vieux sage a écrit :jost a écrit :vieux sage a écrit :Comme tous les vrais latinistes :
C'est le faîte des collines qui est de même hauteur , pas la base...
Le faîte serait donc pour toi et les latinistes, le fastigum de même hauteur des collines. Or, cela ne se peut pas puisque nous avons à faire à un abaltif, et non à un génitif.
Ce qui m'étonne dans le texte de César c'est qu'il n'e parle pas de la hauteur de la plaine par rapport à l'oppidum, ce qui est pourtant très important.
Il écrit : " ante oppidum planities circiter 3000 passum in longitudinem patebat reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interjecto spatio pari altitdinis fastigio oppidum cingebant."
Mais si je suis bien les explications de nos trois latinistes ce serait "planities" qui serait "pari altitudinis" que la ceinture de collines ???
Le problème est la traduction de "fastigio" ... Nous avons le choix entre fronton (d'un temple), toit à deux pentes, pente, pointe, degré d'honneur, etc ... Mais aussi, surface (de l'eau ou de la terre) . Concernant cette dernière traduction, qui ne plaît pas du tout à Jost

, les exemples ne sont pas nombreux, mais ils existent . Le premier, est donné par quinte-curce: "opus nondum aqua fastigium aequabat" qui se traduit par "L'ouvrage n'égalait pas encore la surface de l'eau" . Ici, "fastigium" est traduit par "surface", qui est la partie supérieure visible de l'eau . Un second exemple nous vient de Varron (VARRON, De l'agriculture, livre I;6) Il emploie deux fois "fastigia" en parlant de la nature des sols, qui sont au nombre de trois, la plaine, les collines et les montagnes . Il devient évident, que la plaine possède bien un fastigium ... A moins que Jost n'y trouve un relief quelconque ...
Obé ...