lionel a écrit :Bisontin la vertu a écrit : absolument non fondé dans le cadre d'une pratique urbaine de la bicyclette.
Au Havre, je devais avoir 17 ou 18 ans, j'ai vu un gamin à vélo (Je dirais 13 ans) qui avait été renversé par une voiture et dont la tête avait heurté le coin d'un trottoir. Sa cervelle était dans le caniveau. A mon humble avis, moi qui pratique beaucoup le 2 roues motorisé, le casque est plus utile en ville qu'à la campagne.
Difficile de généraliser à partir d'un exemple dont en plus, la victime est un enfant qui n'a pas les mêmes réflexes qu'un adulte ! Pour certaines catégories d'usagers comme les enfants (jusqu'à quel âge) ou les personnes de + 65 ans, le port du casque est recommandé. Même si sur certains trajets, ma grande fille en porte un, sur d'autres, non.
Ce qu'il faudrait regarder, ce sont les causes de l'accident. Ainsi, à Grenoble, les principaux points noirs vélo sont au niveau des carrefours là où les aménagements cyclables sont sur trottoir ou en site propre. C'est-à-dire que l'automobiliste tourne à droite sans voir le (PAF) cycliste qui avait pourtant la priorité le con. Tu auras beau mettre un casque voir une armure aux cyclistes, tu ne réduiras pas l'accident mais uniquement les séquelles. Je vais être un peu cru mais si c'est pour être grabataire le restant de sa vie, chouette
(Beuillot, au cazou, dis-leur au CHU de Grenoble de me faire une petite piqûre).
De mon expérience de cycliste urbain (plus de 50 000 km depuis 15 ans), je me suis gamellé plusieurs fois (je pourrais faire la liste
). A chaque fois, mains et genoux égratignés comme dans la très grande majorité des accidents de vélo impliquant des adultes. Si j'avais eu un casque, on n'aurait pas manqué de dire : "son casque lui a sauvé la vie" ce qui aurait été totalement faux. Dans les cas impliquant un véhicule, le faible différentiel de vitesse explique les "blessures" légères.
Donc, en ville, deux points sont importants : bonne insertion des cyclistes sur la chaussée et faible différentiel de vitesses entre usagers. Ces deux points peuvent être mis en pratique facilement via le code de la route (z'avez vu, c'est le code de la
route, pas celui de la
rue !) : la zone 30 et, depuis août 2008, la zone de rencontre.
Maintenant, en rase campagne, à chaque fois que j'ai eu l'occasion de faire du cyclotourisme, je me suis toujours dit que le casque ne servait pas à grand chose vu la vitesse des voitures. D'ailleurs, les cyclistes morts sont souvent polytraumatisés... MRD, j'suis au Paradis mais pourtant j'avais mon casque...
En résumé, mettre un casque : c'est comme chacun le sent. C'est une opinion personnelle à se forger en fonction de son expérience et éventuellement des risques (pas ceux biaisés proposés par les revendeurs de casque ou les automobiles club) et ensuite, on assure sa logique jusqu'au bout : si on décide de mettre un casque à vélo, on le met pour tous les autres moyens de transport dont les risques sont égaux ou supérieurs. Perso, je n'ai pas envie de mettre un casque en me levant