Tourisme : la météo plombe les réservat

[Thierry39]

LES DEPECHES LE PROGRES

Article du lundi 9 juillet 2007


Tourisme : la météo plombe les réservations


Le temps maussade des premiers jours de juillet induit une baisse des réservations. Hôtels, gîtes, meublés ou campings, tous les types d'hébergements paraissent touchés


Pour le comité départemental du tourisme (CDT), c'est clair. Les réservations accusent une baisse très nette en ce début du mois de juillet. Le service qui les centralise en atteste. Le taux d'occupation diminue de 6 à 7 % sur le type d'hébergements qu'il gère. Essentiellement des « logis de France » pour l'hôtellerie, soit environ une vingtaine sur la cinquantaine d'établissements présents dans le Jura. Mais il a aussi un regard sur quatre-cent-cinquante gîtes et meublés qui représentent environ un tiers de ceux qui existent dans le département.
« Depuis deux ans, on constate une légère baisse du taux d'occupation durant cette période. Notamment à cause du calendrier scolaire qui n'est pas très favorable. Il est de plus en plus difficile de vendre cette première semaine de juillet. Même faisant des promotions : nous sommes dans un secteur d'activité extrêmement concurrentiel », commente-t-on dans le service. Le différentiel de déficit est tout de même de 3 à 4 % cette année par rapport à une année « normale ». « C'est clairement la faute d'une météo particulièrement maussade ».
Difficile, pour les sites qui ne passent pas par la centrale, de mesurer l'impact de ce mauvais temps. « Nous avons eu plusieurs hôteliers indépendants : certains parlent de baisse de 10 à 20 % depuis le mois de mai », précise-t-on encore au CDT. L'union départementale des offices de tourisme a affiné cette enquête. « Carnet de réservation instable et imprécis », lui a répondu la direction de l'hôtel Parenthèse à Chille. Elle s'inquiète d'une désaffection des touristes allemands qui semblent de plus en plus préférer les pays de l'Adriatique à la France en général et au Jura en particulier.
Au Nouvel hôtel à Lons, « le niveau de réservation est moyen ». La direction constate que « les deux années précédentes étaient déjà mauvaises ». Mais elle en impute la responsabilité à des problèmes d'accessibilité liés à des travaux en ville. Même sentiment à l'hôtel du Bois Gourmand à Champagnole où l'on déplore un début de saison plutôt négatif « sans grand changement par rapport à l'année dernière ». Enfin, Jean-Pierre Costentin, le gérant du camping de Lons et président de l'association des campings du Jura ne peut que regretter le « retard par rapport à l'année dernière dans les réservations. La saison n'est pas meilleure que la précédente ».
« Les touristes sont de moins en moins statiques », explique en manière de conclusion Georges Guignard, le président de l'union départementale, « compte tenu des moyens de communication actuels, dès que le temps se gâte, les gens descendent chercher le soleil dans le sud ». Il termine tout de même sur une note positive : « il y a bon espoir que les choses s'améliorent. L'an passé, c'était l'inverse : il avait fait beau en juillet et mauvais en août ».

Jean-François Butet



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Cinq degrés de moins
« Il fait en moyenne cinq degrés de moins que la normale depuis le début du mois de juillet ». Et selon le prévisionniste de Météo-France, cela ne devrait guère évoluer cette semaine, après un week-end pourtant « de saison ».
La pluviométrie de cette période a été exceptionnellement excédentaire sur le département. Dès aujourd'hui, donc, les températures devraient à nouveau redescendre. « Nous allons passer dans un régime d'ouest, froid et pluvieux, particulièrement sur les montagnes ». Une vraie différence avec juillet 2006 qui avait été très chaud. « Mais rien d'extraordinaire, ce type de contraste est le propre d'un climat tempéré ».
J.F.B.

[Thierry39]

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Article du lundi 9 juillet 2007


Clairvaux-les-lacs attend des jours meilleurs


Dans la région des lacs, on fait grise mine, en attendant que le soleil revienne


Les acteurs économiques et touristiques de Clairvaux-les-Lacs et sa région sont unanimes : un début de saison comme celui là, « ce n'est bon pour personne ». Certains relativisent tout de même : « De toute façon, dans le Jura, le beau temps, c'est jamais avant le 14 juillet ». La pluie et le froid, des terrasses vides, quelques vacanciers encapuchonnés traversant la ville le plus rapidement possible, voici la photographie un peu "tristounette" de Clairvaux en cette première semaine de juillet.
« En juin jusqu'à aujourd'hui, nous avons reçu seulement la moitié de visiteurs par rapport à la même période de l'année dernière ». Corinne, technicienne à l'office du tourisme du Pays des lacs et petite montagne, constate cette défection significative, liée forcément à une météo très maussade. "Et ceux qui sont venus, c'est parce qu'ils avaient loué au sec, gîte ou chambre d'hôte". Mais selon la technicienne, de nombreux hébergements sont encore disponibles jusqu'au 20 juillet.
Même refrain du côté des campings, où la clientèle de passage se fait très rare. Néanmoins, les réservations au camping en Fayolan se sont pratiquement maintenues par rapport à l'an passé, et à la Grisière, le camping voisin, le taux de remplissage d'environ 35 % est à peu près équivalent à celui des années précédentes à la même période, mais ce camping ne travaille pas avec les réservations. « Les résidants sont par contre très exigeants au niveau des services et des animations » constate Alain, le responsable du camping Fayolan. Il sait que, lorsqu'on ne peut pas offrir du soleil, il faut forcément compenser. En ville, bien que tout soit prêt pour l'accueil des touristes, les commerçants prennent leur mal en patience. « Chaque année, les saisons se réduisent un peu plus. La grosse période c'est désormais entre le 14 juillet et le 15 août. C'est fini le temps où les commerçants faisaient leur année, en deux mois de saison ».

