Smoby-Majorette: le CCE se prononce pour MGA Entertainment

Economie et autres faits de société en Franche-Comté
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peqa
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Sympathie

Message par peqa »

Je suis totalement désemparé par l'ampleur du sinistre sur cette affaire Smoby et j'ai beaucoup de difficulté à croire qu'il soit nécessaire de détruire près de 700 emplois pour assurer la survie de l'entreprise. Avant de me consacrer entièrement à l'art, et notamment à la peinture, j'ai eu une carrière de dirigeant d'entreprise, coupée à mi parcours par une longue période de chômage (près de 2 ans). Je peux comprendre, car je l'ai vécu, l'angoisse de tous ceux qui vont perdre leur emploi. Je connais aussi les immenses difficultés qu'ils vont vivre dans leur vie quotidienne et familiale. L'existence en est durablement bouleversée et on découvre alors que le chômage n'arrive pas qu'aux autres! On découvre aussi - hélas - que les vrais amis deviennent rares! On découvre enfin que la plupart des aides promises n'arrivent jamais ou trop tard mais qu'en revanche les banques et le Trésor Public eux ne vous oublient pas!
J'apporte donc à tous ces gens de Smoby ma sympathie, je veux dire celle du coeur dont on a tant besoin au milieu des épreuves.
Je dois enfin dire que je regrette que la Franche Comté, depuis des décennies, s'avère incapable de créer suffisamment d'emplois pour la Région et que cette déficience chronique se traduise par une diaspora franc comtoise très importante et souvent lointaine. La Région Franche Comté ne nourrit pas ses enfants et ne leur apporte pas de chance de vivre au pays. Le démembrement de Smoby va encore accroître cette tendance car beaucoup des exclus de Smoby devront s'exiler pour retrouver un travail et une dignité. Il me semble que c'est là le point essentiel sur lequel les élus devraient s'interroger, étant rappelé ici que la Franche Comté recèle une mine de gens talentueux, remarquablement bien formés, conscientieux dans leur travail, innovants sur beaucoup de technologies de pointe...Il est anormal que les collectivités s'avèrent incapables de mobiliser ces volontés et ces talents pour les traduire en emplois et en développement.
Si un souhait doit être fait maintenant c'est que cette affaire Smoby soit un révélateur pour toute la Région et réveille toutes les volontés pour permettre de construire rapidement un avenir qui évite de telles hécatombes.
Peqa
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Domi
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Message par Domi »

Jura : les sites de Smoby bloqués

'appel à la grève lancé par la CGT et la CFDT a été entendu, la mobilisation est très forte

Une semaine après l'annonce de 679 licenciements chez Smoby, les syndicats CGT et CFDT appellent à une grève dure sur les sites de Moirans en Montagne, Arinthod et Lavans les Saint-Claude à compter de ce lundi 10 mars. De source syndicale, leur appel aurait été entendu et la mobilisation serait très forte. Les sites de production seraient bloqués.

Depuis mercredi dernier, les salariés de Berchet à Oyonnax et Groissiat dans l'Ain sont en grève. Berchet va accuser la perte de 225 emplois. Les syndicats souhaitent obtenir une indemnité de 2000 € par année d'ancienneté ce qui représente 170 € par mois. Les syndicats estiment "qu'il y a encore beaucoup d'argent dans le groupe qui se promène dans la nature".

Lundi 3 mars, le tribunal de commerce de Lons le Saunier a confié la reprise du numéro 1 du jouet français à l'allemand Simba. Le repreneur va garder seulement 401 emplois sur les 1080 que comptait le groupe en France.

http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/
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Thierry39
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Message par Thierry39 »

LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du mardi 11 mars 2008


Rien ne va plus chez les ex-Smoby


Débrayage, blocage de site ou production, les salariés et syndicats des différents sites jurassiens n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la marche à suivre


Au sein des ex-Smoby rien ne va plus. Jusque là en accord « pour lutter ensemble pour la sauvegarde d'un maximum d'emplois », les salariés et syndicalistes des sites jurassiens, le sont beaucoup moins sur la façon « d'obtenir une supra légale pour les licenciés ».
Et de fait, ce qui formait jusqu'ici « La force contestataire » du groupe Smoby, pourrait bien aujourd'hui les desservir.
Car si les ex-Berchet, ne désarment pas et poursuivent la grève entamée mercredi dernier, les ex-Smoby, eux, n'ont pas à l'unanimité décidé de bloquer tous les sites jurassiens. Seuls Arinthod et Moirans-en-Montagne, (environ 150 salariés), sous l'égide de la CGT et de la CFDT ont débrayé hier, toute la journée, en empêchant toutes entrées ou sorties de camions. A Arinthod, un huissier est venu constater le blocage du site « La direction a même proposé aux salariés, pour 5 euros de plus par heure, de travailler au black pour charger 7 camions et les faire partir » déplore scandalisé Gilles Rizzy, délégué départemental cgétiste. Loin d'être impressionnés, les salariés d'Arinthod, ont décidé de passer la nuit sur leur site.

