France-Pacifique

[Domi]

sochaux/Montbéliard (25) : Avant France-Pacifique




Ce vendredi 14 novembre, à J-1 du chox qui les opposera aux Pacific Islanders au stade Bonal de Montbéliard, les Bleus débarquent. Leur arrivée est prévue à 13 heures 50 en gare de Montbéliard avant de se rendre à leur hotel à Danjoutin et une ultime préparation par un entraînement qui se déroulera à huis clos de 16 à 18 heures au stade Bonal.

Trois changements dans le XV de france

Mardi 11 novembre, l'encadrement du XV de France a effectué trois changements, dont deux concernent la première ligne, dans le XV de départ qui affrontera la sélection des Iles Pacifiques, samedi 15 novembre sur le terrain de Sochaux-Montbéliard, au stade Bonal, lors du second test-match de la tournée d'automne.

Le pilier Lionel Faure (Sale/ENG) remplace Fabien Barcella, qui ne figure pas sur la feuille de match, et le Perpignanais Nicolas Mas remplace Benoît Lecouls, relégué sur le banc. En troisième ligne, le Montpelliérain Fulgence Ouedraogo remplace numériquement son équipier Louis Picamoles. En conséquence, Imanol Harinordoquy glisse au centre de la troisième ligne. Sept joueurs du Stade Toulousain figurent dans le XV de départ, contre huit dans celui ayant battu (12-6) l'Argentine, samedi à Marseille lors du premier test- match de la tournée.
Composition du XV de France : Médard (Stade Toulousain) - Malzieu (Clermont), Baby (Clermont), Jauzion (Stade Toulousain), Heymans (Stade Toulousain) - (o) Skrela (Stade Toulousain), (m) Elissalde (Stade Toulousain) - Ouedraogo (Montpellier), Harinordoquy (Biarritz), Dusautoir (Stade Toulousain) - Nallet (Castres, cap), Millo-Chluski (Stade Toulousain) - Mas (Perpignan), Szarzewski (Stade Français), Faure (Sale/ENG)
Remplaçants : Kayser (Leicester/ENG), Lecouls (Stade Toulousain), Chabal (Sale/ENG), Picamoles (Montpellier), Tillous-Bordes (Castres), Traille (Biarritz), Palisson (Brive).


Trois changements dans le XV de france

Mardi 11 novembre, l'encadrement du XV de France a effectué trois changements, dont deux concernent la première ligne, dans le XV de départ qui affrontera la sélection des Iles Pacifiques, samedi 15 novembre sur le terrain de Sochaux-Montbéliard, au stade Bonal, lors du second test-match de la tournée d'automne.

Le pilier Lionel Faure (Sale/ENG) remplace Fabien Barcella, qui ne figure pas sur la feuille de match, et le Perpignanais Nicolas Mas remplace Benoît Lecouls, relégué sur le banc. En troisième ligne, le Montpelliérain Fulgence Ouedraogo remplace numériquement son équipier Louis Picamoles. En conséquence, Imanol Harinordoquy glisse au centre de la troisième ligne. Sept joueurs du Stade Toulousain figurent dans le XV de départ, contre huit dans celui ayant battu (12-6) l'Argentine, samedi à Marseille lors du premier test- match de la tournée.
Composition du XV de France : Médard (Stade Toulousain) - Malzieu (Clermont), Baby (Clermont), Jauzion (Stade Toulousain), Heymans (Stade Toulousain) - (o) Skrela (Stade Toulousain), (m) Elissalde (Stade Toulousain) - Ouedraogo (Montpellier), Harinordoquy (Biarritz), Dusautoir (Stade Toulousain) - Nallet (Castres, cap), Millo-Chluski (Stade Toulousain) - Mas (Perpignan), Szarzewski (Stade Français), Faure (Sale/ENG)
Remplaçants : Kayser (Leicester/ENG), Lecouls (Stade Toulousain), Chabal (Sale/ENG), Picamoles (Montpellier), Tillous-Bordes (Castres), Traille (Biarritz), Palisson (Brive).



