municio a écrit :Oui en effet il y a de grandes poutres qui font le lien latéralement

merci
Voilà mon analyse du mot fastigium qui, je crois, est une conclusion.
Je crois que nous n'avons jamais tant creusé un vocable. Bravo à tous.
Les significations fastigium
1- toit à deux pentes
2- Pente
3- Le sommet en surface
4- Signe d’accentuation
5- Au figuré le sommet.
Eliminons 4 et 5.
Nous savons que 2, la pente, est fortement remise en cause, sauf à ce que quelqu’un nous apporte la preuve formelle de cette signification . Donc pour l’instant, inutile d’en tenir compte.
Restent donc 1 et 3.
1- toit à deux pentes
2- le sommet en surface
Pour 1
-
Toit à deux pentes, la définition vient du Gaffiot qui dans les différents textes relève des fastigium authentifiés comme étant un toit.
Et, confiants, nous étudions à partir de deux pentes.
Or pour qu’un toit résiste il nous faut une traverse
Donc deux pentes + une traverse.
Pour 2
- Le sommet en surface, nous comprenons la surface de l’eau contenue dans un fastigium.
Moins, les scrobes, trous partant en pointe vers le bas.
D’où des hésitations quant à la définition formelle du « mediocri interiecto spatio» Profondeur ? Hauteur ?
Si le sens premier est un toit à deux pentes + une traverse
Où est le sommet de ce triangle ?
Or Obélix nous donne l’étymologie de« fastigium » : pointe.
Une pointe n’est pas un angle, c’est un triangle qui se pose par sa base sur un support.
Nous y sommes !!!!
Un « fastigium » possède une pointe ,formée par deux pentes qui se rejoignent,
et une base.
C’est cette base que Gaffiot qualifie de « sommet en surface ».
Tout s’éclaire :
- la surface de l’eau contenue dans un lac, est la base inversée
- Les scrobes, marchez sur sa base ! Vous tomberez dans le piège.
Et alors mediocri interiecto spatio ?
Ce n’est ni plus, ni moins qu’un fastigium sans sa base.
Voilà pourquoi l’on interpose un espace entre ses deux pentes.