obelix a écrit :Apparemment "convallis" n'a rien à voir avec la largeur, nous avons dans César, Commentaires sur la Guerre d'Afrique (50;1) une "convallis" assez large ...
Erat conuallis satis magna latitudine, altitudine praerupta, crebris locis speluncae in modum subrutis, quae erat transgredienda Caesari antequam ad eum collem quem capere uolebat perueniretur.
[50] (1) Il y avait dans cet endroit une vallée assez large, d'une pente escarpée, et remplie de crevasses en forme de cavernes, que César avait à passer avant d'arriver à la colline dont il voulait s'emparer;
L'édition de la guerre d'Afrique publiée aux Belles Lettres livre une traduction un peu différente d'Itinera de la phrase en question que voici:
"Il y avait
un ravin assez large,aux
parois abruptes,avec,en maint endroit,des effondrements qui formaient des sortes de
cavernes.César devait le franchir avant d'arriver à la colline dont il voulait s'emparer."
On peut constater qu' A. Bouvet,des Belles Lettres,tenant compte du contexte, a traduit "convallis",avec raison à mon avis,par ravin.
Le texte précise en effet que ce ravin était bordé de pentes abruptes élevées,avec le mot "praerupta",terme que l'on retrouve à Alesia.
Il est de plus très intéressant que ce passage de la guerre d'Afrique nous précise que cette "convallis" était parsemée d'effondrements en forme de cavernes, confirmant bien l'information de Varron que convallis était bien lié à cauata vallis,càd vallée creuse ou vallée-caverne (sens de cauata),cette "convallis" possédant comme le précise le texte de nombreuses cavernes.