Le stade Bonal sera pratiquement plein

Le Stade Bonal de Montbéliard, qui compte 20.000 places, sera "pratiquement plein" samedi pour le test-match entre le XV de France et lesIles Pacifiques, a-t-on appris jeudi 13 novembre auprès d'Alain Doucet, secrétaire général de la Fédération française de rugby.

Le XV de France ne s'est jamais produit à Bonal. Sa dernière incursion en Franche-Comté remonte au 17 décembre 1994 à Besançon, où il avait battu le Canada 28 à 9.

Après avoir battu (12-6) l'Argentine, samedi dernier à Marseille, la France reçoit samedi à Montbéliard la sélection des îles Pacifiques, regroupant des joueurs fidjiens, samoans et tongiens, avant de recevoir l'Australie le 22 novembre au Stade de France.

Le rugby s'invite à l'Est

Le XV de France se rend en éclaireur samedi au Stade Bonal, où il ne s'est jamais produit, pour affronter les îles Pacifiques dans le cadre de sa tournée d'automne mise à profit pour la promotion du rugby hors de ses bastions du sud de la Loire.

L'équipe se produit rarement en dehors de ses fiefs traditionnels, Paris et Marseille, voire Lyon et Toulouse. Aperçu à Nantes, Saint-Etienne et Lens au cours des dix dernières années, il n'a plus foulé le sol de la Franche-Comté depuis le 17 décembre 1994, à Besançon.

Les Français, alors dirigés par Pierre Berbizier, avec un certain Emile Ntamack à l'aile, avaient battu le Canada par 28 à 9 dans le froid et devant 14.000 spectateurs.

Pour cette tournée d'automne 2008, la France se devait naturellement d'accueillir l'Argentine et l'Australie dans ses plus belles enceintes, en l'occurence à Marseille et au Stade de France. Entre ces deux affiches, le test-match contre la sélection des îles du Pacifique, rassemblant des joueurs fidjiens, samoans et tongiens, permettait au XV de France de s'exporter dans une zone en friche rugbystique sans craindre outre-mesure un inévitable manque à gagner.

"On n'avait qu'un seul match à placer", a expliqué le président de la Fédération française de rugby (FFR), Pierre Camou. "On avait le choix entre deux villes, Sochaux-Montbéliard et Strasbourg. C'est Sochaux qui a été choisi en raison d'une volonté d'aller jouer dans une région où le rugby est moins implanté. Il faut que le XV de France se fasse l'ambassadeur de notre sport."

Terre de football

Le choix s'est donc porté sur une ville ouvrière acquise au football, dans l'ancien "Stade des Forges", rattachée au Comité territorial de Franche-Comté.

Ses 4.100 licenciés ne sont qu'une goutte d'eau (1,15%) noyée dans les 354.000 pratiquants que compte l'Hexagone mais la venue du XV de France vient récompenser une progression constante.
"Le nombre de licenciés a doublé en quatre ans, a expliqué Claude Jeannot, président du Comité territorial franc-comtois. On a entrepris une politique très dynamique pour attirer les jeunes en multipliant les actions et les manifestations dans le milieu scolaire."

Le Stade Bonal sera "pratiquement plein", selon la FFR. Et les joueurs qui, dans leur majorité, s'apprêtent à découvrir la région, jugent l'initiative plutôt positive.

"Il faut trouver d'autres sponsors, d'autres horizons, résume l'ailier Cédric Heymans. On ne peut pas se contenter en France d'avoir toutes les équipes dans le Sud-Ouest. Il faut développer le rugby dans ces régions. Et quel est le meilleur vecteur, si ce n'est l'équipe de France ?"
Reste un détail: recevoir la sélection des îles du Pacifique dans le grand froid franc-comtois n'est pas très charitable. Les Fidjiens, transis, avaient déjà fait pareille expérience, le 24 novembre 2001 à Saint-Etienne, sur un score sans appel de 77 à 10 pour le XV de France.

Attention aux ailes !

Pour le XV de France, le principal danger viendra des ailes face aux îles du Pacifique,
l'encadrement mélanésien ayant titularisé mercredi les Fidjiens Napolioni Nalaga et Vilimoni Delasau, marqueurs d'essais prolifiques en Top 14.

