letouriste a écrit :Rien ne permet de le dire ce n'est donc ni irréfragable , ni dirimant
J'ai n'ai (encore) rien dit de cela
letouriste a écrit :je répête que les gaulois seraient complétement cinglés de s'attaquer à la partie de la Saine comprise entre le camp dans la plaine et les lignes supèrieures , ils est donc vraisemblable qu'ils ne l'auraient pas fait , à moins d'être suicidaires ...
Comme César posons le cadre. La partie dont tu parles, s'étend sur :
- 300 m du côté Est
- 120 m au Sud
- 300 m côté lignes supérieurs
Tu parles d'une affaire pour tant de gaulois.
Les consignes n'étaient sûrement pas du genre « serrez à gauche, restez bien en face du camp de César, car les Romains risquent de sortir sur votre droite, pour vous prendre de revers »
Et tout ça,
de nuit,
au milieu des piéges,
« lorsqu’ils furent plus près, les aiguillons les transperçaient soudain, ou bien ils tombaient dans des trous et s’y empalaient, ou bien du haut du retranchement et des tours les javelots de siège les frappaient mortellement. Ayant sur tous les points subi des pertes sévères sans avoir pu percer nulle part, à l’approche du jour, » étant bien resté face au camp de César et
« craignant d’être tournés par leur flanc droit si on faisait une sortie du camp qui dominait la plaine » avec des romains qui pourraient descendre préalablement de ce camp là-haut, et qui sortiraient sur la droite, pour les contourner
« ils se retirèrent sur leurs positions. »
Mais dis-moi Le Touriste, les romains, ceux du camp supérieur, au petit matin, comment ferraient-ils pour sortir,
se faire un passage entre les pièges, de surcroit dans un goulot d’étranglement de 120 mètre de large, avec en prime une rivière au milieu.
Moi je vois bien, les Gaulois, heureux de se mettre enfin du Romain sous les dents et de ne pas craindre une
sortie au ralenti, dans un si petit espace, de ce côté-là.