Je suis d’un avis différentvieux sage a écrit :Mon cher JOST,
Il ne faut pas trop chercher la "petite bête" : dans le même paragraphe César désigne le même champ par deux termes différents, comme il emploie aussi des termes différents mais synonymes pour désigner "Arce" - citadelle - URBS - ville - OPPIDUM -ville fortifiée.
Je m’explique, ce n’est pas de la traduction que cela soit bien clair, c’est de l’analyse de texte, pour traiter urbs, arx et oppidum, je prends pour exemple Besançon :
•En général César fixe bien le cadre du site qu’il va décrire, ou du site où vont se passer les évènements.
•Ainsi, il nomme immédiatement le lieu, ici c’est Besançon qu’il désigne par son nom propre « Vesontio »
•Il précise immédiatement après que c’est un oppidum
•Il poursuit en expliquant le pourquoi de l’oppidum, c'est-à-dire, il parle du remparts naturel qui contribue à faire de Besançon un oppidum. C’est le Doubs.
• Enfin il cite une montagne qui entourée d’un mur en fait une citadelle qui se lie à l’oppidum.
Pour faire court
César nomme Besançon oppidum, avec le Doubs comme défense naturelle, renforcé par la citadelle.
Dans le texte latin, à aucun moment le mot URBS n’apparaît, pourtant Constant juge bon d’employer par trois fois celui de VILLE.
Par ailleurs et je consulte un dictionnaire qui me donne
Urbs = une ville avec une enceinte
Oppidum = ville fortifiée, place forte
Citadelle = citadelle, forteresse
Juges par toi-même ces trois termes ne sont pas définis à l'identiques.

Et pour terminer, je crois que dans le BG César donne les définitions des ces trois mots. (Je pourrais les trouver au besoin)
Cela donnerais aproximativement :
Urbs = une ville entourée d’un mur
Oppidum peut-être aussi un lieu naturel qui permettrait de résister (je crois que contre les belges une foret ou un groupe d’arbres serait devenu oppidum)
Arx, il le dit pour Besançon, la montagne entourée d’un mur devient ainsi une citadelle.
Ci-DESSOUS LE TEXTE ET SA TRADUCTION DE L. CONSTANT
Après trois jours de marche, on lui apprit qu’Arioviste, avec toutes ses forces, se dirigeait vers Besançon, la ville la plus importante des Séquanes, pour s’en emparer, et qu’il était déjà à trois jours des frontières de son royaume. César pensa qu’il fallait tout faire pour éviter que la place ne fût prise. En effet, elle possédait en très grande abondance tout ce qui est nécessaire pour faire la guerre ; de plus, sa position naturelle la rendait si forte qu’elle offrait de grandes facilités pour faire durer les hostilités : le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas ; l’espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée le ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville. César se dirige vers cette place à marches forcées de jour et de nuit ; il s’en empare et y met garnison.
Cum tridui viam processisset, nuntiatum est ei Ariovistum cum suis omnibus copiis ad occupandum Vesontionem, quod est oppidum maximum Sequanorum, contendere [triduique viam a suis finibus processisse]. Id ne accideret, magnopere sibi praecavendum Caesar existimabat. Namque omnium rerum quae ad bellum usui erant summa erat in eo oppido facultas, 2 idque natura loci sic muniebatur ut magnam ad ducendum bellum daret facultatem, propterea quod flumen [alduas] Dubis ut circino circumductum paene totum oppidum cingit, 3 reliquum spatium, quod est non amplius pedum MDC, qua flumen intermittit, mons continet magna altitudine, ita ut radices eius montis ex utraque parte ripae fluminis contingant, 4 hunc murus circumdatus arcem efficit et cum oppido coniungit. 5 Huc Caesar magnis nocturnis diurnisque itineribus contendit occupatoque oppido ibi praesidium conlocat.