vieux sage a écrit :obelix a écrit :
J'ai bien la même version que toi, mais pas forcément la même lecture ...
César dit qu'il y a 2 rivières sur 2 parties de l'oppidum, une dans la plaine de 3000 pas qui longe une partie de l'oppidum, l'autre dans le faible espace laissé entre les collines et une des deux parties restantes de l'oppidum qui est de même niveau que la plaine de 3000 pas . La dernière des trois parties de l'oppidum est flanquée d'un camp située sur la colline de l'oppidum, c'est celle que l'on appelle la macéria ...
César décrit donc un oppidum cerné de trois entités distinctes, une rivière sur une partie, une rivière sur une autre partie, et un camp retranché sur une dernière partie . Ce qui en fait, conjugué à la hauteur de sa position, un site imprenable autrement que par un siège ...
Obé ...
Tu ne réponds pas à la question : si tu as le même B.G. que nous tous, où as-tu lu que César parle d'une rivière qui coule dans un faible espace et une autre qui coule dans la plaine.
César écrit seulement que deux rivères baignent les pieds de l'oppidum sur deux parties de celui-ci.
L'oppidum étant ceinturé de près par des collines de même hauteur, automatiquement on peux déduire que les rivières coulent dans ce faible espace ( mediocri spatio).
Cet échange entre Vieux sage et Obélix est typique de la plupart des échanges entre francomtois, voire d'autres personnes d'ailleurs moi y compris, où on voit bien qu'il y a plusieurs lectures différentes d'un même texte, ou d'une même traduction pour être plus explicite.
Je fais qqs observations :
_ Tu vois Vieux sage que tu admets qu'il y a deux rivières ! - tarati tsouin tsouin ! (mais à te relire c'est compliqué : deux rivières en tout et pour tout ou deux rivières sur chacun des ceux côtés ?.... avec toi c'est parfois compliqué !)
_ Obé, la macéria n'est pas une partie de l'oppidum, c'est une défense grossière protégeant la partie orientale de l'oppidum ( ce que tu sais bien), partie qui semble être d'une élévation un peu plus faible que celle de l'oppidum, enfin cela dit à partir des mots ''sous la muraille, etc'', ce qui ne signifie pas exactement, c'est vrai, que cette partie orientale - en dehors de la muraille ou de l'autre côté de celle-ci, serait d'un niveau plus bas que celui situé avant la muraille côté oppidum, mais on peut le penser, au moins objecter que si Vercingétorix fait édifier cette macéria faite d'un fossé derrière lequel est édifié un mur grossier en pierres sèches, c'est que ces secteurs orientaux sont sans défense, d'ailleurs les cavaliers germains vont accéder à ces lieux avec facilité.
_ Vieux sage, tu écris : ''L'oppidum étant ceinturé de près par des collines de même hauteur, automatiquement on peux déduire que les rivières coulent dans ce faible espace ( mediocri spatio)''
Où as-tu lu chez César que l'oppidum était ceinturé de près par des collines de même hauteur et que de fait les cours d'eau seraient placés dans le faible espace qui sépare l'oppidum d'autres collines?
Mais dont on ne sait ni où, ni si c'est sur une grande distance, ni si, donc, les rivières s'y écouleraient toutes les deux... Il est possible, plus logique même, qu'un cours d'eau baigne la plaine d'un côté de l'oppidum, le côté le plus vaste ou le plus étendu ( ante), et un autre cours-d'eau baignerait aussi, et de plus près si on veut, donc ''ravinerait'' les pieds de l'oppidum sur un autre côté, là où on peut aussi hypothéquer des lieux étroits entre oppidum et d'autres collines.... Cette configuration est aussi valable que celle que tu présentes, ou plutôt que tu déduis.
Il y a aussi la plaine, et celle-ci peut être très large devant une belle partie de l'oppidum, partie plainière dans laquelle peut très bien couler une rivière ou un cours d'eau non loin des pieds de l'oppidum ( baigner, qui semble bien être la plus exacte traduction de ''subluant'' subluere'', ne veut pas forcément dire raviner..., cela peut être ''baigner à une certaine distance'' x... ) ( n'oublions pas que tout cela est donc très interprétatif !)