Le préfet du Jura appelle
à la prudence
A Lavans, par contre, autre ambiance. Réunis le matin, les représentants de salariés et syndicats ont d'abord souhaité demander leur avis aux salariés. « Nous leur avons expliqué ce que nous souhaitions et ce que nous risquions à le faire » explique Pierre Gamonet, délégué Fo. Craignant « la » liquidation judiciaire, les salariés ont poursuivi le travail.
Dans l'après-midi, Christian Rouyer, préfet du Jura, avait exhorté à la prudence l'ensemble des délégués, en les recevant à la préfecture. « Il nous a rappelé que rien n'était encore signé avec Simba, et qu'il vallait mieux ne pas jouer avec le feu, au risque de tout perdre » rapporte Pierre Gamonet.
Un avis que ne semble pas partager les salariés d'Arinthod et de Moirans, qui poursuivent aujourd'hui leur action de solidarité envers les licenciés.

Christelle Lalanne



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MI 29 s'empare de Majorette
Hier après-midi, le Tribunal de Commerce de Lons-le-Saunier, a confié au fonds d'investissement français MI29 les rennes de Majorette. La filiale du groupe Smoby, installée à Dagneux, employait jusqu'alors 78 personnes. Ces employés qui déclaraient « se sentir exclus du débat du rachat » avaient approuvé la semaine dernière la décision du Tribunal de commerce de rouvrir les débats liés à leur sort et de prolonger le temps accordé aux éventuels repreneurs.
Depuis hier, ils savent que leur reprise portera sur seulement 55 personnes plus 11 de Jouets 39 (installé cours de Verdun à Oyonnax).
Ce fonds qui avait au départ présenté une offre de reprise globale de Smoby, avait suivi les recommandations des administrateurs judiciaires leur conseillant de se recentrer sur Majorette. En 2006, le fonds avait déjà, aux côtés de la Deutsche Bank, investi dans le secteur du jouet avec une entrée dans le capital de Bigben Interactive, un éditeur français de jeux vidéo.
C.L
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Perle39
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L'ex-PDG de Smoby placé en garde à vue

Message par Perle39 »

Source : http://www.lesechos.fr

L'ex-PDG de Smoby placé en garde à vue

Jean-Christophe Breuil est soupçonné de malversations financières.
Smoby-Majorette, asphyxié par sa dette a été placé en redressement judiciaire en octobre et repris par l'allemand Simba en mars.

L'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, soupçonné de malversations financières, a été interpellé mardi à Lyon et placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Dijon, a-t-on appris de source judiciaire.

Une information judiciaire avait été ouverte à son encontre à la mi-octobre par le procureur de la République de Lons-le-Saunier (Jura) qui le soupçonne d'avoir mis en place un vaste système de détournements de fonds de l'entreprise, via des sociétés écrans à l'étranger.

Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby-Majorette avait été placé en redressement judiciaire en octobre. L'essentiel du groupe, à l'exception de sa filiale Majorette, cédée au fonds français MI29, avait été repris le 3 mars par l'Allemand Simba. (Source AFP)

En octobre dernier, le petit-fils du fondateur du numéro un français du jouet avait dénoncé "une campagne de rumeurs malveillantes" et de "délation".

"Ce n'est pas une surprise. Ce placement en garde à vue nous réjouit parce que cela veut dire que les soupçons des salariés étaient vérifiés", a indiqué mardi soir le délégué CGT de Smoby-Majorette, Gilles Rizzi. "Les salariés vont être ravis d'apprendre cette nouvelle. Jean-Christophe Breuil est entièrement responsable des difficultés de Smoby-Majorette, que ce soit par sa gestion ou par ses malversations", a-t-il estimé.

Le quotidien Le Figaro avait révélé mi-octobre le nom de plusieurs entreprises absentes de l'organigramme de Smoby, qui seraient curieusement apparues au moment de la prise de contrôle de Smoby par l'Américain MGA Entertainment dont Effective Label Limited, société appartenant à une firme basée aux Caraïbes qui aurait acheté en Chine des jouets qu'elle revendait à Smoby, moyennant une commission de 6%. Aux Pays-Bas, la société Euro Toys, cliente de Smoby, aurait bénéficié de conditions commerciales particulièrement avantageuses, achetant à 20% de leur prix à Smoby France les jouets qu'elle revendait au prix du marché local, selon le Figaro.

