C'est juste, il peut aussi y avoir un certain snobisme à critiquer par principe les fast-food afin de faire un peu élitiste et fin connaisseur en gastronomie, pour se singulariser par rapport à la majorité de ses concitoyens ou encore aller à contre-courant de tout ce qui a du succès. Sincèrement, ce n'est pas mon cas, j'ai goûté, goûté à nouveau et vraiment pas aimé. Et comme cette forme de "gastronomie" tend à uniformiser les goûts, je crains le pire à long terme pour l'avenir de la diversité gastronomique (même problème que pour la biodiversité), d'où mon hostilité à cet envahissement.Beuillot a écrit : Tu sais mon gg (attention : je ne dis pas ça pour toi), il y a aussi chez certaines personnes un certain snobisme à dénigrer systématiquement la restauration rapide.
Cela dit, je n'en suis pas encore à aller accompagner José Bové dans la destruction d'un Mac Do, malgré l'estime que j'ai pour les idées du moustachu des Causses.
Et puisqu'on parle de snobisme, il en est un autre qui prend l'exact contre-pied de celui que tu cites. Lire Télérama, aimer le cinéma de Woody Allen et d'Almodovar et apprécier musique classique et opéras attire souvent des réflexions ironiques, du style : "Ah! si tu l'as lu dans Télérama"..., "Du moment que c'est Woody Allen, alors..."). Il est de bon ton de se gausser de l'élitisme supposé des "intellos" et mettre en cause la sincérité de leurs opinions, alors que là encore, comme pour le fast-food, ce n'est que l'affirmation de goûts tout ce qu'il y a de légitimes.
A ce propos, je n'ai pas encore vu le dernier Woody Allen, mais je vais sans doute y aller ces jours-ci.