
Auteur supurant l'humanité, transpirant les corps et les âmes, auteur du vécu et de l'invraissemblance. Voilà une définition autant propice à l'auteur de ce roman qu'à son sujet!


Je viens de tourner la dernière page de cet ouvrage pour le moins troublant: "Je, François Villon". Roman biographique narrant, à la première personne, les tribulations d'un poète épongeant, avec une facilité tantôt admirable tantôt haïssable, tous sentiments humain!, des plus bestiaux au plus compassionnels !.
Au travers de Villon, c'est toute une époque qui nous est projeté à la face avec un réalisme quasi méphitique voir capiteux pour le lecteur! : Viol collectif, cannibalisme et autres réjouissances inquisitionnelles s'offrent à notre esprit avec une fulgurance verbale "brut de décoffrage" mêlé de véritables moments de poésie dont ces deux auteurs nous sont habitués. Et pourtant...malgré cet "enfer épiscopal terrestre" on se surprend à rire!...rire des tribulations de ce poète à l'insolence aussi chanceuse que déconcertante et à la vie aussi tragique que pathétique!.
L'utilisation narratif du "Je" me semblait à la fois prétentieuse et périlleuse! Mais je me suis rapidement laissé convaincre, l'espace d'une lecture, que l'auteur de cet ouvrage n'était nul autre que le célèbre père de "la ballade des pendus" lui-même!.
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