Vieux Sage,vieux sage a écrit :
La décision d'entreprendre le siège était une solution de logique militaire : attaquer un tel rempart protégé par autant de défenseurs aurait coûté beaucoup de pertes à César. Quand les Gaulois sont repoussés par les Germains et qu'ils s'encombrent au passage des portes de la maceria, césar aurait pu poursuivre son avantage puisque ses troupes arrivaient au pied du rempart. VII,70,4 : " Germani acrius ad munitiones" = Les Germains les poursuivent jusqu'aux fortifications. Le rempart était donc bien au bord de la plaine de 3000 pas.
Tu n'arrêtes pas de déformer le texte pour le faire coller à Eternoz! Le siège n'est pas une solution de logique militaire. César dit précisément que "l'oppidum d'Alésia ne pouvait être pris autrement que par un siège". Ta plaine au niveau de l'oppidum contredit formellement cette phrase, puisque César aurait très bien pu attaquer directement s'il l'avait voulu.

Et le rempart est évidemment au bord de la plaine de 3000 pas, du côté Est, aussi bien à Chaux qu'à Salins (bon, c'est vrai, pour Salins, ça se discute!

Deux rivières sur deux côtés, Vieux Sage. "Duo duabus"! Pas trois côtés! Cette situation parfaitement résumée par Thierry et à laquelle tu adhères pleinement, ça devrait éliminer Eternoz, logiquement, non?vieux sage a écrit :Tu résume bien le profil de l'éperon barré d'Eternoz : plateau découpé par des falaises des côtés sud, ouest, nord.


Olif