Menace de la diversité

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Domi
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Menace de la diversité

Message par Domi »

La culture de la luzerne menacée par Bruxelles :grr1: :grr1: :angry:

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Contrairement à d'autres cultures, la luzerne n'a pas besoin d'engrais azotés, en particulier les fameux nitrates qui polluent les nappes et les cours d'eau. Crédits photo : Ed Young/AGStock-REA

Cette plante riche en protéines, aux vertus écologiques indéniables, est indispensable à la mise en œuvre du «Grenelle de l'environnement».

La luzerne va-t-elle disparaître des campagnes françaises et européennes ?
La proposition de la Commission de Bruxelles visant à remettre en question l'aide à la production dont bénéficient les agriculteurs, via les entreprises de déshydratation qui transforment la plante en granulés destinés au bétail, suscite une vive émotion y compris de la part d'associations de protection de la nature, comme le WWF ou la Ligue pour la protection des oiseaux.

C'est que cette légumineuse riche en protéines - dont l'Europe, obligée d'importer du soja, est déficitaire à 75 % - a aussi des vertus écologiques indéniables. «La lu­zerne répond totalement au cahier des charges du “Grenelle de l'environnement”.

Si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer», s'insurge Jean-Pol Verzeaux, le président de Coop de France Déshydratation. De fait, grâce à une bactérie (Rhizobium meliloti) qui colonise ses racines, la luzerne n'a pas besoin d'engrais azotés, en particulier les fameux nitrates qui finissent dans les nappes et les cours d'eau. Mieux, elle en fournit à la culture suivante, ce qui en fait une excellente «tête d'assolement», comme disent les agronomes.

Ainsi l'agriculture biologique, qui selon les objectifs du «Grenelle de l'environnement» doit représenter 20 % de la surface agricole en France en 2020, est inenvisageable sans une plante comme la luzerne.
En outre, du fait de sa sobriété, cette culture ne peut que contribuer à réduire de moitié en dix ans l'usage des produits phytosanitaires, également prévue par le «Grenelle».

La luzerne, dont les racines descendent jusqu'à plusieurs mètres sous terre, est, en outre, la seule plante de grande culture recommandée par les agences de bassin pour protéger les zones de captage d'eau potable. «Que se passera-t-il si elle disparaît ?», s'inquiète Daniel Yon, administrateur de l'Agence Seine-Normandie en citant le cas de la Champagne qui abrite 80 % des surfaces françaises de luzerne déshydratée (85 000 ha au total) et dont «la nappe phréatique alimente Paris en eau potable».

Refuge de nombreuses espèces

Enfin, cette plante mellifère est une bénédiction pour les abeilles dont les populations sont mises à mal depuis quelques années.
Implantée pendant quatre à cinq ans sur la même parcelle, elle sert également de refuge à de nombreuses autres espèces animales petites et grandes.

Quelle mouche a donc piqué la Commission européenne ?

En fait, l'exécutif bruxellois veut tout simplement profiter du «bilan de santé» à mi-parcours de la politique agricole commune sur l'exercice 2006-2013 pour généraliser, dès 2010, le «découplage» des aides.

Autrement dit, passer d'un système de soutien à la tonne produite à une dotation indifférenciée calculée en fonction du nombre d'hectares de l'exploitation. «Or, sans cette incitation à cultiver de la luzerne, les agriculteurs se tourneront vers des productions plus rentables comme les céréales ou les oléagineux», explique Jean-Pol Verzeaux qui s'attend à voir les surfaces chuter de 80 %.

Déjà, en 2003, la baisse de moitié du montant de l'aide à la production (passé de 66 à 33 € par tonne) avait entraîné une chute de 25 % des superficies. La filière demande donc le maintien jusqu'en 2013 du dispositif actuel, le temps que son plan d'économies d'énergie (la déshydratation consomme énormément) et la recherche de nouveaux débouchés lui permettent d'être compétitive vis-à-vis du soja américain ou brésilien.

«La France soutiendra cette demande», assure-t-on au ministère de l'Agriculture.
D'autres pays producteurs de luzerne comme l'Espagne, l'Italie ou l'Autriche devraient lui emboîter le pas.

Ré­ponse le 19 novembre, à l'issue du Conseil des ministres européens de l'Agriculture.
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Message par Domi »

Biodiversité - Google à la conquête du jardin d'Eden

Gwendoline Dos Santos

Le célèbre logiciel montrant la terre vue du ciel, Google Earth, ne sert pas uniquement à zieuter le jardin des voisins pour savoir qui a la plus grande piscine du quartier, il permet aussi de faire des découvertes extraordinaires. Jonathan Timberlake et son équipe du Jardin botanique royal de Kew, au Royaume-Uni, alors qu'ils étaient en train de définir une zone naturelle à protéger au Mozambique, ont découvert une forêt intacte encore ignorée jusqu'ici.

En travaillant sur Google Earth, ils ont été intrigués par des différences de colorations sur le mont Mabu. Après s'être procuré des images satellites plus précises, ils ont la conviction d'avoir mis le doigt sur 80 kilomètres carrés de forêt totalement vierge.

Tel un explorateur, Timberlake emmène une équipe internationale de 28 scientifiques et 70 porteurs en expédition et, à 1 700 mètres d'altitude, ils découvrent un paradis enfermant des centaines d'espèces inconnues : singes, serpents géants, papillons, oiseaux, etc. Un joyau que l'homme n'a pas encore souillé et qui devrait pouvoir être protégé... Enfin, on l'espère

http://www.lepoint.fr/actualites-scienc ... 5/0/305114
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peqa
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Message par peqa »

Merci Domi sur ton texte sur la luzerne.
Je me demande vraiment où les gens de Bruxelles vont chercher leurs propositions. Ils ont un sens écologique étonnant...
Il faut dire que l'un des grands débouchés des granules de luzerne déshydratée est la nourriture des rennes et autres élans, forts utiles en Scandinavie et Finlande mais que les fonctionnaires de Bruxelles n'ont jamais vu et dont ils ignorent même l'existence.
Je crois qu'ils ignorent aussi le rôle des abeilles. Ils savent seulement qu'elles piquent.

Si ces gens sont réellement efficaces nous ne mangerons plus bientôt que des sandwiches de viande hâchée élevée aux OGM et trempée dans l'eau de Javel pour tuer les germes...le tout arrosé d'une merveilleuse boisson gazeuse née à Atlanta et qui aurait mieux fait d'y rester!

Pauvre planète!

Notre Président a proposé qu'un fonctionnaire français sur deux partant à la retraite ne soit pas remplacé.
A Bruxelles il est clair qu'il ne faut en remplacer aucun... et même donner des primes de départ anticipé. Ces fonctionnaires seraient plus utiles à cultiver leur jardin...sans désherbant!

A bientôt
Peqa
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Message par Domi »

Merci Pequa ! ::)

C’est vrai que nous marchons la tête à l’envers, pour avoir fait un peu d’agriculture les Légumineuses (Luzernes, trèfle, haricots…….) sont fort utile !

Elles permettent tout d’abord de se passer d’azote qui nous le savons est un problème pour beaucoup de cour d’eau, et permet d’avoir une qualité de fourrage très honorable voir excellente lorsque la fenaison est bien effectuée.

Ici la cellule ‘espace vert ‘ se bat à gros produit chimique pour que les pelouses n’est pas de ‘cette mauvaises herbes’ (de trèfles et luzerne) et après ont met de l’azote !!

