
Le texte est parfaitement compréhensible lorsqu'on a le terrain sous les yeux :
Les deux légats avaient construit le camp à l'endroit qui fermait l'accès nord de la grande colline (plateau d'Amancey).
Ce camp occupait la légère pente de la colline de la Haute Craie et aussi le faîtage exigu de Bellevue.
L'endroit est parfaitement désservi par des sources importantes
La pallissade ne mesure que 500 mètres sur la légère pente défavorable, les autres côtés sont protégés par des pentes abruptes ou par des falaises. (Voir carte IGN AMONDANS )
Les 60.000 ont emprunté le parcours occupé aujourd'hui le G.R.
La traduction de A. ARTAUD est donc parfaite : " L'étroite sommité qui dominait la pente était d'une grande importance."
La MONTAGNE dont parle César est la GRANDE Côte.
C'est sûr que c'est plus facile à comprendre quand on a la carte sous les yeux.