P.N.

[Thierry39]

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Article du vendredi 7 septembre 2007


Météo : «L'été a été pourri pour tout le monde»


Juilletistes ou aoûtiens, personne n'a tiré son épingle du jeu. L'absence de longues périodes de temps sec a encore renforcé ce sentiment d'avoir vécu un été pourri, même si l'on a pas pulvérisé de record


Frais et humide. Ainsi peut-on résumer l'été. Et cette année, personne n'y a échappé. Impossible pour les juilletistes de moquer les aoûtiens, pas plus que l'inverse. Les douze premiers jours de juillet ont été particulièrement frais. Du 13 au 18, une petite période de chaud n'a pas permis de donner l'illusion aux jurassiens et aux malheureux estivants qu'ils n'avaient pas tout perdu. D'autant que les températures - un temps conformes aux valeurs saisonnières - ont rapidement cédé la place à un nouveau coup de froid en fin de mois. Il s'en est fallu de 0,1° à 1,4° pour que l'on atteigne les normales d'un mois de juillet.
Côté précipitations, le Jura a connu de treize à dix-huit jours de pluie selon les secteurs. Avec des totaux qui oscillent de 104 mm à Chemin à 271 mm à Lamoura. De 120 à 240 % de la normale quand on fait les cumuls Le corollaire est évident : l'ensoleillement a été faible. Pour ne citer que l'exemple de la station météo de Lons/Montmorot, elle a relevé 211 heures de soleil en juillet. Soit 52 de moins que la moyenne. A Lons, on a observé huit jours d'orage, deux de grêle. Le 10, il a neigé sur le haut Jura au dessus de 1 200 mètres d'altitude. Elle a tenu au sol au dessus de 1 350 mètres dans le massif du Risoux.
« Le problème, c'est qu'il a plu souvent. Que nous n'avons pas connu de longues périodes de temps sec. Un week-end, trois jours au plus. Jamais une semaine complète. C'est ce qui a renforcé, dans l'esprit du public, le sentiment d'avoir vécu un été pourri. Même si les chiffres globaux de précipitations ne sont pas forcément plus importants que d'autres années », commente Daniel Meunier, technicien chez Météo-France à Lons. Il compile actuellement les données du mois d'août. Et s'il ne dispose pas encore d'éléments complets, force est de constater que ce mois a ressemblé à celui qui l'a précédé.
Par ailleurs, la fraîcheur a été plus sensible le jour que la nuit. Les températures diurnes ont été plus basses en moyenne à cause de la couverture nuageuse qui a empêché les rayons du soleil de réchauffer la terre. Tandis que cette même couverture conservait la chaleur au niveau du sol la nuit. « Par dessus cela, cet été frais et humide arrive après des mois de mai et juin qui ont été plus doux que la moyenne mais aussi très pluvieux », termine Daniel Meunier. Du coup, on a l'impression de ne pas avoir vu le soleil depuis une éternité.


Jean-François Butet
jfbutet@leprogres.fr



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Repères

> Froid
Le 10 juillet, il n'a pas fait plus de 14° à Lons, 12,9° à Saint-Julien, 7,4° à La Pesse. Le 9 août, il a fait 14,1° au maximum à Tavaux, 11,5° à Champagnole et 9,2 à Saint-Laurent.
> Chaud
L'été a tout de même connu de rares belles journées. Du 13 au 17 juillet, notamment, le 5 août, le 15 et du 24 au 27 août.
> Humide
Les précipitations sont excédentaires sur l'ensemble du Jura depuis le mois de mai. A Lons, par exemple, le cumul juillet-août atteint 272 litres au mètre carré pour une valeur moyenne de 183 litres. Soit une bagatelle de 50 % de précipitations de plus que la normale




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Le soleil se réinstalle

Météo-France prévoit que les nuages présents sur le Jura ce matin devraient s'effilocher progressivement pour laisser la place au soleil.
Avec des températures maximales qui devraient flirter avec les 20° en plaine et les 16° en montagne. Malheureusement, la bise restera sensible, soufflant de 20 à 40 km/h. Dès le samedi, le temps doit s'établir au beau avec un mercure en hausse.
Après dissipation de quelques brouillards matinaux dans certains endroits, il devrait faire 23° en plaine et 19° en montagne. Le tout avec un vent faible.
La journée de dimanche est censée être à l'avenant, sèche et ensoleillée. Et ce type de temps devrait s'installer jusqu'à jeudi prochain.
Cela dit, l'indice de confiance de la prévision est de quatre sur cinq pour lundi et mardi, mais seulement de deux sur cinq pour mercredi et jeudi.
J.-F. B.