Tout commence par l'annonce d'une très bonne nouvelle pour Marie : elle vient d'apprendre qu'elle sera mère le 17 juillet. elle est aussi convaincue que le petit être qui naîtra dans 8 mois sera une fille, qu'elle appellera Jeanne.
Sept mois plus tard, alors que le terme et la délivrance approchent, Marie décide de ne plus sortir pendant le mois qui lui reste. Angoissée, peu sûre d'elle, elle vit cette fin de grossesse d'une façon particulière, en huis clos.
Arnaud Friedmann nous livre ses doutes, ses réastions, ses pensées intimes, ses fantasmes... A travers son passé qui ressurgit, sa liaison avec Marc, futur père de Jeanne, ses rencontres, l'auteur mène une véritable introspection psychologique.
Petit à petit, l'auteur lève le voile sur cette étrange personnalité qui choisit de vivre son dernier mois de grossesse enfermée dans son appartement. La chaleur accablante de juillet ajoute à l'oppression. Oppression qui va grandissante au fil des pages de ce roman déroutant.
Mais plus on avance dans la lecture de ce roman singulier, plus on s'interroge sur les motivations de cette jeune femme. Jusqu'aux dernières pages, jusqu'aux dernières lignes.
Jeanne en juillet est paru aux éditions de La Boucle.
Son rix : 12 euros.
Florence Mourey, le 03/07/2010
sed