Elles sont nombreuses, le mieux est de lire les quelques pages consacrées à Bart dans la "Carte Archéologique du Doubs dont voici le lien, il suffit de cliquer Là !
Ça commence une page plus haut ...
Elles sont nombreuses, le mieux est de lire les quelques pages consacrées à Bart dans la "Carte Archéologique du Doubs dont voici le lien, il suffit de cliquer Là !
Bonsoir Obélix,
Il est tout à fait possible que la partie du promontoire délimitée par les deux remparts soit seulement la citadelle d'un oppidum qui s'étendrait au nord/est. C'est souvent le cas lorsqu'au départ on avait un camp néolithique de dimensions modestes. Le camp est conservé et devient de fait l'endroit le mieux protégé (d'où la qualification de citadelle, arx en latin). Le reste de l'oppidum, en fait un agrandissement de ce camp, est protégé par un mur (murus gallicus ou autre) du côté accessible. C'est le cas de tous les oppidums, sauf dans le cas des collines isolées, d'accès difficile sur la totalité de son périmètre. L'oppidum d'Alésia faisait partie des oppidums fortifiés partout par la nature, sauf du côté du mur où, en plus du mur d'enceinte, on a un camp fortifié par un autre mur avec fossé. Tout ça est décrit dans le texte qui est souvent mal traduit, j'en conviens ...Murger a écrit : jeu. 20 mars 2025, 19:10
Bonsoir Obélix,
Merci pour les informations. 9,6 ha (800 m x 120 m), c'est un peu petit, déjà que l'on reproche à Alise ses 90 ha !
Selon les outils géoportail, l'oppidum de Bart couvre 5, 23 ha. Si on prend en compte la partie s'étendant jusqu'à la limite de la commune de Bart au nord, = 17 ha, et là déjà il n'y a plus de relief important pour offrir une défense naturelle. Alors c'est quasiment de niveau avec Montbéliard.
Il me semble que Châtaillon n'a été qu'un petit oppidum fortifié, sur ses 5 ha les plus hauts, avec des habitats externes, mais ce qui est sûr, ce ne pouvait pas être Alésia.
Bonjour Obélix,obelix a écrit : ven. 21 mars 2025, 6:06Il est tout à fait possible que la partie du promontoire délimitée par les deux remparts soit seulement la citadelle d'un oppidum qui s'étendrait au nord/est. C'est souvent le cas lorsqu'au départ on avait un camp néolithique de dimensions modestes. Le camp est conservé et devient de fait l'endroit le mieux protégé (d'où la qualification de citadelle, arx en latin). Le reste de l'oppidum, en fait un agrandissement de ce camp, est protégé par un mur (murus gallicus ou autre) du côté accessible. C'est le cas de tous les oppidums, sauf dans le cas des collines isolées, d'accès difficile sur la totalité de son périmètre. L'oppidum d'Alésia faisait partie des oppidums fortifiés partout par la nature, sauf du côté du mur où, en plus du mur d'enceinte, on a un camp fortifié par un autre mur avec fossé. Tout ça est décrit dans le texte qui est souvent mal traduit, j'en conviens ...Murger a écrit : jeu. 20 mars 2025, 19:10
Bonsoir Obélix,
Merci pour les informations. 9,6 ha (800 m x 120 m), c'est un peu petit, déjà que l'on reproche à Alise ses 90 ha !
Selon les outils géoportail, l'oppidum de Bart couvre 5, 23 ha. Si on prend en compte la partie s'étendant jusqu'à la limite de la commune de Bart au nord, = 17 ha, et là déjà il n'y a plus de relief important pour offrir une défense naturelle. Alors c'est quasiment de niveau avec Montbéliard.
Il me semble que Châtaillon n'a été qu'un petit oppidum fortifié, sur ses 5 ha les plus hauts, avec des habitats externes, mais ce qui est sûr, ce ne pouvait pas être Alésia.
