Déplacements à bicyclette, alimentation et autres
Posté : jeu. 22 mai 2008, 23:52
Pour ceux qui veulent se remettre à faire de la bicyclette en douceur, voici quelques conseils...
Tout d'abord, il faut bien choisir son matériel. Il y a la même différence entre un vélo à 89 euros de chez
et une bicyclette à 400 euros qu'entre une Trabant et la dernière 308 SW 
Mis de côté le matériel, l'aspect important concerne la gestion de ses capacités physiques et, en relation, de son alimentation.
Beuillot expliquera beaucoup mieux que moi les deux moyens dont dispose notre organisme pour fournir de l'énergie : aérobie (en présence d'oxygène) et anaérobie (sans présence d'oxygène). Globalement, pour un effort sur une longue durée, il faut absolument rester en mode aérobie. En effet, en mode anaérobie, l'énergie disponible s'épuise rapidement et il faut alors fournir plus d'énergie pour récupérer que pour fournir le même effort en mode aérobie. C'est le syndrome du cycliste qui gravit un col en sur-régime. Premier arrêt, pfff, deuxième arrêt, pfff, troisième : c'est fini...
Il faut donc y aller mollo au début. Personnellement, j'ai mis près de 3 mois à me dérouiller quand j'ai décidé de faire mes trajets domicile-travail à bicyclette (à l'époque, je faisais 12,5 km aller). De 45 mn, je suis passé à 30/35mn. Après cette période de mise en jambe, on ne va guère plus vite mais c'est la forme physique qui se met en place. En gros, on serait capable d'aller de plus en plus loin sans être fatigué. Et en récupérant plus vite. Puis, on arrive à un stade ou un palier où, pour un particulier, il n'y a plus d'amélioration notable.
Pour noter tous ces progrès, il faut un allié fidèle du cycliste : j'ai nommé le compteur ! Vitesse instantanée, kilométrages partiel et total sont la base. Le plus : la vitesse moyenne, la durée de roulage et... l'heure.
Pour commencer l'entrainement, il faut pédaler à son rythme. L'astuce : on choisit une vitesse (un braquet pour être sérieux), un terrain plat et on pédale en chantant sans forcer ou pédaler dans la semoule. Mon rythme de pédalage est d'environ 60 à 70 tours / mn quelque soit la vitesse de croisière. Pourquoi chanter en pédalant ? Déjà, c'est sympa . Ensuite, si on s'essoufle, c'est qu'on est en mode anaérobie (ou pas loin) : pas bon !!! Il faut donc ralentir la cadence. Quand on arrive à chanter tout en pédalant sans s'essoufler, on est dans le bon rythme. Evidemment, un terrain n'est jamais plat (sauf à Grenoble 
) ou bien il y a des obstacles qui obligent à ralentir. Dans ce cas, ne pas hésiter à jouer des vitesses. Bien sûr, pour les débutants, se dépatouiller de 3 plateaux à l'avant, de 7 pignons à l'arrière tout en pensant à ne pas croiser sa chaîne n'est pas évident. Si votre terrain de jeux n'est pas trop vallonné, je vous conseille des vitesses dans le moyeu. Sympa, ça permet de passer ses vitesses même à l'arrêt, la chaîne ne saute jamais et c'est sans entretien : l'idéal pour une utilisation urbain (ou même en cyclo avec les modèles Rohloff 
). Donc, jouer avec les vitesses vous évitera de gaspiller votre énergie. Et d'interrompre votre adaptation du Chanteur de Daniel Balavoine...
Bon, maintenant que vous êtes à l'aise, reste la question de l'arrivée après un déplacement : la vache, quelle odeur !
La solution est assez simple : il faut manger sain c'est-à-dire de la nourriture qui vous apporte vraiment à manger et pas de la nourriture "vide" remplie de sucres raffinés. Pour utiliser ces sucres, votre corps n'aura d'autres moyens que de puiser dans vos réserves d'oligo-éléments au détriment,par exemple, de vos os
Donc, commencez par virer les produits raffinés ! C'est facile : c'est tous les plats préparés... (je vais me faire aimer de l'industrie agro-alimentaire...). Et aussi tout ce qui est blanc comme : le riz blanc, le pain blanc, les pâtes blanches etc.
Premier avantage : votre organisme n'a plus à faire face à un surplus de sucres qui se transformaient en graisse. Paf, un bon coup sur la bouée du bidon ! 2ème effet kiss-cool : ça vous évite le coup de barre 2h après vous être tapé votre délicieuse barre chocolotée. Je ne connais pas trop comment ça se passe (Beuillot
) mais grosso merdo, l'organisme va libérer trop d'insuline face à l'arrivée de tout ce sucre et vous allez vous retrouver avec pas assez de sucre dans le sang d'où le coup de pompe...
Un des effets de limiter les plats raffinés est que vous limitez l'ingestion d'additifs alimentaires dont certains coupent l'effet de satiété (très intéressant quand on vend justement des plats raffinés...).
