Connaissez vous Jean-Marie Jacquet, écrivain Salinois et membre fondateur du Cirque Plume.
Il a écrit en 2004 le roman "Le rire du Pendu", une histoire magnifique sur le vie de trois hommes du Faubourg Pasteur de Salins-les-Bains ou se mêle rire et émotion, avec une trés belle dèscription du quartier du Faubourg.
Le Faubourg est aussi le quartier d'enfance de Jean-Marie Jacquet, normal donc, qu'il est choisi se lieux pour mettre en scène ces personnages, qui ont existé d'ailleurs, mais leurs nom a été modifié pour l'histoire.
Jean-Marie Jacquet à aussi écrit un deuxième livre "Au nom de l'èsprit" un an après la parution de son premier roman. Son deuxième roman ce passe lui aussi dans le quartier de Faubourg, mais utilise moins de personnages que le premier et utilise un peu plus d'action.
Donc, si vous avez lu le ou les livres de Jean-Marie Jacquet, ou si vous en avez simplement attendue parlé, je vous laisses le choix des critiques sur les livres de Jean-Marie Jacquet.
Personnellement, les deux livres m'on bien plût, mais j'ai un grand penchant pour le premier opus "Le rire du pendu" car il est plus riche en humour et revisite trés bien l'ambiance du Faubourg, car étant originaire de ce quartier, il est vrai que l'auteur la vraiment bien mis en valeur, tout comme les personnages.
Le deuxième "Au nom de l'èsprit" visite des lieux inconnus des gens du quartier, ce qui lui donne un côté mysterieux, et on retrouve une ambiance plus noire et plus sombre, mais on retrouve tout de même l'ambiance du quartier et la personnalité des personnages, trés bien mené encore une fois.
Concernant le Cirque Plume, les critiques sont elles aussi les bienvenues !
Jean-Marie Jacquet
- Billy
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Jean-Marie Jacquet
Modifié en dernier par Billy le jeu. 14 août 2008, 21:41, modifié 1 fois.
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
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J'ai lu son premier livre qui lui a valu un prix (prix Pergaud ou prix Aymé, je ne sais plus). C'est assez long à l'allumage, on ne trouve le premier personnage féminin qu'à la page 70, mais le reste se lit très bien. Il y a une certaine filiation avec Bernard Clavel. Ce premier roman est une réussite. Je n'ai pas lu le second.
D.
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- Billy
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C'était le prix Pergaud.J'ai lu son premier livre qui lui a valu un prix (prix Pergaud ou prix Aymé, je ne sais plus).
Oui mais c'est pour présenter les personnages.C'est assez long à l'allumage,

C'est vrai qu'il y a plus de bière que de filles dans ce livreson ne trouve le premier personnage féminin qu'à la page 70

