Diaichotte
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Diaichotte
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- gg25
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Ah bon ?Message original: Lacuzon
Les jeunes filles de Montbé sont toujours des " diaichottes "
J'habite à Montbéliard depuis pas mal d'années et je n'ai pas souvent l'occasion d'entendre parler de diaichottes.
En réalité, ce mot n'est plus guère connu que dans quelques vieilles familles montbéliardaises (de souche, comme dirait l'autre) et par les amateurs d'histoire ou de folklore local.
Les diaichottes sont devenues des meufs, comme partout ailleurs.
Bonsoir,
Voici ce qui est écrit au sujet de diaichotte et diairi dans "Comtoiseries" de René DROMARD :
"Cette coiffure (le diairi) était surtout en usage lors des manifestations populaires et des cérémonies religieuses; orné de perles et de riches broderies, le "diairi" était très enrubanné. Une partie des rubans retombait sur les joues et était nouée sous le menton, l'autre partie recouvrait partiellement la nuque.
Son véritable nom est ... bonnet ou coiffe à "diairi".
Et voilà qui nous incite à penser... que ce nom de diairi vient de garrot... Le garrot étant... la partie supérieure de l'encolure du cheval, là où la criniére prend naissance.
Or, tous ces rubans qui ornent le diairi font penser tout naturellement à la criniére du cheval qui recouvre le garrot... Si on prononce "diairi," c'est pour "guerri"... mais dans le parler régional montbéliardais, la consonne "gu" se prononce "die", comme dans "diaichotte" dit à la place de "gaichotte", féminin de gaichon qui en patois, veut dire : garçon..."
Voici ce qui est écrit au sujet de diaichotte et diairi dans "Comtoiseries" de René DROMARD :
"Cette coiffure (le diairi) était surtout en usage lors des manifestations populaires et des cérémonies religieuses; orné de perles et de riches broderies, le "diairi" était très enrubanné. Une partie des rubans retombait sur les joues et était nouée sous le menton, l'autre partie recouvrait partiellement la nuque.
Son véritable nom est ... bonnet ou coiffe à "diairi".
Et voilà qui nous incite à penser... que ce nom de diairi vient de garrot... Le garrot étant... la partie supérieure de l'encolure du cheval, là où la criniére prend naissance.
Or, tous ces rubans qui ornent le diairi font penser tout naturellement à la criniére du cheval qui recouvre le garrot... Si on prononce "diairi," c'est pour "guerri"... mais dans le parler régional montbéliardais, la consonne "gu" se prononce "die", comme dans "diaichotte" dit à la place de "gaichotte", féminin de gaichon qui en patois, veut dire : garçon..."
"Dans l'horizon des monts que les sapins effrangent
J'aime à revoir chaque an le vieux pays comtois...
J'aime entendre au penchant ombragé des collines
Les cloches des troupeaux égrener dans le vent..." Charles DORNIER
www.liesle.net
J'aime à revoir chaque an le vieux pays comtois...
J'aime entendre au penchant ombragé des collines
Les cloches des troupeaux égrener dans le vent..." Charles DORNIER
www.liesle.net
Pour moi une langue est universelle et n'a pas d'âge, notre langue n'est pas du passé et tant pis pour ceux qui la prennent comme telle ! Et je ne suis pas folkloristeAh bon ?
J'habite à Montbéliard depuis pas mal d'années et je n'ai pas souvent l'occasion d'entendre parler de diaichottes.
En réalité, ce mot n'est plus guère connu que dans quelques vieilles familles montbéliardaises (de souche, comme dirait l'autre) et par les amateurs d'histoire ou de folklore local.
Les diaichottes sont devenues des meufs, comme partout ailleurs.
Je respecte ceux qui disent " meuf ", mais c'est une autre langue
- gg25
- Cancoillotte Addict
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Certes, mais une langue vivante ça évolue, par définition, des mots disparaissent, de nouveaux apparaissent.
Faute d'être suffisamment employés, parce qu'on n'en a plus l'usage ( le mot diairi en est un bon exemple), certains mots vieillissent, finissent par tomber en désuétude et enfin disparaissent du langage courant. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient morts puisqu'ils continuent à exister dans la littérature.
Finalement, français académique et littéraire, vieux français, mots régionaux, argots divers, langage des banlieues, parler des jeunes, termes techniques, franglais, etc... sont les composants d'une seule et même langue.
Faute d'être suffisamment employés, parce qu'on n'en a plus l'usage ( le mot diairi en est un bon exemple), certains mots vieillissent, finissent par tomber en désuétude et enfin disparaissent du langage courant. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient morts puisqu'ils continuent à exister dans la littérature.
Finalement, français académique et littéraire, vieux français, mots régionaux, argots divers, langage des banlieues, parler des jeunes, termes techniques, franglais, etc... sont les composants d'une seule et même langue.
- Murie
- Cancoillotte Addict
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Alors ça, c'est beau ! sniff...Message original: gg25
Finalement, français académique et littéraire, vieux français, mots régionaux, argots divers, langage des banlieues, parler des jeunes, termes techniques, franglais, etc... sont les composants d'une seule et même langue.
Non, sans rire, j'aurais bien aimé écrire ça....
Merci
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
Aye, âri "dyaichote" ât di comtou, pe di voéyé frainçai.Message original: gg25
Finalement, français académique et littéraire, vieux français, mots régionaux, argots divers, langage des banlieues, parler des jeunes, termes techniques, franglais, etc... sont les composants d'une seule et même langue.
Ci, ât-ce que te me peus compâre ? Ât-ce que t'é lou saintou qu'i djase lai mainme laindye que te ?
Nâni... Lou comtou ât ene vartabye laindye, daivô sas sainnyes rétchainces. Èt pe, i ne l'ïndgnyaië pe, c'ât las siençous que lou dyeuchïnt ! Dïnnaië t'adré t'échpyitçhaië daivô yôs !
*** Message édité par zoul le 20/08/2007 23:21 ***
- Murie
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Mais oui, on peut comprendre... et puis, oui, on parle tous la même "langue"... avec plein de variantes... je ne vois vraiment pas ce que ça aurait de honteux ou d'obscène ?Message original: zoul
Ci, ât-ce que te me peus compâre ? Ât-ce que t'é lou saintou qu'i djase lai mainme laindye que te ?
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
- gg25
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Message original: zoul
Aye, âri "dyaichote" ât di comtou, pe di voéyé frainçai.
Ci, ât-ce que te me peus compâre ? Ât-ce que t'é lou saintou qu'i djase lai mainme laindye que te ?
Nâni... Lou comtou ât ene vartabye laindye, daivô sas sainnyes rétchainces. Èt pe, i ne l'ïndgnyaië pe, c'ât las siençous que lou dyeuchïnt ! Dïnnaië t'adré t'échpyitçhaië daivô yôs !
*** Message édité par zoul le 20/08/2007 23:21 ***
Là, je n'ai pas tout compris, mes connaissances concernant la langue comtoise sont trop limitées.
Si tu pouvais me traduire...
Cela dit, lorsque j'évoque les différents composants de la langue française, je n'y inclus en aucune manière
les langues régionales et autres dialectes ou patois.
Par contre il me semble que les mots et expressions couramment usitées en Franche-Comté font bel et bien partie du français, malgré leur absence du dictionnaire officiel.
Si le texte que tu as écrit n'est pas du français, par contre "à la revoyotte", la "pelle à chenil" et la "patte à relaver", pour moi, ça fait partie de la langue française.
Mais il est vrai aussi qu'en parcourant ce forum, on peut constater qu'il y a souvent confusion des genres.