Pour m’a part moi j’ai acheter en métropole des graines de luzernes et de trèfles blancs pour mettre dans ma ‘pelouse’ disons prairies naturel, et les avantages sont là , pas besoins d’azote ,en plus un pelouse ou le piétinement ne se voient pas et en plus je fait le bonheur de nombreux insectes butineurs !je passe pour un enerd.........car je sème...... :;)

Comme le disait Kourste l’urgence c’est de faire quelques choses pas de faire de la rentabilité en plus à mon avis c’est aussi un manque de gratitude pour l’expérience, et la générosité de tout nos grand-père et arrière grand –père qui s’avait vivre avec la nature, l’exploiter en la préservant, pour les générations futures !!

Qu’allons-nous donner demain à mos enfants ? :euh:

Un monde vide, de l’essence même qu’est le vie, plus d’oiseaux, de fleurs, d’animaux sauvages ……….un monde aseptiser, stérile …….. (je caricature un peu, mais posons nous honnêtement la question, ne pensons pas simplement à notre ‘moi’ mais regardons un peu autour de nous) :invis:
Oui la biodiversité est en voie de disparaissions, réagissons nous pouvons encore le faire !!
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peqa
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Re: Menace de la diversité

Message par peqa »

Je crois que tu as raison
Pour ton info, vas voir sur Futura Sciences. Ils donnent un article sur la disparition du pigeon voyageur américain.
A lire absolument. Ca fait peur!
Je crois que nous sommes en train de faire la même chose avec les abeilles et les conséquences seront gravissimes!
A bientôt
Peqa
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Message par Domi »

Après le climat, la biodiversité est notre plus grand défi»

Interview de Sébastian Winkler, responsable du « compte à rebours » pour la biodiversité au sein de l’IUCN (Union mondiale pour la nature).

Sébastian Winkler, responsable du « compte à rebours » pour la biodiversité au sein de l’IUCN (Union mondiale pour la nature). L'UICN est la principale ONG mondiale consacrée à la cause de la préservation de la biodiversité.
Elle réunit 83 États, 114 agences gouvernementales, plus de 800 ONG et plus de 10 000 experts et de scientifiques de plus de 180 pays.

Les collectivités s'engagent en Ile-de-France

Réunies par Natureparif, l’agence régionale pour la Biodiversité en Ile-de-France, et en présence de Monsieur Sebastian Winkler, responsable international pour le Count-Down 2010, initié par l’UICN (Union Mondiale pour la Nature), des élus franciliens ont signé ce mardi la Déclaration du Compte-à-rebours 2010 exprimant ainsi leur mobilisation face au déclin de la Biodiversité. Lors d’une cérémonie officielle Natureparif a accueilli les premières collectivités signataires : Arcueil (94), Aubervilliers (93), Auvers-sur-Oise (95), Cesson (77), Champagne sur Seine (77), Chelles (77), Conflans-Sainte-Honorine (78), Coubron (93), Fontainebleau (77), Marcoussis (91), Méry-sur-Oise (95), Paris (en cours de délibération), Savigny-le-Temple (77), Saint Rémy les Chevreuse (78) ainsi que le Conseil Régional d’Ile-de-France et le Conseil Général de Seine Saint-Denis.

NATUREPARIF

Outil de partage de la connaissance au service de la préservation de la nature et de la biodiversité en Île-de-France, Natureparif rassemble de nombreux acteurs dont la Région, l’Etat, des collectivités territoriales, des associations de protection de l’environnement, des Fédérations et des entreprises. Natureparif est la première agence en Europe qui s’intéresse à la nature et à la biodiversité à un niveau régional.

Qu’est-ce que c’est le « Compte à rebours 2010 » ?

Le « compte à rebours 2010 » a été décidé premièrement en Europe en 2001 au sommet de Gothenburg où les chefs d’Etat ont décidé d’arrêter la perte de biodiversité d’ici à 2010. Puis au sommet mondial de la Terre de Johannesburg en 2002. Je crois qu’après le réchauffement climatique, la biodiversité est notre plus grand défi. Aujourd’hui, selon les statistiques, on perd 150 espèces par jour. Et au niveau européen, selon la Commission, il y a 80% des écosystèmes dans des conditions de préservation défavorables. C’est une grosse crise.

La perte de biodiversité qu’est ce que cela implique pour l’homme ?

La biodiversité est le fondement de tout développement économique. La nature nous rend d’innombrables services comme la filtration des eaux, de l’air, la pollinisation. On est en train de perdre cette richesse et des solutions potentielles de développement futur. Si on regarde par exemple le secteur de l’innovation technologique, ils s’inspirent souvent des mécanismes qu’on trouve dans la nature. Dans une étude globale réalisée par sir Nicolas Stern sur les conséquences économiques du réchauffement climatique, on estime que le coût de l’inaction vis-à-vis de la perte de biodiversité, nous serait de 6% de notre PIB.

On est en janvier 2009… il nous reste à peine deux ans pour agir. Comment arrêter la perte de biodiversité d’ici-là ?

Ce que le « compte à rebours » essaie de faire est de mobiliser tous les acteurs. Même si c’est une décision des Etats, ceux-ci ne peuvent pas atteindre ces objectifs tous seuls.
Il faut donc fédérer les autorités locales, comme aujourd’hui à Paris. En signant la Déclaration du Compte-à-rebours 2010 pour la Biodiversité, des collectivités locales franciliennes s’engagent et témoignent de leur volonté d’enrayer la perte de la Biodiversité. Comme c’est le cas au Danemark où un maire sur cinq a signé la déclaration. Il faut sensibiliser et agir. Depuis 2007, plus de 50% de la population mondiale vit en ville.
Ces populations se concentrent sur 2% de la superficie de la planète, mais en consomment 75% des ressources naturelles. On a donc ciblé la population urbaine alors que traditionnellement le mouvement de la conservation a toujours travaillé là où il y avait la biodiversité, à l’extérieur des villes. Mais ce n’est pas là que les décisions sont prises pour l’avenir de la planète.

Est-ce qu’on peut y arriver ?

Le compte à rebours ne veut pas ajouter de problèmes, mais démontrer qu’il y a des solutions. On a fait des progrès, mais il reste beaucoup de choses à faire.
Les négociations ont déjà débuté pour l’après 2010 avec l’idée de mettre en place des mesures plus concrètes. Comme pour le protocole de Kyoto pour le réchauffement climatique, des mécanismes de marché seront mis en place pour la biodiversité afin d’encourager les investissements.

On entend souvent dire que les espèces ont toujours disparu. En quoi la situation serait-elle différente aujourd’hui ?

En 2005, une étude globale regroupant le travail de 1300 experts des plus renommés a établi que la perte de biodiversité, qui certes a toujours existé, s’enchaînait à un rythme de 100 à 1000 fois supérieure à celle de la disparition naturelle des espèces.

http://www.metrofrance.com/x/metro/2009 ... /index.xml
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Message par Domi »

Les manchots empereurs menacés d'extinction d'ici à 2100 :angry:



La fonte de la banquise prédite par les modèles climatiques du Groupement International d’Expert sur le Climat provoquerait la disparition des manchots empereurs d'ici 2100.

Tel est le résultat mis en évidence par des chercheurs CNRS, en collaboration avec deux équipes américaines . Ces travaux sont publiés dans la revue PNAS le 27 janvier 2009. Une étude de chercheurs français en lien avec les prévisions du GIEC estime problable l'extinction des manchots empereur d'ici 2100.

