Les 10 ans de la Percée du Vin Jaune
Les 10 ans de la Percée du Vin Jaune
Blond comme les blés, fruité comme un fruit mûr, en février le vin jaune sera roi. Et couronné de 10 bougies pour célébrer la naissance de la première édition de la Percée. Salins-les-Bains, l'hôte de l'événement 2007, accueillera les 3 et 4 février 79 vignerons, la plus forte participation jamais atteinte en dix ans.
"L'originalité de la Percée du vin jaune est de changer de lieu chaque année, avec une présidence tournante. Elle permet au public de goûter les cuvées des vignerons qui exposent car nous ne présentons pas de cuvée commun, contrairement aux autres manifestations vinicoles", confie Franck Roussel, attaché à la direction de Comité interprofessionnel des vins du Jura. Depuis 1997, date de création de l'événement, il participe à son organisation et en dix ans, la manifestation n'a cessé de prendre du galon. "Quand Bernard Badoz a créé la Percée, pas grand monde n'y croyait. Si on avait dit à ce vigneron de Poligny que son idée ferait tant de chemin...", évoque l'organisateur, reconnaissant et admiratif.
Président de l'association des Ambassadeurs des vins jaunes, le fondateur de la Percée parle d'un temps où les choses devaient bouger. "A l'époque, il devenait important de réunir les viticulteurs régionaux lors d'une manifestation unique car chaque village faisait alors sa propre fête. Mon idée était de mettre en valeur les producteurs jurassiens et de rendre hommage à la profession, raconte Bernard Badoz. La Percée du vin jaune a permis d'unir les vignerons et de créer l'identité des vins du Jura, d'Arbois au Sud Revermont en passant pas l'Etoile et les Côtes du Jura...
Les chiffres 2006 attestent de la bonne santé de la Percée, largement soutenue par la Région : 40000 visiteurs venus de tout l'Hexagone, 17944 bouteilles dégustées, 17815 bouteilles vendues... Le cru 2007 offrira un coup de projecteur au millésime 2000 et attirera probablement nez et fins palais en nombre.
"L'originalité de la Percée du vin jaune est de changer de lieu chaque année, avec une présidence tournante. Elle permet au public de goûter les cuvées des vignerons qui exposent car nous ne présentons pas de cuvée commun, contrairement aux autres manifestations vinicoles", confie Franck Roussel, attaché à la direction de Comité interprofessionnel des vins du Jura. Depuis 1997, date de création de l'événement, il participe à son organisation et en dix ans, la manifestation n'a cessé de prendre du galon. "Quand Bernard Badoz a créé la Percée, pas grand monde n'y croyait. Si on avait dit à ce vigneron de Poligny que son idée ferait tant de chemin...", évoque l'organisateur, reconnaissant et admiratif.
Président de l'association des Ambassadeurs des vins jaunes, le fondateur de la Percée parle d'un temps où les choses devaient bouger. "A l'époque, il devenait important de réunir les viticulteurs régionaux lors d'une manifestation unique car chaque village faisait alors sa propre fête. Mon idée était de mettre en valeur les producteurs jurassiens et de rendre hommage à la profession, raconte Bernard Badoz. La Percée du vin jaune a permis d'unir les vignerons et de créer l'identité des vins du Jura, d'Arbois au Sud Revermont en passant pas l'Etoile et les Côtes du Jura...
Les chiffres 2006 attestent de la bonne santé de la Percée, largement soutenue par la Région : 40000 visiteurs venus de tout l'Hexagone, 17944 bouteilles dégustées, 17815 bouteilles vendues... Le cru 2007 offrira un coup de projecteur au millésime 2000 et attirera probablement nez et fins palais en nombre.
- Thierry39
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J'y serai bien évidemment. Comme j'étais à Cramans, Saint-Lothain et Lons.
A bientôt à Salins-les-Bains (Alésia Mandubiorum)
http://www.jura-vins.com/percee-du-vin-jaune.htm
A bientôt à Salins-les-Bains (Alésia Mandubiorum)
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Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- le petit montignellis
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j'y serai moi ausi (normal habitant a quelques km) mais pas pour faire le fete mais pour vendre des gaufres et autres produits pour financer la prochaine fete du trousseau qui aura lieu le 11 et 12 aout prochaine (information non officiel mais qui a ete delibere lors de la derniere reunion du dzi).
bonsoir à tous et a toute et bonne année
bonsoir à tous et a toute et bonne année
La fête du Trousseau...