Bonjour Murger,Murger a écrit : ven. 21 mars 2025, 8:57 Bonjour Obélix,
à part l'arx, il est difficile de croire que cet oppidum ne puisse être pris que par un siège. De plus, c'est le relief le plus bas de tout le secteur, alors qu'il existe tout autour des collines à bien plus grande valeur défensive.
A aucun moment dans le texte de César il n'est question de Langres ni de Genève. Ceux qui ont répandu cette idée, sont les partisans d'Alaise puis ceux de Salins et de la Chaux des Crotenay pour justifier ce qui est un détour, le chemin le plus court étant, depuis la limite Lingon/Séquane jusqu'à Lyon, le cours de la Saône.Murger a écrit : ven. 21 mars 2025, 8:57
Si l'on regarde la position de Montbéliard par rapport à Langres et Genêve, cela implique un détour rajoutant (à vol d'oiseau) 25% de parcours en plus qu'une ligne directe par Besançon ou Salins, ou Arbois.
Il y a dans ce que tu mets en avant, des choses à éclaircir. "César devait aller rapidement au secours des Allobroges", dans le texte de César, il est écrit " facilius = facilement". Je ne pense pas que traverser la chaîne du Jura soit plus "facile" que de descendre tout droit vers Lyon, mais ça se discute, le terme "facilement" étant un peu vague ... De même, je ne pense pas que le chemin direct vers Lyon ou sa région soit plus dangereux que celui qui passe dans le Jura par des défilés propices aux embuscades. A propos des ponts qui auraient été coupés par les Ambarres, je n'ai pas cette référence dans le De Bello Gallico de César, tu peux peut-être m'éclairer ?Murger a écrit : ven. 21 mars 2025, 8:57 César devait aller rapidement au secours des Allobroges, éviter la vallée de la Saône trop risquée, éviter de passer par la Bresse, les Ambarres ayant coupé les ponts sur le Rhône, il ne lui restait que la Séquanie à traverser, qui était encore restée fidèle au moment de son départ, alors pourquoi faire un si grand détour, alors que le passage par la cluse de Jougne était une voie facile et sûre ?
Rejoindre la Provencia à Vienne par la vallée de la saône aurait été pour césar s'expoçser tout le long de son itinéraire aux attaques des coalisés, il n'est donc pas insensé de penser que l'itinéraire le plus sûr pour César était plus à l'est en séquanie, soit par la Bresse puis la Dombes, mais cela rendait encore facile une interception par Vercingétorix, soit par la vallée de l'Ain, itinéraire plus discret (les Séquanes n'avaient pas encore rejoint la coalision), soit le franchissement des chaines du haut jura: Morbier -Saint Cergues, ou Pontarlier. Certains ressortent une impossibilité de choix de ces deux passages car conduisant chez les Helvètes, ennemis de César, mais leur récente défaite après leur tentative d'émigration ne leur permettait certainement pas d'affronter les légions de César.obelix a écrit : ven. 21 mars 2025, 13:43A aucun moment dans le texte de César il n'est question de Langres ni de Genève. Ceux qui ont répandu cette idée, sont les partisans d'Alaise puis ceux de Salins et de la Chaux des Crotenay pour justifier ce qui est un détour, le chemin le plus court étant, depuis la limite Lingon/Séquane jusqu'à Lyon, le cours de la Saône.Murger a écrit : ven. 21 mars 2025, 8:57
Si l'on regarde la position de Montbéliard par rapport à Langres et Genêve, cela implique un détour rajoutant (à vol d'oiseau) 25% de parcours en plus qu'une ligne directe par Besançon ou Salins, ou Arbois.
