Cette fresque se trouve sur la mairie de Villers-Farlay.
Elle représente Jean-Baptiste JUPILLE.
Le 14 octobre 1885, alors qu’il gardait un troupeau de moutons avec cinq jeunes camarades à Villers-Farlay où son père était garde-champêtre, un chien errant enragé, à la gueule ruisselante de bave les attaque. Pour couvrir la fuite de ses camarades, Jean-Baptiste n’hésite pas à affronter la bête, armé seulement de son fouet. Malgré plusieurs morsures profondes à la main gauche, il parvient à terrasser le chien et à lui museler la gueule avec la lanière de son fouet. Il l’assomme à coups de sabot, puis va le noyer dans le ruisseau tout proche. Le maire de Villers-Farlay Pierre-Joseph Perrot, écrit aussitôt à Pasteur qu’il connaît pour l’avoir rencontré à Arbois, il sait que Pasteur a pratiqué la première vaccination antirabique sur un jeune homme. La réponse arrive, Pasteur offre de loger Jean-Baptiste dans une chambre annexe du laboratoire la rue d’Ulm. Une collecte à Villers-Farley permet de payer le billet de train pour Paris, Jean-Baptiste arrive le 20 octobre Pasteur lui fait le traitement. Après une dizaine de jours de ce traitement Jean-Baptiste Jupille est hors de danger et début novembre il peut regagner le Jura. De plus il rapporte un livret de caisse d’épargne sur lequel l’Institut de France a versé la somme de 1000 francs grâce à l’intervention de Pasteur devant l’Académie Française dont il est membre, il lui a fait décerner le Prix Montyon de vertu destiné à récompenser, à l’échelon national, un Français pauvre qui se sera fait remarquer par une action héroïque.