berger, M. Reddé déclare à l'encontre de Chaux (organisateur du colloque) : "André Berthier est un bon latiniste, mais il s'appuie uniquement sur le texte de César". - Je ne vois par sur quoi il aurait pu s'appuyer.
Dans ces mêmes "Actes", l'abbé André Wartelle nous dit : "Il est difficile d'abandonner des idées auxquelles on croit : je serais le premier à le reconnaître : c'est tellement difficile qu'on est prêt à inventer n'importe quoi pour les justifier quand même". - Belle franchise !
Cordialement
*** Message édité par vieux sage le 11/11/2007 17:59 ***
*** Message édité par vieux sage le 11/11/2007 18:00 ***
Dans les "Actes du colloque de l'Institut Catholique de Paris" (1998) que je m'étais procuré vers Jacques Berger, M. Reddé déclare à l'encontre de Chaux (organisateur du colloque) : "André Berthier est un bon latiniste, mais il s'appuie uniquement sur le texte de César". - Je ne vois par sur quoi il aurait pu s'appuyer.
Dans ces mêmes "Actes", l'abbé André Wartelle nous dit : "Il est difficile d'abandonner des idées auxquelles on croit : je serais le premier à le reconnaître : c'est tellement difficile qu'on est prêt à inventer n'importe quoi pour les justifier quand même". - Belle franchise !
Cordialement
*** Message édité par vieux sage le 11/11/2007 17:59 ***
*** Message édité par vieux sage le 11/11/2007 18:00 ***
"Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête ! "
Henri MICHAUX
Henri MICHAUX
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
Bienvenue Dimitri, ce forum est en effet un lieu de débat important des défenseurs de localisations dissidentes d'Alésia. N'hésite pas non plus à fréquenter les autres rubriques du forum et à nous tenir au courant des travaux et manifestations de Salins Pays du Livre.Message original: céphide
Bon je ne voudrais pas qu'il n'y en ait que pour Billy et Thierry alors je vais m'y mettre moi aussi. Le 2e en partant de la droite, ben c'est moi ! Mon pseudo ne doit pas vous dire grand chose mais je suis sur cancoillotte.net depuis quelques mois déjà. Certes je ne poste pas beaucoup, voire pas du tout, néanmoins je suis régulièrement ce qui se dit par ici.
Probablement tout comme mes deux acolytes, je suis à votre disposition pour toute info sur la thèse de M. JEANDOT, plaçant Alésia à Salins. Comme le dit l'article, l'affaire devrait progresser dans les mois à venir... J'ai envie de dire : enfin !
J'en profite aussi pour t'inciter à voter, si ce n'est pas déjà fait, pour Salins ici et pour le Jura là.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
Salut nexus ,Message original: nexus6
Salut tout le monde ,
connaissez-vous la BD " Alcibiade Didascaux chez les gaulois"? C'est drôle , çà parle de romains et de gaulois , il y a même l'episode du siège d'Alésia .Entre deux prises de tête sur le texte de Cesar , une récréation sur cette BD est à conseiller à tout le monde .:baille
Si tu veux parler de cette BD là , je ne l'ai pas mais j'en ai entendu parler ...

- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Une nouvelle fois la révolte a éclaté chez les Carnutes, où nous retrouvons Alcibiade Didascaux dans une situation plus que périlleuse. Le retour précipité de César, son action dans la province romaine de la Narbonnaise, Vellaudunum, Cenabum, le fabuleux siège d'Avaricum, Gergovie, l'affrontement de l'armée des Gaules et des légions sont les étapes qui vont nous conduire jusqu'au blocus d'Alésia : le fait d'armes le plus glorieux de César, où l'on voit à l'Å“uvre la puissance de son génie militaire à l'incomparable valeur des légions.
Mais, malgré le désastre d'Alésia, la Celtique n'est pas entièrement vaincue et la lutte continue, avec de nombreux peuples au long passé de gloire qui refusent la conquête romaine. Les révoltes se suivent ; la Celtique et la Belgique sont tour à tour livrées au pillage. Alors que les Gaules semblent enfin " pacifiées ", une petite ville s'oppose encore à l'habile conquérant. Uxellodunum résiste toujours à l'envahisseur et nous suivrons la lutte opiniâtre du véritable village d'irréductibles Gaulois qui osa défier le Proconsul dans un dernier effort de résistance.
C'est Uxelles?
Le dessinateur:

