vieux sage a écrit :
Merci pour tes explications, mon cher Obélix, mais le véritable point faible du site de Salins est celui-ci :
D'après l'analyse du paragraphe 69 on comprend que la place est ceinte par des collines de même hauteur à faible distance, sauf du côté de la plaine.
La plaine se trouve donc du côté laissé libre par les collines rapprochées.
Je vais avoir du mal à répondre à tout ça!

Je suis en train de préparer la réponse à la question, mais c'est long et tu ne l'auras pas avant demain minimum!
vieux sage a écrit :Le rempart et la plaine se trouvent donc du côté du soleil levant c-à-d = l'EST.
Tu as lu ça dans le texte ?
vieux sage a écrit :Or le côté NORD de la place n'est pas entouré par des collines.
Ben, forcément si il y a la plaine ...
vieux sage a écrit :Comment expliques-tu mon cher Obélix le combat au début du siège du côté EST ?
Encore une fois! Tu as lu ça dans quel texte ?
vieux sage a écrit :As-tu trouvé une explication aux deux traces parallèles sur cette face orientale : murs de séparation de propriétés ?
Je ne peux pas te dire quoi que ce soit sur la trace inférieure, je n'y suis pas allé!
La trace supérieure, correspond à un mur de pierres sèches que nous avons vu lors d'une ballade alésiatique sur le chemin (GR) qui gravit la côte et qui aboutit vers l'entrée du fort Saint-André . A mon avis ce mur est antérieur au XVII° siècle pour la simple raison qu'il est par endroits recouvert d'éboulis provenant de l'arrasement de la partie supportant le fort . D'après ce que je sais, le rocher aurait été abaissé d'une dizaine de mètres pour augmenter la surface plane disponible . Le cône de remblais jeté au bas de l'abrupt aurait même abouti jusque dans la furieuse c'est dire l'importance du volume . La-dessus, Billy doit en savoir plus que moi!

Donc ma logique est telle, qu'un mur qui se situe sous un remblai, doit être plus ancien que lui ... Si on suit ce mur, en direction du nord, il se continue sur au moins 700m à 1 km (environ

) . Ensuite il part à angle droit vers l'ouest jusqu'au "mélin cols" ou il devient à peu près invisible . Or, c'est dans la dernière partie visible de notre mur, que des fouilles ont été réalisées, au siècle dernier . Elles ont mis au jour des vestiges attribués à l'invasion des cimbres et des teutons, soit à peine cinquante ans avant le siège d'Alésia . Il est probable que l'attribution aux Cimbres et Teutons est du à la découverte d'objets de facture germanique . On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les germains de César qui, justement, ont poursuivi les gaulois jusqu'à leur retranchement!
D'ailleurs, je vais peut-être te répondre sur un point, Vieux-Sage! Mais je voudrais que ça reste entre nous!
Le mur que je viens de décrire, pourrait bien correspondre au retranchement gaulois "ad orientem solem" que décrit César . Chacun pourra constater qu'il existe, en empruntant le chemin rouge que l'on voit sur ton image que je reproduis ci-dessous . On peut aussi emprunter un autre chemin au début du parcours, il va tout droit en direction de l'endroit où on eu lieu les fouilles du xx° siècle ; On voit ce chemin en noir sur ton image . Et justement, la ou les portes du camp gaulois (maceria) auraient pu être du côté de la plaine de Marnoz à proximité de la zone fouillée ; Cela expliquerait
tout! La maceria à l'est, la plaine au nord, la présence de vestiges attribués à des peuples germaniques entre la plaine et la maceria au nord-est de l'oppidum etc... etc ...
Voici l'image promise ...
Obé ...
