L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Economie et autres faits de société en Franche-Comté
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Thierry39
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L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Message par Thierry39 »

LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du jeudi 25 octobre 2007


L'automobile budgétivore en Franche-Comté


Le budget de l'automobiliste franc-comtois augmente plus rapidement que la moyenne nationale


Ces dernières années, selon les modèles, la consommation moyenne des véhicules est passée de 8 à 6 litres au 100Km. À terme, elle devrait se stabiliser autour de 4 à 5 litres. Malgré tout, le budget de l'automobiliste continue de grimper de 2 à 5,5 %. Cette inflation budgétaire est compensée par une baisse du kilométrage parcouru, mais, à l'évidence, cela ne peut pas se poursuivre indéfiniment.
La courbe concernant la Franche-Comté a grimpé d'un point de plus que celle caractérisant l'évolution nationale. Une envolée qui s'expliquerait par l'éloignement des raffineries. De fait, par ordre croissant, le budget de l'automobiliste comtois est passé de la 3e position en 2005 à la 7e place en 2006. En région, l'enveloppe moyenne dédiée au véhicule est de 5 114 euros : de 4 875 euros en Lorraine, le bon élève des régions et de 5 581euros en PACA, la lanterne rouge.
Le parc franc-comtois est estimé à 600 499 voitures particulières (1,97 % du parc national) dont 71 808 dans le Territoire de Belfort. Ce qui représente 526 véhicules pour 1 000 habitants. Les véhicules à essence y sont plus prisés. Alors que pour ce type de voiture, on est ,en moyenne, à 421 véhicules pour 1000 habitants, ce ratio est de 499 dans le Territoire. En revanche, avec 628 voitures pour 1000 habitants, c'est la Haute-Saône qui arrive en tête pour le diesel.
Rapporté au nombre d'habitants, c'est le Doubs qui occupe la première place pour l'acquisition de véhicules neufs (46/1000). Dans la course à l'occasion, c'est le Jura qui remporte le trophée (103/1000). À l'échelle de la région, 72 % des immatriculations concernent des voitures d'occasion, avec une pointe de 79 % dans le Jura. C'est dans ce département que le kilométrage parcouru est le plus élevé avec une moyenne de 11 464 Km pour 9 491 Km dans le Territoire. Reste que, rapportés au nombre de véhicules, les accidents sont plus fréquents dans ce dernier département où l'on enregistre 321 sinistres pour 100 000 véhicules contre 116 dans le Jura.
En Franche-Comté, c'est le poste carburant qui est le plus budgétivore, avec une dépense moyenne de 820 euros/an. Ce qui est loin d'être une situation atypique.

> NOTE
Ces données ont été livrées, hier, à Besançon, par Me Patrick Joubert, président de l'Automobile club de Franche-Comté.

Dahmane Soudani
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Poussinou
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Message par Poussinou »

Normal on a pas de bus, ni de trains ni rien........on va bosser comme on peut
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Perle39
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Message par Perle39 »

D'accord avec Krl.
Si t'as pas d'auto, tu vas pas bosser.
Nous sommes donc dans l'obligation d'avoir une auto qui démarre tous les matins.

Donc :
- Vu que l'on ne peut les réparer soi-même, passage obligé par le garage ;
- Pneus en état, et contact (x 4) obligatoires en hiver pour certains : 2 jeux de jantes s'avèrent vite économiques ;
- Les kilomètres s'accumulant vite, il faut renouveler le parc régulièrement ;
- Vu l'augmentation du carburant, le porte-feuille doit être très extensible, surtout coté sortie (une augmentation de 20 euros sur un plein en moins de 2 ans, quand même...)

Et puis tout ce qui n'est pas indispensable (comme la clim, gourmande en carburant et qui requiert un entretien) mais dont on ne trouve quasiment plus de véhicule sans (je dis ça mais la clim automatique faisait partie de mon CDC lors de l'achat de mon dernier véhicule).

Bref, comme me dit ma mère depuis que je suis toute petite : "Une voiture, c'est pas une caisse d'épargne".

