Mûres mûres, dans la nature

[Thierry39]

LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du vendredi 19 septembre 2008


Mûres mûres, dans la nature


L'automne offre tous ses trésors. Dans le panier des cueillettes, quelques églantines, des mûres, des noix mais aussi quelques pommes gorgées des derniers rayons de soleil.


C'est la fin de l'été, pas celle des loisirs. La venue de l'automne porte dans son sillage, l'opportunité de nombreuses récoltes. Au jardin, tout d'abord, pour ceux qui ont la possibilité, le goût et le courage de cultiver un petit coin de terre.
Pour les autres, la nature généreuse propose des cueillettes sauvages, avec le long des haies, des petits fruits gracieusement disponibles. Découverts au hasard d'une promenade, ils seront consommés à même le chemin par des bouches gourmandes.
Les autres cueillettes programmées en revanche, s'exécutent en solo, en couple ou le plus souvent par la famille entière. La tenue du cueilleur devra le protéger des épines cruelles qui garnissent les buissons. Pour stocker la récolte, rien de mieux que le panier d'osier. Les plus précautionneux seront équipés d'un crochet pour abaisser vers eux les branches les plus hautes et s'armeront d'une pince à épiler pour retirer les épines. L'objet de la récolte ? Le fruit de l'églantier, le cynorhodon, présent à profusion, malgré ses vertus et son goût délicat a toutes les chances d'être laissé de côté par les non initiés. Vraiment trop fastidieux de retirer le poil à gratter de la pulpe du «gratte-cul».
Non, la championne des recherches reste sans conteste la mûre, le fruit délicieux de la ronce.
On pourra la trouver à la lisière des bois, dans les champs délaissés ou laissés en jachère ou le long des chemins, à mi-ombre. Il est bon de savoir, pour raison sanitaire, que l'on doit s'abstenir de récolter les fruits les plus bas du roncier. N'oublions pas non plus les baies de sureau qui tombent malheureusement à terre quand elles ne sont pas récoltées.

Abondantes compotes
La cueillette des grandes grappes qui pendent aux branches est pourtant facile ainsi que la fabrication de sirop et de gelée, rares dans le commerce malgré leur douceur.
Le noisetier sauvage ou coudrier ne produit souvent que des noisettes minuscules en terrain sec.
Les noix qui mûrissent plus tard dans la saison ne peuvent être ramassées n'importe où. Il faudra se contenter de celles tombées sur la route ou le chemin communal.
Quelques pommiers ou poiriers abandonnés ou non récoltés peuvent également fournir matière à d'abondantes compotes.

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Bien cueillir
Une réglementation fixe des limites à la cueillette. Il s'agit tout d'abord du respect de la propriété privée dans laquelle on ne cueille qu'avec l'autorisation du propriétaire. Pour la quantité, on se limitera à l'utilisation familiale. Par respect pour l'environnement, la cueillette sera exécutée proprement, sans arracher tiges et racines.

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Les autres amateurs
Les mûres se partagent avec d'autres animaux comme la chenille du bombyx, un papillon de nuit et le minime à bande jaune. Il faut également tenir compte d'un habitant du roncier, un petit rongeur roux, qui se gave de baies avant hibernation. Le muscardin,, ne sort que la nuit.
Il y a donc peu de chance de pouvoir observer ses grands yeux noirs, ses oreilles arrondies et sa longue queue aux poils courts et serrés.

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La gelée de sureau
Égrener des grappes de sureau pour obtenir 1,5 kg de baies qui seront placées dans une bassine avec 3 litres d'eau. Faire éclater les baies en portant à ébullition et tamiser pour obtenir le jus en pressant avec le dos d'une cuillère. Préparer le même poids de sucre que la quantité de jus recueilli. Mettre le tout dans une bassine en ajoutant un gélifiant et un bâton de cannelle. Porter à ébullition pendant 10 minutes. Mettre en pots après vérification de la cuisson.