Notre-Dame Libératrice
- Billy
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Notre-Dame Libératrice
Parce que la peste et la famine forment l'escorte de la guerre, les habitants de Salins invoquent Marie contre ces trois fléaux.
Notre-Dame Libératrice naît dans cette ville le 20 février 1639.
Angoissés par la progression en Comté des troupes protestantes de Bernard de Saxe-Weimar qui gagne leur cité, les Salinois, sur les conseils du père Marmet, religieux cisterien, font la solennelle prommesse de fêter, en l'église Saint-Anatoile, chaque jeudi avant le dimanche des Rameaux, Sainte Marie Libératrice, "afin qu'il lui plaise nous délivrer de tant de maux et de la rage de nos énnemis".
La ville échappe à la soldatesque. Mais la peste l'étreint.
Pour apaiser la colère divine, le magistrat s"engage le 21 juillet à élever une chapelle particulière en l'honneur de la Vierge.
L'édification d'un petit oratoire "de bois ou de giserie" permettra d'attendre la pose de la première pierre.
Le troisième voeu, prononcé par le chapitre collègial de Saint-Maurice, le dernier jour de février 1642, étend à la famine le rôle protecteur que les fidèles attendent de Marie: "afin que, comme vous nous avez été propice contre les deux fléaux de la guerre et de la peste, il plaise à votre bonté nous être aussi favorable et nous délivrer totalement du fléau de la famine.
"La chapelle votive est construite sur plan oval, après la guerre de Dix Ans, mais dès 1640 le culte de Notre Dame Libératrice est introduit dans tootes les grandes villes Comtoises.
Des chapelle lui sont consacrées, des processions l'honorent, son image se diffuse:
Reine des batailles et reine de la paix, elle maintient sous ses pieds un faisceau d'armes, mêlé des drapeaux Comtois et Francais, et porte sur son bras l'Enfant Jésus tenant une palme, bénissant.
Le 20 juin 1642, elle reçoit une consécration grandiose lorsque l'archevêque Claude d'Achey en fait la patronne tutélaire de l'Eglise de Besancon.
L'année suivante, la consécration du diocès à l'Immaculée Conception marque l'apogée de la dévotion mariale en Comté.
"Oui, proclame le prélat, nous sommes vôtres et tout ce qui est à nous est à vous. Besançon est votre cité; la Bourgogne votre Comté; les habitants sont vos protègés"
Notre-Dame Libératrice naît dans cette ville le 20 février 1639.
Angoissés par la progression en Comté des troupes protestantes de Bernard de Saxe-Weimar qui gagne leur cité, les Salinois, sur les conseils du père Marmet, religieux cisterien, font la solennelle prommesse de fêter, en l'église Saint-Anatoile, chaque jeudi avant le dimanche des Rameaux, Sainte Marie Libératrice, "afin qu'il lui plaise nous délivrer de tant de maux et de la rage de nos énnemis".
La ville échappe à la soldatesque. Mais la peste l'étreint.
Pour apaiser la colère divine, le magistrat s"engage le 21 juillet à élever une chapelle particulière en l'honneur de la Vierge.
L'édification d'un petit oratoire "de bois ou de giserie" permettra d'attendre la pose de la première pierre.
Le troisième voeu, prononcé par le chapitre collègial de Saint-Maurice, le dernier jour de février 1642, étend à la famine le rôle protecteur que les fidèles attendent de Marie: "afin que, comme vous nous avez été propice contre les deux fléaux de la guerre et de la peste, il plaise à votre bonté nous être aussi favorable et nous délivrer totalement du fléau de la famine.
"La chapelle votive est construite sur plan oval, après la guerre de Dix Ans, mais dès 1640 le culte de Notre Dame Libératrice est introduit dans tootes les grandes villes Comtoises.
Des chapelle lui sont consacrées, des processions l'honorent, son image se diffuse:
Reine des batailles et reine de la paix, elle maintient sous ses pieds un faisceau d'armes, mêlé des drapeaux Comtois et Francais, et porte sur son bras l'Enfant Jésus tenant une palme, bénissant.
Le 20 juin 1642, elle reçoit une consécration grandiose lorsque l'archevêque Claude d'Achey en fait la patronne tutélaire de l'Eglise de Besancon.
L'année suivante, la consécration du diocès à l'Immaculée Conception marque l'apogée de la dévotion mariale en Comté.
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Modifié en dernier par Billy le jeu. 20 mars 2008, 10:08, modifié 1 fois.
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
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C'est quoi, de la "giserie" ?Message original: Billy
L'édification d'un petit oratoire "de bois ou de giserie" permettra d'attendre la pose de la première pierre.
De quelle église de Besançon s'agit-il ? Il y a bien une Notre-Dame de la Libération, mais ça ne doit pas être la même (l'édifice actuel date de la fin du 19e s.)Le 20 juin 1642, elle reçoit une consécration grandiose lorsque l'archevêque Claude d'Achey en fait la patronne tutélaire de l'Eglise de Besancon

Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon 

- Billy
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Bizarement, aucune d'éfinition du mot gisserie dans le dictionnaire, mais je pense qu'il s'agit d'un èspèce de torchie ou tout simplement d'un mur en pierre
Pour l'église, aucune idée, il faur chercher une église de Besancon datant d'avant 1642, ou alors, peut être fût t'elle détruite !
J'ajoute que ce texte sur Notre-Dame Libèratrice est tiré du livre "Quand la Franche-Comté était espagnole"!

Pour l'église, aucune idée, il faur chercher une église de Besancon datant d'avant 1642, ou alors, peut être fût t'elle détruite !
J'ajoute que ce texte sur Notre-Dame Libèratrice est tiré du livre "Quand la Franche-Comté était espagnole"!
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
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Pour l'Église de Besançon, je m'en doutais un peu... Mais le mot "gisserie", ? est-ce ce que c'est comtois ? Absent de tous les dictionnaires, locaux ou généraux, même d'ancien français, que je possède chez moi, et rien dans "gougueule"....Message original: Nicolas
Bonsoir,
Voici quelques explications :
- La gisserie, c'est du plâtre !
- Quant à Eglise avec un E, cela signifie l'institution. Cela veut donc dire que N-D Libératrice devient la sainte protectrice du diocèse.
Nicolas


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- Billy
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Il faut savoir aussi que l'économie de Salins (une petite partie) a été en basée sur les mines de gypse au début du 20eme siècles , mais sa, c'est une autre histoire !!!!
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Jean-Marie Jacquet
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En fait, par "gisserie", il faut faut donc comprendre qu'il s'agit d'une église en maçonnerie, mais pas en pierre de taille, si je comprends bien ?
En tout cas, merci tout le monde pour ces renseignements !
*** Message édité par Murie le 16/07/2007 15:05 ***
En tout cas, merci tout le monde pour ces renseignements !
*** Message édité par Murie le 16/07/2007 15:05 ***

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