Et maintenant, comme nous nous devons d'être mobiles, comment faire sans véhicule...
Et après, on va tenter de nous culpabiliser avec le réchauffement de la planète dû aux moyens de transport : on me dit comment faire, et je suis preneuse...
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lionel
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Message par lionel »

Message original: Perle39

Et puis tout ce qui n'est pas indispensable (comme la clim, gourmande en carburant et qui requiert un entretien)
Tu voulais parler du châûffâge, je suppose ? :pilote: :pilote: :pilote:
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Murie
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Message par Murie »

Message original: lionel

Tu voulais parler du châûffâge, je suppose ? :pilote: :pilote: :pilote:
Mais à défaut de châûffâge, tu as toujours ça pour les mains, au moins... :invis:
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Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon :invis:
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kouste
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Message par kouste »

Message original: Perle39
D'accord avec Krl.
Si t'as pas d'auto, tu vas pas bosser.
Nous sommes donc dans l'obligation d'avoir une auto qui démarre tous les matins.

Donc :
- Vu que l'on ne peut les réparer soi-même, passage obligé par le garage ;
- Pneus en état, et contact (x 4) obligatoires en hiver pour certains : 2 jeux de jantes s'avèrent vite économiques ;
- Les kilomètres s'accumulant vite, il faut renouveler le parc régulièrement ;
- Vu l'augmentation du carburant, le porte-feuille doit être très extensible, surtout coté sortie (une augmentation de 20 euros sur un plein en moins de 2 ans, quand même...)

Et puis tout ce qui n'est pas indispensable (comme la clim, gourmande en carburant et qui requiert un entretien) mais dont on ne trouve quasiment plus de véhicule sans (je dis ça mais la clim automatique faisait partie de mon CDC lors de l'achat de mon dernier véhicule).

Bref, comme me dit ma mère depuis que je suis toute petite : "Une voiture, c'est pas une caisse d'épargne".


Et maintenant, comme nous nous devons d'être mobiles, comment faire sans véhicule...
Et après, on va tenter de nous culpabiliser avec le réchauffement de la planète dû aux moyens de transport : on me dit comment faire, et je suis preneuse...
il y a plein de possibilités, encore faut il s'en donner les moyens !

personnellement, j'ai choisi l'endroit où j'habite en fonction du lieu où j'allais travailler et des commerces environnants. Et ce pour ne pas prendre ma voiture (démarche environnementale avant tout), quitter le circuit de la grande consomation en super marché (souvent exentrés des villes) et commencer a acquérir une certaine indépendance pour un moyen de transport qui n'aura plus d'avenir d'ici quelques années (plus de pétrole ou alors prix exorbitants, les alternatives à ce dernier pour l'automobile, je ne pense pas qu'il faille y compter dessus)
Habitant à Lons, mes déplacements se font majoritairement à pied ou en vélo, voir en train pour sortir de la ville.

Je conçois qu'habiter en ville n'est pas forcément plaisant, j'aurais préferer aussi un beau village jurassien mais pas le budget pour me le permettre :cry: .

C'est pour cela qu'habiter près d'une gare où circule un TER est très intéressant. Celui ci a des horaires souvent adapter à celles du travail et c'est plus plaisant de pouvoir se faire conduire vers son lieu de travail le matin plutôt que de prendre la voiture la tête encore vaseuse de sa nuit ::) il y a le covoiturage aussi au sein d'une entreprise, mais malheuresement peu développé
après je pense que c'est à chacun de trouver des solutions et de ne pas attendre forcément que tout soit servi sur un plateau, c'est à dire se renseigner sur les trains des gares proches, des bus (on ne peut dire aujourd'hui qu'il n'y en a pas), voir avec son voisin si il ne travaille pas près de son lieu de travail et faire du co voiturage avec lui, resortir son beau vélo qui prend la poussière dans le garage ou repenser son mode de vie et se demander si aujourd"hui on peut encore se permettre d'habiter à plus de 40 bornes de son lieu de travail !
bref tout n'est pas perdu ! ::) ::D