Il y a dans ce que tu mets en avant, des choses à éclaircir. "César devait aller rapidement au secours des Allobroges", dans le texte de César, il est écrit " facilius = facilement". Je ne pense pas que traverser la chaîne du Jura soit plus "facile" que de descendre tout droit vers Lyon, mais ça se discute, le terme "facilement" étant un peu vague ... De même, je ne pense pas que le chemin direct vers Lyon ou sa région soit plus dangereux que celui qui passe dans le Jura par des défilés propices aux embuscades. A propos des ponts qui auraient été coupés par les Ambarres, je n'ai pas cette référence dans le De Bello Gallico de César, tu peux peut-être m'éclairer ?Murger a écrit : ven. 21 mars 2025, 8:57 César devait aller rapidement au secours des Allobroges, éviter la vallée de la Saône trop risquée, éviter de passer par la Bresse, les Ambarres ayant coupé les ponts sur le Rhône, il ne lui restait que la Séquanie à traverser, qui était encore restée fidèle au moment de son départ, alors pourquoi faire un si grand détour, alors que le passage par la cluse de Jougne était une voie facile et sûre ?
Ensuite, je doute fort que Vercingétorix se soit réfugié à Alésia, en Séquanie, si les Séquanes étaient restés fidèles à César.
Bonjour hderogier,hderogier a écrit : dim. 16 mars 2025, 9:59 Pour ma part je persiste à maintenir que la fameuse bataille d'Alesia telle que décrite par Cesar n'a pas existée,c'est,je pense,le fruit de l'imagination de ce bon vieux Jules(connu à Rome pour être un affabulateur notoire) qui voulait "compenser" la raclée qu'il venait de prendre à Gergovie.Cela expliquerais pourquoi le site d'Alesia reste introuvable.
Je pense que la bonne traduction de "per extremos Lingonum fines" est "à travers les frontières extrêmes des Lingons", tout d'abord parce que "fines" signifie "limite" ou "frontière" et que ce n'est qu'avec des prépositions telles que "in" ou autres qui signifient qu'on se situe à l'intérieur du périmètre que dessine nécessairement une limite, qu'on peut traduire par "territoire". Ça n'a pas une importance cruciale, mais ça permet de voir à quel point le texte a été souvent interprété de façon qu'il soit compatible avec la thèse d'Alise Sainte Reine. On va même jusqu'à traduire par "le long de la frontière des Lingons" pour permettre une interprétation qui place César le long de la frontière proche d'Alise Sainte Reine et éliminer la possibilité qu'Alésia puisse se situer en Séquanie.Murger a écrit : jeu. 27 mars 2025, 17:42 Cet évitement de la vallée de la Saône semble bien confirmé quand César dit qu'il se dirigeait chez les Séquanes en traversant l'extrémité du territoire des Lingons.
Apparemment, la position des Séquanes et celle des Helvètes ne sont pas différentes de celles des autres peuples gaulois, ils ont pris part à la révolte générale. Seuls les Rèmes, les Lingons, et les Trévires n'ont pas participé à cette coalition. C'est indiqué clairement dans le De Bello Gallico Livre VII paragraphe 63, que je reproduis ci-dessous :Murger a écrit : jeu. 27 mars 2025, 17:42 Les Séquanes étaient considérés comme amis de Rome, mais l'on voit bien que quand Vercingétorix renvoie sa cavalerie avec l'ordre de mobiliser une armée de secours, les Séquanes ont fourni 12 000 soldats, donc Vercingétorix devait déjà connaître leurs sentiments au sujet de César.
Je ne t'oublie pas,mais je ne retrouve pas l'ouvrage qui recensait toutes les localisations farfelues d'Alesia.Murger a écrit : jeu. 27 mars 2025, 18:02Bonjour hderogier,hderogier a écrit : dim. 16 mars 2025, 9:59 Pour ma part je persiste à maintenir que la fameuse bataille d'Alesia telle que décrite par Cesar n'a pas existée,c'est,je pense,le fruit de l'imagination de ce bon vieux Jules(connu à Rome pour être un affabulateur notoire) qui voulait "compenser" la raclée qu'il venait de prendre à Gergovie.Cela expliquerais pourquoi le site d'Alesia reste introuvable.
