letouriste a écrit :
nul ne sait quelle réalité César souhaitait décrire , sa vision qui était celle d'un homme antique était peut être différente de la notre et même si ses mots sont précis , le sens général peut nous échapper !
*
C’est ce que je pense, le sens des mots utilisés par les Romains, pour d’écrire un site, diffère, il faut réfléchir et analyser ; ce qui fait dire :
« Certains sur ce site nous concoctent sans cesse avec leur imaginaire des traductions, dignes du grand guignol »
letouriste a écrit :
J'avoue moi-même avoir du mal parfois à faire la différence entre une colline et une montagne, surtout quand ce n'est pas en haute montagne .
Moi aussi.
letouriste a écrit :
Concernant Chaux il est possible que de la plaine les collines entourant l'oppidum puissent passer pour des montagnes , mais vu de l'oppidum ce sont bien des collines .
J’avance pareillement sur Salins. Faudrait tout de même faire une étude sur la distinction de ces différents reliefs, mais je crois qu’elle existe, Thierry a du en parler sur ce forum.
letouriste a écrit :
Quand aux travaux de sièges et même si les romains étaient coutumiers des travaux démesurés , il semble quand même qu'il soit impossible de construire de A jusqu'à Z des fortifications aussi importantes eu égard au kilométrage démesuré que cela aurait engendré , il paraît logique et même obligatoire que César ait eu recours au terrain ( praerupta ) pour boucler son dispositif , quand aux pièges il en parle pour la plaine mais pour le reste ...
Ton analyse est bonne. « His rebus perfectis regiones secutus quam potuit aequissimas pro loci natura… » « Ces travaux achevés, César, en suivant autant que le lui permit le terrain la ligne la plus favorable… »
Je me pose quand même des questions avec Berthier !
Il écrit :
« Une colline, saillante, portant une « très grande » ville à son sommet, dont la superficie est donnée par le périmètre des travaux ordonnés par César pour son encerclement : 11 000 pas, soit 16,5 km. Ce qui correspond, par exemple, à un carré de 4,2 km de côté. »
1. Il convient d’un encerclement
2. Et part d’un carré
Pourquoi pas d’un Cercle ? Le mot « encerclement » le suggère nettement.
Par la suite, je lis :
Berthier
« Le bon sens géographique nous invite à arrondir les angles du carré initial - les rivières coulent rarement à angle droit - tout en conservant la base, à cause des collines qui entourent l’oppidum de tous les autres côtés. On obtient donc un triangle enchassé dans le reste du relief, dont le séparent les gorges des rivières. »
1. Comme les rivières ne coulent à angle droit il arrondit les angles
2. Il obtient un triangle.
Je remarque :
• Que Berthier n’a pas simplifié les données, car en partant d’un cercle, et non d’un carré, il n’aurait pas eu à arrondir les angles.
• Que Berthier veut absolument aboutir à un triangle car en arrondissement les angles d’un carré, l’on obtient d’abord un octogone autour du quel les rivières peuvent s’écouler.