En résumé, une nourriture saine, ce sont des légumes et des fruits principalement, peu de viande, encore moins de charcuterie, éviter le sucre, le café, l'alcool. Couplé avec des horaires de repas réguliers et la pratique de la bicyclette, ça devrait aller mieux Pour vous rassurer, je me suis tapé ce soir une jolie poire au chocolat avec un scone fait maison
Tout d'abord, il faut bien choisir son matériel. Il y a la même différence entre un vélo à 89 euros de chez
et une bicyclette à 400 euros qu'entre une Trabant et la dernière 308 SW Mis de côté le matériel, l'aspect important concerne la gestion de ses capacités physiques et, en relation, de son alimentation.
Beuillot expliquera beaucoup mieux que moi les deux moyens dont dispose notre organisme pour fournir de l'énergie : aérobie (en présence d'oxygène) et anaérobie (sans présence d'oxygène). Globalement, pour un effort sur une longue durée, il faut absolument rester en mode aérobie. En effet, en mode anaérobie, l'énergie disponible s'épuise rapidement et il faut alors fournir plus d'énergie pour récupérer que pour fournir le même effort en mode aérobie. C'est le syndrome du cycliste qui gravit un col en sur-régime. Premier arrêt, pfff, deuxième arrêt, pfff, troisième : c'est fini...
Il faut donc y aller mollo au début. Personnellement, j'ai mis près de 3 mois à me dérouiller quand j'ai décidé de faire mes trajets domicile-travail à bicyclette (à l'époque, je faisais 12,5 km aller). De 45 mn, je suis passé à 30/35mn. Après cette période de mise en jambe, on ne va guère plus vite mais c'est la forme physique qui se met en place. En gros, on serait capable d'aller de plus en plus loin sans être fatigué. Et en récupérant plus vite. Puis, on arrive à un stade ou un palier où, pour un particulier, il n'y a plus d'amélioration notable.
Pour noter tous ces progrès, il faut un allié fidèle du cycliste : j'ai nommé le compteur ! Vitesse instantanée, kilométrages partiel et total sont la base. Le plus : la vitesse moyenne, la durée de roulage et... l'heure.
Pour commencer l'entrainement, il faut pédaler à son rythme. L'astuce : on choisit une vitesse (un braquet pour être sérieux), un terrain plat et on pédale en chantant sans forcer ou pédaler dans la semoule. Mon rythme de pédalage est d'environ 60 à 70 tours / mn quelque soit la vitesse de croisière. Pourquoi chanter en pédalant ? Déjà, c'est sympa
. Ensuite, si on s'essoufle, c'est qu'on est en mode anaérobie (ou pas loin) : pas bon !!! Il faut donc ralentir la cadence. Quand on arrive à chanter tout en pédalant sans s'essoufler, on est dans le bon rythme. Evidemment, un terrain n'est jamais plat (sauf à Grenoble ) ou bien il y a des obstacles qui obligent à ralentir. Dans ce cas, ne pas hésiter à jouer des vitesses. Bien sûr, pour les débutants, se dépatouiller de 3 plateaux à l'avant, de 7 pignons à l'arrière tout en pensant à ne pas croiser sa chaîne n'est pas évident. Si votre terrain de jeux n'est pas trop vallonné, je vous conseille des vitesses dans le moyeu. Sympa, ça permet de passer ses vitesses même à l'arrêt, la chaîne ne saute jamais et c'est sans entretien : l'idéal pour une utilisation urbain (ou même en cyclo avec les modèles Rohloff ). Donc, jouer avec les vitesses vous évitera de gaspiller votre énergie. Et d'interrompre votre adaptation du Chanteur de Daniel Balavoine...Bon, maintenant que vous êtes à l'aise, reste la question de l'arrivée après un déplacement : la vache, quelle odeur !
La solution est assez simple : il faut manger sain c'est-à-dire de la nourriture qui vous apporte vraiment à manger et pas de la nourriture "vide" remplie de sucres raffinés. Pour utiliser ces sucres, votre corps n'aura d'autres moyens que de puiser dans vos réserves d'oligo-éléments au détriment,par exemple, de vos os
Donc, commencez par virer les produits raffinés ! C'est facile : c'est tous les plats préparés... (je vais me faire aimer de l'industrie agro-alimentaire...). Et aussi tout ce qui est blanc comme : le riz blanc, le pain blanc, les pâtes blanches etc.
Premier avantage : votre organisme n'a plus à faire face à un surplus de sucres qui se transformaient en graisse. Paf, un bon coup sur la bouée du bidon ! 2ème effet kiss-cool : ça vous évite le coup de barre 2h après vous être tapé votre délicieuse barre chocolotée. Je ne connais pas trop comment ça se passe (Beuillot
) mais grosso merdo, l'organisme va libérer trop d'insuline face à l'arrivée de tout ce sucre et vous allez vous retrouver avec pas assez de sucre dans le sang d'où le coup de pompe...Un des effets de limiter les plats raffinés est que vous limitez l'ingestion d'additifs alimentaires dont certains coupent l'effet de satiété (très intéressant quand on vend justement des plats raffinés...).
En résumé, une nourriture saine, ce sont des légumes et des fruits principalement, peu de viande, encore moins de charcuterie, éviter le sucre, le café, l'alcool. Couplé avec des horaires de repas réguliers et la pratique de la bicyclette, ça devrait aller mieux
Pour vous rassurer, je me suis tapé ce soir une jolie poire au chocolat avec un scone fait maison 
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(c'est dingue ce qu'on peut se trouver comme excuse! 
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