De plus, plusieurs SCI (société civile immobilière) appartenant à la famille Breuil auraient loué des locaux et des terrains à Smoby à des prix supérieurs au marché, selon le quotidien.

(Source AFP)
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Karine
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Jura : L'ancien PDG de Smoby mis en examen

Message par Karine »

Jean-Christophe Breuil est en prison. Il est soupçonné d'abus de biens sociaux et de blanchiment en bande organisée.

L'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil est mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée, infractions commises au préjudice de plusieurs sociétés du groupe Smoby. Il a été placé en détention à Dijon.

"La mise en détention a été prononcée. Cette détention n'est pas justifiée. Elle sert les besoins de l'instruction. Mais celle-ci peut se dérouler sans que M. Breuil soit en mis en détention", ont déclaré à l'AFP Mes Annie David et Alain Ribeyre. "Dès demain, il fera appel de l'ordonnance qui l'a mis en détention", ont-ils précisé.
Le juge d'instruction Hervé Korsec aurait également mis Jean-Christophe Breuil en examen pour les infractions de "publication ou présentation de bilan inexact" et de "corruption de personnes n'exerçant pas de fonction publique", "faux et usage de faux".

"Certains faits de malversation sont reconnus, même s'il y a des contestations sur leur montant", dont le total est évalué à "plusieurs millions d'euros", a expliqué M. Calvet, procureur-adjoint, devant la presse, ce que les avocats de l'ex-PDG ont contesté.
Jean-Christophe Breuil est passible d'une peine de 10 ans de prison et 750.000 euros d'amende, selon le vice-procureur. Sa mise en examen fait suite à une information judiciaire ouverte le 11 juillet à Lons-le-Saunier (Jura).

http://bourgogne-franche-comte.france3. ... n%20examen
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Domi
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Re: Smoby-Majorette: le CCE se prononce pour MGA Entertainment

Message par Domi »

ancien PDG de Smoby achète une société à Hong Kong :grr1:

Par Marie NICOT
Le Journal du Dimanche
>> Mis en examen jeudi pour, notamment, abus de biens sociaux, Jean-Christophe Breuil, l'ex-P-DG de Smoby s'est rendu récemment acquéreur de la société de jouets Bao, basée à Hong-Kong. Un achat conclu en toute discrétion, qui ne manquera pas d'intéresser au plus haut point la justice. Tant sur l'aspect légal de la transaction que sur les motivations de Breuil.


Le contrat a été signé dans la plus grande discrétion. En milieu de semaine, Jean-Christophe Breuil a racheté la société de jouets Bao, basée à Hong Kong et qui conçoit des produits pour les enfants de 2 à 6 ans. Cette société dégage un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros avec des ventes dans 25 pays d'Europe et d'Amérique du Nord. L'ancien PDG de Smoby a bouclé la transaction quelques jours avant d'être mis en examen, jeudi, pour abus de biens sociaux et blanchiment en bande organisée. Le soir même, il était mis en détention provisoire.

Le petit-fils du fondateur de la PME jurassienne est soupçonné d'avoir mis en place un système de détournements de fonds de Smoby-Majorette, via des sociétés écrans à l'étranger. En mars dernier, le groupe Smoby, criblé de dettes, a été repris par l'allemand Simba, qui prévoit de licencier la moitié des effectifs.

Il faudra vérifier d'où vient l'argent

Contacté à Hong Kong par le JDD, Philippe Col, fondateur de Bao Ltd, assure avoir cédé son entreprise "afin de partir en retraite". S'il ne confirme pas le montant de la transaction de 5 millions d'euros, il ajoute cependant: "J'ai pris des précautions avec mes avocats pour que la vente ne soit pas contestée." Selon Yvon Calvet, procureur adjoint de Nancy, "rien n'empêchait Jean-Christophe Breuil de faire cette acquisition. Il faudra en revanche vérifier d'où vient l'argent. M. Breuil a un patrimoine et percevait des salaires".

La justice s'interroge aussi sur les véritables intentions de cette prise de participation hors des frontières françaises. Jean-Christophe Breuil veut-il quitter le pays? "Mon client a 37 ans et ne compte pas devenir chômeur, argumente son avocat, Alain Ribeyre. Il souhaite continuer à travailler dans le secteur des jouets." Quitte à prendre des participations financières très rapidement? Jean-Christophe Breuil serait actionnaire du fonds d'investissement français MI 29, acquéreur le 3 mars de Majorette, qui faisait partie du périmètre de Smoby. Il serait également au capital de l'italien Giochi Preziosi. Deux hypothèses démenties par son avocat.

