LE BIEN PUBLIC
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mardi 27 janvier 2009
ouverture du site dès février
Alésia à l'assaut
L'architecte Bernard Tschumi a conçu ce projet (document agence B. Tschumi Urbanistes Associés)
Le site d'Alésia a rejoint le réseau des grands sites de France. Une pépite pour l'économie touristique locale. Travaux, projets, développement, Vercingétorix se frise les moustaches. L'ouverture du muséoparc est prévue dès février.
La société d'économie mixte « SEM Alésia », présidée par François Sauvadet, a fait le point, hier, sur le dossier du Muséoparc et sur le calendrier des travaux pour la construction et la scénographie du Centre d'interprétation. Le président Sauvadet a rappelé qu'après un premier appel d'offres infructueux, « une nouvelle procédure de mise en concurrence a été engagée à l'automne 2008 par le Département ».
La commission d'appel d'offres du conseil général doit se réunir le 3 mars afin de se prononcer sur l'attribution des marchés. Le planning prévoit un démarrage des travaux en avril ou mai 2009 et une ouverture au public de ce centre au printemps 2011.
Une réfection de la voirie est également envisagée pour permettre la circulation entre le centre et l'accès au site dont le point d'accueil sera rénové. L'accessibilité aux personnes à mobilité réduites fait partie du programme des travaux.
500 rendez-vous et 77 formules
En 2009, pour la première fois, le site des vestiges de la ville gallo-romaine d'Alésia ouvrira ses portes au public dès le 1er février. Les visiteurs y seront ensuite accueillis 7 jours sur 7 jusqu'au 15 novembre.
Tout au long de la saison, plus de 500 rendez-vous culturels seront proposés aux publics individuels et familiaux : visites guidées, visites des 7 erreurs, parcours-découvertes, ateliers, week-ends et semaines thématiques, exposition en plein air, visites nocturnes… Quant aux groupes (scolaires, adultes, centres de loisirs), ils pourront choisir parmi 77 formules différentes.
52 millions d'euros
« Nous avons vérifié le taux de notoriété du site d'Alésia. Elle est impressionnante », a souligné le président de la SEM, qui a rappelé que l'ensemble du programme porte sur une enveloppe globale de 52 millions d'euros TTC.
Autre volonté affichée de la SEM, celle de mettre le site en réseau avec celui de Vix (musée du Châtillonnais) et par la suite celui de Bibracte dans le Morvan.
La SEM a également évoqué les transports, le développement hôtelier, le tourisme rural et la mise en valeur des communes entourant le site. L'objectif « étant de faire vivre toute un territoire tout en privilégiant les réseaux garants de qualité ».
Une communication nationale est également prévue auprès des professionnels du tourisme. L'objectif étant de privilégier le concept nature qui séduit de plus en plus et se développe en Côte-d'Or.
La SEM Alésia s'est réjouie de l'accession au réseau des 33 grands sites de France. En Bourgogne, ils sont au nombre de trois : Alésia, Bibracte et Solutré…
Catherine VACHON
