municio a écrit :
".Oui je suis tout à fait d'accord.C'est donc bien que ces 2 éléments réunis,la maceria et le fossé sont en bas.Je ne disais pas autre chose.
Par contre je te comprends pas quand tu dis dans ta 4e phrase:"Si César ne signale pas de différence entre le niveau de la plaine et le coté EST de la colline c'est qu'il n'y en a pas".Bien au contraire,il est évident que la partie EST de la colline d'Alesia est en pente et que lorsqu'on se trouve sur celle ci on est à un niveau supérieur à la plaine.César n'a même pas besoin d'écrire ce qui tombe sous le sens.Il n'y a que tout en bas,là où les Gaulois ont formé un camp renforcé par une maceria et un fossé,qu'ils se trouvent au même niveau que cette plaine.
Il y a bien un 2e niveau de défense qui se situe tout en haut de la pente EST de l'oppidum,c'est le rempart (ou murus) que César mentionne bien dans l'expression "sub muro".Comme presque tous les oppida gaulois il ceinture le sommet de l'oppidum,comme tu le confirmes toi même dans ta 3e phrase à Besançon et à Gergovie (voir à ce sujet le livre du spécialiste Stephan FICHTL sur les oppida).C'est bien aussi le cas à Alesia.On comprend bien que toutes les troupes gauloises massées sur le coté EST de la colline se trouvent bien entre ces 2 lignes de défense:la maceria et le fossé en bas et le murus (rempart de l'oppidum) en haut.
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Pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi :
Les places fortes gauloises comportent aussi des sites en éperon barré.
Thierry nous avait présenté un schéma de ces divers endroits.
Il existe des éperons barrés célèbres.
Se priver de cette événtualité c'est se priver d'un angle de recherche : surtout quand César ne signale jamais de dénivellé du côté EST. Palladio dans ces croquis ne dit pas autre chose.
C'est d'ailleurs en ne retenant pas cette possibilité que les chercheurs n'avaient pas localisé Alésia.
Dans le Jura avec ses plis réguliers nous avons quantité d'exemple de ce type : le Château d'Ornans qui domine ma maison est un éperon barré ainsi que celui de Chassagne Saint-Denis ou celui de Saint-Anne au-dessus de NANS.
Dans sa description de la déroute de la cavalerie en plaine César nous montre que le camp est à la fois en bordure de la plaine et proche des portes du rempart.