*** Message édité par kouste le 06/11/2007 15:16 ***
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Domi
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Message par Domi »

L'avenir de l'automobile c'est aussi d'avoir des voitures électriques, ou hybride mais le lobby du pétrole est toujours là ........donc difficile de développerez des solutions alternative ! ::)

De plus ont s'habitue à prendre la voiture, moi je travaille à quelques pas de mon habitation j'ai une voiture de service et tout les jours je l'utilise ! Ça ce n'est pas trop bien, et pourtant je le sais ! Mais lorsqu'il pleut, neige et ici c'est souvent c'est bien pratique ! :;) ::D

La voiture est devenue ' indispensable' pour notre quotidien et il est vrai que changer ses habitudes de vie n'est pas simple,.......
:;)
Puis il faudrait aussi invertir dans les transports en commun pas simplement dans les villes mais aussi dans les villages ; c'est malheureusement le contraire qui est ce fait par mesure d'économie !

Vaste programme ! ::)

Peut être que la hausse du pétrole n'a pas que tu mauvais, va-t-elle nous faire prendre conscience et à ceux qui nous dirigent qu'il faut nous bouger pour nous réveiller et changer nos habitudes ! ::(
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Moulin à rata
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Message par Moulin à rata »

Comme Domi j'ai une voiture "de service" donc je contribue à la pollution d'autant que je roule beaucoup (commerciale oblige)
Cela dit, je compense le week-end en prenant le RER, le bus ou le métro mais bon rien ne valait l'époque toulaisaine où je me déplaçais toujours en vélo
Belfortaine de naissance, exilée en banlieue parisienne
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. Paul Gauguin
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Beuillot
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Message par Beuillot »

Domi, tu me surprends, toi l'écolo! :what:
Et pour répondre à kouste, j'habite à plus de 40 bornes de mon lieu de travail (45 par voie ferroviaire) et je prends le train. J'avoue que si j'avais une voiture, la flemme me pousserait probablement vers elle, d'où ma volonté farouche de ne pas en avoir. Il est vrai aussi que boire un café en lisant le journal dans le train est plus plaisant que stresser au volant sur une RN surchargée. Restent les 15' de marche, dans le froid actuellement, à l'arrivée, mais ça réveille.
Quant aux soi-disant BIO-carburants, référez-vous à l'avant-dernier n° de l'excellllllent National Geographic Magazine, où l'on vous explique, entre autres, pourquoi il vaut mieux...pardon, pourquoi on a meilleur temps de parler d' AGRO-carburants, le BIO étant pure poudre z'aux yeux. ::(
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Domi »

Message original: beuillot
Domi, tu me surprends, toi l'écolo! :what:
[

:;) :;)
Pourquoi parce que je prends ma voiture, mais il est vrai que je n'ai pas trop le 'choix ' au boulot je suis obliger d'aller dans les différentes écoles pour le courrier, etc......... :;)

Je voudrais bien aller à pieds même si ce n'est pas si loin .......je ne sais pas si mon chef serais bien d'accord !moi je suis dac !!! :;) :crazy:

Autrement en général je vais à pieds rien n'est bien loin de mon domicile !

Dit je suis d'accord avec toi au sujet des biocarburants, c'est un peu l'arnaque si je peux m'exprimer ainsi car ils faudrait pratiquement toutes les terres cultivables pour en produire au détriment de la nourriture ,( et je pense qu'i l y assez de personnes qui n'ont pas les nécessitées de la vie pour y réfléchir) de plus les jachères vont disparaître se qui permettait à le biodiversité d'exciter , de plus le produire fait consommer beaucoup d'énergie.......après calcul c'est pas vraiment rentable !
:what:
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Thierry39
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Re: L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Message par Thierry39 »

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Article du mardi 23 septembre 2008



Le covoiturage doit devenir une pratique sociale


Le covoiturage a du mal à se mettre en place. Pourtant il est un bon complément aux transports en commun, aux deux-roues. Pour le développer, il faut changer les mentalités et les collectivités peuvent être le premier relais.