Son personnage lui ressemble pas mal, non?
*** Message édité par beuillot le 13/11/2007 18:52 ***
Mais, malgré le désastre d'Alésia, la Celtique n'est pas entièrement vaincue et la lutte continue, avec de nombreux peuples au long passé de gloire qui refusent la conquête romaine. Les révoltes se suivent ; la Celtique et la Belgique sont tour à tour livrées au pillage. Alors que les Gaules semblent enfin " pacifiées ", une petite ville s'oppose encore à l'habile conquérant. Uxellodunum résiste toujours à l'envahisseur et nous suivrons la lutte opiniâtre du véritable village d'irréductibles Gaulois qui osa défier le Proconsul dans un dernier effort de résistance.
C'est Uxelles?

Le dessinateur:

Son personnage lui ressemble pas mal, non?
*** Message édité par beuillot le 13/11/2007 18:52 ***
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.


- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
Message original: beuillot
Uxellodunum .
C'est Uxelles?![]()
L'archéologie officielle a choisit de localiser Uxellodunum au Puy d'Issoudun. Néanmoins certains érudits locaux proposent d'autres sites dans le Quercy.
Pour nous franc-comtois, il est évident que sur les bases de l'Alise=Alésia officielle, on ne peut que conclure à Uxellodunum=Uxelles, dans le Pays des Lacs.

Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
Salut Obélix ,Message original: obelix
Il va donc falloir trouver quelque chose de plus consistant pour défendre nos differents sites . Il faut donc travailler d'arrache-pied pour découvrir des preuves, sinon des indices indiscutables de la concordance de nos "Alésias" avec le seul et unique témoignage du siège de cette ville mythique, La guerre des gaules de César .
Au fait , qu'est ce que tu entends par travailler d'arrache-pied ?
Parceque je suppose que sur la plupart des sites alternatifs , un gros travail a déjà été effectué et je ne parle même pas de Chaux où ont certainement été mis en oeuvre les plus gros moyens ...
On est tout à fait dans le cas de figure de la lutte du pot de fer contre le pot de terre .
C'est aussi pour ça que je me suis lancé dans l'étude de Carcopino , un ) afin de mesurer quelles étaient les preuves en faveur d'Alise deux ) Afin de comparer la situation d'Alise avant les dernières fouilles et par rapport aux dernières trois ) Et une fois qu'on s'est bien regardé le nombril , parcqu'il faut aussi s'intéresser à l'adversaire .
C'est pour ça que je continue sur le livre de Carcopino , c'est une mine de renseignements sur Alésia .
Par exemple page 45 :
Il nous reste le livre ( de Napo III ) ainsi que le plan et les objets trouvés au musée de st-germain .Il ( l'empereur Napoléon III ) gardait par devers lui , tous les rapports , toutes les notes qui lui étaient envoyées d'Alésia .
Au 4 septembre 1970 , ses tiroirs ont été vidés par la foule qui avait fait irruption dans son palais , incendié quelque mois plus tard par la commune ; et rien jusqu'à présent n'est arrivé jusqu'à nous des papiers avec lesquels nous aurions pu reconstituer le travail accompli .
Avec ces quelques mots Carcopino nous livre toute l'indigence des preuves qui existaient au moins jusqu'aux fouilles des années 1990 ...
A priori toute la documentation sur les fouilles effectuées entre 1861 et 1865 a disparu et c'est donc quasiment sur une simple idée qu'on a refusé à Berthier jusqu'à ses derniers jours la possibilité d'effectuer des recherches sur le site de Chaux .
C'est au minimum bien triste !

Page 47 :
Voilà ! fidèle à son habitude , Carcopino ne prends pas de gants , on a trouvé un temple à proximité et un sanctuaire sur le site , pour lui c'est largement suffisant pour auto-proclamer Alise " capitale religieuse de toute la celtique " !Au lieudit la croix st Charles , fut dégagé un temple qui avait été dédié au dieu guérisseur Moristagus , assimilé plus tard à Apollon ...
Au centre même de l'agglomération fut déblayé le sanctuaire de deux divinités indigènes que les romains avaient renoncé à intégrer dans leur panthéon , ...
et il n'en faut pas davantage pour confirmer la vocation mystique d'Alésia , la métropole religieuse des Gaules ...
Cette vocation mystique étant la preuve la plus difficile à cerner , il convient d'être prudent , mais j'aurai tendance à le trouver un brin présomptueux dans son affirmation péremptoire !
Ah ! Et au fait Obé ... bon courage !!!


