Très en dessous,je ne sais pas,en dessous suffit!obelix a écrit : Ceci dit, ça ne prouve pas qu'à Alésia le camp gaulois se situe très en dessous du mur.

Très en dessous,je ne sais pas,en dessous suffit!obelix a écrit : Ceci dit, ça ne prouve pas qu'à Alésia le camp gaulois se situe très en dessous du mur.
1) La logiqueobelix a écrit :Comment peut-on déduire la physionomie du terrain "ad orientem solem" à partir d'un simple "sub muro" ?
Comme tu l'énonces toi-même ici,la surface ainsi définie correspondant au camp gaulois d'Alesia est bien située en dessous du mur.obelix a écrit : Le dessous du mur commence au pied de celui-ci pour finir très en-dessous, pourquoi pas plusieurs centaines de mètres plus bas.
Sois certain que j'ai les mêmes préoccupations que toi.obelix a écrit :Si je me permet d'insister lourdement sur "sub muro", c'est qu'il serait dommage d'éliminer une possibilité sans être sûr et certain qu'on peut le faire. Je parle bien sûr de la possibilité que le terrain qui supporte le camp "ad orientem solem" soit relativement plat et pas une pente en contre-bas du rempart de l'oppidum.
Ou bien au niveau de la base du mur! A partir du moment où l'on peut lire chez César "sub colle" et que l'on ne peut pas se situer plus bas que la base de la colline, on ne peut exclure cette l'hypothèse d'une partie de la colline au niveau de l'oppidum.municio a écrit :Comme tu l'énonces toi-même ici,la surface ainsi définie correspondant au camp gaulois d'Alesia est bien située en dessous du mur.obelix a écrit : Le dessous du mur commence au pied de celui-ci pour finir très en-dessous, pourquoi pas plusieurs centaines de mètres plus bas.
Je ne peux pas faire une analyse sûre et cohérente sur ce site d'Atuatuca car:obelix a écrit :Voici un extrait du BG (VII;37), où l'on parle d'un camp et où on trouve l'expression "sub vallo" concernant les marchands qui se trouvent sous la fortification. On peut comparer "vallo" à "muro", c'est la même chose.
[6,37] Hoc ipso tempore et casu Germani equites interueniunt protinusque eodem illo, quo uenerant, cursu ab decumana porta in castra irrumpere conantur, nec prius sunt uisi obiectis ab ea parte siluis, quam castris appropinquarent, usque eo ut qui sub uallo tenderent mercatores recipiendi sui facultatem non haberent. Inopinantes nostri re noua perturbantur, ac uix primum impetum cohors in statione sustinet. Circumfunduntur ex reliquis hostes partibus, si quem aditum reperire possent. Aegre portas nostri tuentur, reliquos aditus locus ipse per se munitioque defendit.
[6,37] (1) Le hasard voulut qu'en ce moment même les cavaliers germains arrivassent: sans faire halte, ils essaient de pénétrer dans le camp par la porte décumane. (2) On ne les avait aperçus, à cause des bois qui couvraient cette partie, que lorsqu'ils étaient déjà près du camp, et les marchands qui avaient leurs tentes sous le rempart n'eurent pas même le temps de rentrer. (3) Nos soldats, surpris, se troublent à cette attaque; et la cohorte de garde soutint à peine le premier choc. (4) Les ennemis se répandent à l'entour, cherchant un passage. (5) C'est avec peine que les nôtres défendent les portes; les autres issues étaient garanties par leur position naturelle et par les retranchements.
N'aimant pas me répéter,je reproduis dans les grandes lignes le mail que j'avais déjà fait début Mai au sujet de "sub" resté toujours à ce jour sans réponse :obelix a écrit :Ou bien au niveau de la base du mur! A partir du moment où l'on peut lire chez César "sub colle" et que l'on ne peut pas se situer plus bas que la base de la colline, on ne peut exclure cette l'hypothèse d'une partie de la colline au niveau de l'oppidum.municio a écrit :Comme tu l'énonces toi-même ici,la surface ainsi définie correspondant au camp gaulois d'Alesia est bien située en dessous du mur.obelix a écrit : Le dessous du mur commence au pied de celui-ci pour finir très en-dessous, pourquoi pas plusieurs centaines de mètres plus bas.
Tu sembles botter en touche de manière bien précipitée...obelix a écrit :On peut en conclure que nos avis divergent sur la question de "sub muro"!![]()
On peut donc passer à la suite ...
Si! Les deux dessins que j'ai posté étaient destinés à cela. Une colline et un mur possèdent une grande analogie, ce sont tous deux des objets saillants. Pourquoi alors devrait-on traduire "sub montem" par au pied de la montagne et "sub muro" par en contrebas du mur et non au pied du mur ??? De toutes manière la partie de la colline où se situe le camp gaulois commence bien au pied du mur, non ?municio a écrit : Je constate d'abord que tu n'apportes aucune réponse à mon argumentation sur "sub".
Non! Tu interprètes ... Je dis seulement que c'est possible!municio a écrit :Ensuite,si je t'ai bien lu, tu interprètes la phrase commençant par "sub muro" concernant Alesia comme un terrain plat se tenant au pied du rempart de l'oppidum,impliquant donc que le sommet de la colline serait partagé en 2 espaces contigus que sont l'oppidum et le camp gaulois,avec la présence au bas et au pied de la colline de la plaine de 3000 pas.
Il est très possible que la poursuite des cavaliers gaulois par les germains se soit déroulée, au moins en partie dans cet espace (entre la plaine et les portes du camp) ...municio a écrit :César aurait donc décrit 2 espaces au sommet de la colline (l'oppidum et le camp gaulois) et un autre se situant à son pied (la plaine),et aucun espace entre les 2 qui les relie correspondant au versant de la colline ?
Il est pour moi impossible qu'il n'y ait rien eu ou qu'il ne ce soit rien passé dans cet espace intermédiaire vu son importance.
Pas besoin de supposer.obelix a écrit :On suppose que César avait établi son infanterie devant le camp gaulois ?
"pro vallo":un vallum est une fortification de camp romain et non de camp gaulois.obelix a écrit :On suppose que César avait établi son infanterie devant le camp gaulois ?
Ce passage démontre de manière éclatante que pour qu'une légère avancée des légions romaines provoque une telle panique dans le camp gaulois,ce dernier ne peut pas se situer au sommet de la colline.jost a écrit :BG 7. 70-6
"...Paulum legiones Caesar quas pro vallo constituerat promoveri iubet. 6 Non minus qui intra munitiones erant perturbantur Galli: veniri ad se confestim existimantes ad arma conclamant; nonnulli perterriti in oppidum irrumpunt..."
"...César fait avancer un peu les légions qu’il avait établies en avant du retranchement. Un trouble égal à celui des fuyards s’empare des Gaulois qui étaient derrière la muraille : ils s’imaginent qu’on marche sur eux de ce pas, et ils crient aux armes ; un certain nombre, pris de panique, se précipitent dans la ville...."