Je m'étais rendue à celle de 1991. Nous avons d'ailleurs toujours à la maison nos deux verres gravés (et c'est pour cela que je me souviens si bien de l'année
).
Il faisait très beau ce jour là.
Mon ami de l'époque (qui est devenu mon mari) avait conduit pour l'aller, et moi pour le retour... Devinez pourquoi
.
Un bon souvenir
Je m'étais rendue à celle de 1991. Nous avons d'ailleurs toujours à la maison nos deux verres gravés (et c'est pour cela que je me souviens si bien de l'année

Il faisait très beau ce jour là.
Mon ami de l'époque (qui est devenu mon mari) avait conduit pour l'aller, et moi pour le retour... Devinez pourquoi


Un bon souvenir
Le principe (en 1991 du moins) :
Tu payes ton entrée (j'ai oublié combien) et on te remet un ticket = une verre gravée pour ces deux journées.
Ensuite, tu vas de cave en cave, tu tends ton verre, on le remplit (plus ou moins
) et tu goûtes. Si le vin te plaît, tu peux en faire l'acquisition.
Si tu ne fais pas attention, il y a de quoi faire virer rapidement le ballon... Donc, celui qui conduit sur le chemin du retour, c'est celui (celle) qui n'a rien goûté.
Le tout dans une ambiance festive bien-sur, décontractée, relativement chaude (je parle de la météo : le mois d'août est plus appropriée pour cela mais le soleil cogne vite, et conjuguée avec l'alcool...).
A vivre au moins une fois dans une vie de Jurassien
Tu payes ton entrée (j'ai oublié combien) et on te remet un ticket = une verre gravée pour ces deux journées.
Ensuite, tu vas de cave en cave, tu tends ton verre, on le remplit (plus ou moins

Si tu ne fais pas attention, il y a de quoi faire virer rapidement le ballon... Donc, celui qui conduit sur le chemin du retour, c'est celui (celle) qui n'a rien goûté.
Le tout dans une ambiance festive bien-sur, décontractée, relativement chaude (je parle de la météo : le mois d'août est plus appropriée pour cela mais le soleil cogne vite, et conjuguée avec l'alcool...).
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- Une cuillère pour goûter
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Voila, on y est !rnLes caveaux ne sont ouverts que depuis midi, mais les rues sont déjà pleines (je vois tout depuis mes fenêtres) !rnCe qui fait réflechir, c'est de se dire que les rues sont pleines partout quand on sait que la manifestation s'étend sur près de 2km de la ville (tout en longueur pour ceux qui ne connaissent pas).rnrnSur ce, n'oubliez pas que "Fumer tue". Heu non, que "L'abus d'alcool nuit gravement à la santé", désolé.
- Thierry39
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LE PROGRESrnrnArticle du lundi 5 février 2007rnPercée : Salins maillot jaunernrnLa petite cité thermale a fait au moins aussi bien que Lons l'an dernier en accueillant quelque 50 000 visiteurs en deux jours. Rançon du succès : hier en fin d'après-midi, les navettes saturées ont eu des difficultés à ramener tout le monde à bon port.rnrnSALINS,rnhier MATINrnLe fort Saint-André a déjà la tête au soleil. La ville, encore dans l'ombre, dégivrera plus tard.rnLa cité s'anime doucement. 16 000 entrées payantes ont été enregistrées sur la journée de samedi, auquel s'ajoutent les 3 000 pré-vendues. Le soir, ça a un peu coincé à l'heure des retours. A l'entrée de la rue Gambetta, sur le plus fréquenté des trois stands d'accès, les bénévoles préparent verres et tickets de dégustation. En ville, on réapprovisionne caves et celliers. Déjà les premiers visiteurs arrivent et la noria des cars reprend.rnrnDÉFILÉrnA l'autre bout de la cité, le cortège des vignerons se prépare à défiler pour rejoindre l'église Saint-Maurice. Deux chevaux comtois - un étalon de 8 ans et sa fille, une pouliche de 3 ans, propriété de Dany Pujol, éleveur à Pont-d'Héry - tractent la fameuse pièce de vin jaune qui sera bientôt mise en perce. En s'engageant dans les rues plus étroites qui montent vers le lieu de la célébration, le cortège devient plus dense, la musique plus forte. La Commanderie