Je reviens sur l'un de tes posts assez ancien, à la demande d'un ami biterois ; tu as écrit deux fois, dont la dernière en 2022, que certains ont même prétendu qu'Alésia avait été sur l'oppidum des Ensérunes (ce serait donc l'oppidum de Nissan-lez-Enserune, dans l'Hérault). Il n'existe aucun écrit sur Internet sur cette hypothèse. Hypothèse farfelue évidemment, comme bien d'autres, mais quelles sont tes sources pour rappeler celle-là ?
La raison de la remontée vers le nord de Casar est bien connue: retrouver Labienus après son intervention à Lutèce., César ne pouvait partir vers la Provoncia en l'abandonnant en pleine Gaule coalisée, c'eut été le condamner.hderogier a écrit : sam. 05 avr. 2025, 7:20 Il y a une autre bataille,tombée dans l'oubli,qui pose problème coté localisation:Uxellodunum(51 av JC).Le lieu supposé va de Cahors à Verdun sur Meuse(selon Wikipedia).
Autre chose:après la raclée reçue à Gergovie,Cesar aurait voulu regagner la Province Romaine(actuelle Provence et Occitanie).Gergovie se situe au sud de Clermont Ferrand,donc pour descendre dans le midi inutile de remonter en Bourgogne,alors que serait il allé faire à Alise Sainte Reine?Cela aussi me laisse perplexe.
J'ai lu les arguments des défenseurs du site de Capadenac, mais ne le connais pas encore, et n'ai pas lu la documentation sur la thèse officielle, difficile donc de donner un avis objectif. mais peut-être un jour étudierai-je la question, car j'ai la possibilité d'être hébergé gratuitement près de Capdenac...
Pendant que César était à Gergovie, son second Labiénus, est à Paris. Les bagages de toute l'armée ont été laissés à Sens. C'est pour cette raison que César doit remonter, il doit faire la jonction avec Labiénus, récupérer les bagages à Sens et par la même occasion aller chercher du renfort chez les Germains. C'est après avoir réalisé tout ça qu'il se retrouve à priori chez les Lingons qui sont restés ses seuls alliés avec les Rèmes.hderogier a écrit : sam. 05 avr. 2025, 7:20 Il y a une autre bataille,tombée dans l'oubli,qui pose problème coté localisation:Uxellodunum(51 av JC).Le lieu supposé va de Cahors à Verdun sur Meuse(selon Wikipedia).
Autre chose:après la raclée reçue à Gergovie,Cesar aurait voulu regagner la Province Romaine(actuelle Provence et Occitanie).Gergovie se situe au sud de Clermont Ferrand,donc pour descendre dans le midi inutile de remonter en Bourgogne,alors que serait il allé faire à Alise Sainte Reine? Cela aussi me laisse perplexe.
Si on veut bien se référer au texte, il n'y a que Luzech dans le Lot qui corresponde à la description. Un méandre qui n'est rattaché à la terre que par une bande de terre de 300 pieds, sur la carte on mesure 90 m environ, ce qui correspond tout à fait ! (300 pieds romains = 88 m)Murger a écrit : sam. 05 avr. 2025, 18:36J'ai lu les arguments des défenseurs du site de Capadenac, mais ne le connais pas encore, et n'ai pas lu la documentation sur la thèse officielle, difficile donc de donner un avis objectif. mais peut-être un jour étudierai-je la question, car j'ai la possibilité d'être hébergé gratuitement près de Capdenac...
J'ai des éléments linguistiques qui montrent qu'Alise n'est pas la cité des Mandubiens, mais celle des Aulerques Brannovices. Mais je n'ai pas le temps ce soir ...Murger a écrit : sam. 05 avr. 2025, 8:30 La raison de la remontée vers le nord de Casar est bien connue: retrouver Labienus après son intervention à Lutèce., César ne pouvait partir vers la Provincia en l'abandonnant en pleine Gaule coalisée, c'eut été le condamner.
Ce qui laisse perplexe, c'est que Vercingétorix lançant une attaque contre César, alors que par l'extrèmité de la Lingonnie il se rendait vers ou chez les Séquanes, après l'échec de cette bataille part se réfugier au nord de l'Eduie.