jost a écrit :Les mots ont leur importance, les Romains étaient cultivés et raffinés, certainement en saisissaient-ils parfaitement leurs sens.
Les synonymes désignent une même chose mais ne s’entendent pas pareillement, ainsi pour "la chaine des Alpes" et "le massif des Alpes", l’une s’étend, …l’autre se pose-là, s'implante. Le verbe autour des ce mots aussi nous aide à la perception des choses : l'on dirait plutôt "skier" dans le massif des Alpes, et "traverser" la chaine des Alpes.
Quant au "jugum" d'Eternoz....Il existerait dans la définition de DICOLATIN sur le net : jugum : jugère n. m : superficie susceptible d'être labourée en une journée par un attelage.
Vieux Sage !!!! César avait établi ses camps sur les hauteurs du "jugum" : superficie susceptible d'être labourée en une journée par un attelage" .
Tu n'en serais pas ridicule pour autant, en tous cas pas plus que pour une hypothèse d'un "fastigium" : en surface au sommet en niveau supérieur se développant depuis le sous sol en élévation pareille entre les collines de Monbéliard et son oppidum.
Oui les mots ont un sens, les dictionnaires de traduction en fournissent quelques uns, mais la notion même, le sens premier du mot en est quelque fois écartée.
Voilà pourquoi un latiniste allemand s'est penché sur le problème, a référencé certains mots, classés par époque et par auteur, "patere" "collis", "mons", et "jugum en font partie.
Il n'y a pas de hasard...

!!! Attention c'est sérieux j'vous dis !

...
Il nous faudrait téléphoner plutôt à César, on saurait ce qu'il avait vu ....
Plus sérieusement les agrégés de Latin et de Grec qui ont traduit et traduisent encore les grands auteurs latins et grecs, ne sont sûrs de leurs traductions. '' Je fais au mieux'' m'a écrit un traducteur de Tite Live aux Belles Lettres, ''mais je ne sais pas si je suis fidèle aux mots, à ce qu'à exactement voulu dire Tite Live''.Evidemment il ne s'agit pas de textes entiers, mais de passages, etc. Un ami à lui ayant traduit des textes de Lucain, il aurait averti les lecteurs dans son intro qu'il avait traduit sans savoir si il était fidèle à l'auteur, et il s'en excusait auprès de...Lucain...
Vos avis sont les vôtres, vos choix de traduction aussi, il n'est pas écrit qu'ils et qu'elles sont bonnes.

Pour le BG il faudrait avoir été à côté de César quand il écrivait ou qu'il dictait. Nous aurions pu lui demander pourquoi ce mot, pourquoi cette phrase, ce qu'il voulait dire, ce qu'il avait vu, etc.
Mais ce n'est hélas pas le cas..
Jost y perd même son Latin, par les oreilles de Jupiter !