à moins que je prenne ma pelle et ma pioche pour déplacer légerement les fossés, les collines et les cours d'eau à ma guise ...
- vieux sage
- Cancoillotte Addict
- Messages : 3570
- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Sur le plan d'ALISIIA de la page 39, nous voyons le Mont Réa qui est donné pour être la colline du Nord.
E. DE Saint-Denis nous dit à ce propos : "ON SAIT QUE MONS ET COLLIS NE S'OPPOSAIT PAS COMME MONTAGNE ET COLLINE EN FRANCAIS le Mont Réa est appelé par César successivement "collis" et "montem". (César ne parle pas du Mont Réa).
"Ceux qui font combattre 60.000 hommes d'une part et plusieurs légions de l'autre, sur une colline enpromontoire aigu comme Ménétreux (Réa), ne se rappellent pas avoir vu d'armée en bataille et ont oublié l'emplacement requis pour ledéploiement de pareilles forces", nous dit E. Dejardins. En effet la Bataille d'Austerlitz qui mit aux prises 73.000 hommes du côté de Napoléon et 85.000 du côté de la coalition, s'est déroulée sur un terrain de 8 km sur 12.
Dans la présentation d'une hypothèse sur cette bataille il faut tenir compte de cet impératif.
Dans l'hypothèse Alésia- ALESIA, la colline du Nord et la Montagne sont deux entités distinctes : la colline trop vaste pour être investie totalement s'étend depuis le camp de César au-dessus d'Eternoz, jusqu'à Amondans où se trouvent le camp des deux légats et le faîtage exigu de Bellevue.
La MONTAGNE derrière laquelle attendent les 60.00 se nomme La GRANDE CÔTE. Le combat principal a lieu au sud-ouest de Fertans au lieu-dit "Les Rompus" les Gaulois apportent les 74 enseignes au lieu-dit "les Enseingnes" ; les morts sontcouverts de tertresau "Bois de la Feuillée" (nombreux tumuli.
E. DE Saint-Denis nous dit à ce propos : "ON SAIT QUE MONS ET COLLIS NE S'OPPOSAIT PAS COMME MONTAGNE ET COLLINE EN FRANCAIS le Mont Réa est appelé par César successivement "collis" et "montem". (César ne parle pas du Mont Réa).
"Ceux qui font combattre 60.000 hommes d'une part et plusieurs légions de l'autre, sur une colline enpromontoire aigu comme Ménétreux (Réa), ne se rappellent pas avoir vu d'armée en bataille et ont oublié l'emplacement requis pour ledéploiement de pareilles forces", nous dit E. Dejardins. En effet la Bataille d'Austerlitz qui mit aux prises 73.000 hommes du côté de Napoléon et 85.000 du côté de la coalition, s'est déroulée sur un terrain de 8 km sur 12.
Dans la présentation d'une hypothèse sur cette bataille il faut tenir compte de cet impératif.
Dans l'hypothèse Alésia- ALESIA, la colline du Nord et la Montagne sont deux entités distinctes : la colline trop vaste pour être investie totalement s'étend depuis le camp de César au-dessus d'Eternoz, jusqu'à Amondans où se trouvent le camp des deux légats et le faîtage exigu de Bellevue.
La MONTAGNE derrière laquelle attendent les 60.00 se nomme La GRANDE CÔTE. Le combat principal a lieu au sud-ouest de Fertans au lieu-dit "Les Rompus" les Gaulois apportent les 74 enseignes au lieu-dit "les Enseingnes" ; les morts sontcouverts de tertresau "Bois de la Feuillée" (nombreux tumuli.
Modifié en dernier par vieux sage le ven. 25 sept. 2009, 10:02, modifié 1 fois.
"Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête ! "
Henri MICHAUX
Henri MICHAUX
-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
A noter que sauf erreur ou omission de ma part , pas une seule fois dans son livre Carcopino ne se préoccupe de la colline du nord , alors même que dans la bataille finale d'Alésia , il s'agit d'un point crucial du récit .Message original: vieux sage
Sur le plan d'ALISIIA de la page 39, nous voyons le Mont Réa qui est donné pour être la colline du Nord.
Dans l'hypothèse Alésia- ALESIA, la colline du Nord et la Montagne sont deux entités distinctes
On supprime la bataille autour du camp nord et c'est toute une partie du récit qui est à réécrire !
( camp avec deux légions )Au nord était une colline qu'on n'avait pu comprendre dans les lignes , à cause de son étendue , on avait été obligé d'établir le camp sur un terrain en pente et dans une position assez désavantageuse .
Etc , etc ...Les chefs ennemis ayant fait reconnaître les lieux par leurs éclaireurs , choisirent soixante mille hommes parmi les nations les plus renommées pour leur valeur .
Ils réglent secrètement entre eux le plan de l'attaque ...
Vergassillaune , ... sortit du camp à la première veille , et arriva un peu avant le point du jour , il se cacha derrière la montagne ... Vers midi il se dirigea vers cette partie du camp ...
C'est surtout aux retranchements supérieurs attaqués par Vergassillaune que l'action est la plus vive .
L'étroite sommité qui dominait la pente était d'une grande importance .Les uns nous lancent des traits, d'autres ... arrivent au pied du rempart ; des troupes fraîches relèvent sans cesse les soldats fatigués ... déjà les armes et les forces commencent à nous manquer .
César informé de ce qui se passe , détache Labiénus avec six cohortes , ...
A Alise il n'y a tout bonnement ni de montagne , ni de colline au nord !!!
Carcopino ne s'en soucie même pas ...


