jost a écrit :
D'ailleurs au sujet de "ejus"
BG 7.20
"Vercingetorix, cum ad suos redisset, proditionis insimulatus, quod castra propius Romanos mouisset, quod cum omni equitatu discessisset, quod sine imperio tantas copias reliquisset, quod eius discessu Romani tanta opportunitate et celeritate uenissent"
"Vercingétorix, de retour près des siens, fut accusé de trahison, pour avoir rapproché son camp des Romains, pour s'être éloigné avec toute la cavalerie, pour avoir laissé sans chef des troupes si nombreuses, et parce qu'après son départ les Romains étaient accourus si à propos et avec tant de promptitude"
Il me semble avoir une cordonnée principale avec un sujet, puis viennent des subordonnées introduites par quod
Du départ de qui est-il question ? D'après toi il ne peut pas être question que ce départ soit celui du sujet de la cordonnée principale...
Quod n'est pas seulement un relatif, c'est aussi un adverbe qui est
toujours placé en début de phrase (voir Dicolatin et Gaffiot aux mots "qui" et "quod"). Ici, c'est l'adverbe qui a été utilisé marquant le début de quatre phrases consécutives à la première commençant par "quod". C'est équivalent à cette tournure en français:
Vercingétorix, de retour près des siens, fut accusé de trahison:
- Pour avoir rapproché son camp des Romains.
- Pour s'être éloigné avec toute la cavalerie.
- Pour avoir laissé sans chef des troupes si nombreuses.
- Parce qu'après son départ les Romains étaient accourus si à propos et avec tant de promptitude"
C'est donc dans la dernière phrase que l'on rencontre "eius" qui ne se rapporte pas au sujet de la phrase "Romani", mais à "Vercingétorix", conformément à la règle.
BG VII;20 quod
eius discessu (à Vercingétorix) Romani tanta opportunitate et celeritate uenissent:
et parce qu'après
son départ (à Vercingétorix) les Romains étaient accourus si à propos et avec tant de promptitude.