Avec déjà 9 essais inscrits sous les couleurs de Montauban, Delasau, 31 ans, occupe la tête du classement des meilleurs marqueurs que le Clermontois Nalaga, 22 ans, a survolé la saison dernière avec 18 réalisations.
Une manière de marcher sur les traces de leur compatriote Rupeni Caucaunibuca qui avait été le joueur le plus efficace du Top 14 lors des saisons 2004-2005 (16 essais) et 2005-2006 (17) sous les couleurs d'Agen.

Pour Jean-Marc Lhermet, vice-président de Clermont, club dont Delasau a porté les couleurs de 2006 à 2008, "les Fidjiens sont un peu comme les Brésiliens en football. Ils apprennent à jouer sur la plage et leur formation passe beaucoup par le jeu à 7, qui laisse une large place à la vitesse, aux changements d'appuis et au maniement du ballon", précise-t-il.
Pas étonnant donc que malgré un réservoir limité de 900.000 habitants, les îles Fidji soient devenues une usine à fabriquer des ailiers. Mais elle ne produisent pas des modèles uniformes. Ainsi, même s'ils ont des gabarits similaires, Nalaga (1,90 m, 104 kg) et Delasau (1,91 m, 101 kg) ont "un style de jeu totalement différent", analyse Lhermet.
"Nalaga a un profil plus anglo-saxon, c'est un joueur très puissant, plus bulldozer que

Delasau, qui joue davantage sur ses appuis, sur sa vitesse d'éxecution et sa gestuelle",
poursuit-il.

"Assez imprévisibles"

"Delasau sent le rugby avec des appuis extraordinaires qui le rendent imprévisible pour l'adversaire", abonde le co-entraîneur de Montauban, Laurent Labit. "Ses capacités
d'accélération sont phénoménales".
En la matière, Nalaga, chronométré en moins de 5 sec sur 40 m, n'est pas mal non plus.
"Après, ils ont aussi les qualités de leurs défauts", tempère Lhermet. "Ils sont assez
imprévisibles. Ils ont du mal à entrer dans des systèmes, notamment en défense."
Même s'ils se sont côtoyés à Clermont, les deux joueurs n'ont débuté que trois matches
ensemble, en raison notamment de la concurrence des internationaux français Aurélien
Rougerie et Julien Malzieu à leur poste. Et, comme un symbole, Delasau a été remplacé
par Nalaga lors de sa dernière titularisation avec l'ASM le 2 mai dernier.
"Delasau a demandé à quitter le club la saison dernière car il avait des perspectives de
contrat plus intéressantes dans d'autres clubs et, comme Nalaga montait en puissance, on
ne s'y est pas opposé", précise Lhermet.
Leurs retrouvailles s'annoncent explosives pour le XV de France.
La "troisième sélection" d'Harinordoquy

L'expérimenté Imanol Harinordoquy, titulaire au centre de la 3e ligne du XV de France
contre la sélection des Iles du Pacifique samedi à Montbéliard, savoure son retour
"comme un junior", au terme d'une année 2008 en pointillés.
Face à l'Argentine, samedi à Marseille (12-6), le Biarrot était partout. Fer de lance d'une
troisième ligne française à fort belle allure avec ses compères Thierry Dusautoir et Louis
Picamoles, omniprésent en défense, il a durement châtié le moindre Puma qui avait le
malheur de croiser son chemin.
"J'évacuais peut-être une certaine frustration d'avoir perdu à la maison contre Bayonne

(avec Biarritz), d'avoir perdu cinq fois contre les Argentins, beaucoup de choses qui
étaient en moi", explique sobrement le Basque.
Harinordoquy est le troisième joueur le plus capé du groupe France, derrière Damien

Traille (64 sélections) et Yannick Jauzion (53), et de loin le plus expérimenté du pack
français proposé samedi aux "Pacifiques".
Mais son absence lors du Tournoi des six nations en ouverture de l'ère Lièvremont,

d'abord par choix, puis sur blessure, en ferait presque un petit nouveau dans ce XV de
France version 2008.

