simone guillou a écrit :
Moi, Simone !
1 - On peut proposer qu'il n'y a qu'une muraille et qu'elle est à l'est. Mais la phrase de César peut aussi bien mettre l'accent sur la muraille est parce que César précise que c'est sous cette muraille, ou après elle, que Vercingétorix a installé son armée. Il n'est pas formellement signifié dans le célèbre paragraphe de César où il présente Alésia, qu'il n'y a qu'une seule muraille, et qu'elle est à l'est. Il serait donc juste que Vieux sage élargisse le débat sur ce fait : Une seule muraille vers l'est ? possible. Mais d'autres murailles ailleurs ? possible aussi.
2 - Pareillement, il est impossible de savoir où sont situées les autres hauteurs tant qu'on aura pas trouvé Alésia. Là aussi rien dans le texte de César ne donne la position exacte des autres collines ou hauteurs.
3 - Pareillement donc, la position exacte de la plaine dépend elle aussi... d'avoir trouvé Alésia pour le savoir !
Je me souviens très bien de cette mise au point due à M. Teinturier lorsqu'il nous a fait visiter l'oppidum de Guillon, et pour ma part je reste d'accord avec cela.
Je ne comprends donc absolument pas Vieux sage de rester ainsi axé sur des éléments topographiques impossibles à prouver autrement qu'en ayant trouvé Alésia. La position parallèle de Vieux sage sur des architectes italiens... (de la Renaissance paraît-il, ou d'un militaire plus contemporain) me semble vraiment trop dater. Nous étions tous d'accord là dessus. Donc "Alésia ne peut pas être modélisé'', comme le disait très bien un autre internaute, avec le texte de César. On ne peut que proposer divers modèles, suivant les ...diverses hypothèses !
Qui n'est pas d'accord avec cela ...mis à par notre cher Vieux sage bien sûr ?
Simone
les écrits de césar sont très précis et concis : décrire un site avec une telle économie de moyens est remarquable.
VII,3 "En avant de cet oppidum s'étendait une plaine de 3000 pas (4.5 km)"
VII, 4 : "De tous les autres côtés (ou parties), des collines peu distantes de l'oppidum et de même hauteur l'entouraient."
VII,5 : Au pied du rempart la partie de la colline qui regardait le soleil levant était garnie de troupes gauloises."
Qu'il puisse y avoir des remparts sur les autres côtés ne change rien à l'affaire : ici César parle du rempart sur le côté oriental.
César ne peut pas être plus explicite et à moins d'avoir un esprit limité c'est facile à comprendre : moi qui n'ai que mon Certificat d'études Primaire je le comprend très bien. Il faut dire que dans ce temps là on apprenait à lire.
Il y a UNE plaine devant l'oppidum et quand on dit "devant" ce n'est pas derrière : en général le devant d'un édifice est le côté de l'entrée - des portes que César indique face à la plaine :VII,
70,7 : "Vercingétorix ordonne de fermer les portes."
Et c'est cela qu'a suivi Andrea Palladio pour établir son portrait-robot et à POLYEN d'écrire dans ses "Stratagèmes" :
"Le terrain d'Alésia était machiné comme un théâtre"
Quand tout le monde situe Alésia en Sequanie il faut vraiment être Bourguignon ou Parisien pour la situer en Bourgogne.