Pour une réussite c'est une réussite , il est génial !Ce premier roman est une réussite
*** Message édité par Billy le 10/09/2007 20:34 ***
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
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Voilà un passege du Roman "Le rire du Pendu":
...
Maumau sa mit en mouvement de façon trés appliqué. Il passa sans encombre le seul passage dégagé. Celui qu'Adrien appelait le désert ecclésiatique. Cette expression lui était venue le jour où il avait fait le pari avec Maumau de boire un verre de chacun des apéritifs et alcools forts exposé derrière le bar du Café du Faubourg. Le but du jeu était de savoir lequel des deux encaissait le mieux. C'est Adrien qui avait gagné. Seulement, à l'heure de la fermeture, Maumau ne pouvait plus décoller ses fesses de la chaise. Gérard, le patron du bar, avait aidé Adrien à sortir le vieux sur le trottoire et les avaient abandonné à leurs sort de poivrots. C'était le mois de juillet. Il était une heure du matin et le nuit était tiède. Maumau, bien plus valide à l'époque, avait dû déployer une énergie surhumaine pour ne pas s'écrouler au pied de son vainqueur. Il avait insisté pour rentrer seul, mais le trottoire n'arrêtait pas de basculer et, malgré tous ces efforts, il n'arrivait pas à tenir debout. Après être tombé une ou deux fois, il avait trouvé une solution. Il suffisait de maintenir l'épaule appuyée contre le façade des maisons pour arriver à un semblant d'équilibre. Il avait réussi à avancer comme ça, l'épaule raclant le mur sur une distance d'environ deux cent mètres, lorsque soudain son soutient s'était évanoui. Le mur avait disparu. Maumau était resté un long moment, hébété, avant de comprendre qu'il se trouvait à l'angle de la dèrnière maison. Il y avait, devant lui, un grand èspace vide et, à sa droite, les marches de l'èscalier menant à l'église. La seul solution pour continuer était de marcher sans appui. Il était prêt à se laisser choir dans un heureux coma, quand il avait entendu dèrrière lui la voix amusé d'Adrien.
-Sa va pas être facile de passer, hein, Maumau. C'est un vrai dèsert. C'est le désert ecclésiatique, puisque c'est devant l'église.
Adrien était alors parti d'un long fou rire, qui avait redonné à Maumau suffisament d'énèrgie pour lui apporter la solution. Il avait tourné à l'angle de la dèrnière maison, grimpé les marches menant à l'église en se cramponnant à la rampe scellée dans le mur, longé la façade de l'église et était redescendu de l'autre côté . Il avait pu ainsi rentrer chez lui sans l'aide d'Adrien.
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*** Message édité par Billy le 10/09/2007 21:37 ***
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Maumau sa mit en mouvement de façon trés appliqué. Il passa sans encombre le seul passage dégagé. Celui qu'Adrien appelait le désert ecclésiatique. Cette expression lui était venue le jour où il avait fait le pari avec Maumau de boire un verre de chacun des apéritifs et alcools forts exposé derrière le bar du Café du Faubourg. Le but du jeu était de savoir lequel des deux encaissait le mieux. C'est Adrien qui avait gagné. Seulement, à l'heure de la fermeture, Maumau ne pouvait plus décoller ses fesses de la chaise. Gérard, le patron du bar, avait aidé Adrien à sortir le vieux sur le trottoire et les avaient abandonné à leurs sort de poivrots. C'était le mois de juillet. Il était une heure du matin et le nuit était tiède. Maumau, bien plus valide à l'époque, avait dû déployer une énergie surhumaine pour ne pas s'écrouler au pied de son vainqueur. Il avait insisté pour rentrer seul, mais le trottoire n'arrêtait pas de basculer et, malgré tous ces efforts, il n'arrivait pas à tenir debout. Après être tombé une ou deux fois, il avait trouvé une solution. Il suffisait de maintenir l'épaule appuyée contre le façade des maisons pour arriver à un semblant d'équilibre. Il avait réussi à avancer comme ça, l'épaule raclant le mur sur une distance d'environ deux cent mètres, lorsque soudain son soutient s'était évanoui. Le mur avait disparu. Maumau était resté un long moment, hébété, avant de comprendre qu'il se trouvait à l'angle de la dèrnière maison. Il y avait, devant lui, un grand èspace vide et, à sa droite, les marches de l'èscalier menant à l'église. La seul solution pour continuer était de marcher sans appui. Il était prêt à se laisser choir dans un heureux coma, quand il avait entendu dèrrière lui la voix amusé d'Adrien.
-Sa va pas être facile de passer, hein, Maumau. C'est un vrai dèsert. C'est le désert ecclésiatique, puisque c'est devant l'église.
Adrien était alors parti d'un long fou rire, qui avait redonné à Maumau suffisament d'énèrgie pour lui apporter la solution. Il avait tourné à l'angle de la dèrnière maison, grimpé les marches menant à l'église en se cramponnant à la rampe scellée dans le mur, longé la façade de l'église et était redescendu de l'autre côté . Il avait pu ainsi rentrer chez lui sans l'aide d'Adrien.
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*** Message édité par Billy le 10/09/2007 21:37 ***
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
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Re: Jean-Marie Jacquet
Jean-Marie Jacquet serat présent à Salins-les-Bains le 25 et 26 octobre pour le salon de livre en région. 

" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
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