Qu'en est t'il de Reddé ?
J'ai commandé son livre mais je l'attends toujours pour l'instant .
-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
C'est le désert ici ...
Comme je suis en train de terminer le livre de Carcopino et qu'on a aussi discuté de la localisation des territoires je me suis intéressé à la géographie de Strabon , voici ce qu'en dit Carcopino qui se sert entre autre de la caution de Strabon pour valider son invention des Séquanes de l'ouest , Séquanes sensés être localisés à Alise ste reine .
Ah ???
Certes ce qu'écrit Strabon n'est pas très clair et peut donner lieu à interprétation ,
( On peut effectivement situer les Séquanes au sud ou au nord du fleuve ) :
Et donc pour Strabon à l'ouest des Séquanes on trouve bien comme prévu les Éduens et les Lingons ( et c'est tout !
) .
puis ...
Là en terme de territoire il n'y a aucune ambiguïté même si Strabon place le Jura dans les Alpes :
Quelle malhonnêteté !
Alors qu'il est fort possible que Strabon se soit trompé en situant la source de la Seine dans les Alpes ...
Ou bien qu'il ait confondu avec une autre saine ( pardon ... seine
) .
En tout cas il me semble par contre que Strabon est assez clair sur la localisation des Séquanes .
Et puis il existe finalement et comme d'habitude quelqu'un qui nous donne une indication sur les peuples qui habitent le long de la Saône ;
César lui-même ne dit il pas alors qu'il était au sud de Lyon et qu'il remontait plein nord :
BG 7.9
) entre les Éduens et les Lingons !!!

Comme je suis en train de terminer le livre de Carcopino et qu'on a aussi discuté de la localisation des territoires je me suis intéressé à la géographie de Strabon , voici ce qu'en dit Carcopino qui se sert entre autre de la caution de Strabon pour valider son invention des Séquanes de l'ouest , Séquanes sensés être localisés à Alise ste reine .
( géographe grec - 58 + 25 )...Qu'avant la conquête des Séquanes aient occupé des régions situées à l'ouest de la Saône , c'est ce qui ressort du chapitre de Strabon
Ah ???

Certes ce qu'écrit Strabon n'est pas très clair et peut donner lieu à interprétation ,
( On peut effectivement situer les Séquanes au sud ou au nord du fleuve ) :
Mais Strabon a aussi écrit ça :Entre le Doubs et la Saône habite le peuple des Éduens, qui possède la ville de Cabyllinum sur la Saône et la place forte de Bibracte . Les Éduens étaient aussi nommés les frères des Romains : ils furent en effet, dans ces contrées, les premiers admis à leur amitié et à leur alliance. - Au delà de la Saône habitent, les Sécoanes
Les helvètes habitant le sud du Rhin , on peut donc en déduire que les Séquanes occupaient aussi l'Alsace , puis ...Après les Helvètes, les habitants des bords du Rhin sont les Séquanes et les Médiomatrices ...
Au-dessus donc des Helvètes et des Séquanes habitent vers le couchant les Éduens et les Lingons ...
Et donc pour Strabon à l'ouest des Séquanes on trouve bien comme prévu les Éduens et les Lingons ( et c'est tout !