Allez plus loin et découvrez en intégralité le Journal Du Dimanche en version PDF.
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Re: Smoby-Majorette: le CCE se prononce pour MGA Entertainment

Message par Domi »

Smoby : demande de remise en liberté de J-C Breuil

France 3 Bourgonne Franche-Comté


La chambre de l'instruction de la cour d'appel de nancy examine ce 10 avril la demande de remise en liberté de l'ex-PDG

Dés la mise en détention de Jean-Christophe Breuil le 27 mars dernier, ses avocats avaient annoncé qu'ils allaient faire appel de la décision. L'appel a été déposé et l'audience de la chambre de l'instruction de Nancy a été fixée au jeudi 10 avril.

Ses avocats vont avancer que l'on ne peut mettre en détention que pour des motifs précis. Or, dans le cas de Jean-Christophe Breuil, les juges ont affirmé qu'ils voulaient que l'ex-PDG puisse entrer en contact avec des tiers. Les avocats estiment que, grâce à des mesures de contrôle judiciaire, il est facile d'arriver au même résultat, et selon eux, leur client n'aurait pas l'intention d'entrer en contact avec qui que ce soit.

Les lettres de licenciement sont arrivées

C'est lundi 31 mars que les premières lettres de licenciement ont été envoyées à 396 des anciens salariés de Smoby que le groupe allemand Simba a décidé de licencier lors de sa reprise du groupe jurassien de jouets Smoby. Au total, le groupe Simba doit en licencier 587.

"396 lettres de licenciement effectifs dès le 1er avril ont toutes été envoyées et tous les sites de l'entreprise sont affectés par ces renvois", a précisé le délégué CGT de l'entreprise, Gilles Rizzi, avant d'ajouter : "Il nous est impossible de fonctionner avec si peu de salariés. C'est pourquoi nous allons demander jeudi une réunion du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) afin de réaliser une expertise des postes de travail"..

L'essentiel du groupe Smoby, à l'exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l'Allemand Simba qui prévoyait dans son plan de licencier plus de la moitié des salariés français d'ici fin mars. La nouvelle entité baptisée Smoby Toys - qui regroupe Smoby et Berchet - et la société Ecoiffier comptaient respectivement fin mars 749 et 47 salariés. Simba souhaite désormais faire fonctionner les deux entreprises avec 400 personnes environ. "L'objectif de Simba est d'assurer la continuité des gammes actuelles et de rendre à nouveau l'entreprise rentable", a déclaré Thomas Le Paul, directeur général de Smoby Toys, qui table sur un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2008, soit 30% de moins que l'année précédente.

"Le groupe Smoby-Majorette a grandi trop vite grâce à de nombreuses acquisitions sans jamais restructurer. Pour rendre notre projet de reprise fiable, il nous fallait sacrifier une partie des ressources humaines, et licencier près de la moitié des effectifs", a ajouté Thomas Le Paul pour qui cette reprise "ne peut être que positive", Simba ne reprenant que les actifs du groupe sans en reprendre le passif et profitant du portefeuille de clients de Smoby "qui sont restés fidèles à la marque". Pour lui, "les errements du passé sont plus dus à une gestion hasardeuse et trop optimiste du groupe, même si les malversations de l'ancien PDG ont précipité le groupe à sa perte".

J-C. Breuil aurait acheté la société Bao Ltd

Selon Le Journal du Dimanche du 30 mars, Jean-Christophe Breuil a acheté en milieu de semaine dernière la société de jouets Bao, basée à Hong Kong, et qui conçoit des produits pour les enfants de deux à six ans. Le fondateur de Bao Ltd a confirmé la vente, mais pas le montant de la transaction qui serait de cinq millions d'euros.

Et Philippe Col de poursuivre : "J'ai pris des précautions avec mes avocats pour que la vente ne soit pas conterstée".

De son côté, la procureur adjoint de Nancy qui a demandé la mise en examen et le placement en détention provisoire de Jean-Christophe Breuil, a affirmé : "rien ne l'empêchait de faire cette acquisition. Il faudra par contre vérifier d'où vient l'argent. M. Breuil a un patrimoine et percevait des salaires".
Et Alain Ribeyre, son avocat, d'ajouter : "Mon client a 37 ans et ne compte pas devenir chômeur. Il souhaite cnontinuer à travailler dans le secteur des jouets".
En revanche, selon Le JDD, Maître Alain Ribeyre dément que Jean-Christophe Breuil soit actionnaire du fonds d'investissement MI 25 qui a acquis Majorette le 3 mars dernier et qu'il soit au capital de l'italient Giochi Preziozi.