Au sein de différentes équipes françaises du programme de l’Agence Nationale de la Recherche ( ANR) « Biodiversité REMIGE , Henri Weimerskirch et ses collègues du Centre d'études biologiques de Chizé (CNRS) se sont intéressés aux manchots empereurs.
Cet oiseau de mer qui vit en Antarctique est extrêmement sensible aux variations de la banquise ou glace de mer. Celle-ci fait office de plate-forme pour la mue en été (janvier/février) puis pour la reproduction en hiver, tout en leur assurant leur pitance (essentiellement à base de calmars, essentiellement à base de calmars, de poissons et de krill, toutes petites crevettes des eaux antarctiques).

Après une baisse très importante à la fin des années 70, le nombre de manchots empereurs stabilisé.
Pour essayer de prévoir l’évolution de l’espèce les chercheurs se sont appuyés sur le suivi démographique, effectué entre 1962 et 2005, d'une colonie de manchots empereurs située en Terre Adélie. Ils ont combiné ces données aux modèles du GIEC prédisant les variations futures de l'étendue de la banquise .

Le résultat est quasi sans appel : les manchots empereurs de Terre Adélie pourraient disparaître d'ici 2100 si la banquise continue à fondre.
Les scientifiques ont calculé que les effectifs de cette colonie allaient s'effondrer de 93 %, passant de 6000 couples reproducteurs en 1962 à 400 d'ici la fin du siècle. Avec une probabilité moyenne de s'éteindre égale à 36 % en 2100.
Les prévisions du! GIEC prévoient une accélération de la dislocation des glaces de mer hivernales entourant le continent Antarctique du fait du réchauffement des températures. Un phénomène qui, selon les auteurs, pourrait diminuer le succès reproducteur des manchots empereurs, ces derniers ayant de moins en moins de plates-formes stables pour se reproduire.
En outre, plus la glace de mer est importante, plus le krill, qui est à la base des chaînes alimentaires antarctiques, prospère. La fonte de la banquise provoquerait donc la raréfaction des ressources marines dont dépendent les manchots.

Pour éviter de disparaître, les manchots empereurs doivent s'adapter (migration, changement de cycle de vie...).
Mais, ils semblent lents à modifier leur comportement, ce qui les menace d'extinction.
Au contraire, pour certaines espèces d'oiseaux, essentiellement sub-antarctiques ou sub-tropicales, ces changements se révéleraient favorables.
C'est notamment le cas de certains albatros. Ces travaux suggèrent une réorganisation des espèces au sein de l'hémisphère Sud, en relation avec les évolutions du climat.

Coordonnée par le Centre d'études biologiques de Chizé (CNRS), l'étude a été menée grâce au soutien logistique et financier de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), d'une bourse européenne Marie Curie ainsi que de financements de L'OREAL-UNESCO et de l'ANR Biodiversité REMIGE.

Voir http://remige.mpl.ird.fr/remige
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Message par Domi »

La biodiversité est-elle réellement en danger ?



Voici quelques exemples qui illustrent la menace qui pèse sur la biodiversité.

Sur 41 000 espèces animales et végétales (parmi 3,9 millions recensées) qu’étudie l’Union internationale pour la conservation de la nature, 16 000 sont menacées d’extinction, estime–t-elle.

Une espèce d'animal ou de plante disparaît actuellement de la planète toutes les vingt minutes, principalement à cause des activités humaines. Un rythme ahurissant ! 100 fois plus rapide qu’avant la fin du XVIIIème siècle.
Les zones vierges se raréfient et ne représenteraient plus que 17% de la surface du globe. Les conséquences d’un tel phénomène ?
Très lourdes et inquiétantes : la faune et la flore encore plus vulnérables, l’équilibre de notre écosystème mis en péril et la recherche dans de nombreux domaines compromise (la moitié de nos médicaments proviennent de substances naturelles).

Voici quelques illustrations :

- La déforestation et le braconnage ont eu des effets dévastateurs, notamment sur les chimpanzés africains. Ils ne seraient aujourd’hui plus que 100 000 dans toute l’Afrique, contre 1 million en 1960.

- Autre fléau, le trafic d’animaux sauvages. Malgré les protections officielles, le commerce illégal d’animaux sauvages avoisinerait aujourd’hui un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars par an (selon l’ONG Wildlife), et la demande ne cesse d’augmenter, que ce soit peaux de crocodiles, défenses d’éléphants, crinière de lions, ailerons de requins et la liste est longue…
Les conséquences sont terribles, le nombre des éléphants d’Afrique est tombé de 10 millions à 500 000, celui des antilopes du Tibet de 1 million à 75 000.

- Le réchauffement climatique menace entre autres les 25 000 ours polaires de l’Arctique. Entre braconnage et réchauffement climatique, ce sont 6 espèces d’ours sur 8 qui risquent de disparaître.

Sans oublier les poissons : à cause de la surpêche, les réserves s’épuisent et un tiers des espèces est en danger. Les réserves de cabillauds ont diminué de 97% en cinquante ans !
Les prises annuelles de thon rouge avoisinent les 60 000 tonnes soit le double des quotas imposés en Europe. Afin d’empêcher le dépeuplement des océans, il y aurait une solution selon les experts du monde entier réunis en Afrique du Sud en 2003 : il faudrait préserver 20 à 30% de la superficie des océans d’ici à 2012 pour permettre aux espèces décimées de se reconstituer.
Mais, mauvaise nouvelle, les zones interdites de pêche ne couvrent pour l’instant que 2% des océans...

Sommes-nous devenus les pilleurs de notre planète ? Pourtant cette destruction très rapide nous fait perdre une partie de notre sécurité environnementale. Nous semblons ne pas prendre conscience que la biodiversité fournit des services vitaux à l’humanité tels que nettoyer l’eau, stabiliser l’atmosphère, créer des sols fertiles, fournir de nouveaux remèdes, etc.

Il y a quelque temps, l’IFAT (la Fédération Internationale du Commerce Equitable) lançait un slogan intéressant sur son site Internet.

Il illustre très bien notre manque de discernement pour toutes les choses qui se rapportent à la nature : sur un visage humain, était peinte la carte du monde, avec cette phrase « Prenez soin de moi, car je suis vous ». Révélateur, non ?

Auteur
Joaquim Da costa - Green-Ethic
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Message par peqa »

Merci Domi
La Franche Comté a-t-elle signé cette charte du "compte à rebours"?
A défaut l'espèce très fragile des "cancoillonautes" va disparaître à court terme! Que faire mon Dieu?
As-tu une solution?
Peqa
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Re: Menace de la diversité

Message par Domi »

Les baleines disent merci à la crise financière !


Dans Europe 1 Matin avec Marc-Olivier Fogiel, Brigitte Béjean consacre sa chronique développement durable à la chasse à la baleine victime de la crise.

Ils ne sont que trois pays, dans le monde, à autoriser la chasse à la baleine : Japon, Norvège et Islande. Or, en Islande, la crise est sévère, et du coup, les baleines vont respirer un peu...