Le covoiturage multiplie les bénéfices : l’environnement, l’économie et la convivialité. Pourtant il peine à se mettre en place. Qu’en est-il dans notre département, est-ce que les Jurassiens ont recours à ce mode de transport ?

«Il y a des pratiques qui fonctionnent beaucoup sur le voisinage, sur le réseau de connaissance des gens », indiquait Claude Chalon, président du Grand Dole, au cours d’un colloque sur ce thème qui s’est déroulé à Tavaux la semaine dernière. «Comment passer à une pratique sociale ?» interrogeait-il.

Et toute la question est là. Les élus de la communauté d’agglomération de Dole envisagent de développer un site Internet sur le bassin afin d’inciter les habitants à recourir au covoiturage. Ce dernier peut être une réponse dans les territoires ruraux où les lignes de transport ne peuvent assurer la même desserte qu’en ville.

En ce sens, le covoiturage est complémentaire aux autres modes de déplacement comme les transports en commun, les deux-roues. Et les collectivités peuvent être le premier relais pour inciter à sa pratique. En créant un site Internet par exemple.

Car plus il y a de véhicules inscrits, plus il y a de chances de trouver des trajets communs. Mais elles peuvent aussi réaliser des parkings relais. Dans notre département, ce peut être des points de rencontre dans les villages, clairement identifiés avec logo. Ils peuvent aussi se situer aux abords des gares.

À Dole notamment, le parking de la gare TGV est saturé. Réserver des places à ceux qui covoiturent, incite à cette pratique. Et signe que le covoiturage commence à s’amorcer, les parkings devant les entrées d’autoroute sont eux aussi pris d’assaut.

« Beaucoup de participants est une des conditions de succès », remarque Arnaud Sarfati, fondateur de Green Cove Ingénierie, société opératrice en covoiturage. Autant c’est facile à l’échelle d’une ville comme Besançon où le site initié par l’agglomération « a atteint 4 700 inscriptions fin août 2008 », observe Pascal Gudefin, directeur de la voirie dans cette ville.

Mais cela s’avère plus compliqué en milieu rural. Ainsi en témoigne Florian Derible, animateur au pôle d’accueil et de service à Beaufort, qui a développé le covoiturage sur ce territoire. « La mise en lien prend beaucoup de temps. Ça ne s’acquiert vraiment pas rapidement le covoiturage.

Et il faut vraiment des trajets identiques, car s’il y a 1 km ou 500 mètres d’écart, ça ne fonctionne plus. » Il constate : « C’est un mode de déplacement nouveau et il faut partager sa voiture, c’est le plus dur… »

Certains restent rétifs à l’idée de « covoiturer sans savoir qui on emmène. » Sur les sites ou en contact direct, il est important de mettre en confiance les automobilistes, de les « sécuriser ».

Nathalie Bertheux



--------------------------------------------------------------------------------
«Les jeunes sont très demandeurs»

Les jeunes sont les premiers adeptes du covoiturage. Ainsi Arnaud Sarfati, du site Envoiture.com, constate que « plus de 50 % des inscrits sont des 18-40 ans. » «62% de nos inscrits ont entre 18 et 32 ans », observe de même Francis Nappez responsable technique de Covoiturage.fr.

« Les étudiants, jeunes actifs, demandeurs d’emplois sont très demandeurs, essentiellement pour le coût », explique Arnaud Sarfati. « L’aspect qui prime, c’est l’économie, remarque Francis Nappez, d’ailleurs la hausse du coût du pétrole a renforcé les inscriptions. » Et l’effet a été positif : «Quand le prix est redescendu, le trafic n’a pas baissé. Les mentalités changent, une fois que les gens ont réalisé le covoiturage, cela devient un usage. »

«Le covoiturage répond vraiment à une demande, on le voit aux résultats », observe Pascal Gudefin pour le site Covoiturage.besancon.fr. Sur 4 700 inscrits, il y a 1,3 % de Jurassiens. Ils sont 889 Jurassiens inscrits sur covoiturage.fr dont 1 677 trajets publiés concernent le département. «Les villes les plus populaires sont Dole, Lons-le-Saunier, Champagnole, Poligny, Les Rousses, Saint-Claude », indique Francis Nappez.