Mis en examen et en détention provisoire

Jeudi 27 mars, l'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, a été mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée, infractions commises au préjudice de plusieurs sociétés du groupe Smoby. Il a été placé en détention à Dijon.
"La mise en détention a été prononcée. Cette détention n'est pas justifiée. Elle sert les besoins de l'instruction. Mais celle-ci peut se dérouler sans que M. Breuil soit en mis en détention", ont déclaré à l'AFP Mes Annie David et Alain Ribeyre. "Dès demain, il fera appel de l'ordonnance qui l'a mis en détention", ont-ils précisé.
Le juge d'instruction Hervé Korsec aurait également mis Jean-Christophe Breuil en examen pour les infractions de "publication ou présentation de bilan inexact" et de "corruption de personnes n'exerçant pas de fonction publique", "faux et usage de faux".

"Certains faits de malversation sont reconnus, même s'il y a des contestations sur leur montant", dont le total est évalué à "plusieurs millions d'euros", a expliqué M. Calvet, procureur-adjoint, devant la presse, ce que les avocats de l'ex-PDG ont contesté.
Jean-Christophe Breuil est passible d'une peine de 10 ans de prison et 750.000 euros d'amende, selon le vice-procureur. Sa mise en examen fait suite à une information judiciaire ouverte le 11 juillet à Lons-le-Saunier (Jura).
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Re: Smoby-Majorette: le CCE se prononce pour MGA Entertainment

Message par Perle39 »

Nancy : l'ancien PDG de Smoby maintenu en détention
10/04/2008-[16:41] - AFP

L’ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée, a vu son maintien en détention confirmé jeudi par la cour d’appel de Nancy, a indiqué son avocat.

"La chambre d’instruction de la cour d’appel a maintenu Jean-Christophe Breuil en détention", a déclaré son avocat, Me Alain Ribeyre, qui contestait le placement en détention provisoire de son client décidé le 27 mars par un juge des libertés de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy. Les motivations de la décision de la chambre d’instruction ne sont pas encore connues, a poursuivi l’avocat dans un entretien avec l’AFP, ajoutant que l’arrêt de la cour d’appel lui serait communiqué vendredi. M. Breuil avait été mis examen le 27 mars, entre autres, pour abus de biens sociaux et blanchiment en bande organisée, après plus de 10 heures d’audition. L’ex-PDG est soupçonné d’avoir mis en place un système de détournement de fonds de Smoby-Majorette via des sociétés écrans à l’étranger, ce qu’il avait démenti formellement mi-octobre, s’estimant victime d’une "campagne de manipulation" de la part de personnes voulant "la mort" du numéro un français du jouet. Nommé à la tête de Smoby en 1993, à la suite du décès brutal de son père, Jean-Christophe Breuil a réalisé plusieurs acquisitions, dont Majorette-Solido en 2003 et Berchet en 2005, et a créé l’ensemble des filiales à l’étranger. Asphyxié par une dette de 277 millions d’euros, Smoby-Majorette avait été placé en redressement judiciaire en octobre. L’essentiel du groupe, à l’exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l’allemand Simba, qui a envoyé le 1er avril une lettre de licenciement à la moitié des salariés français, soit 396 personnes.

Source : http://www.france-info.com
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Re: Smoby-Majorette: le CCE se prononce pour MGA Entertainment

Message par Thierry39 »

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Article du vendredi 11 avril 2008


La détention provisoire confirmée pour Jean-Christophe Breuil

Soupçonné de malversations financières, il est en détention provisoire depuis le 27 mars


L'ordonnance de placement en détention provisoire a été confirmée hier en audience de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nancy : Jean-Christophe Breuil reste en prison.
L'ancien Pdg du groupe Smoby-Berchet a été interpellé à son domicile lyonnais le 27 mars dernier, puis placé en garde à vue pour être entendu par la section financière de la police judiciaire de Dijon, avant d'être présenté à un juge d'instruction de la cour d'appel de Nancy et incarcéré. Il est soupçonné « d'abus de biens sociaux, recel et complicité d'abus de biens sociaux, blanchiment en bande organisée, d'abus de biens sociaux, présentation de bilan inexact ».
Selon une source judiciaire, Jean-Christophe Breuil reconnaîtrait l'existence d'Effective Label Limited et une partie des mouvements de fonds mais continuerait d'affirmer être le bouc émissaire d'une campagne de manipulation. Les domiciles de la mère et de la soeur de l'ancien Pdg ont déjà fait l'objet d'une perquisition. Jacques Ecoiffier, propriétaire associé du groupe depuis le 3 mars, Gérard Bondier et Serge Vota, l'ancien et l'actuel directeur financier, devaient, de leur côté, être entendus par la brigade financière.
Jean-Christophe Breuil a été placé en détention provisoire dans le cadre de l'enquête « afin d'éviter tout contact possible avec d'autres protagonistes du dossier et empêcher toute tentative de fuite ».
J.F.B.
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Re: Smoby-Majorette: le CCE se prononce pour MGA Entertainment