puis ...
Il y en a encore une autre ( rivière ) qui a pareillement sa source dans les Alpes; Sécoanas est son nom ; elle coule parallèlement au Rhin et traverse le territoire d'un peuple du même nom, qui touche le Rhin à l'est, et la Saône du côté-opposé.
Là en terme de territoire il n'y a aucune ambiguïté même si Strabon place le Jura dans les Alpes :
Chez lui il semblerait que ce soit plus une simplification qu'une erreur , bref Carcopino tire en tout cas profit du fait que Strabon situe la source de la seine chez les Séquanes , pour inventer les Séquanes de l'ouest dans la mesure ou la vraie source de la seime est proche d'Alise ...L'Arar ( la Saône ) , qui vient aussi des Alpes, sert de limite aux Séquanes, aux Éduens et aux Lincasies ( Lingons ? ) ...
Quelle malhonnêteté !

Alors qu'il est fort possible que Strabon se soit trompé en situant la source de la Seine dans les Alpes ...
Ou bien qu'il ait confondu avec une autre saine ( pardon ... seine

En tout cas il me semble par contre que Strabon est assez clair sur la localisation des Séquanes .
Et puis il existe finalement et comme d'habitude quelqu'un qui nous donne une indication sur les peuples qui habitent le long de la Saône ;
César lui-même ne dit il pas alors qu'il était au sud de Lyon et qu'il remontait plein nord :
BG 7.9
Il ne cite pas de Séquanes ( ni de l'est , ni de l'ouest... A Vienne , prenant la cavalerie ... , il marche jour et nuit , traverse le pays des Éduens et se dirige vers les Lingons ...

-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
- vieux sage
- Cancoillotte Addict
- Messages : 3570
- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Bonjour Letouriste,
Je suis heureux de voir que tu accordes à la bataille finale toute l'importance que très peu de chercheurs lui reconnaissent.
En effet une bataille qui engage un nombre d'hommes équivalent à la bataille d'Austerlitz ne peut se dérouler dans un endroit trop accidenté et restreint.
Jusqu'à ce jour seul le site d'Alésia-Eternoz présente les caractéristiques exigées.
Les défenseurs des autres thèses franc-comtoises pourraient-ils présenter leur version ?
Très cordialement.
Je suis heureux de voir que tu accordes à la bataille finale toute l'importance que très peu de chercheurs lui reconnaissent.
En effet une bataille qui engage un nombre d'hommes équivalent à la bataille d'Austerlitz ne peut se dérouler dans un endroit trop accidenté et restreint.
Jusqu'à ce jour seul le site d'Alésia-Eternoz présente les caractéristiques exigées.
Les défenseurs des autres thèses franc-comtoises pourraient-ils présenter leur version ?
Très cordialement.
"Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête ! "
Henri MICHAUX
Henri MICHAUX
-
- Quasi incurable…
- Messages : 839
- Enregistré le : mar. 21 août 2007, 17:23
Bonjour Vieux sage ,Message original: vieux sage
En effet une bataille qui engage un nombre d'hommes équivalent à la bataille d'Austerlitz ne peut se dérouler dans un endroit trop accidenté et restreint.
Certes la bataille finale d'Alésia qui rassemble des centaines de milliers d'hommes est une des grandes batailles de l'histoire mais je ne partage pas franchement ta vision Napoléonienne de l'histoire ...
Sans doute les plus grandes batailles ont été mises en scène dans des environnements spacieux et c'est bien normal !
Quand il s'agit d'avoir une vision globale de l'affrontement et la possibilité de faire manoeuvrer autant d'effectifs , c'est le plus logique mais dans le cas de cet affrontement là rien ne prouve que tel était le dessein de Vercingétorix qui avait tout à perdre dans une bataille en terrain découvert ( ce qui lui est d'ailleurs arrivé lors de l'engagement préliminaire ) .
Mieux valait sans doute pour lui que César se retrouve piégé dans un terrain montagneux et accidenté supposé défavorable !
Tu as dis toi-même que César ne serait jamais passé par Chaux car le terrain était trop dangereux ...