Oui, l'Islande, avec une crise financière particulièrement sévère, l'Islande change de visage, et de politique. Juste avant de partir, le gouvernement démissionnaire avait décidé de multiplier par 6 son quota annuel pour le porter à 250 baleines par an. Déjà, les dents grinçaient à la Commission Baleinière Internationale, la CBI. I
l y a là tous les anti-chasse, comme l'Australie, le Brésil, et la France. Mais la crise a fini par emporter le gouvernement islandais, et ses promesses.
Et mardi dernier, à peine arrivé, le nouveau ministre de la Pêche a prévenu les pêcheurs. Ne rêvez plus, on ne va pas le faire.
On reste au même quota, 40 baleines par an. En attendant, peut-être, une interdiction totale.
La nouvelle chef du gouvernement, de toute façon, est contre la chasse à la baleine.

Et les deux autres pays, Norvège et Japon ?

La Norvège chasse toujours, un millier de baleines par an. Chasse commerciale, et assumée.

Au Japon, c'est plus compliqué. Officiellement, les Japonais pratiquent une chasse "scientifique". Mais bon, une baleine pêchée, même scientifique, finit mangée par des Japonais :invis: . :angry:

La Commission Baleinière internationale, la CBI, essaie de trouver un compromis avec le Japon.

L'idée, c'est de donner aux Japonais le droit de chasser près de leur côtes en contrepartie d'une réduction - réduction substantielle - de leurs prises dans l'Antarctique.

Mais le Japon
s'apprête à tuer cette année 900 baleines et ne semble pas prêt à accepter ce qu'on essaie de lui imposer. Car ces négociations au sein de la CBI, c'est une vraie guerre froide.

Discussions préparatoires pendant des mois, guerre de communiqués, dramatisation. Le Japon, par exemple, dit que cette année sera décisive et qu'il y a un grand risque d'échec des discussions.

Echec de quoi, on se le demande. Ca fait 23 ans que la CBI a décidé d'interdire la chasse à la baleine. On voit l'effet que ça fait.

L'info en plus: prochaine réunion de la CBI, en juin, à Malte.

Source: Europe1.fr

http://lachaineverte.fr.msn.com/actuali ... d=13938813
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Message par Domi »

Biodiversité à visage humain, l'hécatombe pour les abeilles

Les apiculteurs d'Ariège lancent un pavé dans la marre : laperméthrine, molécule utilisée par les éleveurs pour luter contre
la FCO (Fièvre catarrhale ovine) tue les colonies d'abeilles.
Sont-ce là "/l'intelligence autochtone/" revendiquée par BrunoBesche-commenge et les "/externalités positives/" créées par lepastoralisme ?


Apiculture : la molécule qui sauve les bovins tue les abeilles;«une intoxication à la Perméthrine, à des doses justifiant la mortalité des colonies».

C'est un cri d'alarme qu'ont lancé, hier matin, les apiculteurs professionnels d'Ariège, réunis à la mairie de Serres-Sur-Arget. «/Depuis décembre 2008, nous constatons des mortalités importantes de colonies d'abeilles dans des s secteurs différents, mais tous situés en zone d'élevage. En ce moment, les abeilles rescapées sont si peu nombreuses dans les ruches qu'elles n'arrivent pas à y maintenir la température nécessaire : les survivantes meurent de froid.

Leur peloton, autour de la reine, est à peine gros comme une mandarine. Ailleurs, provision et couvain ont été abandonnés. Là, il n'y a plus que des cadavres d'abeilles. Des colonies entières ont, ici, été retrouvées vides.
Selon les endroits, 50 à 80 % des ruchers sont perdus/».

C'est ce qu'ont déclaré, hier, Bertrand Théry, l'apiculteur de Serres, membre de la commission nationale apiculture, rejoint par d'autres professionnels et des éleveurs de la Confédération paysanne 09. Sur les 30 apiculteurs professionnels de l'Ariège, 25 sont touchés par cette mortalité particulière.

Dès la fin de l'été, les apiculteurs avaient constaté une mortalité inhabituelle dans des zones de montagne sauvage, jusqu'ici épargnées. Le phénomène est allé en s'aggravant, pour culminer en décembre.

Intoxication à la perméthrine

«/Après s'être interrogé sur nos pratiques apicoles, le fait que l'hécatombe se situe à proximité des zones d'élevage, nous a fait envisager que les désinfectants utilisés dans la lutte contre la propagation du moucheron qui transporte le virus de la fièvre catarrhale pouvaient être en cause, ont expliqué les apiculteurs.
Nous avons alors effectué des prélèvements d'abeilles fraîchement mortes pour les envoyer au laboratoire d'analyses du CNRS, à Solaize. La conclusion est sans appel : intoxication à la perméthrine à des doses justifiant la mortalité des colonies/».
On retrouve cette molécule dans les produits pulvérisés sur les étables et leurs abords, dans les véhicules de transport ; ce fut l'un des moyens de prophylaxie dans la lutte contre la FCO.

L'alerte ariégeoise dans le monde apicole régional et national, a fait remonter le problème. Actuellement, en France, concernée sur tout son territoire par la maladie de «/la langue bleue/», on constate des mortalités hivernales importantes d'abeilles.
C'est le cas dans l'Aude, 'Aveyron, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales… mais aussi dans e Nord.

«/Nous souhaitons que cesse la désinfectation et que l'on s'intéresse au
renforcement des défenses immunitaires des troupeaux, ont dit apiculteurs et éleveurs présents à Serres. On a, jusqu'ici privilégié le souci économique non le souci sanitaire/».

Présent, le Directeur départemental des services vétérinaires, M. Jabert a annoncé qu'une mission d'évaluation composée de deux enquêteurs de la Brigade nationale d'Enquête vétérinaire et phytosanitaire (BNEVP) arrivait en Ariège, pour deux semaines. Objectif : effectuer la corrélation entre la mortalité observée et les pratiques de désinsectisation qui ont été mises en œuvre.

La biodiversité à visage humain

Bruno Besche-Commenge, le linguiste, théoricien des ultrapastoraux, dans son "/*Montagnes : l’histoire oubliée d’une biodiversité à visage humain*/" plaide pour le pastoralisme de montagne et ses bienfaits pour l'homme et sur la biodiversité.


Bruno Besche-Commenge : /"En montagne comme partout, l’homme est à la fois élément et acteur de biodiversité. Mais loin d’en être ce parasite que certains extrémistes jugeraient presque en trop (...), il y est un créateur, très souvent ignoré. (...)"/

/"La montagne produit des formes spécifiques d’agriculture et d’élevage, ce faisant, elle génère ce que la terminologie officielle appelle externalités positives : paysages; entretien des espaces par le pâturage: il évite l’embroussaillement, les risques d’incendie, mais assure aussi la richesse d’une flore qui nous semble naturelle uniquement parce qu’elle est devenue la nature que nous aimons; milieu ouvert enfin pour les randonnées familiales ou sportives, etc. (...)"/

/"Les systèmes traditionnels de pâturage sur les hauts plateaux et la gestion durable de la terre arable et des forêts dans les montagnes ont conduit à l’établissement d’une riche faune et flore et à l’amélioration des services rendus par les écosystèmes. (...) Mais l’on découvre aujourd’hui, que cette activité (NDLB: l’élevage extensif et le pastoralisme) est essentielle (...) par leurs conséquences positives sur la biodiversité des écosystèmes de montagne, et tout ce que le pastoralisme apporte aux autres usagers que sont touristes, randonneurs, urbains en général: notamment maintenir ouverts, accessibles, accueillants, des milieux qui, sans cela, deviendraient impénétrables, des déserts d’hommes. Ce sont les externalités positives."/

Le déclin des populations d’abeilles et ses conséquences

La grande majorité des espèces végétales dans le monde, notamment celles qui produisent les fruits et légumes qui servent de base à notre alimentation, comptent sur les insectes pour se reproduire.