Pascal Gudefin relève des pics d’inscriptions : «En juin-juillet pour les vacances d’été ; à Noël ; en septembre et en janvier, au moment des bonnes résolutions ».

N.B.
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gfbertrand
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Re: L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Message par gfbertrand »

Moi je mets des habits de prêtres (ça sert d'auto). :jesors:
gf
Si parfois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif n’oublie jamais que tu as été un jour le spermatozoïde le plus rapide de la bande.
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Beuillot
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Re: L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Message par Beuillot »

gfbertrand a écrit :Moi je mets des habits de prêtres (ça sert d'auto). :jesors:
gf...
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:corne:
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Comme ça. Pour rien.
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Re: L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Message par Thierry39 »

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Article du mercredi 24 septembre 2008


Environnement : le covoiturage s'installe dans l'Aire urbaine

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Jean-Louis Bertrand, fondateur et responsable de Mobilibre (à gauche) embarque dans la voiture de François Lachambre, président d’Apture pour un covoiturage jusqu’à Besançon. Photo José Gonzalvez

Mobilibre en rêvait, Apture l’a fait : quelle occasion plus propice, que la semaine européenne de la mobilité pour un premier rendez-vous de covoiturage. En voiture !


Le rendez-vous était quasi-historique : jeudi, à 18 h 45, sur le parvis de la CAPM (Communauté de l’agglomération du pays de Montbéliard) avenue des Alliés, à Montbéliard, Jean-Louis Bertrand, le fondateur de l’association belfortaine Mobilibre a concrétisé son premier rendez-vous de covoiturage. Un rendez-vous symbolique aussi, puisque c’est avec François Lachambre, président d’Apture (Association pour le développement de transports urbains respectueux de l’environnement) et vice-président du conseil de développement, que l’animateur de Mobilibre a covoituré jusqu’à Besançon, pour assister à une conférence sur les nouvelles mobilités organisée, dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, par l’association Franche-Comté Nature Environnement.
On n’aurait su rêver occasion plus propice ! Cela dit, ainsi que l’a expliqué François Lachambre, qui croit « en la valeur de l’exemple », la procédure a été respectée intégralement. D’abord, François Lachambre a porté son choix sur un covoiturage par nécessité : « Lorsqu’un habitant de l’Aire urbaine veut aller à Besançon, le soir, assister à un spectacle, à une conférence ou rendre visite à des amis, force est de constater qu’il n’y a pas de train ».
Il n’avait donc pas d’autre alternative que de se rendre en voiture à Besançon pour assister à cette conférence. « J’ai réalisé que voyager seul, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus agréable. Alors, ayant eu connaissance de l’existence de Mobilibre, j’ai pris contact avec l’association de covoiturage. Et ça a marché ! ».