Message par Karine »

L'ancien directeur financier et l'avocat du groupe Smoby viennent d'être mis en examen
Dans les colonnes du Progrès du jeudi 17 juillet, on apprend que l'ancien directeur financier du groupe Smoby a été mis en examen mardi 15 et placé en détention provisoire mercredi 16. Il a été mis en examen pour abus de biens sociaux, complicité de recel, blanchiment en bande organisée et présentation et publication de bilan inexact.

Dans le même article, notre confrère indique, en outre, que Me Jacquet, l'avocat du groupe, avait été placé en garde à vue fin juin dans les locaux des services financiers de la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon et mis en examen des chefs d'abus de biens sociaux, complicité d'abus de biens sociaux et recel d'abus de biens sociaux. Il a été placé sous contrôle judiciaire après le versement d'une caution de 500 000 euros.
Rappelons que Jean-Christophe Breuil, qui est incarcéré depuis le 27 mars, a vu sa détention prolongée le 11 juillet dernier.
Dans cet article retrouvez aussi toutes les péripéties de Smoby ces derniers mois.

69 salariés réembauchés par Smoby Toys
Dans une interview qu'il a accordée à notre confrère Le Progrès et publiée dans l'édition du jeudi 5 juin, Thomas le Paul, le directeur de la nouvelle entité "Smoby Toys", déclare avoir réembauché 69 salariés qui avaient été licenciés et ce n'est pas fini.

Il reconnait s'être "trompé sur le plan social en croyant que la production pourrait se faire avec la moitié moins de personnel, soit 329 personnes" avant de poursuivre : "Nous lançons une nouvelle campagne de réemploi pour 30 personnes ce qui portera le nombre des salariés à 420". Ce sont les sites d'Arinthod, de Groissiat et de Lavans-lès-Saint-Claude qui devraient bénéficier de ces réembauches.
A la question de savoir si Smoby conserve les mêmes sous-traitants, le directeur général répond : "L'objectif de Simba n'a jamais été d'envoyer sa production en Roumanie ou dans un autre pays. Nous avons investi ici et nous travaillerons ici. Les sous-traitants ont été recontactés notamment pour l'assemblage des produits et si 2008 sera une année, nous le savons, difficile pour eux, ensemble nous réussirons 2008 et 2009".

Enfin, à propos de l'audience du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier qui, le 13 juin, étudiera la reprise des Etablissements Monneret, Thomas Le Paul précise : "Nous avons été priés, par le président du Tribunal de commerce, de revoir notre copie pour la reprise des Etablissements Monneret. Il n'y a que cela qui me préoccupe. La liquidation du vieux Smoby, c'est le passé".



Avril 2008 : les premières lettres de licenciement
Le fabricant de jouets Smoby, repris par l'allemand Simba en mars, a commencé à envoyer les lettres de licenciements à 396 de ses employés. "396 lettres de licenciement effectif dès le 1er avril ont toutes été envoyées et tous les sites de l'entreprise sont affectés par ces renvois", a précisé à l'AFP le délégué CGT de l'entreprise, Gilles Rizzi.
"Il nous est impossible de fonctionner avec si peu de salariés. C'est pourquoi nous allons demander jeudi une réunion du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) afin de réaliser une expertise des postes de travail", a-t-il ajouté.
Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby-Majorette avait été placé en redressement judiciaire en octobre. L'essentiel du groupe, à l'exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l'allemand Simba qui prévoyait dans son plan de licencier plus de la moitié des salariés français d'ici fin mars.
La nouvelle entité baptisée Smoby Toys - qui regroupe Smoby et Berchet - et la société Ecoiffier comptaient respectivement fin mars 749 et 47 salariés. Simba souhaite désormais faire fonctionner les deux entreprises avec 400 personnes environ.
"L'objectif de Simba est d'assurer la continuité des gammes actuelles et de rendre à nouveau l'entreprise rentable", a déclaré à l'AFP Thomas Le Paul, directeur général de Smoby Toys, qui table sur un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2008, soit 30% de moins que l'année précédente.
"Le groupe Smoby-Majorette a grandi trop vite grâce à de nombreuses acquisitions sans jamais restructurer. Pour rendre notre projet de reprise fiable, il nous fallait sacrifier une partie des ressources humaines, et licencier près de la moitié des effectifs", a-t-il ajouté. Cette reprise "ne peut être que positive", Simba ne reprenant que les actifs du groupe sans en reprendre le passif et profitant du portefeuille de clients de Smoby "qui sont restés fidèles à la marque", selon M. Le Paul.
Pour lui, "les errements du passé sont plus dus à une gestion hasardeuse et trop optimiste du groupe, même si les malversations de l'ancien PDG ont précipité le groupe à sa perte". Le 27 mars, l'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets

Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, avait été mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée.
Quant aux salariés, ils montrent du doigt M. Breuil comme l'unique responsable de la faillite de ce fleuron français du jouet: "On en veut tous beaucoup à Jean-Christophe Breuil. C'est lui qui nous a mis sur le pavé", a estimé le délégué FO, Pierre Gamonet.


Mars 2008 : J-C Breuil emprisonné
L'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée, a été placé en détention.
Jean-Christophe Breuil est passible d'une peine de 10 ans de prison et 750.000 euros d'amende, selon le vice-procureur. Sa mise en examen fait suite à une information judiciaire ouverte le 11 juillet à Lons-le-Saunier (Jura). Interpellé à son domicile lyonnais, il avait été placé en garde à vue, prolongée de 24 heures. D'abord entendu dans les locaux de la section financière de la PJ de Dijon, il a été présenté jeudi matin au parquet de la JIRS-Nancy.
Jean-Christophe Breuil est soupçonné d'avoir mis en place un système de détournement de fonds de Smoby-Majorette via des sociétés écrans à l'étranger, ce qu'il avait démenti formellement mi-octobre, s'estimant victime d'une "campagne de manipulation" de la part de personnes voulant "la mort" du numéro un français du jouet.
Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby-Majorette avait été placé en redressement judiciaire en octobre. L'essentiel du groupe, à l'exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l'Allemand Simba

qui prévoit de licencier plus de la moitié des salariés français d'ici fin mars.
Nommé à la tête de Smoby en 1993, à la suite du décès brutal de son père, Jean-Christophe Breuil a réalisé plusieurs acquisitions, dont Majorette-Solido en 2003 et Berchet en 2005, et a créé l'ensemble des filiales à l'étranger.

http://bourgogne-franche-comte.france3. ... 604-fr.php
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Poussinou
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Re:

Message par Poussinou »

Thierry39 a écrit :LES DEPECHES LE PROGRES

Article du vendredi 6 juillet 2007



Manzoni : les dés sont jetés mais la CGT s'organise pour l'avenir


Alors que 39 licenciements secs viennent d'être prononcés au sein de MBP, MBF et MB SAS, les militants CGT unissent leurs revendications au sein d'un collectif


Alors que les dés paraissent jetés pour MBP, MB SAS et MPF (lire ci-contre) les cégétistes haut jurassiens, tentent d'avoir « une démarche plus globale » pour mieux préparer l'avenir du bassin d'emploi haut jurassien. Pour ce faire, ils ont constitué un collectif regroupant les militants issus de différentes entreprises du secteur, Manzoni Bouchot, Smoby, Comotec, Bourbon et se sont réunis jeudi midi, zone du Plan d'Acier à Saint-Claude, pour afficher une seule et même volonté : « anticiper les crises importantes pour n'être plus obligé de les gérer dans l'urgence et aux détriments des salariés ».

Contrat de transition
Un air déjà entendu dans le syndicalisme, voire l'un de ses fondements, mais auquel le collectif CGT souhaiterait apporter quelques nouveautés.
Par exemple, la création d'un lieu de dialogue social, pour les entreprises de moins de 50 salariés « où il y a, là aussi, de nombreux licenciements dont on ne parle jamais », précisait Michel-Faivre Picon, « porte-parole du collectif ». Ou pour les plus grosses boîtes ( 50 salariés), l'obligation de la direction de fournir des informations précises, au Comité d'Entreprise et aux syndicats, sur la stratégie de l'entreprise et les évolutions prévisibles pour les prochaines années (3 à 5 ans).
Côté finances, « la création d'une commission régionale pour les conditions d'attributions des aides publiques et le contrôle social de leur utilisation » s'avère une nécessite de transparence. Bien loin d'être effective en ce moment. Une autre revendication porte sur la Taxe Professionnelle dont le montant total d'exonération « pourrait être attribuée pour la formation et la qualification des salariés ».
À toute fin utile, les cégétistes demandent l'association systématique des syndicats de salariés et d'employeurs à toutes les décisions prises dans le cadre du plan de revitalisation et propose de négocier la mise en place d'« un contrat de transition » qui garantisse la sécurité des revenus, la situation professionnelle.
Une démarche globale, qui s'avérera sans doute porteuse à l'avenir, mais qui ne répond hélas pour l'instant à aucune des interrogations des salariés de l'entreprise moirantine Mob, toujours en danger.

