Oui, mais c'est un investissement pour sauver la planète.hderogier a écrit :D'après la téloche,le déplacement de tous ces braves gens à Copenhague a généré un peu plus de 40 000 tonnes de CO2;peut mieux faire!!!
A Copenhague, douze jours pour changer notre monde
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Beuillot
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Re: A Copenhague, douze jours pour changer notre monde
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
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Domi
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Re: A Copenhague, douze jours pour changer notre monde
Le Danemark compensera le CO2 émis par le sommet
Copenhague a décidé d'investir dans des fours à briques au Bangladesh. Cela devrait éviter la diffusion de 100 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année.
Pas moins de cent chefs d'État, des délégués de 192 pays, quelque 15 000 participants, les représentants d'ONG du monde entier, 5 000 journalistes… Copenhague est pour quinze jours l'une des plus grandes négociations jamais organisées à ce niveau. Un concentré de la Terre, mais également un concentré de CO2, ne manquent pas de souligner les opposants aux grand-messes internationales et autres contempteurs du réchauffement climatique.
Un argument que le Danemark comme la France ont dès le début décidé de court-circuiter.
Pas question de se laisser enfermer dans l'apparente contradiction qui consiste à émettre des milliers de tonnes de gaz à effet de serre pour mener le combat de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le pays hôte de la quinzième conférence sur le climat a annoncé depuis de nombreux mois qu'il compenserait les émissions générées notamment par les déplacements en avion des participants à la conférence. Le système de compensation a été élaboré dans le cadre du protocole de Kyoto : le pays émetteur investit dans un programme propre dans un pays en voie de développement à hauteur de ses émissions. En l'espèce, le Danemark a décidé de remplacer au Bangladesh des fours à briques avec de nouveaux appareils qui permettront d'économiser jusqu'à 50 % du charbon utilisé. Et «devraient éviter 100 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année», précise le projet danois.
Cela sera nécessaire. Si le Danemark a estimé à 40 000 tonnes le CO2 qui sera émis du fait de la conférence, un calcul effectué par l'entreprise Eco Act, spécialiste des programmes de compensation carbone, sur la seule base du transport, évalue pour sa part à 78 000 tonnes les émissions liées au sommet.
La France promet d'en faire autant
Pour obtenir ce résultat, l'entreprise a tablé sur 15 000 participants. C'est le maximum de personnes que peut accueillir le centre de conférences Bella. Mais c'est un minimum, semble-t-il. La police danoise parle de son côté de 30 000 visiteurs et l'ONU a reçu 34 000 demandes d'accréditation. Eco Act compte ensuite une moyenne de trente personnes par délégation officielle (soit un peu moins de 6 000 personnes) qui, pour l'essentiel, vont venir en avion en classe affaires, les autres participants (ONG, experts, entreprises, journalistes, scientifiques…) se déplaçant plus vraisemblablement en classe économique. Sur la base d'une distance forfaitaire pour chaque grand continent, Eco Act estime que quelque 55 millions de kilomètres seront parcourus.
La France, de son côté, promet d'en faire autant. Au ministère de l'Écologie, on souligne que tous les voyages du ministre et de ses collaborateurs qui ont parcouru le monde entier ces derniers mois sont entièrement compensés. L'an dernier, pour la conférence qui se déroulait à Poznan (Pologne) le ministère a retenu un projet de cogénération à partir de biomasse au Chili. L'année d'avant, pour le sommet de Bali (Indonésie), il s'agissait d'un projet de captage et de valorisation de biogaz en ÉgyptE
Figaro.fr
Copenhague a décidé d'investir dans des fours à briques au Bangladesh. Cela devrait éviter la diffusion de 100 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année.
Pas moins de cent chefs d'État, des délégués de 192 pays, quelque 15 000 participants, les représentants d'ONG du monde entier, 5 000 journalistes… Copenhague est pour quinze jours l'une des plus grandes négociations jamais organisées à ce niveau. Un concentré de la Terre, mais également un concentré de CO2, ne manquent pas de souligner les opposants aux grand-messes internationales et autres contempteurs du réchauffement climatique.
Un argument que le Danemark comme la France ont dès le début décidé de court-circuiter.
Pas question de se laisser enfermer dans l'apparente contradiction qui consiste à émettre des milliers de tonnes de gaz à effet de serre pour mener le combat de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le pays hôte de la quinzième conférence sur le climat a annoncé depuis de nombreux mois qu'il compenserait les émissions générées notamment par les déplacements en avion des participants à la conférence. Le système de compensation a été élaboré dans le cadre du protocole de Kyoto : le pays émetteur investit dans un programme propre dans un pays en voie de développement à hauteur de ses émissions. En l'espèce, le Danemark a décidé de remplacer au Bangladesh des fours à briques avec de nouveaux appareils qui permettront d'économiser jusqu'à 50 % du charbon utilisé. Et «devraient éviter 100 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année», précise le projet danois.
Cela sera nécessaire. Si le Danemark a estimé à 40 000 tonnes le CO2 qui sera émis du fait de la conférence, un calcul effectué par l'entreprise Eco Act, spécialiste des programmes de compensation carbone, sur la seule base du transport, évalue pour sa part à 78 000 tonnes les émissions liées au sommet.
La France promet d'en faire autant
Pour obtenir ce résultat, l'entreprise a tablé sur 15 000 participants. C'est le maximum de personnes que peut accueillir le centre de conférences Bella. Mais c'est un minimum, semble-t-il. La police danoise parle de son côté de 30 000 visiteurs et l'ONU a reçu 34 000 demandes d'accréditation. Eco Act compte ensuite une moyenne de trente personnes par délégation officielle (soit un peu moins de 6 000 personnes) qui, pour l'essentiel, vont venir en avion en classe affaires, les autres participants (ONG, experts, entreprises, journalistes, scientifiques…) se déplaçant plus vraisemblablement en classe économique. Sur la base d'une distance forfaitaire pour chaque grand continent, Eco Act estime que quelque 55 millions de kilomètres seront parcourus.
La France, de son côté, promet d'en faire autant. Au ministère de l'Écologie, on souligne que tous les voyages du ministre et de ses collaborateurs qui ont parcouru le monde entier ces derniers mois sont entièrement compensés. L'an dernier, pour la conférence qui se déroulait à Poznan (Pologne) le ministère a retenu un projet de cogénération à partir de biomasse au Chili. L'année d'avant, pour le sommet de Bali (Indonésie), il s'agissait d'un projet de captage et de valorisation de biogaz en ÉgyptE
Figaro.fr