Des garanties de sérieux du service

François Lachambre reconnaît que la procédure d’adhésion a été « un peu fastidieuse », mais que « cette lourdeur, qui est aussi un signe de sérieux, c’est plutôt rassurant ! ».
Ayant opté pour le rôle de covoitureur, il a rempli le questionnaire en ligne et fourni les documents exigés, notamment la copie du permis de conduire valide et du certificat d’assurance, ainsi que du contrôle technique OK.
« J’ai été encouragé dans ma démarche quand j’ai su que Mobilibre allait me verser une petite indemnité par kilomètre, sur la base d’un trajet aller de 84 km entre Montbéliard et Besançon. Soit 8,40 € par trajet », explique le président d’Apture. Mobilibre, qui sollicite du covoituré une participation modique, en reverse une partie au conducteur. Jean-Louis Bertrand, qui a créé Mobilibre en 2006 et bénéficié, la même année, de 23 000 € de subventions européennes pour développer le service « places libres » de covoiturage, insiste sur « la charte déontologique » de son association, qui lui confère « une spécificité que n’ont pas les autres associations ou entreprises de covoiturage ». Notamment les garanties que tout conducteur doit offrir quant à son permis et à la sécurité de son véhicule. Mais aussi l’engagement que Mobilibre prend vis-à-vis de ses adhérents covoiturés « de fournir une solution de transport en cas de défaillance d’un conducteur covoitureur, dans les limites de l’Aire urbaine ».
Évidemment, la mise en route d’un tel service suppose un logiciel très performant, « dont la mise au point a pris beaucoup de temps », ainsi que la constitution d’un réseau important d’adhérents.
« Nous sommes en train de poursuivre une campagne de communication qui devrait nous rapporter des adhésions nouvelles », souligne Jean-Louis Bertrand, heureux de compter la CAPM parmi ses partenaires très actifs. Ce que confirme M. Patrick Walter, délégué auprès de Mobilibre. « Le plus difficile, ce sera de faire tomber certains tabous et de partager l’intimité de sa voiture », estime l’élu de la CAPM, qui ne voit que des avantages dans le service de covoiturage géré par Mobilibre, « tant pour le conducteur, que pour le passager ».

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Re:

Message par S'TV »

kouste a écrit : il y a plein de possibilités, encore faut il s'en donner les moyens !

personnellement, j'ai choisi l'endroit où j'habite en fonction du lieu où j'allais travailler et des commerces environnants. Et ce pour ne pas prendre ma voiture (démarche environnementale avant tout), quitter le circuit de la grande consomation en super marché (souvent exentrés des villes) et commencer a acquérir une certaine indépendance pour un moyen de transport qui n'aura plus d'avenir d'ici quelques années (plus de pétrole ou alors prix exorbitants, les alternatives à ce dernier pour l'automobile, je ne pense pas qu'il faille y compter dessus)
Habitant à Lons, mes déplacements se font majoritairement à pied ou en vélo, voir en train pour sortir de la ville.

Je conçois qu'habiter en ville n'est pas forcément plaisant, j'aurais préferer aussi un beau village jurassien mais pas le budget pour me le permettre :cry: .

C'est pour cela qu'habiter près d'une gare où circule un TER est très intéressant. Celui ci a des horaires souvent adapter à celles du travail et c'est plus plaisant de pouvoir se faire conduire vers son lieu de travail le matin plutôt que de prendre la voiture la tête encore vaseuse de sa nuit ::) il y a le covoiturage aussi au sein d'une entreprise, mais malheuresement peu développé
après je pense que c'est à chacun de trouver des solutions et de ne pas attendre forcément que tout soit servi sur un plateau, c'est à dire se renseigner sur les trains des gares proches, des bus (on ne peut dire aujourd'hui qu'il n'y en a pas), voir avec son voisin si il ne travaille pas près de son lieu de travail et faire du co voiturage avec lui, resortir son beau vélo qui prend la poussière dans le garage ou repenser son mode de vie et se demander si aujourd"hui on peut encore se permettre d'habiter à plus de 40 bornes de son lieu de travail !
bref tout n'est pas perdu ! ::) ::D


*** Message édité par kouste le 06/11/2007 15:16 ***
Les transports en commun, ça ne marche pas pour tout le monde...
Je travaille à 25km de mon domicile. Madame sur deux sites, à 60km et 55km... Dans l'autre sens bien entendu. Ici ça reste la campagne, donc deux voitures sont indispensables :
Pour madame, point de transport en commun possible. De mon coté j'aurais une possibilité : vélo+train.
J'ai fait l'essai :
- Je dois partir une heure plus tôt :sleep:
- 25 minutes de train : c'est nickel. :yeah:
- Mais après, il y a 25 minutes de vélo, et là c'est carrément suicidaire : il fait nuit et il y a du brouillard. J'ai failli me faire renverser par une camionnette malgré l'éclairage du vélo et le gilet jaune fluo :angry: :tdm:
- Pour le soir : si je pars 5 minutes après la fin (théorique) du travail, je loupe mon train, et il n'y en a pas d'autres :grr1:

Et je ne parle pas du fait qu'après 25 minutes de vélo je suis bon pour aller prendre une douche... Ni du fait qu'avec la neige le vélo c'est pas ce qui se fait de mieux. :neige:


Donc je vais continuer à prendre ma voiture, qui elle (au passage) ne fait jamais grève. :hat:
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Re: L'automobile budgétivore en Franche-Comté

Message par Thierry39 »

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Article du mardi 7 octobre 2008


Les transports en commun au secours du pouvoir d’achat?