C'est peut être justement le même raisonnement qui a poussé Vercingétorix à s'enfermer dans l'oppidum de Chaux ...Le parcours que tu présentes (page 18 du 30/09 ) n'apparaît pas comme "le plus facile" (Cornu, Gyps, Savine, Morbier, Givrine, St-Cergue) ; l'armée romaine était encombrée d'armes de jets (César en parle lors du siège d'Alésia) Il n'aurait jamais emprunté un tel trajet propice à toutes les embuscades.
L'environnement lui semblait très certainement beaucoup plus favorable qu'aux romains !
Il n'avait pas prévu le génie de César et la qualité de son système d'encerclement !
Donc , non ! Je ne partage assurément pas l'idée qu'il fallait un environnement type Austerlitz pour mener cette bataille .
- olif
- Cancoillotte Addict
- Messages : 2749
- Enregistré le : lun. 09 févr. 2004, 13:47
- Localisation : Sous un sapin, dans le Haut-Doubs
- Contact :
Pour sûr, il y a de la place, à Eternoz! N'y en aurait-il pas un peu trop, d'ailleurs?Message original: vieux sage
Jusqu'à ce jour seul le site d'Alésia-Eternoz présente les caractéristiques exigées.
Les défenseurs des autres thèses franc-comtoises pourraient-ils présenter leur version ?
Très cordialement.
Pas trop dans un trip Alésia en ce moment, pas beaucoup de temps à moi non plus ou alors trop de choses à faire, juste quelques réflexions, qui ne s'appuient pas forcément sur le texte latin stricto sensu, (désolé si je ne suis pas aussi rigoureux que Vieux Sage!), mais sur une interprétation pleine de bon sens et qui n'est pas de mon fait:
- tous les combattants présents n'ont pas participé à la bataille finale, mais elle s'est déroulée sous leurs yeux, sans qu'ils puissent intervenir, mais en encourageant les leurs. Ce qui implique qu'ils se trouvaient en un lieu élevé donnant sur la plaine (des falaises vraisemblablement, et pas un immeuble de 10 étages!) et qu'ils avaient vue imprenable sur les combats. Ceux-ci pouvaient être vus par les Romains depuis le camp Nord, depuis le bois de la Liège, depuis les rochers de la Baume, et par les Gaulois depuis le belvédère des Gyts. En ce sens, la plaine de Syam est idéale et présente les caractéristiques exigées.
- si les Gaulois n'ont pas remporté la bataille, il semblerait que ce soit plus dû aux carences de l'armée de secours (peu motivée à soutenir un jeune chef arverne arrogant et du fait de possibles dissensions entre peuplades) qu'au seul génie de César, qui se trouvait pris dans une véritable souricière, pas véritablement de son plein gré. Il s'est plutôt bien défendu, le vieux Jules, mais il aurait logiquement dû prendre une pâtée. S'il se trouve devant Alésia-Chaux, entre contrevallation et circonvallation, c'est qu'il n'a pas vraiment le choix et qu'il est conscient de la difficulté à laquelle il se trouve contraint. Alors que devant Eternoz, il a tout loisir de passer son chemin! Et la bataille n'a plus de raison d'être!
Olif

- Des murets agricoles?
- Des murets agricoles!"
Ben elle est Redde, celle-là!