des nobles vins du Jura et du comté en tête, toutes les confréries franc-comtoises sont du cortège : Or blanc de Salins, Poularde au vin Jaune et aux morilles, Chevaliers porte cheville (saucisse de Morteau), Gousteurs de Fougerolles Les vignerons défilent derrière la banderole de leur syndicat ou de leur AOC et les fromagers portent la meule de comté.rnSur l'esplanade située entre l'hôtel de ville et le casino, la foule se rassemble. C'est sur l'estrade dressée au pied de la maison Vallet que la pièce de vin jaune 2000 - le dernier millésime du XXe siècle - sera mise en perce par Jean-Paul Olivier, parrain de la Percée 2007. Christian Vuillaume est là pour calmer les impatiences. « La bénédiction a été un plus longue que prévu, mais on va se rattraper à la Percée. C'est assez fréquent qu'il y ait plus de monde à la messe laïque » L'assistance est invitée à lever son verre, car on tourne un documentaire sur le vin jaune. « Si vous êtes bons, vous serez dans le film. »rnrnENFIN !rnLe cortège, enfin. Les élus jouent du coude sur l'estrade. « Après 10 ans d'existence, la Percée du vin Jaune est devenue la première fête vitivinicole de France » annonce Jean-Charles Tissot. Le jeune président de la Percée 2007 est élevé au grade de chevalier des nobles vins du Jura et du comté ainsi que Alain Valentin, sous-préfet de Saint-Claude et Pierre Fanneau, directeur général du Progrès (lire par ailleurs). Le journaliste sportif Jean-Paul Olivier est lui élevé au grade d'officier. « Vous qui avez plus d'un tour - de France - dans votre sac de grand reporter, c'est le jaune qui nous unit » explique le grand commandeur Bernard Legrand. Tous les trois prêtent serment (de vigne ?) de promouvoir vin jaune et comté. « Vous auriez pu me demander : quel bon vin vous amène ? (...) Mais comme disait feu Philippe Noiret : que la fête commence ! »rnMaillet en main, le parrain de la Percée 2007 fait jaillir le vin tant attendu. Une vague de verres se soulève. Un dernier rituel : la passation du robinet géant, symbole de la Percée, aux maires de Sainte-Agnès et de Vincelles, les deux communes qui se partageront la Percée 2008 (un précédent : Château-Chalon et Voiteur en 1999).rnEt Jean-Charles Tissot de passer la main à son successeur, le vigneron Claude Buchot.rnrnÇA BOUCHONNErnLa cérémonie de la Percée lance véritablement les festivités : les rues (et les verres) se remplissent maintenant à vue d'oeil.rnSur une place, deux orchestres se lancent alternativement dans une joute musicale. La typologie de la ville, resserrée, en étages, se prête parfaitement à la manifestation. Passages et escaliers permettent de désengorger les secteurs les plus fréquentés. Très vite, les caves situées sur le parcours principal sont saturées et il faut patienter plusieurs minutes pour se faire servir et ressortir déguster à l'extérieur. Mais il fait beau et cela ne nuit pas à la bonne humeur générale. La cave du domaine de Savagny reste le PC des faluchards de l'université catholique de Louvain, qui entonnent leurs chants estudiantins. On mange autour de la fontaine devant l'hôtel des 2 Forts. La sono invite toutefois les visiteurs à se reporter sur les quelques caves excentrées, moins fréquentées et donc plus accessibles. Comme celle du domaine Opus Vinum, derrière l'église St-Maurice. Toutes les cuvées du domaine de Alice Bouvot et Charles Dagand, nouvellement installés à Arbois, portent les noms de personnages d'opéras de Mozart, ce qui permet aux deux vignerons - Alice est aussi violoncelliste - d'associer leurs deux passions, le vin et la musique. A l'entrée de la rue Gambetta, on est déjà en rupture de stock. Les visiteurs boiront dans des verres sérigraphiés Saint-Lothain ou Cramans, ce qui fait râler les collectionneurs. La Percée 2007est en passe de battre tous les records d'affluence.rnSerge DumontrnLe directeur général du Progrès intronisérn« Je pèse 54 tonnes, je mesure plus d'un mètre quatre-vingt-dix, j'ai 41 ans et mon