obelix a écrit :Je n'arrive pas à m'enlever l'idée, que "pari altitudinis fastigio se rapporte au sujet de la phrase précédente ; "planities" .
Ce qui donnerait pour notre cas :
Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat, reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant
Obé ...
Bravo Obé
Si tu vas sur le site d'Alésia tu verras que la plaine de 3000 pas, l'oppidum et la ceinture de collines sont tous de même hauteur !!!
Tu apporte donc le dernier détail qui manquait à la thèse de l'Alésia séquanaise.
jost a écrit :Alors, si tu veux bien dessine-nous ta vision des choses...
Ma vision des choses est la même que la tienne ! J'utilise la même façon de mesurer une pente que les romains . Je prend un niveau que je positionne à l'horizontale et je mesure la différence de hauteur pour une longueur donnée . Par exemple, la pente minimale pour l'écoulement de l'eau sur une terrasse est de 1 cm par mètre . Rien n'a changé depuis l'antiquité . Ceci dit tout le monde sait ce qu'est une pente, même en ignorant comment la mesurer . Une pente est quelque chose d'oblique par rapport à l'horizontale . Lorsque Vitruve dit "Et si erit fastigium magnum, facilior erit decursus aquae ", il dit simplement que plus la pente est grande, plus l'eau s'écoulera facilement .
jost a écrit :Alors, si tu veux bien dessine-nous ta vision des choses...
Ma vision des choses est la même que la tienne ! J'utilise la même façon de mesurer une pente que les romains . Je prend un niveau que je positionne à l'horizontale et je mesure la différence de hauteur pour une longueur donnée . Par exemple, la pente minimale pour l'écoulement de l'eau sur une terrasse est de 1 cm par mètre . Rien n'a changé depuis l'antiquité . Ceci dit tout le monde sait ce qu'est une pente, même en ignorant comment la mesurer . Une pente est quelque chose d'oblique par rapport à l'horizontale . Lorsque Vitruve dit "Et si erit fastigium magnum, facilior erit decursus aquae ", il dit simplement que plus la pente est grande, plus l'eau s'écoulera facilement .
Obé ...
C'est entendu,
Alors si fastigio = pente. Comment une seule pente (fastigio est un singulier) peut être pareille de hauteur. Par rapport à quoi d'autre ?
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
jost a écrit :Alors, si tu veux bien dessine-nous ta vision des choses...
Ma vision des choses est la même que la tienne ! J'utilise la même façon de mesurer une pente que les romains . Je prend un niveau que je positionne à l'horizontale et je mesure la différence de hauteur pour une longueur donnée . Par exemple, la pente minimale pour l'écoulement de l'eau sur une terrasse est de 1 cm par mètre . Rien n'a changé depuis l'antiquité . Ceci dit tout le monde sait ce qu'est une pente, même en ignorant comment la mesurer . Une pente est quelque chose d'oblique par rapport à l'horizontale . Lorsque Vitruve dit "Et si erit fastigium magnum, facilior erit decursus aquae ", il dit simplement que plus la pente est grande, plus l'eau s'écoulera facilement .
Obé ...
C'est entendu,
Alors si fastigio = pente. Comment une seule pente (fastigio est un singulier) peut être pareille de hauteur. Par rapport à quoi d'autre ?
Par rapport à une autre pente du côté opposé de la colline, par exemple ! Le terme pente ainsi employé aurait l'avantage de situer les rivières . Une dans la plaine de 3000 pas, l'autre dans l'espace médiocre . En effet, je trouve bizarre que César n'ait pas indiqué la position des deux cours d'eau dans la phrase ou il dit que ces cours d'eau lèchent le pied de la colline . C'est peut-être ce qu'il fait dès la phrase suivante, en décrivant les lieux où grâce à leurs pentes, les deux seuls espaces cités entre les collines permettent l'écoulement des rivières ... ?
les colline ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que la plaine)
La seule référence de distance est 3000 pas. Donc espace moyen 3000/2 =1500 pas
D'autre pourraient dire
les colline ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que l'oppidum)
l'espace moyen serait alors au pifomètre... Selon le site de chacun.
Modifié en dernier par jost le dim. 21 sept. 2014, 19:38, modifié 1 fois.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
les colline ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que la plaine)
La seule référence de distance est 3000 pas. Donc espace moyen 3000/2 =1500 pas
Ok !
Sauf que l'espace moyen représente une largeur ...
jost a écrit :les collines ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que la plaine)
La seule référence de distance est 3000 pas. Donc espace moyen 3000/2 =1500 pas
D'autre pourraient dire
les collines ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que l'oppidum)
l'espace moyen serait alors au pifomètre... Selon le site de chacun.
Donc tu penches pour une de ces deux traductions ?
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
jost a écrit :les collines ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que la plaine)
La seule référence de distance est 3000 pas. Donc espace moyen 3000/2 =1500 pas
D'autre pourraient dire
les collines ceignent l'oppidum, un espace moyen étant interposé, par une pente pareille d'élévation (non dit que l'oppidum)
l'espace moyen serait alors au pifomètre... Selon le site de chacun.
Donc tu penches pour une de ces deux traductions ?
Plutôt pour la première !
Je dirais: Laissant un espace médiocre à pente de même hauteur, des collines entourent l'oppidum .