Le Conseil général, responsable de l’organisation des transports publics routiers de voyageurs réfléchit à l’opportunité de développer le réseau de lignes régulières au profit des entreprises et de leurs salariés


« Votre budget est passé au rouge! Avec les bus du Jura, c’est 1,90 euro le trajet»: avec cette campagne de communication massive à destination du grand public, le Conseil général souhaitait promouvoir le transport en car. Une opération séduction qui a consisté sur le mois de septembre à vanter les tarifs attractifs des lignes régulières et à proposer aux habitants des communes traversées par ces lignes de bénéficier d’une offre d’essai gratuite.

A l’heure du bilan hier dans les locaux de l’hôtel du département, ce sont plutôt des motifs de satisfaction qui étaient exprimés. Tant par les élus, le président de la régie départementale de transports du Jura “Jurabus” que par les quatre transporteurs qui forment le “réseau”, groupement privé bénéficiant d’une délégation de service public.

Forts de ce succès les élus vont même plus loin dans la démarche : «Nous avons entamé une réflexion pour envisager d’adapter les transports - jusqu’à maintenant essentiellement dévolus aux scolaires - aux besoins d’autres usagers, et notamment les gens qui travaillent...» indiquait Gilles Carnet, président départemental des transports publics. Avec une nuance toutefois : que le projet à mener en concertation avec les entreprises «n’engendre pas de charges financières supplémentaires au département».

D’ici là, Jean Raquin et ses collègues élus souhaitent optimiser le dispositif en place , lequel coûte, pour son volet scolaire uniquement, environ 19 millions d’euros par an au Conseil général. Il faut faire savoir que «l’ensemble des transports en commun sont ouverts à tous» insiste le président Raquin. L’augmentation de fréquentation constatée depuis la rentrée est de nature à légitimer la pertinence d’un service public qui aspire à grandir pour lequel 500 véhicules sont mobilisés à ce jour.

Karine Jourdant kjourdant@leprogres.fr



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Jurabus et le Réseau : quelques chiffres clés

En dehors des périmètres de transports urbains de Lons, Dole, Saint-Claude et Morez, le Conseil général gère l’organisation des transports publics routiers. Outre les 24000 élèves qui sont conduits quotidiennement (et gratuitement) vers leurs établissements respectifs, ce sont près d’un million de voyageurs qui utilisent chaque année les 37 lignes régulières du département. Le réseau, exploité par quatre entreprises privées (Arbois Tourisme, Bully Autocars, Transports Crédoz et Monts Jura) et la régie départementale Jurabus se partagent le marché de quelque 7 millions de kilomètres par an.

L’entrée en vigueur de la semaine à 4 jours permet au département de réaliser des économies substantielles sur «les frais de roulage sur les trajets du samedi. Un point positif dans le contexte actuel de flambée du pétrole.

La campagne de communication menée en septembre a permis une augmentation de 3% de la fréquentation des bus de la régie. La plus forte hausse ayant été enregistrée sur la ligne Lons-Morez (+14%). Sur la même période, le réseau a connu aune augmentation de 4%. La plus forte hausse (10%) ayant été enregistrée sur la ligne Bourg-Lons.

Sur la période, 240 personnes ont profité de l’offre de gratuité sur un trajet de leur choix.

A ce jour 12 bus sont équipés pour accueillir les personnes à mobilité réduite.

Les consultations des sites internet www.jurabus.fr et www.infolereseau.com ont doublé.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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