Les conséquences de la disparition des abeilles pourraient être catastrophiques.
En effet, la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde dépend directement des insectes pollinisateurs (principalement des abeilles et dans une moindre mesure des guêpes, papillons, mouches…). Les abeilles assurent donc la survie de ces espèces et de tout le cortège de vie sauvage qui leur est associé (oiseaux, rongeurs, mammifères…).

Plus précisément, la plupart des cultures fruitières (pommes, cerises, fraises…), légumières (courgettes, tomates, poivrons, choux…), oléagineuses (colza, tournesol) ou protéagineuses (féverole) dépendent des abeilles pour se reproduire. Rapportée au tonnage, c’est 35 % de la production mondiale de nourriture qui est menacée par la raréfaction des
abeilles.

http://www.buvettedesalpages.be/2009/02 ... umain.html :invis:

http://mirabel81.spaces.live.com/blog/c ... 2532.entry
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Re: Menace de la diversité

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Avec les beaux jours le retour des baleines, orques , dauphins dans nos eaux et pour bientôt voici deux articles qui sont peut être une bonne nouvelle ,mais attendons les intêrêts économiques passsant le plus souvent avant la préservation !

L’Islande pressée de revoir sa politique de chasse à la baleine

IFAW (www.ifaw.org le Fonds international pour la protection des animaux) incite l’Islande à revoir la politique controversée de chasse à la baleine qu’elle a adoptée récemment.

En effet, cette politique autorise l’abattage intolérable de près de 250 cétacés, notamment des espèces menacées, et entache ainsi à la réputation internationale de l’Islande.

Le ministre des Pêches et de l’Agriculture sortant, Einar K Gudfinnsson, a récemment alloué des quotas annuels pour la chasse commerciale à la baleine de 150 rorquals communs (espèce menacée) et 100 petits rorquals pour les cinq prochaines années. Le nouveau ministre des Pêches, Steingrimur J Sigfusson, a annoncé aujourd’hui que ces autorisations resteraient en vigueur pendant un an au lieu de cinq et ce en dépit d’un marché domestique limité pour les petits rorquals et inexistant pour les rorquals communs.

IFAW s'oppose à la chasse à la baleine qu’elle considère injustifiable, inutile et cruelle.

Les sondages d’opinion et des recherches économiques indépendantes entreprises en Islande ont également révélé le peu d’engouement des habitants pour la viande de baleine, alors que l’observation responsable des baleines, l’une des principales attractions touristiques de l’Islande, constitue une alternative humaine et rentable.

Lorsque l’Islande a repris la chasse commerciale des rorquals communs en 2006, plusieurs pays ont immédiatement condamné cette décision et des critiques ont émané du monde entier.

Robbie Marsland, Directeur d’IFAW Royaume-Uni, l'a confirmé : « Nous sommes extrêmement attristés et déçus que l’Islande envisage de maintenir ses plans visant à abattre autant de baleines, notamment des espèces menacées (les rorquals communs) qui n’ont jamais fait partie de l’alimentation traditionnelle des Islandais. C’est un véritable pas en arrière pour la conservation.

Lorsque M.Gudfinnsson a annoncé ces quotas élevés, nous ne les avons pas pris au sérieux, les considérant comme une démarche ridicule d’un gouvernement au bord de la chute. Nous espérions que le nouveau ministre des pêches reconnaîtrait que la chasse à la baleine va à l’encontre des efforts déployés par les Islandais pour reconstruire leur économie et protéger leurs ressources naturelles. »

Depuis quelques années, IFAW travaille en étroite collaboration avec les opérateurs islandais du tourisme de l’observation des baleines et cette observation responsable s’est avérée une industrie beaucoup plus durable que la chasse à la baleine ; en effet, elle génère des millions d’euros au profit des communautés côtières, et est exempte de cruauté.

M.Marsland poursuit: « IFAW est opposé à la chasse commerciale des baleines pour des raisons de protection animale et de conservation évidentes. Les espèces menacées ne se sont jamais remises de la chasse commerciale à grande échelle pratiquée par le passé.

Les baleines sont une ressource précieuse, celles-ci ayant beaucoup plus de valeur vivantes que mortes. Nous demandons instamment au gouvernement islandais d’arrêter de chasser la baleine. »

Source : IFAW


http://www.protection-des-animaux.org/a ... s-1250.htm


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Mettre un terme à la chasse à la baleine

Le Parlement demande l’élimination de la mise à mort de baleines à des fins scientifiques et le maintien d’un moratoire mondial sur la chasse commerciale. Dans un rapport d’initiative, les députés appellent l’Union européenne à œuvrer à la conclusion d’un "accord universel" sur la chasse à la baleine.

A l’heure actuelle, une espèce de cétacé sur quatre est considérée comme menacée, neuf figurent sur la liste des espèces en danger d’extinction, tandis que la situation de nombreuses espèces et populations reste floue.

Selon le rapport d’Elspeth Attwooll (ADLE, UK) adopté par 626 voix pour, 12 voix contre et 19 abstentions, si certaines populations de baleines se sont reconstituées dans une certaine mesure depuis l’instauration du moratoire en 1986, ce n’est pas le cas d’autres et leur faculté d’adaptation aux modifications de leur environnement reste méconnue.

Exceptions au moratoire en vigueur

Le moratoire en vigueur ne s’applique qu’à la chasse commerciale. En plus de l’exception faite pour la chasse aborigène, des recherches scientifiques peuvent être entreprises moyennant des permis spéciaux accordés par le pays qui mène les recherches. Tous les membres de la Commission baleinière internationale (20 des 27 États membres de l’UE sont membres de la CBI) n’ont pas souscrit au moratoire et la pêche commerciale se pratique donc encore.

Des indices permettent aussi de supposer que la vente de viande de baleine est un sous-produit de la chasse à des fins scientifiques, selon Elspeth Attwooll.

Le Parlement invite le Conseil, la Commission et les États membres qui siègent au groupe de travail de la CBI à œuvrer à l’obtention d’un accord universel sur la chasse à la baleine.

Selon le rapport, l’histoire tragique de la chasse commerciale à la baleine, associée aux nombreuses menaces qui pèsent aujourd’hui sur les populations baleinières, impose à l’UE de promouvoir dans les grands forums internationaux, de façon cordonnée et cohérente, le plus haut niveau de protection des baleines à l’échelle mondiale.

Maintenir le moratoire mondial sur la chasse commerciale et mettre fin à la pêche scientifique

Les députés sont partisans du maintien du moratoire mondial sur la chasse commerciale et de l’interdiction du commerce international des produits tirés de la baleine. Ils souhaitent qu’il soit mis fin à la "chasse scientifique" et encouragent la désignation de vastes zones maritimes et océaniques comme sanctuaires où toute chasse à la baleine est interdite pour une durée indéterminée.

La Parlement note que la directive européenne sur les habitats, qui définit la position de l’UE en ce qui concerne les baleines (et les dauphins) "n’autorisera pas la reprise de la chasse commerciale effectuée dans des stocks baleiniers situés dans les eaux communautaires".