"Je suis déjà très content d'être là, savoure-t-il. Je suis là comme un junior, j'ai
l'impression que c'est ma troisième sélection. Je reviens un peu dans ce groupe comme un
nouveau, avec beaucoup d'enthousiasme, de plaisir et d'envie."

"Qu'importe le numéro"
Cet enthousiasme ne s'arrête pas aux détails insignifiants, comme le fait de retrouver un
poste de troisième ligne centre qu'il n'a occupé, toutes compétitions confondues, qu'à trois

reprises en 2008, dont la dernière en date lors du deuxième test-match de juin en

Australie.
"Qu'importe le numéro, être sur le terrain est un privilège", coupe le joueur. "Il y a
longtemps que je n'ai pas joué à ce poste mais c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Je

n'ai pas trop d'appréhension par rapport à ça, hormis soigner le travail derrière la mêlée."

Le Basque goûte particulièrement ce privilège, lui qui a connu un envol international

fulgurant (32 sélections de février 2002 à novembre 2004) avant de tomber en disgrâce

pour quelques matches ratés en 2004-2005, et qui n'a été que rarement titulaire lors du

Mondial-2007.
"A chaque sélection qui arrive, j'ai l'impression de l'apprécier plus à sa juste valeur",
souligne-t-il. "J'ai connu beaucoup de sélections d'un coup, puis des moments plus
difficiles. Je sais que les moments de joie et de plaisir peuvent être rares."

Ce retour au sommet coïncide avec le resserrement du groupe France décrété par Marc
Lièvremont, en quête de "leaders naturels".
"J'avais été appelé à la fin du Tournoi, donc je m'étais dit qu'il ne m'avait pas oublié",
avoue le Biarrot. "Marc ne ferme la porte à personne. Il montre sa confiance aux joueurs,
ça nous permet de mieux aborder les matches." A lui de confirmer !
Les 23 du XV de France

Le groupe des 23 Français victorieux (12-6) contre l'Argentine est reconduit pour affronter les Iles Pacifiques, samedi à Montbéliard en test-match, à l'exception du demi de mêlée Morgan Parra, victime d'une fracture à un doigt et remplacé par le Castrais Sébastien Tillous-Bordes.

Morgan Parra, entré à la 73ème minute en remplacement de Jean-Baptiste Elissalde, s'est fracturé un doigt, une blessure qui avait déjà provoqué son forfait en juin dernier lors du Mondial des moins de vingt ans. Son remplaçant, Sébastien Tillous-Bordes, a honoré ses deux premières sélections lors de la tournée en Australie, les 28 juin et 5 juillet derniers (défaites 13-34 et 10-40).
Les joueurs avaient été prévenus dès avant le match contre l'Argentine que le groupe serait reconduit, a indiqué à la presse l'entraîneur du XV de France, Marc Lièvremont.
La liste des 23 Français :
- Avants (13) : Faure (Sale/ENG), Barcella (Biarritz), Szarzewski (Stade Français), Kayser (Leicester/ENG), Mas (Perpignan), Lecouls (Stade Toulousain), Nallet (Castres, cap), Chabal (Sale/ENG), Millo-Chluski (Stade Toulousain), Dusautoir (Stade Toulousain), Ouedraogo (Montpellier), Picamoles (Montpellier), Harinordoquy (Biarritz) - Arrières (10) : Elissalde (Stade Toulousain), Tillous-Bordes (Castres), Skrela (Stade Toulousain), Traille (Biarritz), Jauzion (Stade Toulousain), Baby (Clermont), Palisson (Brive), Heymans (Stade Toulousain), Médard (Stade Toulousain), Malzieu (Clermont)

[Domi]

forces et faiblesses des Pacific Islanders

Analyse des forces et des faiblesses de la sélection mélanésienne avant sa rencontre contre l'équipe de France, elle aussi longtemps qualifiée d'"unpredictable" par ses adversaires britanniques.

FORCES :

. Le "Pacific flair". Si le "French flair" existe, il a son pendant à l'autre bout du monde. Les joueurs fidjiens, notamment, disposent d'une qualité d'appuis et d'une aisance gestuelle impressionnantes, héritage de leur apprentissage sur le sable et de leur formation par le rugby à sept. "On ne sait jamais ce qu'ils vont faire", résume Sébastien Chabal. "Ils sont pour la plupart capables de franchir les défenses, de faire jouer derrière les défenses",ajoute le 2ème ligne français.