nom est écrit chaque jour sur plus de 450 000 exemplaires. Qui suis-je ? », a demandé Jean-Louis Lemarchal, ancien directeur départemental des Dépêches-Le Progrès et supporter de la première heure de la Percée, en présentant le nouvel impétrant. « C'est vous, Pierre Fanneau ». Les 54 tonnes, on l'aura compris, représentent le poids d'un tirage journalier du « Progrès », toutes éditions confondues, « ce qui fait plus d'un million de lecteurs chaque jour ». Jean-Louis Lemarchal a rappelé que Les Dépêches - Le Progrès avait été l'un des premiers à porter sur des fonts baptismaux la Percée du vin Jaune. « Que le chasseur de bécasse que vous êtes ne se contente pas d'un trait de vin jaune pour accompagner ce gibier, soyez généreux ! » Et de souhaiter à Pierre Fanneau, « ce Normand du Calvados », une cave - « sans doute un peu basse pour vous » - des mieux remplies, avec du vin jaune bien sûr. Le directeur général du « Progrès » a fait serment de défendre dorénavant le nectar jurassien et le comté qui l'accompagne si bien.rnS.D.rnrnUne soirée de gala digne de ce nomrnSept cents convives avaient pris place samedi soir à la salle des communes du pays de Salins-les-Bains pour participer au repas de gala de la onzième Percée du vin jaunernrnL'importante mobilisation des membres de la pétanque salinoise a permis d'assurer le bon déroulement de la soirée. C'est Jean-Charles Tissot, président de la Percée 2007 qui a accueilli le public en remerciant le parrain Jean-Paul Olivier de sa présence. Des remerciements qu'il renouvelait également aux nombreuses personnes qui se sont investis depuis un an pour la réussite complète de la manifestation. Hélène Arbey, jeune chanteuse lyrique salinoise, pouvait ensuite lancer, avec beaucoup de talent, le début des festivités de cette onzième soirée de gala.rnrnrnIls ont fièrement porté la piècernLa nouvelle génération de vignerons a porté la pièce de vin jaune pendant le défilé d'hier. Une responsabilité de poidsrnrnVincent Vandelle, de l'Étoile, Jean-François Ryon, de Vernantois, et Jean-Baptiste Bourdy de Arlay ont porté la pièce de vin jaune pendant le défilé de dimanche matin. Ils ont sillonné les rues de Salins-la-Bains avec les 128 litres du précieux liquide sur les épaules. Ils sont âgés respectivement de 32, 40 et 21 ans, ces jeunes professionnels représentent la nouvelle génération de vignerons. D'ailleurs, l'acte de porter le tonneau symbolise le passage du savoir-faire entre les générations.rnVincent Vandelle a déjà participé a cette cérémonie. Hier matin, il effectuait sa deuxième « prestation ». S'il a été fier d'accomplir sa mission, il a avoué être soulagé de déposer la pièce. « Ce n'est pas excessivement lourd, mais la pièce pèse tout de même son poids ! »rnA noter qu'un quatrième comparse, Vincent, les a aidés dans cette tâche.rnrnrnPour Michel Mazier, c'est un bon moyen pour se faire connaîtrernDu côté d'un vigneron. Michel Mazier, vigneron à Orbagna a participé à la Percée pour la septième fois.rnrn«Le macvin, le vin de paille, le chardonny-savagnin sont les vins les plus demandés pour la dégustation. Les visiteurs recherchent les produits les plus typés. D'ailleurs, j'ai amené seulement quatre de mes produits », explique Michel Mazier, vigneron à Orbagna. Le chardonnay complétant la liste énoncée auparavant.rn« Pour moi, le but de la Percée est de faire connaître mon secteur. Souvent les gens pensent qu'après Lons-le-Saunier tout s'arrête, qu'il n'y a plus de vin (ndlr : Orbagna est située à 15 km au sud de Lons-le-Saunier) ». Quand la circulation est fluide, les amateurs prennent le temps de poser des questions sur le vignoble et la fabrication des crus. « En revanche, j'essaie de ne pas les assommer de détails trop compliqués ». Si la foule se fait plus dense, il est plus difficile de discuter.rn« La vente n'est pas ma priorité pour ce week-end. Nous vendons une bouteille par-ci par-là », commente le professionnel. Essentiellement du macvin