"Papa part à la guerre" (Zone Interdite sur M6)

[Perle39]

"Papa part à la guerre" dans Zone Interdite, le 17/05/2009 à 20 h 40 sur M6

Dimanche, le magazine Zone Interdite sur M6 à 20h40 diffuse un document à voir : "Papa part à la guerre" . Géraud Burin des Rosiers suit, pendant 10 mois, les chasseurs alpins du 27e bataillon d’Annecy qui partent en Afghanistan.

Pourquoi "Papa part à la guerre" ? Parce que nous faisons la connaissance de quelques familles. Nous voilà donc en pleine empathie avec les soldats, pas de regard critique ici, ce n’est pas le propos. Le Colonel Le Nen l’explique à ses soldats : "la sécurité de notre pays se joue là bas". Les chasseurs alpins s’entrainent aux environs d’Annecy : "A la guerre on n’a pas le temps d’inventer, on se contente de refaire ce que l’on a fait à l’entraînement" commente le capitaine Gruet. Les familles tentent de juguler leur angoisse. Pas facile quand on voit le caporal Sene vendre sa voiture avant de partir et laisser sa casquette de JI à sa fille de 10 ans qui lui recomande, en guise d’adieu "tu ne meurs pas !". Et puis c’est l’envol pour 6 mois en Afghanistan et l’arrivée dans la plus grande base militaire du pays : Bagram.

C’est une base américaine... Avec 22 000 soldats et toute l’infrastructure qui va avec, jusqu’au chili con carne. Au fil du reportage, on va voir comment l’action des français est imbriquée dans celle des américains. Les américains ont le dispositif aérien pour le transport et la protection des missions, mais on les retrouve aussi à Nijrab et Tagad destination finale des chasseurs alpins. En revanche, le moral des GI’S est loin d’être aussi bon que celui des français. Quand le caporal Sene dit à l’un d’eux son plaisir d’être là l’autre s’exclame "tu est heureux d’aller en Afghanistan... pourquoi man". Et à la question "Happy tu be here ? la réponse est toujours "No". En plus les Gi’s restent un an, et les français 6 mois, ça change les choses.

La qualité des images est étonnante, y compris pendant les moments de conflit violent : on assiste à plusieurs escarmouche et à la bataille d’Alasay le 13 mars dernier, qui est un engagement militaire important, le plus important depuis la guerre d’Algérie nous dit-on. C’est vraiment un travail impeccable, même quand ça tire de partout. Avant d’être journaliste, Géraud Burin des Roziers était officier de chasseurs alpins. On comprend mieux qu’il arrive à saisir à la fois l’intensité de la guerre et les moments de relâchement, quand les soldats ne lui cachent pas leur émotion, notamment par rapport à leur famille.

Source : http://www.france-info.com

[Beuillot]

On tire donc notre à qui se reconnaîtra.

[Sobi]

On tire donc notre à qui se reconnaîtra.

"à qui se reconnaîtra..."

[Bisontin la vertu]

Je plussois ! Un gros à notre Angus à qui j'ai pensé en regardant cette émission pleine d'émotions !

[Angusdels]

Merci à vous tous.

[Perle39]

Toi qui a vécu cela aussi, as-tu vu l'émission Angus ?
Je regarde très rarement la TV mais là, je l'ai fait et j'ai bien pensé à toi, ainsi qu'à Mme Angus et à vos 2 Loulous.

[Angusdels]

Mouais, j'ai regardé.
Mes conditions de vie étaient bien meilleures.
Mais bon, ça ressemble bien à ça un départ.
Je déteste les reportages sur l'armée mais celui-ci était pas mal.
Et les évènements dont il parlé m'ont rappelé des souvenirs puisque j'ai participé ou du moins je les ai suivi.

[Beuillot]

la bataille d’Alasay

[Karine]

J'en connais quelques uns dans le Territoire qui l'ont regardé aussi en pensant à toi.

[Angusdels]

la bataille d’Alasay

???

[Billy]

Alasay et Alesia ont la même racine, et ce sont toutes les deux des batailles

[lionel]

Et on a perdu les deux ?

[Angusdels]

Non, les gaulois en ont perdu une et les insurgés afghans l'autre.

[lionel]

Il va falloir faire la belle, alors ?