Le rapport reconnait la nécessité d’autoriser un quota de chasse limité pour les collectivités qui pratiquent traditionnellement cette chasse pour leurs besoins alimentaires, mais demande une nette intensification des efforts de recherche en vue de trouver et d’utiliser des méthodes humaines d’abattage.

La Parlement demande que cette chasse s’inscrive uniquement dans le cadre de "quotas précis" et "strictement contrôlés".

Davantage de zones marines protégées

Les députés demandent la délimitation, dans des zones appropriées de la planète, de davantage de zones marines protégées où les baleines jouiraient d’une protection spéciale et attirent l’attention sur la nécessité d’utiliser des engins de pêche sélectifs afin d’éviter les captures accessoires d’autres espèces, notamment de cétacés.

En dehors de ces zones protégées, des mesures doivent être prises pour mettre les cétacés à l’abri des menaces constituées par le changement climatique, la pollution, les collisions avec des navires, les engins de pêche, les bruits sous-marins d’origine humaine (sonars, études sismiques et navires, entre autres) et d’autres dangers.

Le Parlement est d’avis que la Commission européenne devrait, sans attendre une action mondiale, présenter de nouvelles propositions pour contrer ces menaces dans les eaux communautaires et du fait des navires européens.

De l’avis des députés, il conviendrait également que la Commission définisse un cadre réglementaire révisé pour la pratique de l’observation des cétacés, qui défende les intérêts économiques et sociaux des régions côtières où cette activité se pratique, en tenant compte de son évolution récente.

Source 1 (article) : Parlement européen

Source site : Agoraflux

http://www.agoraflux.com/article18387.html
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Message par Domi »

nous le savons le retour de certains carnassier est menacé en France , nous pensons au loup qui fait de plus en plus parler de lui, a tort au raison ,le Lynx aussi est en danger d'ailleurs la braconage s'éffectue toujours en FComté entres autres , l'ours lui est bien mal parti pour son retour ..........mais espérons que d'autres espèces aurons plus de chance !

L'ours brun est reconnu en danger critique d'extinction en France

Le Muséum national d'Histoire naturelle et le Comité français de l'UICN classent l'ours brun sur la liste rouge des espèces menacées en France, parmi les espèces en "danger critique d'extinction".

Dans une évaluation menée par le Muséum national d'Histoire naturelle et le Comité français de l'UICN, l'ours brun a été déclaré en "danger critique d'extinction" en France, soit le plus haut degré de menace.

C'est un cinglant désaveu aux déclarations des opposants à l'ours français qui clamaient que l'ours brun n'était pas une espèce menacée.
Chaque état a le devoir de conserver les espèces vivant sur son territoire en bon état de conservation. Voilà qui nous rappelle à nos responsabilités internationales et vis à vis des générations futures.

Stopper l'érosion de la biodiversité ...

La France s’est engagée, dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique, à stopper l’érosion de la biodiversité sur son territoire d’ici 2010.

Dans ce contexte, la Liste rouge a été retenue comme indicateur de référence pour suivre l’évolution du degré de menace pesant sur les espèces. Elle permet de mesurer l’ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever pour la France.

Les résultats révèlent que onze espèces de mammifères sur 119, soit environ une sur 10 (dix espèces continentales et une marine) sont menacées de disparition du territoire métropolitain.

Sur les 11 espèces menacées dénombrées, deux sont en "danger critique d'extinction", soit le plus haut des trois degrés de menace. Il s'agit de l'ours brun et d'une espèce de chauve-souris, le Rhinolophe de Méhely.

D'autres espèces autrefois présentes en métropole en ont aujourd'hui totalement disparu, comme le bouquetin des Pyrénées, la baleine des basques, et le Phoque moine.

Il est urgent que l'État prenne ses responsabilités pour sauver l'ours dans les Pyrénées, via de nouveaux lâchers !

C'est possible !

La loutre d'Europe et le bouquetin des Alpes sont de "bons exemples" de progrès obtenus grâce à l'action des pouvoirs publics et des associations.
En situation précaire il y a encore quelques décennies, la loutre, aujourd'hui classée en "préoccupation mineure", recolonise progressivement différents secteurs du territoire.

Et après sa quasi-disparition de l'arc alpin français, le bouquetin des Alpes a désormais repeuplé plusieurs départements.

En dépit de la "situation encore préoccupante" de plusieurs espèces, le Muséum national d'histoire naturelle et le Comité français de l'UICN observent que le résultat des évaluations montre que les actions de conservation engagées pour les mammifères en métropole peuvent porter "leurs fruits (protection réglementaire nationale et européenne, plans de restauration, conservation des habitats naturels)".

Des "résultats encourageants" qui incitent à renforcer l'action dès maintenant, et pour les années à venir.

Pour en savoir plus :

Le dossier "liste rouge des mammifères menacés en France"

Source : http://www.paysdelours.com/lours-brun-e ... 58&vID=249

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le massacre des phoques a commencé sur la banquise du Canada :cry:

par Tribune Libre

Dans un récent communiqué Nature Québec appuie la chasse au phoque et fait du lobbying auprès du Parlement européen afin qu’il n’interdise pas les importations des produits dérivés. Nature Québec agit-il réellement par conviction écologique ? Marjolaine Jolicœur, à qui Le MAGue a réservé cette tribune libre, fait le point sur l’imposture de certains acteurs de l’écologie au nord de la Belle Province.

On peut se poser la question quand on voit dans sa liste de « partenaires financiers » Pêches et Océans Canada, le ministère gouvernemental qui subventionne et coordonne la chasse au phoque. Nature Québec reçoit aussi des subventions de la Fondation de la Faune du Québec, un organisme gouvernemental favorisant la chasse et la pêche dites sportives ainsi que du Fond mondial pour la nature Canada (World Wildlife Fund-WWF) dont toute l’histoire est liée à la chasse (1). Un des présidents du passé de la WWF était non seulement un chasseur célèbre pour ses tueries massives d’animaux mais aussi président de la National Rifle Association, un lobby international contre tout contrôle des armes a feu. Jusqu’en l988 la WWF organisait des enchères de vente de fourrure pour renflouer ses caisses. Elle a toujours soutenu la chasse aux phoques en connivence avec le gouvernement canadien.

Nature Québec a de plus des « partenaires en biens et services pour des expertises, conseils et validations scientifiques et techniques » comme la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec, la Fédération québécoise de la Faune (qui malgré son nom regroupe des chasseurs et des pêcheurs) et la Fédération des pourvoiries du Québec. Ces groupes pro-chasse et pro-fourrure peuvent-ils réellement donner une expertise valable et objective à un organisme se voulant écologique ?

ÉCOLOGIQUE OU MERCANTILE ?

Justifier écologiquement la chasse aux phoques parce que ces derniers mangent trop de morues est questionnable d’un point de vue crédibilité scientifique mais aussi vision globale. L’effondrement de la population des poissons relève bien plus de la pêche intensive et de l’inertie du gouvernement en matière de gestion que de l’alimentation du phoque. Même si tous les phoques jusqu’au dernier sont tués, la morue ne reviendra pas. Selon une étude faite par 14 chercheurs scientifiques et publiée dans la revue américaine Science la quasi-totalité des espèces de poissons et de crustacés pêchés pour la consommation auront disparu des océans avant 2050 (2). Cette disparition annoncée des poissons s’accompagnera d’un dérèglement de l’ensemble de l’écosystème des océans et ce ne sera pas la faute des phoques mais bien des industries de la pêche. Mais les pêcheurs qualifient ces prédictions de « pessimistes » et refusent d’y croire.