et du vin de paille, des breuvages très appréciés par les dames. C'est une façon de ramener un souvenir ou un cadeau. « La Percée est la seule manifestation à laquelle je participe. L'édition 2007 est ma septième contribution. »rnPour vendre ses produits, il se déplace chez des particuliers notamment avec lesquels il organise des dégustations. « Je vais essentiellement dans les départements limitrophes au Jura : l'Ain, la Saône-et-Loire, le Doubs, et un peu dans le Rhône. J'exporte un peu à l'étranger, dans mon fichier clients j'ai quelques acheteurs qui résident en Belgique. »rnrnrnUn Breton parmi les amoureux de la PercéernDu côté d'un visiteur. Gilles Kermorvant quitte chaque année depuis quatre ans son logis de Quiberon pour venir découvrir et déguster les vins de la Percée.rnrnGilles Kermorvant, un Breton originaire de Quiberon, participe à la Percée pour la quatrième année consécutive. « Je suis arrivé avant-hier chez mes amis bourguignons. Cette manifestation est devenue mon petit rituel ».rnCet employé communal traverse chaque année la France pour venir découvrir les vins jurassiens. Mais avant de goûter aux plaisirs du macvin, crémant ou vin de paille, cet employé communal a longuement fréquenté la Saint-Vincent Tournante en Bourgogne.rn« Ce sont mes amis qui m'ont initié aux plaisirs de ces manifestations.rnMais je préfère nettement le côté festif de la Percée » souligne ce nouvel amoureux des crus jurassiens.rnMême s'il présente un petit penchant pour le vin de paille, Gilles Kermorvant apprécie tout autant les nombreux vins jaunes. « L'ambiance me plaît. Et avec la formule train Percée depuis Dijon, on profite sans souci de cette journée ».rnCe Breton de quarante ans ne passe pas non plus inaperçu au milieu de la foule des amoureux des vins.rn« Je me promène chaque année avec mon drapeau suspendu au bout de ma canne à pêche.rnRegardez comme les gens sont sympas quand ils le voient ! » souligne-t-il à la vue d'une joyeuse bande le saluant. Avant de repartir paré de son drapeau breton sur l'épaule pour une dégustation des caveaux, cet inconditionnel est heureux de mentionner qu'il sera à nouveau présent l'année prochaine.rnMais en attendant la nouvelle percée, c'est sans oublier quelques bouteilles dans ses valises qu'il retourne en Bretagne savourer les délices des vins jaunes.rnrnrnÇa coince pour les retours !rnLes organisateurs ont dû contacter la SNCF pour retarder les trains, voir envisager des bus pour Belfort et BesançonrnrnLa Percée 2007 victime de son succès ? Hier soir, plusieurs centaines de visiteurs attendaient depuis plus d'une heure de pouvoir embarquer dans un bus pour regagner Mouchard ou Arbois. Le phénomène, qui s'était déjà produit samedi soir, s'est amplifié hier avec l'affluence record enregistrée. Car tout le monde repart sur le même créneau horaire, ce qui enraye la machine. Les dizaines de bus prévus ont beau faire la navette à plein régime, ils ne peuvent plus absorber en flux tendu les passagers. Résultat : des files d'attente et beaucoup de mécontents, hier soir, sur les lieux d'embarquement. D'autant que bon nombre d'entre eux avaient un train à prendre en gare de Mouchard. Les organisateurs ont contacté la SNCF pour que les trains soient retardés. Mais les chemins de fer ne peuvent faire attendre trop longtemps un train sans désorganiser une partie du réseau C'est pourquoi les organisateurs de la Percée prévoyaient dans la soirée d'affréter des bus à destination de Besançon et Belfort, entre autres, pour ramener les visiteurs chez eux. Au final, il semblerait qu'un maximum de personnes ont pu rejoindre la gare où le train les attendait encore.rnrnrnrnL'EST REPUBLICAINrnrnLa Percée fait le plein à Salins-les-BainsrnrnPrès de 48.000 visiteurs ce week-end pour les dix ans de la Percée du vin jaune. Cette affluence record réconforte autant qu'elle préoccupe les vignerons jurassiens.rnSALINS-LES-BAINS. Salins-les-Bains en bouillonne de plaisir. En