. Des qualités physiques hors du commun. "C'est vrai qu'à l'impact, il faut être gainé, sinon ça pique un peu", poursuit Chabal, expert en matière de percussion. Les îliens sont particulièrement charpentés et même leurs demis de mêlée affichent plus de 90 kilos ! Ils ne sont pas lents pour autant, leurs trois-quarts se distinguant par leur explosivité.

. Des individualités décisives. Les îles du Pacifique manquent d'homogénéité avec seulement trois tests tous les deux ans à leur programme, mais l'équipe peut se reposer sur des individualités capables de faire basculer le match. Notamment les deux ailiers fidjiens Napolioni Nalaga, meilleur marqueur d'essais (18) du Top 14 en 2007-2008, et Vilimoni Delasau, joueur le plus efficace de l'élite française cette saison (9 essais).

FAIBLESSES :

. Manque de rigueur en défense. Les joueurs mélanésiens ont les défauts de leurs qualités. Si leur caractère imprévisible est un atout en attaque, il peut être préjudiciable en défense, où le respect des consignes est souvent la clé de l'efficacité. "Ils vont monter en pointe au lieu de respecter la défense glissée", explique Jean-Marc Lhermet, manageur et
vice-président de Clermont, club de Nalaga et Seremaia Bai. "Ca crée des intervalles", souligne le pilier du XV de France

Lionel Faure.
. Une conquête défaillante. En mêlée comme en touche, les trois équipes du Pacifique

(Fidji, Samoa, Tonga) avaient souffert lors du Mondial-2007. Samedi dernier contre l'Angleterre (défaite 39-13), les hommes de Quddus Fielea ont encore été dominés dans les phases statiques. Mais Faure se méfie: "ils ont une première ligne relativement épaisse et des pénibles en troisième ligne. Je pense que durant les 40 premières minutes, il va
falloir être concentré."

. Un jeu au pied déficient. Portés par leur tempérament joueur, les îliens "utilisent très peu le pied, ce qui les met parfois en défaut", relève le demi de mêlée du XV de France Jean-Baptiste Elissalde. Ils prennent en effet le risque de jouer dans leur propre moitié de terrain, ce qui peut coûter cher en cas de perte de balle ou de faute sanctionnée d'une pénalité. A noter aussi que la sélection mélanésienne ne dispose pas d'un buteur de calibre international.

[Thierry39]

Petite précision extrasportive, dans l'article ci-dessous les "Îles du pacifique" sont qualifiées de "sélection mélanésienne". En réalité, des trois peuples qui compose cette sélection, les Samoans et les Tongiens sont des Polynésiens et les Fidjiens des Mélano-Polynésiens.

[lionel]

France-Pacifique : c'est un match amical ?

[sochaux]

J'ai entendu sur france bleu besac que l'arrivée des joueurs à Montbé a déçu beaucoup de monde, pas beaucoup d'autographes, c'est un sport pro maintenant, l'esprit rugby est bien loin.

[Billy]

Dans quelques heures je serais au stade, mais j'ai du mal à m'imaginer Bonal transformé en stade du rugby en tous cas je pense que je m'en souviendrais longtemps, le rugby à Sochaux c'est pas tous les jours

[Thierry39]

C'est clair que c'est un évènement ! Quant à la transformation du terrain, il suffit de tracer des lignes adaptés et de changer les poteaux. Ce n'est pas une méthamorphose.

Bon match Billy, faute de place pour aller au stade je serai devant l'écran de la brasserie des Halles.

[Pivoine]

C'est clair que c'est un évènement ! Quant à la transformation du terrain, il suffit de tracer des lignes adaptés et de changer les poteaux. Ce n'est pas une méthamorphose.

Bon match Billy, faute de place pour aller au stade je serai devant l'écran de la brasserie des Halles.

Les français ont de l'argent car vu les prix des billets il y a encore seulement 15 jours. Je doute d'ailleurs que le stade soit plein.
Je me demande combien sont les places les moins chères.

