gg25 a écrit :Tiens, au hasard, si tu nous soumettais un petit mot de patois ou une expression régionale ? Moi je dis ça comme ça ...
Ce participe employé comme adjectif vous inspire-t-il ?
Je dois confesser que je n'ai aucune idée de son éthymologie, mais j'espère bien trouver une piste avant que vous ayiez des propositions (sérieuses) à faire.
Aucune idée à priori puisque jamais entendu, mais on peut chercher, même sans connaître l'étymologie...
Si j'osais, je dirais que je me retrouve tout ébolanchie devant ce mot inconnu.
gg25 a écrit :Si j'osais, je dirais que je me retrouve tout ébolanchie devant ce mot inconnu.
Dans l'époque où nous vivons, je sais que tout est possible mais j'attire ton attention sue le fait que, écrit de cette façon, ce mot est féminin.
Laissons les patoisants éclairer la situation. Les 40 jours au désert semblent pour l'instant leur avoir fait oublier le patois. Mais il parait que la mémoire ancienne ne s'efface jamais. Alors espérons.
Chévouainé a écrit :
Dans l'époque où nous vivons, je sais que tout est possible mais j'attire ton attention sue le fait que, écrit de cette façon, ce mot est féminin.
Effectivement, nous vivons une époque formidable mais je n'ai pas l'intention de changer de sexe. Depuis le temps que je me suis habitué au mien...
Bon, comme tu as proposé cet adjectif verbal (comme on disait dans mon enfance) au féminin, c'est donc qu'il n'existe pas au masculin ?
gg25 a écrit :Bon, comme tu as proposé cet adjectif verbal (comme on disait dans mon enfance) au féminin, c'est donc qu'il n'existe pas au masculin ?
Non, j'ai simplement pensé que cet adjectif verbal comme tu dis (participe passé employé comme adjectif qualificatif comme on disait de mon temps qui manifestement n'était pas tout à fait le même que le tien) était habituellement épithète ou attribut d'un nom féminin et j'en ai proposée la forme féminine. Mais il existe aussi le mot ébolanchi et une forme pronominale du verbe correspondant.
On se croirait dans un cours de grammaire.
Chévouainé a écrit :
On se croirait dans un cours de grammaire.
Ce qui n'est pas si mal en nos temps de maltraitance de la langue française. Il y a effectivement belle lurette que la dénomination "adjectif verbal" n'est plus usitée (je ne l'ai jamais employée en cours), c'était un souvenir lointain de ma scolarité primaire des années 50. On ne rajeunit pas mon bon monsieur !
Bon, revenons au sens de ton participe passé employé comme adjectif...
Une proposition , comme ça, au hasard: éclairci (e)
gg25 a écrit :Une proposition, comme ça, au hasard: éclairci (e)
Eh bien, comme ça, le hasard ne fait pas bien les choses.
On dit du temps qu'il s'échairit ou qu'il se peussit mais pas qu'il s'ébolanchit.
Je peux dire pour vous mettre sur la voie que ce mot aurait sans doute posé un problème à Alfred de Musset.
Nous v'la bien r'lingés comme tu dis.
Malgré mon grand âge, je n'ai pas connu personnellement Alfred de Musset et même si j'ai lu quelques-unes de ses oeuvres lors de ma période estudiantine, je ne connais de lui que son romantisme, sa liaison avec Georges Sand et son alcoolisme chronique. Difficile d'y voir un rapport avec "ébolanchie".
gg25 a écrit :Malgré mon grand âge, je n'ai pas connu personnellement Alfred de Musset et même si j'ai lu quelques-unes de ses oeuvres lors de ma période estudiantine, je ne connais de lui que son romantisme, sa liaison avec Georges Sand et son alcoolisme chronique. Difficile d'y voir un rapport avec "ébolanchie".
Oui, le cor au fond des bois c'est Alfred qui l'aime, mais l'autre, donc rien à voir avec Musset, dont on se demande bien ce qu'il vient faire ici, d'ailleurs.
gg25 a écrit :Il y aurait donc un rapport avec l'alcool ?
Il n'y a pas de rapport avec l'alcool pas plus qu'avec Georges Sand, Javotte ou Mimi Pinson
C'est vrai que cette référence à Musset est un peu tortueuse. Pour me faire pardonner de vous avoir emmenés sur cette voie, je peux dire que dans certaines parties de la Franche-Comté ébolanchie c'est baîyie.
Chévouainé a écrit :
C'est vrai que cette référence à Musset est un peu tortueuse. Pour me faire pardonner de vous avoir emmenés sur cette voie, je peux dire que dans certaines parties de la Franche-Comté ébolanchie c'est baîyie.