l'espace de deux jours, la cité thermale jurassienne a accueilli près de 48.000 visiteurs pour célébrer les dix ans de la Percée du vin Jaune. Pour les organisateurs, c'est un formidable succès. Après l'affluence record de l'an dernier, plus de 50.000 entrées à Lons, personne ne s'imaginait que Salins rassemblerait encore autant d'amateurs du nectar du Jura : sa majesté le vin jaune. Et pourtant la foule a été au rendez-vous. Cette réussite n'a pas étonné le parrain de la manifestation, Jean-Paul Olivier, la mémoire vivante du Tour de France. « Paulo la science » a rendu un bel hommage aux vins du Jura et aux Jurassiens. Il n'a pas caché son affection pour le vin jaune, au moment de percer le tonneau du millésime 2000. « Ce vin jaune que l'on célèbre aujourd'hui, j'en affectionne les arômes floraux. J'ai même cru percevoir des odeurs de truffe, ce que les spécialistes m'ont confirmé ». Des Jurassiens, il a loué l'esprit d'entreprise. Leur capacité à mettre en place et à animer d'aussi belles et aussi grandes manifestations. Et il faut bien reconnaître que l'édition de Salins a été particulièrement bien préparée par les organisateurs.rn« Que la fête commence ! »rnForcément, les mots du parrain ont touché les milliers de personnes qui se sont rassemblés hier, peu avant midi, sur la grande esplanade de la commune pour la traditionnelle mise en perce du tonneau. La foule n'attendait qu'une chose : déguster le fameux breuvage. Jean-Paul Olivier a mis fin à leur attente en reprenant le titre d'un film joué par Philippe Noiret : « Que la fête commence ! ». Et quelle fête ! Les organisateurs ne s'y attendaient vraiment pas. Certains se sont même sentis dépassés par l'événement. Au point de se demander si la Percée se déroulera aussi bien dans une petite commune. On le saura l'an prochain puisque la manifestation prendra ses quartiers dans le sud Revermont. Dans deux petits villages qui comptent au total pas plus de 750 âmes et qui devront se décarcasser pour accueillir le déferlement d'au moins 40.000 visiteurs. Sacré challenge !rn© L'Est Républicain - 05/02/2007rnrnrnrnrnDu nord au sudrnrnSaint-Agnès et Vincelles accueilleront la 12e Percée.rnD'une extrémité à l'autre. Après l'édition de Salins-les-Bains, la commune située le plus au nord de l'appellation des vins du Jura, la prochaine Percée se déroulera à l'extrémité sud de l'appellation, dans le Sud-Revermont. Saint-Agnès et Vincelles, deux communes qui se touchent, auront donc la lourde tâche d'organiser la Percée 2008. Les maires, Michel Toupon (Vincelles) et Michel Moine (Saint-Agnès), comme le futur président de la manifestation, Claude Buchot, ont conscience du poids qui repose à présent sur leurs épaules. « Les ambassadeurs des vins du Jura nous ont demandé d'organiser la prochaine Percée. On a dit oui et on sait ce que cela représente », confiaient-ils de concert. Les deux communes qui comptent au total 750 habitants ont déjà imaginé une Percée bipolaire, « avec une entrée à Vincelles et une autre à Saint-Agnès », déclarent les premiers magistrats.rnPour mettre sur pied la manifestation, ils bénéficieront du concours des vingt vignerons qui sont installés sur les deux communes.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Quelques photos prises samedi et dimanche à la Percée à Salins-les-Bains :rnrnrn
rnLe fort Saint-André décoré et le ciel bleu qu'on a eu tout le week endrnrnrn
rnLes rues de Salins décorées pour l'occasionrnrnrn
rnLa cérémonie de la Percée avec le parrain de l'édition 2007 : Jean-Paul Ollivierrnrnrn
rnLes caveaux de dégustationsrnrnrn
rnEt moi dégustant un blanc de l'Etoile





Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- olif
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Merci pour la retranscription de cette ambiance "à chaud", Thierry! Il venait de chez qui, ce petit vin de L'Etoile?rnrnOlif

- Des murets agricoles?
- Des murets agricoles!"
Ben elle est Redde, celle-là!

"Alesia jacta est"