Pivoine a écrit :C'était des wagons spéciaux mis à disposition des paysans. La Ginette ou le Raymond des d'ssus pouvaient ainsi aller vendre poulets et canards à la ville pour arrondir leur fin de mois difficile. Dame ! fallait bien nourrir la nombreuse famille, mais les gallinacés et palmipèdes faisaient un tel vacarme, et occasionnaient de tels dégâts que les chefs de la PLM, par mesure d'hygiène et d'économie, ont décidé de supprimer ces wagons. D’où l’expression caltez volaille.

Merci Pivoine,pour ces compléments d'informations qui fleurent bon,ces moments disparus.
Ces wagons équipés de bancs en bois,peu confortables,mais bon marché,et qui permettaient de se déplacer,à une époque,où,les autos n'étaient possédées,que par une certaine catégorie de gens.
L'aération se faisait à l'aide d'une vitre descendante,située sur la porte de chaque compartiment,avec l'aide d'une sangle percée de trous.
Je me souviens,d'un voyage fait avec ce genre de tortillard,qui mit 2 heures,pour rallier Besançon à Montbozon,et il pleuvait dans ce wagon.Ce voyage fut si long,que ma Mère prise au dépourvu,accepta que nos voisins du jour,partagent leur repas avec ma soeur et moi.
Autres temps,autres moeurs,mais que de bons souvenirs.