En février 2009, les pêcheurs de morues du Québec et des Maritimes ont même tenté de convaincre Pêches et Océans Canada de ne pas imposer un moratoire pour stopper la pêche dans le sud du golfe Saint-Laurent. Regroupées dans une coalition, les associations de pêcheurs rejettent les prévisions scientifiques prédisant la disparition des poissons. Plus facile d’accuser les phoques que de faire son mea culpa.

Tout comme pour l’industrie de la fourrure, la pêche commerciale n’a montré que très rarement un souci écologique. Elle a plutôt vidé les océans et continue de le faire dans un esprit strictement mercantile. Morue mais aussi requin, thon rouge, flétan, espadon, crevette, plie canadienne et capelan sont des espèces marines menacées par la pêche. On estime que dans le monde 75% des espèces de poissons seraient présentement exploitées à pleine capacité, surexploitées ou épuisées.

Tuer des phoques pour sauver le poisson ne ressemble que trop à de l’histoire ancienne. Le béluga par exemple, a toujours été maudit par les pêcheurs, coupable selon eux de faire fuir le poisson. Au cours des années trente, les pêcheurs chassaient cette petite baleine blanche parce qu’on croyait qu’elle dévorait elle aussi trop de morues et de saumons. Pour chaque queue de béluga tué le gouvernement payait l5 dollars. Plus de 5.000 bélugas vivaient dans le fleuve St-Laurent en 1885 mais cent ans plus tard ils n’étaient plus que 500, considérés comme de véritables déchets toxiques.

Faudra-t-il massacrer la totalité des bélugas, des baleines, des dauphins, des requins et des oiseaux de mer sous prétexte qu’ils mangent du poisson ? :angry:

FAUX PRINCIPE DE PRÉCAUTION

La chasse au phoque est en complète contradiction avec tous les principes écologiques autant par ses liens avec l’industrie de la fourrure que par sa gestion gouvernementale.

Deux chercheurs scientifiques Russel Leaper et Justin Matthews ont analysé les méthodes utilisées par le gouvernement pour évaluer la taille de la population de phoques du Groenland et son évolution de même que l’approche gouvernementale pour la fixation des quotas de chasse (3). Selon Russel Leaper « le risque pour la population de phoques est alarmant. L’étude démontre que le gouvernement pourrait ne pas être au courant que le niveau de la population a atteint un seuil critique avant qu’il ne soit trop tard, et que seules des mesures draconiennes devront êtres prises. Cela signifie que le gouvernement continuerait à fixer des quotas de chasse élevés alors que la population serait sérieusement en déclin ». Selon ces chercheurs l’approche actuelle du gouvernement pour gérer la chasse au phoque fera baisser sérieusement leur population, de 50 à 70% au cours des 15 prochaines années.

La supposée « approche de précaution » du gouvernement ne résiste pas à une analyse sérieuse. Les phoques peuvent être décimés par des variations au niveau de l’approvisionnement alimentaire, des virus, des contaminations par la pollution ou par des changements climatiques. Dès à présent, le réchauffement climatique est une menace réelle pour le troupeau de phoques puisqu’il nuit à leur milieu de reproduction. Les mauvaises conditions de la glace contribuent de plus en plus au pourcentage anormal du taux de mortalité des phoques. En 2002, 75% des bébés phoques dans le golfe St-Laurent sont morts à cause de l’absence de glace avant même que la chasse ne commence. Cela n’a pas empêché le gouvernement de continuer à fixer des quotas de capture mettant en péril leur population.

CRUAUTÉ SUBVENTIONNÉE

Invoquer la tradition pour maintenir la chasse aux phoques sous prétexte qu’elle est pratiquée depuis 400 ans est une tactique de diversion assez maladroite. Une multitude de traditions - esclavage des enfants, des noirs, violence faite aux femmes ou cannibalisme - étaient aussi des traditions dans certaines contrées mais d’un point de vue éthique elles ne sont plus défendables. Le comportement de l’humain primitif devrait logiquement évoluer vers un mode de vie plus moralement acceptable.

La chasse au phoque n’est plus depuis longtemps une chasse de subsistance à proprement parler mais alimente plutôt le commerce de la fourrure. Cette industrie est devenue multimillionnaire en détruisant et en exploitant autant les communautés rurales,les autochtones, les animaux que l’environnement. L’industrie de la fourrure est uniquement préoccupée par les profits. Le gouvernement continue malgré tout de la subventionner par fanatisme idéologique. L’industrie de la chasse au phoque ne se perpétue que parce qu’elle est grassement subventionnée. Entre 1995 et 2000, le gouvernement canadien et celui de Terre-Neuve et Labrador ont donné 20 millions dollars canadiens en subventions directes à la chasse aux phoques. Un article du Post signé par Murray Teitel confirme que présentement les 6 millions que gagnent les chasseurs coûtent aux contribuables canadiens au moins 60 millions (4).

Cette tuerie de phoques n’est jamais écologique pas plus que ne l’est l’industrie de la fourrure. Pour aller tuer les phoques il faut une grande dépense de pétrole tout comme pour expédier les peaux ou les produits dérivés dans des ports européens ou asiatiques. Préparation, tannage, trempage, séchage, nettoyage, taille et finition des fourrures requièrent des traitements chimiques considérables. Les produits chimiques utilisés pour traiter la fourrure incluent des acides, du peroxyde d’hydrogène, de la formaldéhyde, des agents de blanchiment et divers types de teintures. Potentiellement cancérigènes ces produits peuvent causer divers problèmes de santé, polluant les cours d’eau et les sols. Il faut aussi penser à l’énergie requise pour opérer les voûtes à fourrures réfrigérées (pour l’entreposage pour période de non-utilisation) ainsi que l’énergie requise pour nettoyer professionnellement par nettoyage à sec les manteaux. La fourrure est un produit de luxe nécessitant d’énormes quantités de ressources et d’énergie. Elle ne peut en aucun cas être considérée comme un produit écologique.

VIOLENCE ET BRUTALITÉ

Cette chasse industrielle génère une immense souffrance car c’est une exécution massive d’animaux devant se faire le plus rapidement possible. Tuer 300.000 phoques en quelques semaines amène de comportements cruels démontrant bien l’incapacité des autorités à veiller à l’application des lois. De nombreux vidéos et témoignages d’observateurs apportent des preuves indéniables de l’agonie de phoques crochetés vivants puis traînés sur la glace, d’animaux frappés au gourdin ou blessés par balle puis abandonnés de longues minutes à leurs souffrances avant parfois d’êtres dépecés encore conscients. Ces abus loin d’être des cas isolés demeurent rarement sanctionnés.

98% des phoques chassés ont entre deux semaines et trois mois. Les chasseurs les nomment des « chiots » mais les défenseurs des phoques n’ont pas le droit eux de dire qu’ils restent en quelque sorte des « bébés ». Certains de ces phoques n’ont pas encore pris de repas solides ou même commencé à nager. Les chasseurs fracassent leur crâne parce qu’en tant que juvéniles, les parois de leur tête sont encore minces. Tout ce massacre à lieu sous les yeux horrifiés des autres phoques, des mères, dans un vacarme de cris de peur et dans l’odeur du sang.

Peut-on accepter toutes les violences et les brutalités au nom de l’argent ?

