LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du mercredi 10 octobre 2007
Courbet monte à Paris
Le tableau vivant reconstituant « L'Enterrement à Ornans », la célèbre toile du peintre franc-comtois, séduit de plus en plus. Le point avec Patrice Ducordeaux, Tavellois et concepteur du spectacle
>> Comment est né ce projet ?
L'idée m'est venue l'an passé, à l'occasion d'une visite du musée Courbet à Ornans avec des amis. Au dernier étage figure la reproduction, en taille réduite, de son fameux tableau « L'enterrement à Ornans ». Au retour, j'ai eu envie de faire revivre tous ces personnages. Ce qui m'a plu, c'est toute la symbolique du village qui s'exprime sur la toile : le prêtre, le paysan, le bourgeois...
>> Et ensuite ?
J'ai soumis le projet au conseil municipal de Tavaux, qui a dit « OK ». J'ai fais une sorte de casting pour trouver les comédiens bénévoles via un article dans Le Progrès-Les Dépêches et j'ai imaginé un scénario. Finalement, le projet a accouché d'une pièce intitulée « A nous deux, Paris ! ». Le spectacle dure une heure et le tableau vivant reconstituant la célèbre toile de Courbet n'est que l'épilogue de la pièce. Mais il fallait un scénario pour arriver à cette scène finale, pour lui donner un sens. J'ai écris la pièce en deux mois, après avoir lu une bio de Courbet et quelques romans sur le peintre, dont le livre de François Dupeyron, « Le Grand Soir »
>> Combien de fois avez vous joué la pièce ?
Nous l'avons présentée sept fois à Tavaux, Dole, Moissey, Mont-sous-Vaudrey et Ornans. A Mont-sous-Vaudrey, à l'occasion des fêtes Grévy de cet été, nous avons joué devant un millier de personnes. Ce qui devait être une petite manifestation locale a rapidement pris de l'ampleur. Ce fut vite un succès populaire. La municipalité de Tavaux, le Jura Dolois et le conseil général ont donné des subventions. La Région ne s'est pas encore manifestée. Mais il n'est pas trop tard : si elle veut nous rembourser le bus pour Paris... Car nous avons des frais, le spectacle étant toujours gratuit.
>> Vous passez chez Ruquier demain ?
On part à Paris [mercredi] pour enregistrer l'émission qui sera diffusée jeudi 11 octobre entre 18 h 45 et 19 h 45. Le jeudi, c'est la seule fois où l'émission de Ruquier n'est pas en direct, car il enregistre ce jour-là son émission du samedi. Nous serons en costume dans le public et Ruquier doit me poser quelques questions sur le spectacle.
>> D'autres projets ?
Jean-Jacques Fernier, conservateur du musée Courbet à Ornans, a parlé de notre spectacle à la mairie de Paris. Nous avons envoyé un dossier et on doit présenter la pièce le dimanche 28 octobre aux abords du Grand palais, où se tiendra la grande exposition Courbet. C'est un peu l'aboutissement pour une pièce qui s'intitule « A nous deux, Paris ! ». Sinon, localement, rendez-vous vendredi 30 novembre à Tavaux dans le cadre du Téléthon, à 20 h 30, salle Gérard-Philipe.
S.D.
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Après l'enterrement, un mariage ?
A Paris, le Grand Palais accueille une vaste rétrospective Courbet à partir du 13 octobre. Parmi les raretés exposées à cette occasion, la « Femme nue couchée », une toile emblématique du peintre franc-comtois qui avait disparu en 1942 à Budapest et qui a été retrouvée récemment. Cette actualité autour de Courbet tombe à pic pour la petite troupe d'amateurs Alter Ego menée par Patrice Ducordeaux. Lequel réfléchit déjà à un spectacle autour de Charles Nodier. Une association baptisée « ADN 2008 » (Amis de Nodier 2008) a été créée à Dole par le libraire Philippe Thiéfaine et le directeur de la médiathèque Emmanuel Marine. Natif de Besançon, Charles Nodier s'est marié à Dole, où l'un des lycées de la ville porte son nom, en 1808. Cent ans après, Patrice Ducordeaux se verrait bien reconstituer la cérémonie avec des comédiens bénévoles. « Après l'enterrement, pourquoi pas un mariage ? » plaisante l'auteur
S.D.
Courbet monte à Paris
- Thierry39
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Courbet monte à Paris
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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C'est pas du tableau dont il s'agit mais d'un tableau vivant (d'un spectacle).Message original: lionel
L'est pas toujours à Paris, "l'enterrement" ?
Le coup de poing sur le monet, c'est con. En revanche, je ne vois pas très bien ce qu'on reproche à la fille qui a embrassé une toile blanche. Une toile blanche, c'est facile à remplacer non.Message original: lionel
A Orsay ? Si il a pas pris un coup de poing ces derniers jours...![]()

Fais moi signe quand tu y seras :Message original: lionel
J'y serai début décembre.
Message original: lionel
Le jour où on se verra, rappelle moi de t'en mettre une !![]()
![]()
Message original: lionel
Toi, je t'en devais déjà une, tu auras la paire !



Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Effectivement, à ce rythme, je pourrais sucrer les fraises prématurément.Message original: lionel
Deux bières d'un coup ! A ton âge, ce ne serait pas raisonnable, gamin !

Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !