Hold up

Economie et autres faits de société en Franche-Comté
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pieradam
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Hold up

Message par pieradam »

Cet après-midi,un hold-up dans une agence de la B.N.P.à Besançon.

Qui en a entendu parler ?
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
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gfbertrand
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Re: Hold up

Message par gfbertrand »

Moi j'dénonce pas.
gf
Si parfois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif n’oublie jamais que tu as été un jour le spermatozoïde le plus rapide de la bande.
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Beuillot
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Re: Hold up

Message par Beuillot »

Tu nous prends pour des balances? ::D
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Demyn
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Re: Hold up

Message par Demyn »

Aire urbaine Besançon : dénouement heureux après une prise d’otages
Le 28/03/09 à 07:32

Après une heure et demie de tension pendant laquelle on a craint le pire, l’homme armé a pu être maîtrisé. Photo Claude Mislin

Un homme de 35 ans a tenu toute la police bisontine en haleine pendant une heure et demie en braquant deux otages dans une agence de la BNP.

« Tout s’est bien terminé. Il n’y a pas de victimes et le preneur d’otages est entre les mains de la police ». Après une heure et demie de tension pendant laquelle on a craint le pire, le soulagement du substitut du procureur de la République n’est pas dissimulé. L’homme, qui a pris deux personnes en otage dans l’agence de la BNP de l’avenue Carnot, a été maîtrisé à l’instant même ou il sortait de l’agence, une arme, un pistolet à grenaille, braquée sur la tête du directeur.

Il n’a pas réclamé d’argent

Les policiers de la sûreté départementale, de la PJ et de la Bac à l’affût au rez-de-chaussée de la banque et à l’extérieur de l’immeuble ne lui ont pas laissé le temps de monter dans la voiture du cadre bancaire. Plusieurs hommes se sont rué sur lui, l’empêchant avant tout de faire usage de son arme.
Une issue heureuse que les événements ne laissaient pas vraiment présager. Vers 18h15, l’alerte est donnée au commissariat de Besançon. Un homme seul et armé se trouve dans l’agence de la BNP menaçant plusieurs personnes. Toutes les rues qui bordent l’immeuble sont immédiatement interdites à la circulation automobile et même piétonne par d’impressionnants effectifs de police.
Certains employés ont pu quitter l’agence où l’homme reste avec le directeur et un autre otage. Si la tension est extrême, c’est qu’il a fait usage de son arme, tirant en l’air « au moins une fois » pour impressionner et manifester sa détermination.
Des négociations téléphoniques s’engagent avec le commissaire divisionnaire. L’homme menace et exige « un avion » pour s’enfuir. Autour de l’immeuble, des ombres se déploient furtivement. Des voisins aperçoivent des policiers tout de noir vêtus qui tentent de s’introduire discrètement à l’intérieur par des fenêtres à l’étage.
À 19h30, un long cri retentit alors qu’un homme sort en courant ventre à terre par l’entrée de la banque. C’est le deuxième otage, pris en charge aussitôt par la police à qui il peut fournir de précieux renseignements.
A-t-il réussi à s’échapper ou sa libération est-elle consécutive aux tractations en cours ? On l’ignorait hier soir. En tout cas, l’agresseur pense toujours sérieusement pouvoir s’en sortir. Quelques minutes plus tard, il s’approche de la sortie de l’établissement, son arme braquée sur la tempe du directeur. Il espère s’embarquer dans la voiture de son otage pour disparaître.
Mais le comité d’accueil est précis, musclé, efficace. Libéré, le directeur est indemne physiquement, mais sous le choc de ces terribles instants. Désarmé sans coup férir, son agresseur est menotté et immédiatement transféré au commissariat où les enquêteurs de la police judiciaire devaient l’entendre dans la nuit. Avec une question sans réponse hier soir. Pourquoi a-t-il agi ainsi ? « Il n’a pas réclamé d’argent », assurait le substitut Vukadinovic, semblant écarter la thèse du hold-up qui tourne mal.

Pascal Busy

Source: http://www.lepays.fr
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Beuillot
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Re: Hold up

Message par Beuillot »

Euh, j'ai lu trop vite où il ne voulait rien d'autre qu'un moyen spectaculaire de se sortir de la situation qu'il avait crée? :euh:
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Demyn
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Re: Hold up

Message par Demyn »

Beuillot a écrit :Euh, j'ai lu trop vite où il ne voulait rien d'autre qu'un moyen spectaculaire de se sortir de la situation qu'il avait crée? :euh:
C'est à peu près cela, une interview, aux régionales de France 3, du responsable départemental de la sécurité a révélé que l'incriminé voulait deux billets d'avion, sans dire ni où ni quand
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pieradam
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Re: Hold up

Message par pieradam »

Demyn a écrit :
Beuillot a écrit :Euh, j'ai lu trop vite où il ne voulait rien d'autre qu'un moyen spectaculaire de se sortir de la situation qu'il avait crée? :euh:
C'est à peu près cela, une interview, aux régionales de France 3, du responsable départemental de la sécurité a révélé que l'incriminé voulait deux billets d'avion, sans dire ni où ni quand
Merci pour ces précisions d'infos.
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Thierry39
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Re: Hold up

Message par Thierry39 »

LE PAYS
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Article du dimanche 29 mars 2009


Les faits divers
Besançon
Prise d’otage : un acte désespéré et absurde ?


Dépressif, désœuvré et alcoolisé, l’homme qui a pris plusieurs personnes en otage à la BNP de Besançon ne donne pas d’explications cohérentes à son geste.

« Je sais que vous n’avez pas d’argent ». L’homme armé qui lance cette phrase insolite au personnel de l’agence de la BNP n’en veut apparemment pas à la caisse. Il braque pourtant bien son arme de poing sur les cinq personnes encore présentes ce vendredi en fin d’après midi dans l’agence de l’avenue Carnot (notre édition d’hier). Une irruption aussi déconcertante qu’inquiétante. D’autant qu’il va tirer en l’air comme pour prouver que son arme n’est pas un jouet et qu’il est déterminé.
Dans les minutes qui suivent, le braqueur enchaîne les comportements menaçants et surprenants. S’il prend soin de faire fermer les portes de la banque, c’est pour exiger ensuite qu’on lui fournisse les coordonnées de l’Agence France Presse afin de communiquer. Le numéro étant introuvable, il entre en contact avec le commissariat de police. Menaçant mais conciliant, il accepte de relâcher une femme âgée, puis deux employés et finalement un quatrième otage quelques minutes avant le dénouement.
Reste avec lui, le directeur de l’établissement. Dans son dialogue téléphonique avec le directeur départemental de la sécurité publique, l’homme évoque l’aérodrome de La Vèze proche de Besançon. Il exige un hélicoptère et aussi une rançon d’un million d’euros. Pas question de le contrarier. Les policiers font mine de le prendre au sérieux alors que d’importants effectifs sont autour de la banque et bouclent le quartier.

Un hélicoptère et 1 million d’euros

Mis en confiance, il finit par se diriger vers la sortie en ceinturant son dernier otage, l’arme braquée sur le cou. Les policiers le désarment et le maîtrisent.
Pris d’un malaise par la suite il est conduit à l’hôpital, où son état est jugé compatible avec la garde à vue. Depuis, les enquêteurs s’efforcent de comprendre ce geste. Âgé de 35 ans, l’homme est connu de la justice, affichant plusieurs condamnations pour « vol avec arme » ou « vol avec violence ». Il était sorti de prison en mars 2008, où il purgeait une peine de 3 ans, dont la moitié avec sursis, pour avoir braqué un vendeur de voitures. Dépressif, il a fait des séjours en hôpital psychiatrique et aurait récemment tenté de mettre fin à ses jours.
Il n’a pas fourni d’explication cohérente à son comportement, qu’il semble mettre sur le compte de son « mal être » du désespoir et de l’alcool ingurgité au cours de la journée. Soumis à l’éthylotest il avait un taux équivalent à 1,40 gramme par litre de sang. L’homme assure qu’il n’avait pas particulièrement ciblé cette banque. Il était venu rendre visite à un ami qui était absent. Errant dans le quartier, il serait entré dans l’établissement presque « au hasard ».
Reste tout de même à expliquer pourquoi il a acheté l’après-midi même l’arme de poing qui, vérification faite, était chargée avec des balles à blanc.
Le procureur de la République devait prolonger hier soir sa garde à vue avant une présentation aujourd’hui au pôle de l’instruction pour « séquestrations sous condition, tentative d’extorsion et violences volontaires avec arme ». Des crimes passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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