Le Doubs au fil des chapelles

Panorama culturel en Franche-Comté
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Mitch
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Le Doubs au fil des chapelles

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A travers Les chapelles du Doubs, ouvrage paru aux éditions Cêtre, les montbéliardais Max Ribstein et Thierry Naudin nous décrivent un patrimoine méconnu. Solides témoins de l'Histoire, les chapelles servent pourtant souvent de repères dans le temps et l'espace.

Du Pays de Montbéliard à Mouthe, c'est un témoignage émouvant du passé que nous donnent à découvrir Max Ribstein et Thierry Naudin dans leur ouvrage dédié aux chapelles du Doubs. Partis d'un constat simple, celui qu'il n'existait jusqu'alors aucune trace écrite et illustrée de ce patrimoine religieux ; "On avait vu des livres concernant les chapelles de Lorraine, ou, plus localement, les chapelles de Maîche, Villers-le-Lac, mais aucun ne les rassemblait géographiquement", explique Max Ribstein, docteur-ès-lettre et professeur universitaire. Avec Thierry Naudin ingénieur à la retraite et passionné par la photographie, ces deux membres de l'association Les amis de Saint Maimbœuf ont effectué près de 4 000 km à travers le Doubs, sur les traces d'un héritage souvent méconnu.

260 «joyaux» illustrés
"Une chose saute immédiatement aux yeux : ces lieux de culte sont liés aux évènements que l'on appelle les grandes peurs de l'Histoire, souligne Max Ribstein. Les incendies, les guerres, les épidémies, en particulier la peste et le choléra qui ont sévi en
Franche-Comté durant l'année 1854
". Ainsi, il n'est pas rare de voir parmi plus de 260 édifices de ce type dans le département, des chapelles datant de cette époque ou de celle suivant la guerre de 1870. Chacune est pourtant bien distincte d'un point de vue architectu ral. Chapelles des villes, chapelles des champs, référence à la piété populaire de l'époque, qu'elle soit catholique ou protestante. "Il existe de véritables joyaux, mais aussi certaines chapelles tombées en ruine ou appartenant à des personnes privées. Nous en avons volontairement laissé de côté et nous nous sommes concentrés sur l'intérieur de certains lieux, où mosaïques et mobiliers en valaient vraiment la peine", indique Thierry Naudin.

Invitation à la découverte
Au bord des routes et des chemins, au fin fond des bois, Max Ribstein et Thierry Naudin sont allés jusqu'à chausser les bottes pour découvrir des richesses insoupçonnables, répertoriées dans leurs ouvrages. "Il est aussi intéressant de se pencher sur l'histoire locale pour comprendre les cultes. Sainte-Anne, Saint-Claude et Saint-Roch constituent par exemple des appellations récurrentes, relève le photographe. Pour en connaître la raison, des notes ont été apposées en fin d'ouvrage. Ce qui fait de ce livre une invitation à la découverte, non seulement pour les amoureux du patrimoine, mais également pour les randonneurs qui y trouveront un nouvel intérêt à leur escapade sur les sentiers doubistes.


Pauline Moiret Brasier, le 14/12/2012
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