Pour continuer ce plus grand massacre de mammifères au monde, on tente désespérément de nous vendre leur viande et leur graisse. Mais le phoque est loin d’être assez bio pour nourrir les écolos puisqu’il est contaminé par de multiples substances toxiques et des pesticides. Il est même recommandé aux consommateurs de phoque de n’en manger pas plus qu’une fois par semaine et de s’abstenir d’en consommer le foie. Ces substances toxiques s’accumulent dans l’organisme, provoquant cancers, dérèglements hormonaux et immunitaires. Les femmes inuites, à cause de leur consommation de phoques, détiennent dans leur lait maternel le plus haut pourcentage de BPC au monde, mettant ainsi en danger autant leur santé que celle de leur bébé.

Quant aux oméga-3 de source animale, leurs vertus exagérées relèvent du marketing puisqu’elles peuvent aussi élever le taux de cholestérol et provoquer une baisse des réponses immunitaires. Tous les poissons (et donc leur graisse et leur chair ) sont contaminés à divers degrés, phoque compris. Plusieurs alternatives végétales contiennent des oméga-3 : graines de lin, algues, noix et huile de chanvre. Tous ces produits se retrouvent sous l’appellation bio et sont donc écologiques.

ÂMES SENSIBLES S’ABSTENIR ?

Au Canada il est presque interdit de prendre la parole pour défendre les phoques sans se voir aussitôt taxer de « méchants animalistes », d’« âmes sensibles » ou de souffrir de « sensiblerie ». Être écologiste c’est aussi avoir des notions d’éthique, de justice, de non-violence et de solidarité envers les plus vulnérables. Si un peu plus d’humains avait de la sensibilité dans leur âme et leur cœur, l’état de la planète ne s’en porterait que mieux.

Notre relation écologique avec les animaux englobe aussi un débat moral. Une soixante de philosophes et d’éthiciens ont cosigné avec le professeur Andrew Linzey de l’Université d’Oxford un texte dénonçant la chasse aux phoques comme étant cruelle et moralement injustifiable (5). Pour eux le phoque est un être vivant et sensible, bien plus qu’un simple produit de consommation.

Se dire écologiste c’est aussi comprendre que tout est interdépendant et lié, autant la souffrance des animaux, des humains que celle de la planète. Les biologistes au service des chasseurs, de l’industrie de la fourrure et des politiques gouvernementales doivent montrer leur vrai visage et ne plus se cacher derrière leurs prétentions écologiques. On peut tout fuir, mais notre conscience finit toujours par nous rattraper.

(1) Nature Quebec
(2) Impacts of Biodiversity Loss on Ocean Ecosystem Services (novembre 2006).
(3) An Investigation of the effects of uncertainty on Canadian harp seal management.
4) National Post, article de Murray Teitel.
(5) An Ethical Critique of the Canadian Seal Hunt and an Examination of the Case for Import Controls on Seal Products.


Source : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5948
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Message par Domi »

Biodiversité et réchauffement climatique : le WWF tire le signal d'alarme

Le Monde - La savane africaine désertée par les éléphants, une banquise arctique sans ours polaires, des orangs-outans condamnés à vivre en captivité car leur milieu d’origine ne leur serait plus favorable... Tel pourrait être le monde de demain, décrit par un nouveau rapport publié par le WWF.

Ce document, consacré aux conséquences potentielles du changement climatique sur certains des animaux les plus emblématiques du bestiaire terrestre, s’appuie sur les travaux scientifiques les plus récents.

Sa lecture est troublante : on y apprend que 90 % de la grande barrière de corail australienne pourrait avoir disparu en 2050, tandis que les manchots Adélie peuplant l’Antarctique verraient leurs populations décroître de 70 %.

Les ours polaires disparaîtraient totalement de leur milieu naturel d’ici la fin du siècle tandis que tigres, kangourous, grands singes, baleines et dauphins, tortues marines ou albatros subiraient un sort semblable : celui d’un effondrement de leurs populations et d’une érosion substantielle de la faune et de la flore qui peuplent leurs habitats.

Comme le rappelle le WWF dans un communiqué, "personne ne souhaite être témoin d’une hécatombe de cette ampleur". L'année 2009 s’achèvera en décembre à Copenhague sur la conclusion des négociations climatiques menées dans le cadre des Nations unies. Peut-être sera-t-elle l’année du changement de cap, celui-là même qui permettra de sauvegarder tous ces animaux emblématiques, pour ne citer qu’eux.


http://www.maxisciences.com/rchauffemen ... t1220.html
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Re: Menace de la diversité

Message par Domi »

si vous pouvez faite le pour le moment je suis encore sous la neige mais ça viendra!!


C'est le moment de compter les papillons

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Tout le monde peut se joindre au recensement des papillons dans le jardin le plus proche, muni d'un pense-bête répertoriant les 28 espèces les plus courantes.


Avec le printemps démarre la saison de l'Observatoire des papillons. Une initiative qui permet au grand public de s'intéresser à la biodiversité en participant à cette opération nationale de comptage des lépidoptères.

Pas la peine d'être un grand spécialiste des papillons pour rejoindre l'équipe qui les comptabilise pour le compte de l'Observatoire des papillons des jardins. Descriptif, photos, consignes… tout est disponible sur le site de l'association Noé conservation (http://www.noeconservation.org/) qui a lancé cette initiative originale en 2006 avec le Muséum national d'histoire naturelle.

De par leur diversité et leurs exigences écologiques, les papillons sont de précieux indicateurs de l'état de santé du milieu naturel dans lequel ils évoluent. Or, les données disponibles sur ces insectes sont très insuffisantes, d'où l'idée d'associer le public aux opérations scientifiques de comptage. Concrètement, chacun peut choisir un jardin, un parc, voire un balcon, et y compter les papillons qu'il identifie. Pour ce faire et après s'être inscrit via Internet surle site de l'Observatoire des papillons (http://opj.mnhn.fr/) , il dispose de fiches avec les 28 espèces les plus courantes. Chaque « agent recenseur » est entièrement libre d'être plus ou moins assidu dans ses relevés statistiques, toutes les données et toutes les bonnes volontés étant précieuses.

A Paris, le lancement du recensement 2009 (qui se poursuit jusqu'à l'automne) sera marqué par une conférence qui se tiendra samedi 21 mars de 14h à 17h30 dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle, VIIe), l'agence régionale pour la biodiversité en Ile-de-France. Ce sera l'occasion de faire le point sur la présence et le rôle des papillons, mais aussi de glaner des informations sur l'Opération escargots.

C'est en effet en avril que sera lancé un Observatoire des escargots et limaces fonctionnant sur le même principe que son aîné.
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Re: Menace de la diversité

Message par Beuillot »

Domi a écrit :Tous les poissons (et donc leur graisse et leur chair ) sont contaminés à divers degrés, phoque compris.
Le phoque est donc un poisson? ::o Y compris le phoque Mywife? :jesors:
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Menace de la diversité

Message par Domi »

la chasse à reprit photo vers es iles de la madeleines à quelques d'avions de chez nous , no n mon Beuillot le phoque est un mammifères !! :oui:

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Beuillot
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Re: Menace de la diversité

Message par Beuillot »

Domi a écrit : no n mon Beuillot le phoque est un mammifères !! :oui:
C'est pas parce que je m'appelle Beuillot qu'il faut me prendre pour un daubot. :angry: :;)
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Menace de la diversité

Message par Domi »

t'inquite pas mon grand !!! :kiss:
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