Christelle Lalanne
clalanne@leprogres.fr



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MB SAS et MBF : le résultat « du moins pire »
Simultanément à l'annonce de la disparition de 27 postes chez MPB (lire notre édition d'hier), mercredi après-midi à Molinges, les salariés de MBF (fonderie) et MB SAS (maison mère) eux aussi étaient fixés sur leur sort. Surtout les cadres qui constituent l'essentiel des départs.
À la maison mère, sur le site sanclaudien 28 licenciements sont effectifs sur les 30 annoncés. Cinq personnes se sont portées volontaires au départ, deux ont fait des demandes de pré-retraite et deux ont été sauvés (une aux achats et une à l'administration des ventes). Licenciements secs : 21 personnes.
À la fonderie, 23 salariés perdent leur emploi. Cependant 13 personnes se sont portés volontaires au départ et 7 ont effectué leur demandes de pré-retraite. Licenciements secs : 3 personnes.
Tous ont reçu dès mercredi et en main propre une lettre leur indiquant leur licenciement en les dispensant, de surcroît d'activité.
Ces chiffres donnés hier soir par la direction, n'étaient pas tout à fait équivalents à ceux donnés le midi par les cégétistes. Mais au jeu du « qui donnera les bons résultats », une chose est sûre, ceux qui sont rentrés chez eux, contraints ou volontaires, et les cinquante intérimaires dont les contrats n'ont pas été renouvelés, ne participeront plus.
C.L.
Retour de l'histoire sans fin...il semblerait que malgré le rachat de manzoni et les efforts fournis....l'entreprise s'apprête a délocaliser en aveyron!
Y'a quoi de plus là bas? :invis:
Et biensur les ouvriers jurassiens ne seront pas du voyage....
Modifié en dernier par Poussinou le jeu. 09 oct. 2008, 14:40, modifié 1 fois.
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Beuillot
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Re: Re:

Message par Beuillot »

Poussinou a écrit :l'entreprise s'apprête a délocaliser en aveyron!
Y'a quoi de plaus là bas? :invis:
Ben oui. Le "coût" du travail, comme on dit, est le même. :euh:
Je rappelle au passage que cette expression est aberrante: le travaille ne coûte pas, il produit de la richesse.
Oui, je sais: :charte: .
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Karine
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Bons résultats !

Message par Karine »

Le carnet de commandes de Smoby Toys rempli avant les fêtes de Noël

Le 15/10/2008 à 16:14

Le carnet de commandes de Smoby Toys, ex-Smoby-Majorette repris par l'allemand Simba, est plein avant la période de Noël et le groupe, qui a embauché 81 personnes depuis le 15 avril, enregistre un chiffre d'affaire supérieur à celui attendu pour 2008, a indiqué mercredi la direction.

"Notre carnets de commandes de Noël, néanmoins inférieur à celui de l'année précédente, couvre notre capacité de production. Nous devons facturer 50 millions d'euros d'ici Noël", a indiqué à l'AFP Thomas Le Paul, directeur général du groupe Smoby Toys.

Malgré un retard à rattraper dans la production de Noël, qui a débuté fin juin au lieu de début mai en raison du rachat de Smoby par l'allemand Simba, "Smoby Toys a la confiance des clients", ajoute-t-il.

Le fabriquant de jouet attend un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros de janvier à décembre 2008 (200 millions d'euros de chiffre d'affaire en 2007), soit un résultat supérieur à celui de 100 millions d'euros espérés lors de la reprise, précise M. Le Paul.

"Nous connaissions le potentiel de Smoby, mais nous ne nous attendions pas à un tel résultat", se réjouit-il.

La direction précise que 40% des ventes se font à l'étranger.

Le groupe, qui vise la stabilité avant de "courir après le chiffre d'affaires", est passé de 329 salariés, comme convenu par le jugement du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier début mars, à 410 aujourd'hui, précise le directeur général.

"Nous avons initié un long processus de réembauches et nous n'hésiterons pas à continuer s'il y a un besoin", continue-t-il.

Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby-Majorette, avait été placé en redressement judiciaire en octobre 2007.

L'essentiel du groupe, à l'exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l'allemand Simba, qui avait procédé en avril au licenciement de la moitié des salariés français, soit 396 personnes.

L'ancien PDG de Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, a été mis en examen pour abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, blanchiment en bande organisée, infractions commises au préjudice de plusieurs sociétés du groupe Smoby.
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