"Alesia jacta est"
- vieux sage
- Cancoillotte Addict
- Messages : 3570
- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Chers amis de Chaux,
Le problème n'est pas de savoir si les Gaulois avaient intérêt à une confrontation générale, c'est de constater qu'ils n'avaient pas le choix s'ils voulaient délivrer les assiégés.
Les fortifications de la plaine étant infranchissables (d'après César) Vecassivellaunos devait essayer de prendre les Romains par leurs arrières. (par exemple si la bataille s'était déroulée à Chaux, de passer par le Pont de la Chaux).
Mais César nous dit que les gaulois, renseignés par des gens qui connaissaient le pays, décident d'attaquer le camp des deux légats qui gardaient la colline du Nord.
La bataille à donc lieu à cet endroit qui doit être assez vaste pour permettre le déploiement de 60.000 Gaulois, des deux légions de Rébilus et Réginus, des six cohortes de Labiénus, plus les 39 cohortes qu'il a tirées des postes voisins (il ya avait donc des postes voisins sur cette colline). Aux soldats amenés par Labiénus il faut ajouter les escadrons et les cohortes amenés par César. Et à toutes ces troupes il faut ajouter la cavalerie qui contourne le champ de bataille par l'extérieur des lignes. VII,87 : " César prend quatre cohortes au fort le plus voisin et ordonne qu'une partie de la cavalerie le suive, que l'autre contourne les retranchements estérieurs et attaque l'ennemi à revers."
Plutarque nous dit que la défaite décisive des Gaulois est restée ignorée des assiégés et des Romains qui veillaient au rempart regardant l'oppidum : "On admirera surtout que César ait pu affronter et vaincre tant de myriades d'hommes venus de l'estérieur, à l'insu des occupants de la ville, et qui plus est à l'insu même des Romains qui gardaient le rempart devant la cité : ceux-ci apprirent seulement la victoire en entendant les gémissements des hommes et des femmes d'Alésia qui avaient vu, dans l'autre secteur, les Romains rapporter dans leur camp tnt de boucliers ornés dargent et d'or, tant de cuirasses souillées de sang."
Très cordialement
Le problème n'est pas de savoir si les Gaulois avaient intérêt à une confrontation générale, c'est de constater qu'ils n'avaient pas le choix s'ils voulaient délivrer les assiégés.
Les fortifications de la plaine étant infranchissables (d'après César) Vecassivellaunos devait essayer de prendre les Romains par leurs arrières. (par exemple si la bataille s'était déroulée à Chaux, de passer par le Pont de la Chaux).
Mais César nous dit que les gaulois, renseignés par des gens qui connaissaient le pays, décident d'attaquer le camp des deux légats qui gardaient la colline du Nord.
La bataille à donc lieu à cet endroit qui doit être assez vaste pour permettre le déploiement de 60.000 Gaulois, des deux légions de Rébilus et Réginus, des six cohortes de Labiénus, plus les 39 cohortes qu'il a tirées des postes voisins (il ya avait donc des postes voisins sur cette colline). Aux soldats amenés par Labiénus il faut ajouter les escadrons et les cohortes amenés par César. Et à toutes ces troupes il faut ajouter la cavalerie qui contourne le champ de bataille par l'extérieur des lignes. VII,87 : " César prend quatre cohortes au fort le plus voisin et ordonne qu'une partie de la cavalerie le suive, que l'autre contourne les retranchements estérieurs et attaque l'ennemi à revers."
Plutarque nous dit que la défaite décisive des Gaulois est restée ignorée des assiégés et des Romains qui veillaient au rempart regardant l'oppidum : "On admirera surtout que César ait pu affronter et vaincre tant de myriades d'hommes venus de l'estérieur, à l'insu des occupants de la ville, et qui plus est à l'insu même des Romains qui gardaient le rempart devant la cité : ceux-ci apprirent seulement la victoire en entendant les gémissements des hommes et des femmes d'Alésia qui avaient vu, dans l'autre secteur, les Romains rapporter dans leur camp tnt de boucliers ornés dargent et d'or, tant de cuirasses souillées de sang."
Très cordialement
"Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête ! "
Henri MICHAUX
Henri MICHAUX
- vieux sage
- Cancoillotte Addict
- Messages : 3570
- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Quelques détails pour Olif, en attendant son plan général de Chaux :
Olif : "La plaine de Syam est idéale et présente les caractéristiques exigées."
- La bataile de la colline du Nord ne s'est pas déroulée dans la plaine de 3000 pas. La colline du Nord sur le site Chaux est-elle trop exiguë pour devoir déplacer le sujet ?
Olif : "Devant Eternoz, César avait tout loisir de passer son chemin et la bataille n'a pas de raison d'être."
- Quelque soit l'endroit, la bataille a eu lieu. César ayant à sa merci l'armée de Vercingétorix n'avait pas intérêt à lacher sa proie ; la suite de l'histoire lui a donné raison.
Cordialement
Olif : "La plaine de Syam est idéale et présente les caractéristiques exigées."
- La bataile de la colline du Nord ne s'est pas déroulée dans la plaine de 3000 pas. La colline du Nord sur le site Chaux est-elle trop exiguë pour devoir déplacer le sujet ?
Olif : "Devant Eternoz, César avait tout loisir de passer son chemin et la bataille n'a pas de raison d'être."
- Quelque soit l'endroit, la bataille a eu lieu. César ayant à sa merci l'armée de Vercingétorix n'avait pas intérêt à lacher sa proie ; la suite de l'histoire lui a donné raison.
Cordialement
"Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête ! "
Henri MICHAUX
Henri MICHAUX
- vieux sage
- Cancoillotte Addict
- Messages : 3570
- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Bonjour à tous
Modifié en dernier par vieux sage le ven. 25 sept. 2009, 10:03, modifié 1 fois.
"Toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, tu t'es laissé mettre dans la tête ! "
Henri MICHAUX
Henri MICHAUX