[lionel]

Bon match Billy, faute de place pour aller au stade je serai devant l'écran de la brasserie des Halles.

Ben, t'es pas au stade ? Y a des places : http://www.francebillet.com/place-spect ... -FRPAC.htm

[Thierry39]

Bon match Billy, faute de place pour aller au stade je serai devant l'écran de la brasserie des Halles.

Ben, t'es pas au stade ? Y a des places : http://www.francebillet.com/place-spect ... -FRPAC.htm

Le match était à guichet fermé et quand je me suis renseigné sur le prix des places les moins chères étaient à 70€.

Quant au match lui-même, comme prévu les Français ont gagné assez largement mais sans vraiment bien jouer. Les joueurs du Pacifique n'ont pas démérité, ils ont beaucoup tenté, mais sans mettre les Français en difficulté et ils semblent toujours aussi faible en mêlé pour pouvoir espérer gagner un match à ce niveau. Dommage que la partie ait été désiquilibrée par l'expulsion définitive de Nalaga en première mi-temps, celle-ci étant totalement méritée à mon avis. Quant à l'arbitrage, beaucoup d'interprétations douteuses sur les regroupements. On n'est pas prêt d'avoir la cohérence arbitale nécessaire ...

[Billy]

En effet, stade blindé, trés peu de sécurité, et une ambiance bonne enfant mais, malgré tous, je me suis ennuyé durant le match, assis sur un siège pendant plus d'une heure sans forçément chanter... ça fait bizare quand on est issus d'une tribune populaire

Enfin, j'en garderais un super souvevenir, car c'est pas tous les jours qu'on voit du rugby à Bonal

[Moulin à rata]

Pour avoir fait les 2 et n'étant pas une aficionada des 2 sports, je confirme que l'ambiance tribune en rugby est beaucoup plus calme qu'en foot.
L'avantage en foot, c'est que ça chante et dans des stades comme au Parc des Princes ou au Stade de France c'est impressionnant. Mais du coup, les supporters sont parqués, il y a la police partout on ressent un climat de tension assez désagréable (faut voir les sifflets lors d'une faute par exemple...)
J'ai assisté à PSG-Lille la semaine dernière, le match en lui-même n'était pas top mais on en viendrait presque à chanter Paris est magique

En rugby, l'ambiance est plus détendue, les supporters sont mélangés, il y a moins de forces de police mais c'est aussi beaucoup plus calme (on entend presque les mouches voler avant une pénalité par exemple)

C'est donc très différent mais les 2 sont appréciables.

Pour ce qui est du match à Bonal, quand j'ai entendu à la radio qu'il y avait un match du XV de France à Montbéliard, j'ai vraiment cru que j'avais mal compris ! 70€ la place il y a de l'abus...

[Billy]

Comme promis, voilà les photos

Un des rond point de Montbéliard aux couleurs des Îles du Pacifiques ,



Bonal en noirs et blanc



Encore en noir et blanc...



Le stade Bonal en couleurs...

[Demyn]

Petite contribution

[Billy]

A noter une banderolle "Vive le rugby, enfin du sport à Bonal ..."

[Thierry39]

A noter une banderolle "Vive le rugby, enfin du sport à Bonal ..."

Excellent !

[Moulin à rata]

[Mitch]

Pour avoir fait les 2 et n'étant pas une aficionada des 2 sports, je confirme que l'ambiance tribune en rugby est beaucoup plus calme qu'en foot.

Ce soir à Stade 2, Sébastien Chabal disait avoir apprécié le stade (beau et proche du terrain, à l'anglaise) et le public, qui les a poussés pendant tout le match.

70€ la place il y a de l'abus...

Il y avait des places bien meilleur marché (36€ en secondes, moins que ça en populaires), mais elles sont parties comme des petits pains.

[lionel]

le public, qui les a poussés pendant tout le match.

Pousser Chabal ? Y sont oufs à Montbé !

[Mitch]

le public, qui les a poussés pendant tout le match.

Pousser Chabal ? Y sont oufs à Montbé !

Au contraire : vaut mieux aller dans son sens (demande au premier adversaire qu'il a plaqué et retourné comme une crèpe ! ).